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MEMOIRE DESCRIPTIF DEPOSE a l'APPUI DE lA DEMANDE
D'UN BREVET D'IMPORTATION Perfectionnements apportés aux planchers, toits, murs et éléments de construction analogues en béton armé et autres.
La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux planchers, toits, murs armés et autres cons- truotions analogues.
Elle a pour objet une construction métallique genre poutre qui forme un cintre ou armement de voûte permanent, si on utilise du béton, ou une construction permanente, que du béton soit ou non utilisé, applicable aux murs, planchers, toits, etc., cette construction se prêtant à un montage rapide, sans contreventement ou travail de con- formation, et en principe sans pose de contrefiches ou,
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si des contrefiches ou entretoises sont utilisées, en les réduisant à un minimum, ce qui assure une réduction consi- dérable de poids.
Conformément à l'invention, on établit des murs, plan- chers et toits creux constitués par deux ou un plus grand nombre de t8les ou de feuilles de métal ajouré ou déployé, comportant des ondulations en queue d'aronde ou autres, ces tôles étant rigidement reliées entre elles et associées avec des éléments d'entretoisement séparés d'elles, l'ensemble travaillant à la manière d'une poutre permanente ou d'un cintre ou armement de voûte permanent.
De plus, l'invention englobe une disposition de murs, planchers ou toits creux constitués par deux ou un plus grand nombre de tôles ou de feuilles de métal ajouré ou déployé, comportant des ondulations en queue d'aronde ou autres, ces tôles étant rigidement reliées entre elles en position rela- tive espacée et associées avec des éléments de renforcement ou entretoises intérieurs s'étendant transversalement aux- dites ondulations, l'ensemble travaillant à la manière d'une poutre montée à poste fixe ou d'un cintre ou armement de voûte permanent.
Pour des planchers et toits, on utilise deux tôles à ondulations en queue d'aronde ou autres mentionnées, de lar- geur et longueur voulues, et comportant des ondulations de mêmes largeurs et profondeurs ou de largeurs et profondeurs variables, puis on.,superpose leurs ondulations dans le sens de leur longueur ou à une distance convenable l'une de l'au- tre, variable ou autrement, et on les assemble rigidement comme on le désire, de sorte que la tôle supérieure forme l'élément de résistance à la compression et la tôle inférieure
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l'élément de résistancé à la traction. Ces deux tôles peu- vent être droites ou courbes, ou présenter une combinaison de ces deux formes. Lorsque la ou les tôles sont courbées on obtient une poutre arquée ou en croissant.
Pour écarter les tôles les unes des autres, on peut utiliser de courts tronçons de fer en U ou d'autres membrures munies de diap- hragmes entre leurs extrémités et les tôles pour travailler comme pièces de poussée. Dans certains cas, ces fers en U sont remplacés par des éléments de renforcement placés transversalement aux tôles et entretoisés par des barres verticales et inclinées. Lorsqu'il est nécessaire de fixer l'une à l'autre les extrémités de deux tôles placées l'une sur l'autre, les extrémités adjacentes peuvent être boulon- nées, rivetées ou soudées, ou bien une extrémité peut être recourbée sur l'autre, ou encore une ou deux barres sont scellées en place dans les ondulations en queue d'aronde opposées.
Pour assembler de courtes pièces de tôles afin de former une construction continue, les extrémités des tôles sont placées bout à bout ou à recouvrement d'extrémi- tés et munies de barres scellées dans les ondulations, ou bien lorsqu'elles sont placées à recouvrement les extré- mités peuvent être assemblées fixement en y emboutissant ou estampant des évidements ou à l'aide de boulons ou rivets ou de soudure. Lorsque l'une ou les deux tales sont courbées dans une construction composée de deux ou un plus grand nombre de sections ou éléments, des parties paral- lèles sont formées aux endroits où les extrémités des sec- tions sont assemblées à recouvrement.
De même, lorsque du béton est appliqué sur une tôle courbée jusqu'au niveau voulu, par exemple pour établir un plancher ou un toit,
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des cavités sont ménagées dans ce béton pour diminuer son poids. En outre, dans certains cas, deux tôles peuvent être combinées en conformant les ondulations dans ces tôles simultanément.
