BE407279A

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Info

Publication number: BE407279A
Authority: BE

Description


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  Câble de dépannage. 



   La présente invention concerne un article industriel nouveau, spécialement destiné pour la liaison des véhicules   remorques,   par exemple pendant un service de dépannage. 



   Il est connu qu'à l'heure actuelle cette liaison   s'opère   soit par une simple corde, soit par un câble de résistance suffisante, relié respectivement aux véhicules remorqueur et re-   morqué.   



   Cette pratique offre de grands inconvénients en raison même du manque de sécurité du moyen d'attache, et des   sollicita-   tions   mécaniques   particulièrement brutales que doit subir le véhicule remorqué dans de telles conditions. 



   La présente invention obvie à ces inconvénients en proposant un article industriel spécialement étudié dans le but de réaliser   nne   liaison rationnelle de tels véhicules. 

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A cet effet, le câble de dépannage conforme à l'invention se compose de deux tronçons de câble, préférablement métalli- que, de longueur inégale, réunis à l'intervention d'un disposi- tif amortisseur.   Celui-ci   sera généralement constitué par un ressort à boudin, monté entre deux rondelles reliées chacune aux tronçons de câbel opposés, dans de telles conditions qu'une traction exercée sur le câble de dépannage tend à comprimer le   ressort.   



   De plus, les extrémités des tronçons de câbel sont   termi-   nées par des oeillets renforcés par des cosses de modèle connu. 



   Toutefois, à l'effet d'assurer nne résistance   maximum   de ces oeillets, l'invention préconise un tressage particulier des extrémités de câble. 



   Dans l'exécution décrite ci-après, ce tressage sera renseigné   d'une   manière détaillée. 



   D'ailleurs, pour bien faire comprendre les différentes ca-   ractéristiques   de l'invention, une exécution complète est   déori   -te en détail   ci-après,   et illustrée au dessin   annexé,   dans le-   quel :    
La figure 1 est une vue en élévation d'un   cible   de dépanna- ge montrant particulièrement les différentes parties   constituti-   ves de celui-ci; 
La figure 2 est une coupe longitudinale par le dispositif amortisseur. 



   Suivant ces figures, on peut donc remarquer que le câble de dépannage,formant l'objet de l'invention, comporte substan- tiellement deux tronçons 1:. et 2, terminés à chaque extrémité par un oeillet 3 garni d'une cosse 4. Les deux tronçons 1 et 3. sont réunis par un dispositif -amortisseur formé en l'occurrence par un ensemble mécanique formé en substance par un ressort   à   boudin 5 compris entre deux rondelles métalliques 6 et 7. La rondelle 6 

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 8, 9, tandis que la   rondelle 1.   est réunie au tronçon opposé 1 par une tige métallique double 10, 11. Ces tiges doubles peuvent, suivant une exécution, *âtre formées par un seul élément dûment recourbé, de manière à former simultanément 0'0111 et de fixation du dispositif amortisseur. 



   Il est donc compréhensible que toute traction exercée sur les tronçons 1 et 2 du câble de dépannage,   aura-   pour tendance de comprimer le ressort 5 et que, d'autre part, une grande partie des chocs reçus par ces mêmes tronçons seront absorbés par le dit ressort. Les oeillets 3, terminant les extrémités des tronçons de câble 1 et 2, sont exécutés d'une manière bien spéeiale et nouvelle, dans le but d'obtenir une résistance maximum et d'assurer ainsi la sécurité du cible contre les efforts mécaniques.Dans ce but, l'inventeur préconise d'opérer de la manière suivante
A leur extrémité , les torons du cible sont séparés et passés individuellement entre deux torons du   cible,   de manière   à   former un oeillet.

   Ensuite, un ou plusieurs fils de chaque toron sont sectionnés et le tressage individuel est recommencé, après quoi on sectionne à nouveau un ou plusieurs fils de ahaque toron et ainsi de suite, de telle sorte qu'en fin de compte on sectionne le dernier ou dernier groupe de fils et on a obtenu un tressage décroissant que, pour des raisons d'esthétique et de sécurité contre les blessures, on entoure d'une guipure for-   mée.par   exemple, par l'enroulement d'une corde en chanvre., Egalement, il peut être prévu, mais   facultativement   toutefois, d'interposer entre le tressage et la guipure un enveloppement préalable formé par une couche de goudron, ou matière analogue, et d'une matière textile telle que de la toile, par exemple. 



