<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
Société : PROJECTOR AK1'IENSELLSCHlFT
Lorsqu'on procède au tirage des films il importe que le film à copier et la pellicule vierge qui recevra l'impression soient étroitement appliqués l'un contre l'autre pendant le tirage, car la qualité de l'image dépend essentiellement du contact. Il est en outre important d'éviter tout déplacement relatif des deux bandes pendant l'opération,De trs petites variations, de moins d'un centième de millimètre dans la position relative des films peuvent déjà suffir provoquer- une diminution importante de la netteté des images copiées.
L'invention concerne un appareil et un procédé de tirage des filma qui assurent un contact particulièrement intime et évitent tout déplacement relatif des films.
Contrairement aux nombreux dispositifs connus jusqu'à ce jour, on y parvient par des moyens extrêmement simples.
On expliquera ci-après l' invention en décrivant un exemple de réalisation d'une tireuse de films représentée au dessin annexé où :
<Desc/Clms Page number 2>
la figure 1 représente une tireuse suivant l'inven- t ion; la figure 2 représente à plus grande échelle le dispositif de guidage des films; les figures 3 et 4 sont des coupes transversales partielles de deux modes d'exécution du couloir de guidage des films.
Les pieds 1 de la tireuse supportent une table 2 à laquelle sont fixés les paliers 3 supportant l'arbre d'une roue 4 dont la périphérie constitue la surface d'appui ou de guidage des films.
On a constaté que la forme de la surface de guidage a une grande influence sur l'intimité du contact et qu'on obtient un contact beaucoup meilleur en lui donnant en section sur toute sa largeur ou sur une partie une forme concave. Jusqu'à ce jour on utilisait généralement pour gui les films des surfaces, de profil rectiligne dans une coupe par un plan transversal aux films, par exemple les surfaces des tambours, rouleaux ou roues cylindriques, ou encore des surfaces de guidage parfaitement planes. Comme particulièrement approprié il y a un profil du genre de celui que représente la figure 3, en 5, c'est-à-dire une surface de guidage de forme concave. Pour certaines applications on peut utiliser également un profil concavo-convexe. Par exemple, on peut utiliser le profil selon la figure 4 qui comporte une partie médiane concave 7 et des bords convexes 8.
La raison qui fait que les surfaces de guidage courbées dans la direction de la largeur des films permettent d'obtenir un meilleur contact entre les films réside probablement dans le fait que, dans cette direction, les films eux-mêmes ne sont jamais parfaitement plans mais
EMI2.1
##,:--#--#. -t.-.-.:-.-## ...#,. ..5..,..,.", 7..",.o T'1 anem it nt7 L7il.
<Desc/Clms Page number 3>
support cintré est mieux adapté à la forme naturelle du film et permet d'obtenir un bon contact, même sur les bords. Ceci est particulièrement important car, ainsi qu'on le sait, la piste sonore est située sur le côté de l'image.
C'est précisément le tirage du son qui a jusqu'ici souvent présenté les plus grosses difficultés parce que, dans le cas de surfaces de guidage planes, les films sont assez fortement pressés l'un contre l'autre dans leur partie médiane mais le contact devient moins bon à mesure qu'pn se rapproche des bords.
Un autre avantage des surfaces de guidage concaves réside dans le fait suivant: Pour tirer les films, on utilise souvent des lampes de forme allongée dont le filament qui dans l'ensebmel à la forme d'un fil, s'étend dans le sens longitudinal du film. Une surface de guidage concave s'adapte particulièrement bien à une lampe de ce genre, car la lumière de tirage vient frapper très régulièrement la surface entière du film, y compris les parties marginales. Pour des surfaces de ce genre on peut d'ailleurs rapprocher d'avantage la lampe des films.
Suivant l'invention, la forme concave ou concavoconvexe donnée à la surface de guidage dans le sens de la largeur des films est essentielle. Selon les besoins particuliers de l'application envisagée, la surface peut, dans le sens longitudinal, âtre plane ou recourbée, comme celle de la roue 4 de la figure 1, par exemple.
Cette forme donnée à la surface de guidage des films présente des avantages pour les procédés de tirage les plus divers, aussi bien lorsque les deux bandes de film sont perforées lors du tirage, que lorsque l'une ou chacune des bandes traverse non perforée la zone de tirage.
La roue 4 est ordinairement en métal. Il peut être avantageux de rendre la surface de guidage non réfléchissan-
<Desc/Clms Page number 4>
te, par exemple en l'enduisant d'une couche de couleur.
Dans la tireuse représentée sur la figure 1, on a prévu sur la table 2 deux supports 3 supportant chacun, d'une manière appropriée, de façon qu'elles puissent tourner, deux bobines, La pellicule 9 qui sert au tirage est déroulée de la bobine dévideuse 10, passe sur la surface de guidage à travers le dispositif de tirage et stenroule à nouveau sur la bobine réceptrice 23. La pellicule sensible 11 est fournie par la bobine dévideuse 12 et, après tirage, s'enroule sur la bobine 13. On a indiqué en 34 la lampe de tirage, qui peut par exemple être une lampe il vapeur de mercure.
La roue 4 est entraînée par les sections de film 9 et 11 qui progressent à la périphérie de cette roue, celle-ci étant ainsi animée d'un mouvement de rotation.
La tireuse représentée est principalement destinée au tirage à l'aide de films perforés. Le mode de réalisa- tion qui sera décrit ci-aprs plus en détail est principe ment destiné au tirage d'un film perforé sur une pellicul vierge perforée.