Il est bien évident que les dispositifs ici décrits dans leur application à des planchers et à des toits peu- vent aussi être utilisée pour des murs en plaçant les tôles ondulées verticalement au lieu de les placer horizon tale- ment.
Les dessins annexés illustrent divers procédés et mo- des de réalisation de l'invention.
La fig, 1 est une coupe longitudinale de deux tôles de métal ondulées munies de pièces d'écartement en U placées entre elles.
La fig. 2 est une coupe transversale des tôles métal- liques ondulées suivant la ligne A-A de la fig, l, montrant les pièces d'écartement en U ainsi qu'un diaphragme placé entre elles.
La fig. 3 est une coupe longitudinale d'un plancher ou toit montrant deux tôles reliées entre elles à leurs extrémités et munies également de pièces d'écartement en U, la tale supérieure étant représentée courbe.
La fig. 4 représente une disposition analogue à la fig. 3, mais avec des barres cornières, en U et diagonales, du béton étant aussi représenté sur le dessus de la tale supérieure courbe.
La fig. 5 est une coupe longitudinale analogue à la fig. 4, mais dans laquelle les tôles inférieure et supérieu- re sont courbes.
La fig. 6 est une coupe longitudinale analogue à la
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fig. 4, mais dans laquelle la tôle supérieure est droite et la tôle inférieure courbe.
La fig. 7 est une coupe longitudinale analogue à la fig. 4, représentée sans béton, la tôle supérieure, bien que courbée, présentant des joints à recouvrement parallèles à la tôle inférieure.
La fig. 8 est une coupe longitudinale d'un autre genre de toit, qui est entretoisé et dans lequel les deux tôles sont courbées.
La fig. 9 est une coupe longitudinale d'une forme de toit ou d'un plancher établi avec deux tôles courbes supé- rieures assemblées avec un tirant et des entretoises repré- sentés en pointillé.
La fig. 10 est une coupe transversale de la fig. 4 montrant des barres rondes posées dans les ondulations des tôles supérieure et inférieure et noyées dans du béton.
La fig, 11 illustre un détail d'un procédé d'assemblage de deux tôles à leurs extrémités.
La fig. 12 est une coupe transversale d'un mur conforme à l'invention.
La fig, 13 représente une disposition modifiée montrant la base du /ur noyée dans du béton.
La fig. 14 représente un mur comportant des tôles droi- tes sur les deux cotés et qui est analogue au plancher repré- senté par la fig. 1.
La fig, 15 est une coupe transversale d'un toit atqué et de murs, les parties inférieures formant les murs étant faites de façon analogue au mur de la fig, 14 et la partie supérieure étant entretoisée de façon analogue à la fig. 8.
La fig. 16 représente l'une de deux tôles ondulées
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couvertes de béton, dans lequel des étriers de fil métal- lique sont noyés.
Les figs. 17 et 18 représentent deux tôles jointes par recouvrement de leurs extrémités et embouties pour recevoir des boulons et rivets.
La fig. 19 représente deux tôles jointes par recouvre- ment de leurs extrémités et percées d'un trou à bord embou- tis pour les souder.
La fig. 20 est une coupe transversale montrant un rivet et un boulon en place.
La fig. 21 est une coupe longitudinale de deux tôles assemblées par deux emboutis.
La fig. 22 est une coupe transversale correspondant à la fig. 21.
La fig. 23 est une coupe-élévation montrant les extrémi- tés de deux tôles placées bout à bout et munies d'une barre, qui peut être noyée dans du béton, pour assembler les deux tôles.
La fig. 24 est une élévation analogue à la fig. 23, mais avec les deux extrémités des tôles superposées au lieu d'ê- tre placées bout à bout.
La fig. 25 est une coupe élévation montrant une dis- position modifiée pour assembler les extrémités de deux t8les par l'insertion de deux barres reliées entre elles par du fil métallique et noyées en place dans le béton.
La fig. 26 est une élévation d'une variante de la dis- position de la fig. 25, montrant une barre qui est recourbée pour former une boucle allongée.
La fig. 27 est une coupe suivant la ligne B-B de la fig. 26.
