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"Perfectionnements apportés aux appareils pour échauffer rapi- dément une masse liquide, notamment l'eau de refroidissement et l'huile des moteurs".
L'invention est relative aux appareils pour échauf- fer rapidement une masse liquide; et elle concerne plus spécia- lement (parce que c'est en leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, par- mi ces appareils, ceux pour permettre de réchauffer l'eau de refroidissement, ou l'huile de graissage,des moteurs à combus- tion interne, notamment des moteurs d'avion, lorsqu'il s'agit de mettes en marche lesdits moteurs.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces appareils tels qu'ils permettent d'obtenir un chauffage plus intense et, par suite, pour une même masse à chauffer, plus rapide que jusqu'à présent.
Elle oonsiste, principalement, à agencer de manière
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SOt!: W1'\Io.u. ohaufferansau. moins un faisceau de tubes attenant à au moins un bac ou réservoir, et que les calories soient développées par un ou plusieurs brûleurs, de préférence à combustible liquide, disposés de façon telle, au-dessus dudit faisceau$ qu'ils émet- tent des flammes qui, dirigées d'abord de haut en bas, puissent effectuer dans ledit faisceau un parcours aussi long que possible en s'échappant, finalement, de préférence par la partie supérieure de celui-ci.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale. certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence enn même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notam- ment, une deuxième disposition, consistant à prévoir, dans les aéro- . dromes, des enceintes calorifugées à l'intérieur desquelles des masses d'eau ou d'huile chauffées par des sources de chaleur appropriées, peuvent être accumulées, c'est-à-dire maintenues chaudes, de façon à demeurer prêtes à être utilisées, notamment dans des buts militaires, en cas d'alerte,
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'appli- cation (celui pour lequel on l'applique aux appareils réchauffeurs pour l'eau de refroidissement ou l'huile de graissage des moteurs), ainsi que certains modes de réalisation,desdites dispositions;
et elle vise plus particulièrement encore et ce àtitre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spé- ciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations comprenant de semblables appareils.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément; et dessins ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indication,
La fig, 1, de ces dessins, montre en perspective,portions arrachées, un chariot réchauffeur destiné à permettre de réchauffer l'eau de refroidissement de moteurs d'avion, ce chariot étant établi conformément à l'invention.
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Les fig. 2 et 3 montrent, la première en élévatiom' schématique, la seconde en plan coupe également schématique, un appareil du même genre permettant le réchauffage de lhuile à deux autres modes de réalisation de graissage des moteurs et établi conformément de l'invention.
La fig. 4 montre, en élévation, un raccord susceptible d'être utilisé en combinaison avec un appareil réchauffeur d'eau, ce raccord étant établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'ac- corder la préférence, se proposant par exemple dtétablir un ap- pareil pour réchauffer, tout d'abord (le réchauffage de l'huile étant envisagé plus loin), l'eau de refroidissement des moteurs d'avions, pour permettre le démarrage de ces derniers dans les con ditions optima, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On agence de manière telle, cet appareil, que l'eau puisse circuler dans au moins un faisceau de tubes attenant à au moins un bac ou réservoir, et que les calories puissent être développées par des brûleurs disposés de façon telle, au-dessus dudit faisceau, qu'ils émettent des flammes qui, dirigés? d'abord de haut en bas, puissent effec- tuer un parcours aussi long que possible dans le faisceau, pour s'échapper finalement par la partie supérieure de celui-ci.
A cet effet, par exemple, et pour ce qui est, tout d'abord du faisceau tubulaire, on pourrait l'agencer de multiples maniè- res, par exemple le constituer par un serpentin, mais il semble préférable de le constituer par une série de tubes sensiblement parallèle dans une direction qui peut être soit horizontale, soit légèrement oblique, notamment de bas en haut vers le bac ou ré- servoir, et disposés, ces tubes, les uns par rapport aux autres de façon appropriée suivant le parcours que l'on désire adopter pour les flammes, par exemple de façon telle, comme représenté, qu'une partie d'entre eux 1 soient superposés sous forme de deux rangées entre lesquelles subsiste un couloir constituant
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la première partie du parcours des flammes sortant des brûleurs A et se dirigeant de haut en bas,
et que les autres tubes 2 soient disposés de part et d'autre de l'ensemble précédent, soit encore sous forme de rangées ver- ticales, soit en quinconce, soit de toute autre manière.
