FR2533327A1 - Systeme a galet d'entrainement pour le transport de films en laboratoires photographiques - Google Patents

Abstract

SYSTEME A GALET D'ENTRAINEMENT POUR LE TRANSPORT DE FILMS EN LABORATOIRES PHOTOGRAPHIQUES. SUR UN ARBRE MENANT 11 EN ROTATION CONSTANTE EST FIXE UN GALET D'ENTRAINEMENT 18 DONT L'AME OU VOILE 23 SE RACCORDE A DES REBORDS 21, FORMANT UNE SURFACE IRREGULIERE 24 ET PENETRANT DANS UNE CAVITE LATERALE 15, 16 DE ROULEAUX 12, 13 DE SUPPORT DE FILMS, CENTRES DE MANIERE ELASTIQUE 30, 31 SUR L'ARBRE 11. LA TENSION DU FILM PROVOQUE L'AFFAISSEMENT DES ROULEAUX 12, 13 ET LEUR VENUE EN CONTACT AVEC LE GALET 18 QUI LES ENTRAINE EN ROTATION. APPLICATION AU TRANSPORT DE FILMS ENTRE TIREUSE ET BOITE A BOUCLES.

Description

La présente invention concerne un mécanisme de commande de tension d'un film pour un système d'entraînement à la demande servant dans un appareil de traitement photographique et, plus particulièrement, l'invention concerne un nouvel élément d'entraînement compris dans le mécanisme et qui produit un plus grand couple que ce que l'on peut obtenir autrement.

Pour augmenter le rendement de tirage de nombreuses copies de films cinématographiques, de microfilms et d'un autre film de reproduction photographique, il faut un dispositif pour transporter en stockage la totalité de la boucle continue se trouvant à l'extérieur de la tireuse.

Typiquement, on a monté dans le passé des rouleaux par paires sur une plaque et l'bon a enroulé en boucle le film sur les rouleaux, en un mouvement de va-et-vient puis en revenant à la tireuse. Plus récemment, il a été produit des caisses à boucles, comportant des arbres multiples dont chacun porte de nombreux rouleaux ou tambours. Le film passe de la tireuse à la caisse et est enroulé en boucles autour des paires de rouleaux supérieur et inférieur , tout d'abord sur la première paire d'arbres, puis sur la seconde, et ainsi de suite jusqu'à emplissage de la caisse ou stockage de la totalité du film. Pour correspondre à diverses longueurs de film, les arbres supérieurs, sur lesquels les rouleaux sont montés, sont fixés au sommet de la caisse et sont tous entraînés par le même moteur. Les arbres inférieurs sont montés dans un châssis.Un moyen est prévu pour ajuster l'espace entre les rouleaux supérieur et inférieur par élévation ou abaissement du châssis inférieur. Parfois, cela s'effectue à l'aide de ressorts, de poids ou de leviers, et parfois à l'aide d'un moteur à commande manuelle.

Pour contribuer au déplacement de transport du film dans la caisse, les rouleaux métalliques sont montés sur des paliers. Un moteur fait tourner l'ensemble des arbres sur le châssis supérieur dans la direction de déplacement du film. La rotation des arbres provoque chez les rouleaux la perte de leur résistance à l'entraînement en rotation par le mouvement du film passant sur lesdits rouleaux. Sans cette aide, la tension du film risque de devenir trop grande et le film risque de casser.

Un équipement du type décrit ci-dessus est actuellement en usage courant dans les laboratoires photographiques et cinématographiques. Cependant, il existe de nombreux inconvénients des caisses à boucles actuellement en service. Par exemple, le chargement de la caisse pose des problèmes car tous les arbres porte-rouleauxsont entraînés par un seul moteur, et il n'est pas possible de faire varier la vitesse d'arbres individuels pour qu'ils re çoivent davantage de film lorsque la longueur du film diminue ou augmente. En outre, puisque les rouleaux sont en métal, ils ont beaucoup d'inertie et ne peuvent changer rapidement de vitesse pour correspondre à l'accélération et à la décélération du départ et de l'arrêt.De plus, puisque les rouleaux ne sont pas entraînés, il se produit rapidement un effet cumulatif de relâchement, et l'opéra- teur doit effectuer des ajustements manuels et parfois déplacer la caisse pour la rapprocher ou l'éloigner de la tireuse afin de compenser les variations de longueur de film. De plus,les caisses à boucles actuelles ont une capacité maximale souvent inférieure à la longueur de la copie principale à recevoir. Tous ces facteurs contribuent à limiter le rendement de la tireuse, et à réduire ainsi le rendement du laboratoire.

