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' Scie à tronçonner automatique, en particulier pour le tronçon- nage de s tuyaux.
On connaît la méthode qui consiste en ce que les tuyaux soudés qui sont faits de longues bandes soudées entre elles et sortent d'une manière continue de la machine à souder ou du laminoir à tuyaux soudés sont divisés en égales longueurs par un dispositif tronçonneur à mouvement de va-et-vient disposé derrière le laminoir. On obtient alors l'égalité de longueur des tuyaux découpés du fait que le tuyau venant du laminoir se heurte à une butée disposée à une distance déterminée du laminoir, laquelle met en action le mécanisme pour le mouvement de va-et-vient du dispositif tronçonneur. Il a été trouvé qu'on peut, avec ce dispositif, découper de manière parfaite des tuyaux d'égale longueur lorsque la vitesse de sortie du laminoir n'est pas grande, soit environ 3 - 5 m. par minute.
Mais, dans le cas de laminoirs travaillant à une plus grande vitesse, soit environ 60 - 80 m. par minute, comme par exemple dans le procédé
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de fabrication de tuyaux d'après le brevet belge 304.445, il a été constaté que les dispositifs tronçonneurs actionnés par une butée produisent de grandes différences dans les longueurs des tuyaux.
Cela provient de ce que, dans les interrupteurs à butée et les appareils électriques et mécaniques raccordés à ceux-ci, les actionnements n'ont pas lieu tous aux mêmes intervalles de temps et de ce que des différences même minimes dans les intervalles de temps, telles qu'elles se produisent par exemple par suite de variations de tension du courant électrique ou de changement du coefficient de friction des freins employés, peuvent provoquer une différence de longueur indue des tuyaux découpés, en raison de la vitesse de sortie relativement élevée.
En outre, dans les installations employées jusqu'ici dans lesquelles le mécanisme pour le mouvement du dispositif tronçonneur est actionné par une commande spéciale, il est difficile d'obtenir une adaptation de la vitesse de ce dispositif à la vitesse de sortie du tuyau , ce qui est, encore une fois, d'une nécessité absolue dans le cas de laminoirs à grande vitesse de sortie.
Dans le but d'éviter ces inconvénients, il est proposé, par la présente invention, de commander le mécanisme pour le mouvement du dispositif tronçonneur à partir du moteur de commande du laminoir et d'établir ce mécanisme de manière que l'opération de tronçonnage ait lieu après un certain nombre de tours du laminoir.
Le dessin ci-joint représente un exemple d'exécution du dispositif.
La fig.l est une élévation.
La fig.2 est une vue en plan.
Les figs,3, 4 et 5 montrent le dispositif tronçonneur proprement dit, supposé être une soie, à une plus grande échelle.
La fig.3 est une vue de face.
La fig.4 est une vue de côté.
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La fig.5 est une vue de dessus.
Le moteur de commande 1 commande d'un coté, au moyen du renvoi à engrenages 2, les cylindres horizontaux et verticaux 3 et 4 du laminoir. De l'autre côté, le moteur 1 est accouplé à l'engrenage 5, dont le rapport de transmission peut être modifié. Cet engrenage commande, par l'intermédiaire de l'engrenage à vis sans fin 6, un mécanisme à roues étoilées qui se compose essentiellement de la roue principale 7 et du pignon 8. L'arbre 9 de la roue principale 7 est accouplé à l'arbre de la roue hélicoïdale de l'engrenage à vis sans fin 6, tandis qu'est fixée, sur l'arbre 10 du pignon 8, la manivelle 11 qui, par l'intermédiaire de la tige 12 et du levier 3, met en mouvement oscillant l'axe 14. Sur l'extrémité de l'axe oscillant 14 (reposant dans les paliers 15) opposée à celle où se trouve le levier 13, est fixé le levier 16.
Celuici est établi, dans sa partie supérieure, comme coulisse dans laquelle peut se déplacer le coulisseau 17. Le coulisseau 17 est déplacé par la tige filetée 18 portant, à son extrémité inférieure, la roue conique 19 qui engrène avec la roue conique 20 montée folle sur l'axe oscillant. La roue conique 20 est reliée à une roue hélicoldale 21 également montée folle sur l'axe oscillant et pouvant être mise en rotation au moyen de la vis sans fin 22 et du moteur 23. De cette manière, par le moteur 23, le coulisseau 17 peut être amené dans toute position quelconque de la coulisse du levier 16. Au coulisseau 17 est articulée, au moyen d'une tête fourchue, la bielle 24, qui est reliée par son autre extrémité à la soie à tronçonner.
Celle-ci comprend le chariot 26 qui se meut sur les 4 roues 25 et porte une table 28 pouvant osciller autour de l'axe 27 et sur laquelle est fixé le moteur 29 de la scie portant, sur son bout d'arbre, la lame de scie 30. La table oscillante 28 est maintenue dans la position horizontale par le ressort 31, tandis qu'elle peut être culbutée d'un c8té, après que le ressort 31
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a été tendu, par le levier 32 pouvant tourner fou autour de l'axe d'oscillation 27. L'actionnement du levier 32 a lieu, lors du mouvement en avant du chariot porte-scie, du fait qu'il se heurte, par son extrémité inférieure, contre la butée inclinée 33 fixée en dessous du chariot porte-scie sur le bâti 34, sur la partie supérieure duquel sont disposés les rails de roulement 35 pour le chariot porte-soie.