Le susdit couloir sera de préférence agence de façon telle qu'il soit délimité de façon étanche par les rangées de tubes, ces derniers étant par exemple juxtaposés de façon jointive, bien que, dans le cas contraire, on pourrait ainsi séparer ces tubes par des cloisonnements appropriés, et, pour ce qui est des moyens pour guider les flammes ou les gaz brûlés à la sortie dudit couloir, c'est-à-dire à la base de celui-ci, on peut les réaliser par tous systèmes de tôles de guidage, bien qu'on puisse aussi se contenter, comme représenté, da faire jouer ce rôle de guidage par une tôlerie 3 à l'intérieur de laquelle on monte le faisceau de tubes, la section verticale de cette tôlerie étant par exemple en forme d'U, et étant fermée à sa partie supérieure par une tôle formant plafond 4, tôle tra- versée par les brûleurs A,
et possédant d'autres ouvertures 5 par lesquelles peuvent s'échapper les gaz brûlés.
A cet ensemble, fermé à l'une de ses extrémités par une paroi 6, on viendra accoler, à son autre extrémité, le bac 7, dans lequel viennent débouter les tubes 1 et 2 du faisceau, étant aussi prévoir entendu toutefois qu'on pourrait/.... deux bacs, reliés entre eux par les tubes et ménagés aux deux extrémités dudit ensemble, (auquel cas l'un de ces bacs pourrait être réservé plus spéciale- ment au réchauffage de l'huile, par bain-marie).
A supposer que l'on utilise un seul bac, on fera par exemple supporter les tubes par la paroi 8, du bac, dans laquelle ils aboutissent librement, leur fixation sur cette paroi ayant lier par tous procédés de chaudronnerie de type connu, lesdits tubes pouvant, en outre, être supportés de façon appropriée à l'inté- rieur de la tôlerie 3, ou, comme représenté, à leur autre extrémi- té sur la paroi 6 qu'ils traversent avec un certain jeu permettant les dilatations.
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Ces tubes 1 ou 2 seront donc ouverts à leur extrémité débouchant dans le bac et fermés à l'autre, et, pour activer la circulation, on montera avantageusement, dans chacun d'eux, un tube de plus faible diamètre 9, débouchant respectivement à ses extrémités, d'une part, dans le bac, et, d'autre part, dans le fond du tube 1 ou 2
A l'extrémité fixée sur la paroi 8, lesdits tubes 1 et 2, ou tout au moins les tubes de plus gros diamètre 1, seront avantageusement rétreints de façon à présenter, à la traversée de ladite paroi, un plus faible diamètre,
Enfin, le bac 7 sera fermé à sa partie supérieure par un couvercle amovible 40, par exemple pivotant, la fermeture pou- vant être assurée par des boulons 10 et écrous à oreilles 11, et comportera, ledit bac, un thermomètre 12
Pour ce qui est, maintenant,
des brûleurs A, on choisit de préférence des brûleurs à combustible liquide (bien que, dans certains cas où l'on disposerait d'un combustible gazeux, celui-ci pourra être également utilisé), par exemple des brûleurs à essence, que l'on dispose de façon telle que leur= flamme .se dirige de haut en bas, et, dans ce dernier cas, on a recours avantageusement, pour .
établir les brûleurs ainsi que leurs systèmes d'alimentation et d'allumage, aux dispositions décrites dans une demande déposée concurremment à la présente, et consistant, extentiellement,à alimenter lesdits brûleurs, agencés à la manière des lampes à sou- der ou analogues, à l'aide de combustible liquide arruvant par une canalisation 13 à partis d'un réservoir 14 contenant le combustible tandis que l'allumage est obtenu à l'aide d'air carburé arrivant par une canalisation 15 et débouchant par des petits brûleurs auxiliaires 16, les flammes de ces derniers étant destinées à porter les brûleurs A jusqu'à la température à partir de laquelle la vaporisation du combustible s'effectue normalement .
