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Monsieur Alfred SEIMAN.
Procédé et dispositif pour permettre, moyennant redevances, l'exécution et pour empêcher, au bout d'us délai fixé, la continuation d'un jeu de tennis de table. @ t'" @
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif pour permettre, moyennant redevances, l'exécution et pour empêcher, au bout d'un temps déterminé, la continuation de jeux ou de partiesde tennis de table ou "ping-pong".
Les personnes qui ont des tennis de table en location . éprouvent certaines difficultés à établir la taxation de la durée d'une séance de jeu ou à arrêter une partie en cours au bout du ternps requis.
L'attribution des balles ou des raquettes de ce jeu par l'entremise d'un compteur-taximètre horaire présente certains inconvénients, notamment celui-ci que les joueurs ne veulent utiliser que les instruments qui sont leur possession.
Il n'est pas non plus toujours possible, sinon commode, d'intervenir, au bout du temps réglementaire, pour interrompre la
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partie en cours.
Aussi, la présente invention a-t-elle pour but d'autoriser les joueurs de se livrer à leur sport dans les conditions qu'ils désirent et qui sont requises, tout en permettant d'interrompre automatiquement et nécessairement la partie à l'expiration du délai fixé.
L'invention du procédé consiste, pour permettre l'exécution, à mettre en bonne position, grâce à la redevance, le filet comporté par le jeu en question et pour empêcher la continua- 'ion au bout du délai fixé, à modifier, de manière telle,la position de ce même filet qu'on ne puisse plus continuer à jouer, et celle du dispositif à combiner ensemble de manière également telle, d'une part un mécanisme fonctionnant par l'introduction d'une pièce de monnaie ou d'un jeton (redevance) et se déclanchant automatiquement au bout du temps fixé, et, d'autre part, un des organes au moins qui servent à supporter le filet, que la position de ce dernier soit assurée au début et modifiée comme il vient d'être dit à la fin du fonctionnement dudit méca- nisme.
Pour bien faire comprendre l'invention, on va décrire ci-après, à seul titre d'exemple, bien entendu., certains modes de réalisation, en se référant aux figures des dessins ci-annexés.
La fig. 1 de ce dessin montre, en perspective, un dispositif agencé conformément à l'invention, monté sur une table de tennis.
Les fias. 2 et 3, enfin, sont, respectivement, des vues en coupe axiale selon 2-2 -fig.3- (partie en élévation) et en plan du mécanisme du dispositif et la manière dont il coagit avec l'un des poteaux du filet.
Comme on le sait, un jeu de tennis de table ou de "ping- pong" est constitué - outre les raquettes et les balles qui ne sontpas représentées - par une table rectangulaire 1, de dimen-
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sions convenables, transversalement à laquelle est tendu un filet 2, grâce à des poteaux 3, eux-mêmes par exemple soutenus, en dehors de la .table de jeu, par des supports 4, fixés après la table 1 elle-même.
. La présence du filet et sa bonne tension sont évidemment indispensables pour se livrer à ce sport.
'Le procédé, objet de l'invention, consiste, par l'entremi- se de la redevance, à mettre en position le filet au début du jeu et à modifier sa position, de manière telle, au bout du temps expiré de durée normale d'une partie (un quart d'heure - une demiheure - etc...) que la continuation de la partie ne soit plus possible.
Cela peut être obtenue de différentes façons. On peut, en particulier, provoquer le déplacement d'un poteau du filet, ou des deux ensemble, ou d'un organe lié avec eux, pour que le filet se tende au début et sé détende notablement, voire même s'abatte entièrement ou presque, à la fin de la partie.
C'est une telle disposition qui est représentée sur la fig. 1, où l'un des poteaux est rendu mobile et peut être déplacé par un mécanisme convenable.
Ce mécanisme qui provoque le redressement, puis le basculement du poteau mobile dufilet, peut être agencé selon bien des façons. En particulier, il peut être mû par des moyens électriques pneumatiques ou, comme supposé dans le cas présent, purement mécaniques.
Il ne doit pouvoir être mis en oeuvre qu'après l'introduction préalable d'une pièce de monnaie ou d'un jeton, dont la valeur représente le tarif fixé pour la durée normale d'une partie
Il peut, par conséquent, comporter un mécanisme d'horlogerie dont l'armement, permis par la pièce introduite, aura pour effe't de redresser le poteau du filet tombé à l'échéance de la partie précédente et de tendre ainsi le filet pour.la nouvelle
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séance, et dont le déclanchement fera basculer ce même poteau, ainsi que dit plus haut.0
On peut imaginer, pour-cela, bien des solutions et les figs. 2 et 3 en illustrent un mode de réalisation.