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La fig. 28 est une élévation montrant un toit composé de deux sections affectant la forme de poutres en corde d'arc assemblées au faite du toit et munies d'un couvre- faîte à la hauteur de leur joint.
La fig. 29 est une élévation d'un toit composé de trois sections, les deux sections latérales affectant la forme de demies poutres en corde d'arc et la partie du milieu compor- tant des tôles supérieure et inférieure courbées.
La fig. 30 est une élévation montrant un toit composé de quatre sections affectant la forme de demies poutres en corde d'arc, les deux sections du milieu étant assemblées au faite du toit et munies d'un couvre-faite à la hauteur de leur joint.
La fig. 31 est une coupe longitudinale d'un plancher ou toit montrant deux tôles assemblées à leurs extrémités, et munies de pièces de renforcement en bois, de barres en U et de barres diagonales.
La fig. 32 est une coupe longitudinale d'un plancher ou toit comportant deux tôles destinées à former un cintre de forme triangulaire.
La fig. 33 montre une disposition analogue à celle de la fig: 31 mais avec des pièces de bois placées de champ et clouées sur les tôles supérieure et inférieure.
Les pièces correspondantes sont désignées dans les diverses figures par les mêmes numéros de référence.
Les tôles présentant des ondulations en queue d'aronde ou autres désignées par 1 ét 2 comportent des ondulations 3, 4 de mêmes largeurs et profondeurs ou de largeurs et profondeurs variables, c'est-à-dire que les ondulations ou évidements en queue d'aronde 3 de la tôle 1, bien que dis-
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posés aux mêmes points ou approximativement aux mêmes points que les ondulations 4 de la tôle opposée 2, peuvent présen- ter la même profondeur et la même largeur, comme sur les figs. 1 et 2. Les tôles ondulées 1 et 2 mesurent une largeur convenable et sont formées d'une ou plusieurs sections ou éléments, selon la longueur de la portée c'est-à-dire la dis- tance entre les appuis.
Lorsque les tôles sont faites en plu- sieurs parties, les extrémités de leurs diverses sections sont disposées pour être placées dans le sens de leurs ondu- lations longitudinales, ces extrémités étant étudiées pour passer l'une dans l'autre pour pouvoir être rivetées, bou- lonnées, soudées ou autrement assemblées pour former une poutre tubulaire d'un seul tenant. Comme, par exemple, aux figs. 17 à 20, les extrémités 5 et 6 d'une paire de t8les sont assemblées par recouvrement de leurs extrémités et com- portent des évidements ou saillies emboutis 7,8 en forme de coupes que traversent des rivets 9 ou boulons 10. Ou bien, si on le désire, les deux tôles peuvent être soudées ensem- ble en pratiquant une ouverture 11 dedans pour recevoir la matière de soudure12, comme représenté dans la fig, 19.
Lorsque les deux tôles sont boulonnées en semble, une rondelle 13 peut être disposée sur la paroi extérieure des tôles et une rondelle demi-circulaire 14 sur leur paroi intérieure, cette dernière .entrant dans un des évidements emboutis 7 ou 8. Au lieu des genres d'assemblage de deux tôles qui viennent d'être indiqués, on peut former des emboutis 15 (figs. 21 et 22) dans les t8les et on peut combiner ou non avec chacun de ces emboutis un ou plusieurs rivets ou bou- lons disposés à proximité immédiate de ces emboutis, de sorte que les t8les peuvent être fermement verrouillées
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entre elles, ou bien les extrémités 5 et 6 peuvent être pla- cées'bout à bout ou assemblées par recouvrement de leurs extrémités (comme représenté dans les figs.
23 et 24) auquel cas une barre d'armature 16 est posée dans toutes les ondu- lations ou toutes les deux ondulations dans les deux tôles et scellée en place pour bloquer les deux tôles dans leur position d'assemblage.
Les deux longueurs de tôles à ondulation en queue d'aronde ou autre 1, 2 sont espacées d'une distance 17 con- venable l'une de l'autre (comme le montre la fig. 1) avec par exemple leurs parties plates en face ou près l'une de l'autre. Les deux tôles 1 et 2 travaillent en harmonie, la tale supérieuré 1 formant la pièce de compression et la tôle inférieure 2 formant la pièce travaillant à la traction.