I1 existe donc depuis longtemps un besoin concernant un rouleau ou une bobine d'entraînement, qui commence à effectuer un entraînement avec moins de déplacement et assure plus de contact en surface avec le rouleau de film pour déplacer ce film.

La présente invention concerne plus particulièrement un galet d'entraînement à utiliser comme élément d'un système d'entraînement à la demande dans lequel un rouleau de film est centré élastiquement sur un arbre menant rotatif, de manière que la tension d'une bande de film portée sur le rouleau provoque sélectivement le contact du rouleau de support de film (ou porte-film) avec le galet d'entraînement. Le galet est fixé à l'arbre menant de manière à tourner avec celui-ci et ce galet comporte une surface d'appui externe qui fait saillie dans une cavité latérale du rouleau porte-film de manière à venir au contact de la partie inférieure du rouleau porte-film en réponse au mouvement élastique de centrage du rouleau porte-film-.

Ainsi, le système de transport de -film selon l'invention comporte en combinaison un arbre menant rotatif autour duquel peut tourner un moyeu central sensiblement rigide, coaxial audit arbre ; une jante à diamètre constant, sensiblement rigide, de diamètre supérieur à celui du moyeu est disposée autour de celui-ci et est reliée à lui au moyen d'au moins un élément souple, de manière que la jante puisse tourner à des distances radiales variables autour du moyeu.

Le système comporte également un rouleau de support de film, ou porte-film, pouvant tourner autour de l'arbre menant et comportant au moins une cavité latérale, qui délimite la partie inférieure du rouleau et dans laquelle est disposé au moins un galet d'entraînement, monté coaxialement avec ledit arbre et ledit moyeu, de façon à pouvoir tourner avec l'arbre et, lors d'une déflexion radiale du moyeu, venir au contact et entraîner le rouleau porte-film en rotation. Le galet d'entraînement présente une surface périphérique externe d'appui qui vient au contact de la partie inférieure du rouleau lors du fléchissement de ladite jante. Cette surface périphérique est irrégulière et comprend une couronne centrale, située à mi-chemin entre les bords latéraux ou joues du galet d'entraînement.De cette couronne centrale partent, en divergeaht vers les bords, c'est-à-dire en formant un angle obtus, plusieurs nervures espacées parallèles entre elles et à l'arbre menant.

L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard du dessin annexé sur lequel
la figure 1 est une vue en perspective montrant, en coupe partielle afin d'en présenter les éléments internes, un système d'entraînement de film comportant le nouveau galet d'entraînement selon l'invention
Ia figure 2 est une coupe, à plus grande échelle, selon la ligne 2-2 de la figure 1, du système d'entraînement comportant le nouveau galet d'entraînement
la figure 3 est une coupe, selon la ligne 3-3 de la figure 2, du système d'entraînement et du nouveau galet ; et
la figure 4 est une vue en perspective de ce nouveau galet.

On voit sur la figure 1 un système ou ensemble 10 à rouleaux d'entraînement à la demande. Ce système comporte un arbre menant 11, qui peut être entraîné par n'importe quel moyen convenable, tel qu'un moteur-couple à faible inertie.