Sur un bâti 6 est articulé un secteur 6 mobile autour d'un axe 7 et actionnable par un crochet 8. La pièce de monnaie, introduite dans une goulotte 9, vient choir dans une ouverture 10 d'un secteur denté 11 qui se trouve en prise avec un autre secteur denté 12, mobile autour d'un axe 13 et dont le mouvement dans le sens de la flèche a pour effet d'armer un mécanisme d'horlogerie usuel 14, par exemple à échappement à ancre.
La pièce de monnaie ne peut pas choir à travers l'ouverture 10, parce que,au début, elle se trouve disposée sur un chemin de glissement approprié 15, solidaire avec le bâti 5. Elle se trouve alors en regard de la tranche active d'un secteur'intermédiaire 16 qui est entraîné par le secteur actionné 6, par l'intermédiaire d'un cliquet 17, articulé en 18 sur ledit secteur 6, et qui présente une butée 19, provoquant, en fin d'armement, un déplacement angulaire tel dudit cliquet que le secteur infect médiaire 16 se trouve désolidarisé d'avec le secteur actionné 6 et, sous l'effet d'un ressort, rappelé à sa position initiale.
De plus, quand cette désolidarisation se produit., la pièce est tombée à travers le chemin de glissement 15 qui va en s'élargissant et, comme on le verra plus loin, le poteau, du filet a été relevé de sa position basse. Cette désolidarisation n'a d'autre out que de prévenir les fraudes et empêcher, en cours de débande du mécanisme d'horlogerie, 'un nouvel armement de ce dernier.
La pièce ayant chu à travers le chemin de glissement élargi 15 est reçue dans une caissette 20, sans fond, qui peut se présenter au-dessus d'une ouverture appropriée, la pièce tom-
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bant alors dans un tiroir caisse usuel non figuré, disposé à la partie inférieure de 1'ensemble.
Un levier à sonnette 22 articulé sur un axe 23 tend à être entraîné dans le sens de la rotation d'armement des secteurs 6 et 11, sous l'effet d'un ressort 24. Il en est empêché à l'é- tat de repos pour que la tranche arrière du secteur denté 11 bute sur une de ses tranches. Mais dès que l'armement a commencée cette tranche s'éloigne, le ressort 24 agit et l'extrémité 25 taillée en bec de son autre branche vient pénétrer dans la goulot- te 9, prévenant l'introduction inopportune d'une nouvelle pièce en cours d'armement et en cours de fonctionnement normal (dêban de du mécanisme d'horlogerie).
La rotation, en cours d'armement, du secteur denté 12, a pour effet, par une butée 26, d'entraîner celle d'une came 28, montée folle sur le même axe 13 que ledit secteur.
La rotation de cette came fait basculer un levier 29, monté sur un axe transversal 30 et dont une arête coagit avec ladite came 28. Ce levier bascule jusqu'à ce qu'il repose sur une partie périphérique d'appui 31, sur laquelle il demeure pen- dant tout le temps de débande (position correspondant à la fig.2).
Le mécanisme d'horlogerie a été réglé pour que ce temps dure le délai fixé. A son terme - avantageusement, on aura prévu des moyens (sonnerie, cloche, timbres, etc...) pour avertir les joueurs, peu de temps avant la fin, que la partie va cesser-, la susdite butée 26 du. secteur 12, vient provoquer la rotation d'un demi-plateau 32, solidaire avec la came 28 et d'une même pièce avec elle. Finalement, ladite cane se trouve entraînée dans le sens inverse que précédemment, la surface d'appui 31 échappe au levier 29 qui bascule lui aussi en sens inverse, rap- pelé par des ressorts 33.
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Si, par une timonerie appropriée, comprenant des le- viers de bras convenables, on attelle le levier 29 au poteau mobile 3 du filet, on provoque, en fin d'armement, le redressement du poteau précédemment abaissé (traits pleins, figs. 1 et 2) et, en fin de débande,son basculement (tirets figs. 1 et 2).
Cela peut, par exemple, être réalisé simplement de la manière suivante :
A l'extrémité du levier 29 est articulée une biellette 34 (fig. 2) qui est elle-même articulée à l'extrémité inférieure du poteau mobile 3 agencé à cet effet. Ge poteau tourillonne autour d'une articulation 35 montée sur un guide 36, rapporté sur une carcasse 37, qui enveloppe tout le mécanisme d'actionnement.
Il est clair que l'armement de ce dernier redressera le poteau du filet et que, en fin de débande, ce même filet sera entièrement détendu (fig. 1).
Le mécanisme peut être maintenu après la table 1 de la manière suivante : un étrier 38 ensserre la carcasse 37 en y étant fixé et à sa partie supérieure il présente une partie en U ou mors 39 qui s'engage sur l'épaisseur de la table. Des vis ou semblables 40 vissées à travers cette partie 39 pénètrent dans la table et sont immobilisées par une barrette-goupille double, cadenassée.
Les avantages du procédé et du dispositif préconisé résultent amplement de ce qui vient d'être dit.