Lorsque les bords intérieurs des t8les à ondulation en queue d'aronde ou autre sont à une certaine distance les uns des autres de façon à ménager l'espace 17 entre eux, de courtes pièces de fer ou autre métal ou matière en U ou de fer cornier 18 sont disposées à chacune des extrémités des tôles (comme le montrent les figs. 1 et 2) et une ou plusieurs autres pièces de matière analogue 18 sont disposées à une ou des distances convenables de chacune desdites extrémités.
Pour assembler des t8les ondulées 1 et 2 l'une ou les deux extrémités 19 de ces tôles sont recourbées à angle droit ou approximativement à angle droit vers l'extérieur pour former des brides ou lèvres 20 (fig. 2) permettant de boulonner, riveter ou fixer autrement les deux éléments l'un à l'autre avec ou sans le diaphragme 21 entre les brides 20. Lorsqu'on l'utilise, ce diaphragme 21 sert à absorber les efforts de poussée. L'une des brides de chaque paire de brides 20
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assemblées comporte un prolongement 22 recourbé à angle droit et, dans certains cas, recourbé de nouveau dans le sens de la desoente en 22a parallèlement à la partie prin- cipale de la bride, de telle manière qu'il enveloppe et reoouvre le joint entre les deux brides 20 pour empêcher que du béton ou de l'humidité entre dans ce joint.
La disposition représentée dans la figure 1 forme une dalle qui est supportée comme une poutre par les mures, 23,23,
Les figures 3 à 8 représentent un planoher ou toit cons- titué par deux t8les ondulées 1 et 2 dont la tale supérieure ou la tôle inférieure ou les deux sont courbées dans le sens de leur longueur. Dans tous les cas, les extrémités 24, 25 sont assemblées par des boulons, rivets ou d'autres organes convenables. Dans la figure 3 où la tôle supérieure 1 est représentée courbée dans le sens de sa longueur et la tôle inférieure 2 droite, les deux tôles sont espacées l'une de l'autre au moyen de fers 18 en U formant étrésillons, les extrémités des deux tôles étant fixées dans les murs 23.
Dans les figures 4 à 8, les t8les supérieure ou infé- rieure 1 et 2, ou ces deux tôles, sont représentées courbes, les tôles restantes étant droites. Par exemple la tôle su- périeure de la figure 4 est représentée courbe, dans la figure 5 les deux tôles sont représentées courbes en direc- tions opposées, dans la figure 6 la tôle inférieure seule est courbe, dans la figure 7 la tôle supérieure est repré- sentée en partie courbée et dans la figure 8 les deux tôles sont représentées courbées dans la même direction. Dans toutes ces figures, les extrémités 24,25 sont assemblées par des boulons ou autrement et fixées dans les murs 23 ; elles sont étudiées pour s'appuyer sur le mur ou pour être
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supportées par une poutre comme dans la figure 4, cette poutre pouvant être en forme de corde d'arc.
La poutre dont il vient d'être question est construite avec les tôles supé- rieure et inférieure 1 et 2 de longueur droite ou courbe dans le sens de leur longueur et d'épaisseur simple ou double, cette poutre étant placée perpendiculairement ou selon un autre angle dans le sens de la longueur de la portée du plancher. L'ensemble du plancher ou de la poutre est assem- blé en recourbant les extrémités 24,25 des tales 1 et 2 du plancher vers le haut et vers le bas, comme indiqué en 24a et 25a, ou bien les parties qui viennent d'être indi- quées peuvent être séparées du plancher ou de la poutre et . fixées à celui-ci de toute manière convenable. Du béton 30 peut être coulé sur les surfaces intérieure et extérieure des tôles formant la poutre.
Au lieu des fers en U ou corniers 18, on peut juger utile d'utiliser un certain nombre de pièces de renforcement 26 en fer cornier ou autre métal ou bois de toute forme con- venable, qui sont disposées pour passer transversalement à travers les ondulations 8 ou 4 des tôles 1 ou 2 et qui doi- vent être espacées les unes des autres par des barres métal- liques verticales 27 de toute section rationnelle. Les barres de liaison ou pièces d'écartement 27 sont entretoisées entre elles de toute manière convenable par d'autres barres 28 disposées suivant un certain angle par rapport à elles.