Le refoulement du combustible liquide dans la canalisa-
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13, s'effectue à l'aide d'une pompe 17 permettait d'obtenir une certaine pression d'air dans le réservoir 14. Quand à l'air car bure, il est obtenu à partir d'un deuxième réservoir 18 suscep- tible d'être mis en communication avec la chambre d'air du pre- mier, de sorte que l'air puisse venir barboter dans le combusti- ble et, de ce fait, se carburer.
On prévoit bien entendu des moyens pour régler la combus- tion sur les brûleurs A, moyens pouvant comprendre, d'une part, des robinets pointeaux 19 pour le réglage de l'arrivée de combustible, et, d'autre part, des volets 20 pour le réglage de l'air de combustion, ces volets pouvant être actionnés par une commande unique à vis 21.
La rampe des brûleurs A peut avantageusement être re- couverte par un couvercle pivotant 22 comportant des ouvertures 23 pourle passage des tiges de commande des robinets pointeaux 19 .
Disposant d'un tel ensemble, on lui combine encore au moins une pompe de circulation 24, qui permettra de puiser l'eau chaude dans le bac 7 pour le refou- ler vers les moteurs, cette pompe étant avantageusement d'un type rotatif et volumétrique et on fait supporter le tout par un châssis 25 que l'on monte sur au moins un essieu 26 muni de roues 27 à bandages pneuma- tiques , et que l'on puisse sidément atteler sur tout véhicule tracteur bien qu'on puisse ainsi le traîner à la main, les di- verses parties de l'ensemble étant bien entendu , dans le cas d'un seul essieu, réparties de façon qu'un équilibre convenable, par rapport à l'essieu, soit obtenu , On peut aussi prévoir une troi- sième roue ou une béquille.
On pourra encore prévoir tout système de raccord per- mettant d'adapter aisément sur chaque radiateur la canalisation amenant l'eau de la pompe. Un tel raccord, à supposer par exemple que le radiateur se remplisse par le bas, à travers un orifice normalement facune par un chapeau vissé 33, pourrait être constitué par un bout de tube 34 se vissant à la place dudit chapeau et
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comportant un robinet 35 .
En suite de quoi on obtient un appareil dont le fonc- tionnement ressort suffisamment de ce qui précède pour qu'il puit inutile d'insister à son sujet, et qui présente, par rapport aux appareils du genre en question déjà existants, l'avantage princi pal de permettre de chauffer très rapidement les masses d'eau dont on a besoin, puisque, d'une part, le système de chauffage à flamme renversée ci-des- sus spécifié, combiné à une surface de chauffe importante, permet un développement intense de calories, avec un rendement calorifi- que élevé pour les échanges thermiques, et, d'autre part, l'allumage des brûleurs, à l'air carburé., permet des manipulations extrêmement rapides,
On peut ainsi, par exemple,
porter à 100 degrés une masse d'eau de 400 litres en un espace de temps de 25 minutes, y compris le temps d'allumage.
En outre, on a la possibilité de régler à volonté l'ac- tion de chauffage en mettant en action un nombre variable de brou%- leurs.
Si l'on voulait pouvoir chauffer des masses d'eau de volumes différents, on pourrait ainsi prévoir une cloison amovible susceptible d'être disposée en des endroits différents de la cuve 7, de façon à permettre de n'utiliser qu'une partie variable du volume de celle-ci.
Dans ce qui précède, on a envisagé ce chauffage de l'eau Tour le chauffage de l'huile, on pourrait utiliser, soit le même appareil, dans le bae 7 duquel on pourrait in- troduire une cuve de bain-marie, soit, et comme supposé sur les fig. 2 et 3, un appareil du même genre, mais plus spécialement destiné au chauffage de l'huile et avantageusement agencé de façon à comporter, à l'intér rieur du bac 7, auquel on donne des dimensions appropriées, un compartiment 28 dans lequel on puisse introduire des bidons d'huile 29 pour les réchauffer dans le cas où l'huile est figée,
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d'amener d'abord ladite huile à un état suffisamment fluide pour qu'on puisse la verser dans le bain-marie.
Ledit compartiment peut être disposé, par exemple, soit en bout de la cuve 7, soit latéralement à celle-ci.