Dans le système 10, des rouleaux 12 et 13 de support de film (ou porte-films)peuvent être des rouleaux fous ou des rouleaux d'entraînement selon les exigences de la tension à un instant donné quelconque. Les rouleaux 12 et 13 sont en une matière plastique et comportent un bandage 14 en silicone sur lequel une longueur de film (non représentée) est entraînée. Chaque rouleau porte-film possède deux cavités latérales, indiquées par les indices 15 et 16 dans le cas du rouleau 12, qui sont partiellement occupées par des rebords de galets 17 et 18 d'entrainement.Dans le présent système d'entraînement, le galet 17 correspond à la moitié du galet 18 d'entraînement et, donc, ce galet 17, à rôle d'entraîne- ment, peut être désigné également comme étant un galet extrime et il comprend un seul rebord 20 introduit dans la cavité 15. Le galet complet d'entraînement 18 comporte des rebords 21 et 22 qui occupent une cavité 16 du rouleau portefilm 12 et la cavité adjacente ménagée dans le rouleau portefilm 13. On doit remarquer en particulier que les rebords 21 et 22 du galet 18 complet d'entraînement s'étendent vers l'extérieur à partir des côtés opposés d'une âme 23, et que la surface extérieure apparente du galet 18 comporte plusieurs nervures délimitant une surface irrégulière pour former une surface extérieure d'appui 24, comme on le voit mieux sur la figure 4.

L'arbre menant 11 présente des méplats sur lesquels on emmanche et aligne les galets extrêmes 17 et 25, ainsi que le galet 18 entier d'entraînement, dont la partie centrale comporte des méplats correspondant à ceux de l'arbre 11. Les galets extrêmes présentent une surface externe lisse, indiquée par l'indice de référence 26 dans le cas du galet extrême 25 et par l'indice de référence 27 dans le cas du galet extrême 17. Les surfaces 26 et 27 des galets extrêmes et la surface extérieure d'appui 24 du galet 18 sont destinées à venir sélectivement en contact d'entraînement avecsles surfaces supérieures ou externes délimitant une cavité dans les rouleaux porte-film 12 et 13, respectivement.Le contact sélectif est réalisé sous l'effet de la sollicitation d'un ressort spiral qui supporte élastiquement les rouleaux 12 et 1-3 sur l'arbre rotatif 11. Les ressorts sont identifiés, dans leur ensemble, par les indices 30 et 31 associés respectivement aux rouleaux 12 et 13 porte-film. Chaque rouleau est centré également autour du galet et de l'arbre, et il est maintenu en cette position par les ressorts 30 et 31 de centrage.

La figure 2 représente le rouleau 12 en état de non-demande de film, cependant que la figure 3 montre comment une tension exercée sur le film fait fléchir les ressorts 30 et 31 et permet au galet d'entraînement de venir en contact avec le rouleau, 13 et d'entraîner celui-ci en rotation.' Bien évidemment, le rouleau 12 sera également entraîné en rotation puisque le rebord 21 viendra en contact avec lui de façon semblable à la venue du rebord 22 en contact avec- le rouleau 13. On comprendra que, lors de l'application d'une tension provoquant le passage doun état à l'autre, le ressort 30 fléchira aussi bien que le ressort 31 et le rouleau correspondant passera de l'état de rouleau fou à celui de rouleau mené.On doit comprendre que la présente invention n'entend pas couvrir le montage, à l'aide d'un ou plusieurs ressorts, des rouleaux porte-film sur l'arbre menant 11. Les ressorts spirals ont déjà été décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique NO 3 369 765.

La flèche 33 de la figure 4 désigne le nouveau galet d'entraînement, représenté comme galet d'entraînement entier, et l'on peut voir, en regardant cette figure et aussi la figure 2, qu'un moyeu 34 est calé en toute sécurité, au moyen des méplats correspondants, sur l'arbre menant 11.