L'ensemble des pièces qui viennent d'être indiquées forme un appareil constituant une sorte de poutre.
Lorsqu'on utilise du bois pour constituer les pièces de renforcement (comme le montrent les figures 31, 33) ce bois peut être placé entre et en travers des tôles de dessus
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et de dessous. Ceci peut être effectué en plaçant de champ des pièces ou blocs transversaux 26a (fig. 33) de bois ou matière analogue et en lés fixant par des pointes 26x aux tôles de dessus et de dessous 1 et 2. Un autre procédé con- siste à placer en travers des ondulations des lattes de bois 26b (fig. 31) sur l'un quelconque des cotés des tôles et à les clouer sur ces dernières, puis également, si cela est nécessaire, à fixer par des moyens convenables des montants 27 en métal ou autre matière au-dessus et au-dessous des tôles Ces lattes 26b sont utilisées pour rigidifier les ondulations entre les montants 27.
Des barres diagonales 28 sont placées entre lesdits montants pour former contrefiches. Dans cer- tains cas, des garnitures peuvent être placées entre les extrémités des tôles 1,2 au lieu que celles-ci soient assem- blées fixement les unes aux autres. Ces garnitures auront toute épaisseur nécessaire. Les tôles 1 et 2 à ondulations en queue d'aronde ou autres peuvent, suivant nécessité, être droites ou courbes ou recourbées suivant un certain angle (.comme le montre la fig. 32) et les deux tôles sont disposées, comme on vient de l'indiquer, pour former une poutre en forme de corde d'arc ou de croissant.
Lorsque cela est nécessaire, les ondulations en queue d'aronde ou autres 3 peuvent ïtre remplies de béton 20 et, si le béton doit être de niveau sur le dessus (comme dans les figs. 4 et 5) les aisselles peuvent comporter des tôles à ondulations en queue d'aronde ou autres 29 disposées dans ces aisselles pour ménager des cavités 30a de manière à réduire le poids du béton et en même temps à ménager des espaces pour faire passer les canalisations d'eau, de gaz, ou autres, ou des câbles électriques ou autres, etc.
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Les ondulations en queue d'aronde ou autres 4 formées dans les tôles inférieures 2 peuvent être remplies de béton ou enduites pour les rendre rigides ou inattaquables par le feu et être ensuite recouvertes de plâtre,
Lorsqu'on utilise du béton 20, l'un des avantages de la formation d'ondulations 3 dans la tôle de dessus 1 c'est que ce béton assure plus ou moins d'homogénéité avec les ondulations, de sorte qu'on peut tenir compte complètement de la résistance à la compression du béton et des tôles d'acier. Pour ajouter encore à cette homogénéité du béton, des étriers métalliques 31 (fig, 16) affectant la forme de fil sont établis et recourbés, par exemple comme représenté, de façon qu'ils entrent dans les ondulations et, si néces- saire, qu'ils y soient calés.
Si une résistance supplémentaire des t8les 1 et 2 est nécessaire, des barres 40 sont placées dans les ondulations 3 et 4 et y sont scellées, comme le montre la fig, 10.
Lorsqu'on désire construire un plancher ou toit comme le représente la figure 7, avec l'une ou les deux tôles cour- bées, composées de sections ou éléments, en un ou plusieurs points de la longueur de la courbe, où les extrémités 33,33 des diverses t8les sont assemblées ou emboîtées, on ménage des parties droites 32 en face des points 34 auxquels les extrémités 35,35 des divers éléments de la tôle inférieure 2 sont jointes. C'est-à-dire que les extrémités 33 des tôles sont établies parallèles aux points 32 à l'axe de l'appareil et les extrémités 35 pour permettre de monter les éléments en place sur le cïté de la construction, puis les extrémités ondulées 33,35 sont emboîtées les unes dans les autres, après quoi elles sont boulonnées, rivetées ou soudées les
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unes aux autres.