La cuve de bain marie, fixe ou amovible, sera constituée, de préférence, par un récipient 30 traversé par des tubes 31 (fig, 2)à travers lesquels puisse passer l'eau chaude de réchauf- fage.
L'appareil ainsi conçu comportera également une pompe destinée à refouler l'huile, et pouvant aussi, éventuellement, puiser l'huile des carters, s'il s'agit de réchauffer cette huile.
Il sera avantageux, dans chaque cas, de calorifuger conve nablement aussi, bien le bac 7 que la tôlerie 3 qui entoure le faisceau de tubes, ces parties comportant des doubles parois sé- parées par une matière calorifuge,
Enfin, selon une autre disposition de l'invention, on prévoira, à l'intérieur des aérodromes, des enceintes calorifu- gées à l'intérieur desquelles des masses d'eau ou d'huile, préa- lablement ohauffées par des sources de chaleur appropriées, puissent être accumulées, c'est-à-dire maintenues chaudes de façon à demeurer prêtes à être utilisées à tout instant.
Une telle disposition paraît intéressante pour permettre notamment, dans des buts militaires,de mettre instantanément en état de marche les divers avions d'un hangar.
Bien entendu les réserves d'eau et d'huile seraient choisies d'un volume suffisant suivant le nombre des moteurs à alimenter instantanément, et des pnises d'alimentation multiples seraient à prévoir,
Pour ce qui est de la source de chaleur, elle pourrait par exemple être du type des brûleurs dont parlé ci-dessus; en outre un système thermostatique serait agencé de manière à per- mettre de mettre en jeu ladite source de chaleur dès que la tem- pérature des masses liquides descendrait au-dessous d'une cer- taine limite.
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Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application , non plus qu'à ceux des modes de réali- sation de ses diverses parties ayant plus spéoialement été envi- sagés, elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment, celles pour lesquelles des filtres seraient prévus dans la cuve 7, ou la cuve de bain-marie 30, ou encore à l'entrée on à la sortie de la pompe, celles pour lesquelles l'invention serait appliquée aux appa- reils de chauffage central à mazout ou gasoil, en vue notamment d'augmenter leur rendement calorifique et de permettre le réglage de l'action de chauffage par la variation du nombre des brûleurs en action,
celles pour lesquelles le réchauffage des bidons d'huile serait opéré à l'aide d'un brûleur spécial, actionnable indé- pendamment, celles pour lesquelles un robinet, du genre de celui de la fig, 4, serait prévu également, pour remplir des radiateurs par en haut, et celles pour lesquelles seraient prévues sur les tuyaux de remplissage des poignées isolantes,
Résumé,
L'invention a pour objet des perfectionnements apportés aux appareils pour échauffer rapidement une masse 11- quide, notamment l'eau de refroidissement et l'huile des moteurs, lesquels perfectionnements consistent, principalement à agencer de manière telle;
les appareils du genre en question, que le liqui@ de à chauffer dans au moins un faisceau de tubes attenant à au moins un bac ou réservoir, et que les calories soient développées par un ou plusieurs brûleurs, de préférence à combustible liquide disposés de façon telle, au-dessus dudit faisceau, qu'ils émet- tent des flammes qui, dirigées d'abord de haut en bas, puissent effectuer dans ledit faisceau un parcours aussi long que possible A
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en s'échappant, finalement, de préférence par la partie supé- rietre de celui-ci.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui pour lequel on l'applique aux appa- reils réchauffeurs pour l'eau de refroidissement ou l'huile de graissage des moteurs), ainsi que certains modes de réalisation desdits perfectionnements, lesquels comprennent encore une deu- xième disposition, oonsistant à prévoir, dans les aérodromes, des enceintes calorifugées à l'intérieur desquelles des masses d'eau ou d'huile chauffées par des sources de chaleur appropriées, peuvent être accumulées, c'est-à-dire maintenues chaudes, de fa- gon à demeurer prêtes à être utilisées, notamment dans des buts militaires, en cas d'alerte.
Et elle vise plus particulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appa- reils du genre en question comportant application desdits perfeo- tionnements, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations comprenant de semblables appareils .