   Les oeillets étant exécutés dans de telles conditions, on comprendra qu'on obtient une résistance considérable et que pratiquement l'oeillet est indéformable. Il faut d'ailleurs remarquer que la rigidité de celui-ci est complétée par la dispo- 

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 sition d'une garniture intérieure, formée en général par une cosse de modèle connu. 



   Cette opération de tressage bien spéciale est effectuée à chaque hout des deux   tronçons   de câble, de telle sorte que celui-ci ainsi exécuté présente des qualités de résistance et d sécurité non encore atteintes à l'heure actuelle. Si l'on con- sidère la combinaison de ces éléments avec le dispositif amor- tisseur et des crochets d'extrémité, par exemple du genre des crochets perfectionnés faisant l'objet   d'un   brevet déposé au nom du   m'orne   inventeur, on comprendra que   l'article   industriel ainsi présenté est susoeptible d'un rendement particulièrement efficace.

   En effet, il a été dit précédemment que les chocs sont absorbés dans la plus grande partie par l'amortisseur et que, d'autre part, un câble de section relativement   réduite   une permet /'utilisation générale pour tous les genres de véhicules actuellement en usage. 



   Le fait de prévoir deux fronçons de   otble 1   et 8 de lon- gueur différente présente également un   inféra   très grand, étant donné que par cette précaution on empêche systématiquement que le dispositif amortisseur traîne sur le sol pendant les manoeu- vres et on   empêche   de ce fait qu'il se détériore prématurément ou s'encrasse, ce qui empêcherait son fonctionnement régulier. 



     Enfin,   il est bien compréhensible que les différents orga- nes constituant ce câbel de dépannage de conception nouvelle peuvent   'être   remplacés par tous éléments équivalents ou de fonc- tion équivalente. Des modifications peuvent   !être   apportées dans les dimensions, la forme et la position relative de ces diffé- rents éléments. 



    Revendications.   

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Claims

1.-Câble de dépannage caractérisé par le fait qu'il compor- te substantiellement deux tronçons de câble, préférablement mé- tallique, de longueur inégale et réunis à l'intervention d'un EMI4.2 ?lïarna4it.P n...".-.e....,..",...¯¯ ## # - <Desc/Clms Page number 5> nés aux extrémités par des oeillets intérieurement garnis de cosses, des crochets d'attelage étant prévus aux bouts extrêmes du câble ainsi constitué.

2.-Câble de dépannage suivant la revendication 1, caracté- risé par le fait que le dispositif amorties ear est, par exemple, constitué par un ressort à boudin compris entre deux rondelles réunies chacune aux tronçons de câble opposés à l'intervention de tiges métalliques doubles ainsi prévues pour assurer une résistance suffisante du dispositif et un déplacement normal des rondelles notamment sous les efforts de traction des tronçons de cible.

3.-Câble de dépannage suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que les tiges doubles sont, par exemple, constituées par une tige métallique repliée de manière à faire simulta- nément office d'oeillet de fixation du dispositif aux tronçons de câble.

5. -Cible de dépannage suivant les revendications précéd En tes, caractérisé par le fait que les deux tronçons de câble sont de longueur inégale dans le but d'empêcher que le dispositif amortis -Beur intermédiaire traîne sur le sol, par exemple, lors d'un relâchement du câble, ce qui aurait pour conséquence d'user prématurément ce dispositif on de l'encrasser.

6.-Câble de dépannage, suivant les revendications précédentes, caractérisé par le fait que les oeillets terminant les extrémités des tronçons sont formés par un tressage spécial, exécuté de la manière suivante: aux extrémités les torons du câble sont séparés et passés individuellement entre deux torons du câble, de manière à former un oeillet, un ou plusieurs fils de chaque toron étant ensuite sectionnés et le tressage individuel étant effectué à nouveau avec les torons réduits, après quoi on sectionne à nouveau un ou plusieurs fils, on effectue un nouveau tressage individuel etc.

jusqu'à épuisement des fils, ce tressage <Desc/Clms Page number 6> étant complété facultativement par un enrobement formé, par exemple, par une couche de goudron recouverte de toile et d'une guipure formée, par exemple, par une corde de chanvre enroulée.