En parallélisant les deux tôles 1 et 2 aux points 32, 34, chaque élément peut être établi complet, après quoi les éléments peuvent être emboités les uns dans les autres de façon à former une dalle ou appareil ayant la portée nécessaire. De même, il est évident que les pièces de renfor- cement 26-et les barres d'espacement et d'entretoisement 27, 28 sont fixées en place avant que les éléments de tôle y soient posés.
Les deux tôles 1 et 2 sont fixées l'une à l'autre à leurs extrémités 24,25 par des boulons ou, lorsque cela n'est pas suffisant, ces extrémités des deux t8les peuvent être aplaties (comme le montre la fig. 11) et les extrémités 25 de la tôle inférieure 2 peuvent alors être établies pour s'étendre au delà de la t8le supérieure 1, puis être recourbées et rive- tées ou boulonnées sur cette dernière.
Ou bien, si on le désire, les deux tôles 1 et 2 sont posées l'une sur le dessus de l'autre (comme représenté dans la fig. 25) et une barre ronde 36, par exemple en fer ou acier, mesurant la longueur nécessaire est fixée par des fils métalliques 37 à une autre barre 38 de la même longueur, la distance entre elles étant égale environ à la profondeur d'une ondulation, ou bien une plus grande distance d'écartement et un remplissage de béton complètent le joint.
Ou encore, les deux barres 36, 38 peuvent (comme le mon- tre la fig. 26) être façonnées en une seule pièce, ou bien une barre 36 de longueur appropriée peut être recourbée pour former un U, comme le montrent la fig. 26 et la fig. 27 en coupe transversale. Lorsqu'elles sont établies sous cette forme, les deux parties de la barre 36 peuvent, au lieu d'être passées parallèlement l'une à l'autre sur la totalité
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de leurlongueur, être posées de façon à se croiser, par exem- ple en 39, de manière qu'une même partie de ladite barre soit scellée dans des ondulations opposées.
Les tôles combinées sont placées dans leur position d'assemblage avec les ondulations des tôles respectives se faisant face, c'est-à-dire opposées les unes aux autres, comme le montre la fig. 27. On laisse descendre ou on place la barre ou gros fil 36 ou les barres 36,38 dans les doubles ondulations ou emboutis en queue d'aronde 3 et 4, où on les scelle. Toutes ces ondulations ou cavités embouties peuvent être traitées de la même manière et constituent une fore liaison.
Dans la figure 9, les deux tôles 1 et 2 sont cintrées ou courbées pour former un arc. Si les pieds-droits ou murs 23 ne sont pas suffisants pour supporter la poussée, des barres 41 sont placées pour former un lien travaillant à la traction et elles sont reliées aux tôles par les barres 27, 28 précédemment mentionnées. Dans certains cas, une barre ou poutre 42 en U est placée le long des pieds-droits 23 et reliée au lien travaillant à la traction et aux tôles de façon à écarter ou répartir la poussée horizontale entre ce lien et ces tôles.
Si on le désire, deux t8les ondulées ou présentant des emboutis en queue d'aronde 1 et 2, courbes ou droites, ou une combinaison de deux de ces tôles, assemblées comme pré- cédemment décrit, peuvent être disposées de façon à former un angle entre elles au lieu d'être disposées horizontale- ment, lorsqu'elles forment un toit.
Lorsqu'elles sont dis- posées de cette manière (comme le montre la fig. 28) deux sections complètes, qui forment les plans inclinés ou pentes
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extérieures du toit, sont fixées à leurs extrémités infé- rieures aux murs 23, ou par exemple aux poutres 43 d'un édifice et les extrémités supérieures sont fixées ensemble au faîte du toit, ou à un ou plusieurs éléments droits, courbes ou angulaires (comme le montrent les fige. 29 et 30) pour former une portée de toit complète.
Les éléments sont assemblés par recouvrement ou emboîtement de leurs extrémités (comme décrit pour la fig. 7) ou en formant des bri des 44 sur l'une ou sur les deux tôles 1 et 2 (comme représenté dans les figs. 28 et 30) ces brides étant boulonnées, rivetées ou soudées ensemble et le joint entre elles étant couvert par un chapeau faîtier 45 séparé ou édifie sur elles. L'une des tôles, par exemple la tale supérieure 1, de l'élément formant la ou les pentes extérieures du toit peut être pro- longée en 46 pour former ou recevoir une gouttière 47 (figs.