On peut toutefois appliquer sensiblement le même mod de réalisation avec de légères modifications que l'homme métier concevra aisément, au tirage effectué sur une bande sensible non perforée, cette adaption rentrant dans le cadre da la présente invention.
Le film 9 passe sur un galet 14, puis sur un tamb@ denté A, dont les dents pénètrent dans les perforations du film. Apres avoir traversé la zone de tirage, ce film arrive à un tambour denté B, qui est disposé à l'autre extrémité de cette zone et qui dans l'exemple de réalisation représenté, tourne dans le même sens que le tambour A ; puis il passe sur un galet tendeur monté élas ticuement 15 et sur un galet de guidage 16, arrive à un @
<Desc/Clms Page number 5>
second tambour denté 17 et passe, de là, à la bobine réceptrice 23.
La pellicule sensible est d'abord guidée par des galets 18 et 19 et arrive alors par dessus un galet 20 au tambour denté A dont les dents s'engagent aussi dans la perforation de cette bande qui se trouve ainsi sur le film 9 (au-dessous de ce film en regardant depuis la lamp 34). Les deux films 9 et 11, fortement pressés l'un contre l'autre et en contact intime, passent alors sous la lampe 34. Le tambour denté B entraîne aussi par une partie de sa circonférence le film inférieur, qu'un galet 21 presse contre sa surface, ce film étant alors conduit par un galet 22 à la bobine réceptrice 13.
Le tambour denté B est mis en rotation par un mécanisme de commande à vitesse réglable, non représenté, de préférence électrique. Le même mécanisme fait aussi tourner le tambour denté 17. Le tambour denté B tire donc les deux films ensemble sous la lampe de tirage 34, car ses dents s'engagent à la fois dans les perforations du film et de la pellicule sensible. Les mécanismes d'entrai- nement des bandes sont réglés de telle sorte que le film 9 se trouve fortement tendu dans la portion qui passe à travers la zone de tirage, mais que la pellicule 11 est notablement moins tendue. A cet effet, on ne freine que légèrement ou pas du tout la bande sensible 11 avant son entrée dans la zone de tirage, alors qu'on soumet le film 9 à un freinage important.
Dans un mode de réalisation préféré, on muni le tambour denté A d'un dispositif de freinage qui freine la rotation du tambour A et ainsi auss freine le mouvement du film 9. La force de freinage est ré, On la règle de telle sorte que, sur- la distance comprise e. les tambours dentés A et B, le film 9 est soumis à une forc traction considérable.
En raison de la tension élevée à laquelle est soumi,
<Desc/Clms Page number 6>
le film. 3 pendant sa progression, ce film s'applique fermement contre la surface de guidage de la roue 4 et, de cette manière, oblige également la bande faiblement tendue. 11 qui se trouve entre ce film. et ladite surface à épouser étroitement la forme de la surface de guidage.
De préférence, cette surface possède la forme représentée à la figure 3, qui correspond, à la forme, naturelle du film..
A l'aide de l'appareil suivant l'invention, on peut obtenir ces différentes. tensions des deux bandes en dépit du fait que ces bandes passent toutes deux sur les mêmes, tambours A et B. S'il s'agit d'effectuer le tirage sur une bande sensible perforée à l'aide d'un film perforé, on munit la bande. sensible 11 d'une perforation de plus grand pas que. celle du film 9. Ceci compense aussi l'allongement auquel est soumis le film 9 sous l'influence de la force de traction. Il est alors indiqué de ne faire venir la bande 11, dont les trous sont espacés d'une distance plus grande, en contact des tambours dentés A et B, que sur une petite portion de leur périphérie.
On donne de préférence à la roue de guidage 4 un grand rayon, afin que la zone de. tirage soit aussi droite que possible. une grande roue de guidage de ce. genre présente aussi l'avantage que chaque partie de la périphérie parcourt un trajet assez, long avant de revenir de nouveau. sous la lampe de tirage, et peut ainsi se refroidir dans ce parcours. Il peut être utile de faire passer la roue sur une partie de son trajet à travers un dispositif de réglage de température de tout genre approprié, comme on l'a indiqué en 24 dans la figure 1.
<Desc/Clms Page number 7>
un a. constance que, grace a La disposition decrite, les films restent maintenus en contact intime sur une dist relativement grande, sans qu'il se produise un déplacement des deux films l'un par rapport à l'autre.
Ceci permet d'augmenter considérablement la grandeur de la fenêtre d'exposition et, par suite, la capacité de production de la machine. Ceci est particulièrement important lorsqu'il s'agit d'utiliser des pellicules dont la sensibilité est relativement faible, comme celle des pellicules à gélatine chromatée, par exemple. Grâce au dispositif suivant l'invention, on peut, pour le tirage sur pellicules 1 émulsion de gélatine chromatéee utiliser des vitesses d'entraînement du même ordre de grandeur que celles qu'on utilise dans les tireuses courantes pour le tirage sur des bandes sensibilisées à sel d'argent.
Dans l'application de l'invention au tirage sur des bandes très sensibles on peut, réaliser un accroiss ment correspondant considérable de la vitesse d'entraineme
L'invention n'est pas limitée à son application aux tireuses du type que l'on a représenté à titre d'exemple au dessin, et elle est au contraire applicable dans tous les cas où il s'agit de guider un ou plusieurs films en contact intime au moyen d'un support ou d'une surface de guidage. Ceci est également important par exemple dans la préparation de films par des procédés dans'lesquels les images ou les traces sonores sont appliquées sur une bande par une absaption ou un imprimage . l'aide d'un film matrice coloré. On peut d'ailleur guider de la manière indiquée deux ou plus de deux films superposas.