Le galet comporte en outre une âme 23 disposée radialement vers l'extérieur à partir du moyeu 34 pour se terminer par les rebords 21 et 22 formant jante. Non seulement la surface externe des rebords forme une surface extérieure d'appui 24, mais l'on peut voir qu'à partir d'une ligne ou couronne centrale 35, où ils se rejoignent, les rebords 21 et 22 cons t ituent deux surfaces externes formant un angle obtus dont le sommet se situe sur la couronne 35. Cette ligne ou couronne centrale 35 est en crête entre les surfaces opposées des rouleaux porte-film 12 et 13 adjacents, de sorte que les rebords respectifs 21 et 22 en saillie du galet 18 peuvent occuper partiellement les cavités formées dans chacun des rouleaux 12 et 13.Les nervures formant la surface d'appui 24 augmentent le diamètre de la jante ainsi formée, ce qui permet de réaliser un contact plus serré avec la surface des rouleaux porte-film. L'irrégularité de la surface 24 assure également une plus grande action d'accrochage ou de frottement et permet d'exercer un plus grand couple que celui pouvant être obtenu par l'utilisation de surfaces lisses ou plates (cylindriques). On doit se souvenir que le galet d'entraînement de l'invention n'a pas pour but de remplacer des galets antérieurs ou classiques pouvant comprendre des surfaces cylindriques, plates ou lisses, mais que le galet d'entraînement selon l'invention est nécessaire et sert lorsqu'il faut un plus grand couple de rot-ation. Des galets d'entraînement à surface cylindrique, plate ou lisse, ne peuvent alors entraîner de façon appropriée les rouleaux porte-film.

I1 ressort de ce qui précède que la surface externe d'appui 24, rainurée, exerce un plus grand couple qu'une surface lisse. On y parvient de deux façons : en premier lieu, le galet d'entraînement selon l'invention présente un diamètre légèrement supérieur à celui d'un galet lisse et, en second lieu, le galet d'entraînement selon l'invention présente des nervures ou une "surface extérieure d'appui" à sa surface pour un contact avec un plus grand accrochage de frottement. La surface à plus grand diamètre exerce deux effets que l'on ne pouvait obtenir dans le cas d'une surface lisse. Le premier effet est de démarrer l'entrainement avec un plus faible déplacement du ressort et, en second lieu, une plus grande aire de surface se trouve en contact avec le rouleau porte-film. En outre, la surface d'appui 24 exerce une plus grande traction et, aussi, engendre un effet de transmission souple, analogue à une "transmission hydraulique".

S'il faut encore exercer un plus grand couple, les galets extrêmes 17 et 25 peuvent également comporter les nervures de la surface d'appui 24, représentées dans le cas du galet 18 d'entraînement entier.

1,1 va de soi que, sans sortir du cadre de l'invention, de nombreuses modifications peuvent être apportées au galet d'entralnement d'un rouleau de support de films dans un système de transport de films, décrits et représentés.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Système de transport de films, comprenant un arbre menant rotatif (11) autour duquel peut tourner un ensemble de rouleaux (12, 13, 14) de support de film, système caractérisé en ce qu'il comporte, en combinaison

   un moyeu central sensiblement rigide (34), sensiblement coaxial à l'arbre (11) autour duquel il peut tourner

   une jante à diamètre constant, sensiblement rigide, disposée autour du moyeu (34) et ayant un diamètre supérieur à celui de ce moyeu

   au moins un élément souple (30, 31) de liaison du moyeu (34) à la jante, de manière que la jante puisse tourner à des distances radiales variables autour du moyeu (34)

   un dispositif destiné à entraîner les rouleaux de support et comprenant un galet d'entraînement (18), coaxial avec l'arbre (11) et le moyeu (34), monté de façon à tourner avec cet arbre (11), et, lors d'une déflexion radiale de la jante, à venir au contact du rouleau de support et à entraî- ner ce rouleau en rotation

   le rouleau de support comportant au moins une cavité latérale (15, 16) délimitant une partie inférieure du rouleau et dans laquelle est logé le galet d'entraînement (18)

   le galet d'entraînement (18) présentant une surface périphérique externe (24) qui vient au contact de la partie inférieure du rouleau (12, 13) lors d'une déflexion radiale de la jante, les irrégularités de la surface (24) étant constituées par plusieurs' nervures espacées, parallèles à l'arbre (11) et qui, à partir d'une ligne ou zone centrale en couronne (24), formant crête entre les bords ou joues (21, 22) du galet, forment des angles obtus.