28 et 29) et l'extrémité de la tôle inférieure peut être recourbée suivant un certain angle pour la fixation ou pour d'autres fins (comme le montrent les figs. 28 à 30) dans lesquelles l'extrémité de la tôle inférieure est représentée recourbée en 25a pour fixer le toit au mur 23.
Pour des murs creux (comme deux représentés par les figs.
12 et 14) le procédé de construction est analogue à celui décrit pour les planchers et toits creux, mais du plâtre ou du béton, ou les deux, sont ooulés sur les côtés extérieurs des tôles pour former le mur complet.
Des murs peuvent être construits comme représenté dans les figures 12 et 13 sous la forme d'une demi-poutre courbe, o'est-à-dire que deux tôles ondulées 1 et 2 sont entretoisées ensemble à une distance convenable l'une de l'autre au niveau du sol 48, les extrémités inférieures 49 de ces tôles qui
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entrent dans le sol étant écartées et fixées par exemple par des consoles ou fers oorniers 50, à une tôle horizontale 51 ondulée ou non. Lorsqu'on désire noyer les extrémités écartées 49 dans du béton 48a, on peut supprimer la tôle horizontale 51 et de ses consoles 50 et disposer deux barres entretoises 38, le tout étant disposé comme le montre la fig, 13.
Les parties verticales des tôles 1 et 2 ondulées ou crénelées en queue d'aronde ou autrement qui se trouvent au- dessus du sol ou du plancher 48 et qui forment le mur sont courbées dans le sens de leur longueur et assemblées à leurs extrémités supérieures 24,25 et fixées également par exem- ple au toit ou plancher de l'édifice par des fers oorniers 52. Comme le montre la fig, 12, le mur peut être construit en deux ou un plus grand nombre d'éléments et comporter des parties parallèles aux points 32 et 84 où les éléments sont assemblés par recouvrement ou emboîtement de leurs extré- mités d'une manière analogue à celle décrite au sujet de la fig. 7.
La fig, 14 représente un mur formé par deux tôles verticales droites 1 et 2, écartées l'une de l'autre par des fers d'espacement 18 en U, les extrémités inférieures des tôles 1 et 2 étant noyées dans le sol.
Pour l'un quelconque des planchers, murs et toits dé- crits, chacune des tôles 1 et 2 dans lesquelles les ondula- tions ou emboutis à section en queue d'aronde 3 et 4 doivent être formés peut être renforcée en combinant deux ou un plus grand nombre de tôles ensemble, de manière à obtenir une plus grande résistance (figs. 21 et 22). C'est-à-dire que deux ou un plus grand nombre de tôles métalliques 1, la¯, par exemple en fer ou acier, ou treillis de grandeur, épaisseur ou oa- libre oonvenables, sont posés l'un sur l'autre sur toute la
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longueur des tales ou reo6uvrent ce qu'il est nécessaire de renforcer.
Les ondulations en queue d'aronde 3 ou 4 de même que des emboutis ou déformations 15 sont ensuite formées dans les deux tôles ou dans toutes les t8les 1 et la simul- tanément, par quoi elles sont fixement bloquées ou fixées les unes sur les autres (figs. 21, 22).
Il est évident que les murs et le toit d'un édifice peuvent être composés d'éléments assemblés par recouvrement ou emboîtement de leurs extrémités (comme le montre la fig.
15) c'est-à-dire que la tôle supérieure 1 et la tôle infé- rieure 2 sont toutes deux recourbées pour former un arc et sont assemblées avec des barres d'entretoisement 27,28 et des barres 18 et 26 en U.
REVENDICATIONS
1.- Murs, planchers et toits creux, constitués par deux ou un plus grand nombre de tôles ou feuilles de métal, ou de métal à mailles ou déployé, comportant des ondulations en queue d'aronde ou autres, ces tôles étant reliées entre elles rigidement et associées avec des pièces d'entretoise- ment distinctes de ces tôles, l'ensemble se comportant comme un appareil'permanent genre poutre ou comme un cintre ou armement de voûte permanent.
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