Le chariot porte-scie porte encore la rigole de glissement 36 pour le tuyau continu, et dans le prolongement de cette rigole sont disposées les rigoles de glissement fixes 37 et 38. A la rigole de glissement 38 se rattache une voie de transport à rouleaux (non indiquée sur le dessin) pour le transport subséquent des tuyaux tronçonnés. A la roue hélicoïdale 21 est encore reliée la roue dentée 39 qui, lors de la rotation de la roue hélicoidale, fait tourner l'arbre fileté 45 au moyen de la roue dentée 40 avec laquelle elle engrène, et par l'intermédiaire de l'arbre 41, des roues coniques 42, de l'arbre 43 et de la transmis- sion à chatne 44, de manière à modifier le rapport de transmission de l'engrenage 5.
Le dispositif décrit fonctionne de la manière suivante :
Le tuyau sortant de la dernière paire de cylindres 4 du laminoir glisse à travers les rigoles 37, 36 et 38 à une vitesse qui correspond au diamètre actif des cylindres pour une certaine vitesse de rotation de ceux-ci. La vitesse de sortie est, pour une vitesse de rotation constante des cylindres ou du moteur de commande, également constante.
De même, lorsque la vitesse de rotation du moteur de commande est constante, la vitesse de rotation de l'arbre de roue étoilée est aussi constante et aussi, par suite, la période du jeu de rotation de l'arbre de roue étoilée 10, donc aussi la période du jeu de la scie ou des sciage s. L'égalité de longueur des tuyaux à découper est donc déterminée par le fait que, pour une vitesse constante du tuyau sortant du laminoir, le travail de découpage
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de la soie a lieu à des intervalles restant constants.
Le travail de découpage de la soie a lieu du fait que le chariot porte-scie est, de temps en temps, mis en mouvement de va-et-vient par le mécanisme à roues étoilées par l'intermé- diaire des leviers fixés à l'axe oscillant 14 et des tiges 12 et 24 articulées à ces leviers. Lors du mouvement en avant du chariot porte-scie dans le sens de la sortie du tuyau, le levier 32 rencontre la butée inclinée 33, de sorte que la table porte-scie 20 est culbutée autour de l'axe d'oscillation 27 vers le tuyau et que la lame de soie divise celui-ci. Lors du mouvement ultérieur du chariot porte-scie dans le sens du déplacement du tuyau, l'application du levier oscillant 32 contre la butée inclinée 33 est interrompue, de sorte que la table porte-scie est ramenée à sa position initiale par le ressort 31.
Après que le chariot porte-soie a atteint sa position extrême de droite, il retourne aussitôt à @a position extrême de gauche et, pendant ce mouvement, le levier 32 se heurte de nouveau à la butée 33, mais dans le sens inverse de celui de son mouvement antérieur ;dans ce sens, il peut osciller librement sans faire mouvoir la table porte-scie 28.
Le travail de découpage de la scie a lieu à peu près dans la position moyenne du chariot porte-scie, c'est-à-dire à peu près dans la position moyenne du levier 16.
Le bras actif du levier 16 peut être modifié par le dépla cement du coulisseau 17. La vitesse de rotation du mécanisme à roues étoilées 7/8 et le rapport des bras de levier 13 et 16 sont choisis de manière que, lorsque la scie se trouve dans sa position moyenne, donc à l'instant du tronçonnage, la vitesse de la scie soit au moins égale à la vitesse du tuyau sortant du laminoir. Cette condition doit toujours être remplie pour qu'il y ait découpage parfait du tuyau, Si la longueur du tuyau à découper doit être modifiée, par exemple s'il faut découper des tuyaux plus longs, on change le rapport de transmission
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de l'engrenage 5 par la rotation de l'arbre fileté 45 de telle manière que l'arbre 9 du mécanisme à roues étoilées tourne pluslentement.
De ce fait, la période du jeu de la saie est prolongée et, comme la transmission de la commande du laminoir est restée la même, donc aussi la vitesse de sortie du tuyau, les tronçons de tuyau découpés deviennent plus longs d'une quantité correspondant à l'augmentation de la période du jeu de la scie. Si l'on veut, inversement, découper des tronçons de tuyau plus courts, on raccourcit la période du jeu de la scie par une augmentation correspondante de la vitesse de rotation de l'arbre 9.
Lorsque, lors du découpage de tronçons de tuyau d'une longueur déterminée, la vitesse du mécanisme à roues étoilées et le rapport des leviers 13 et 16 sont réglés de manière que, à 1' instant du découpage, la vitesse du chariot porte-scie soit égale à la vitesse de déplacement du tuyau, cet état d'égalité cessera d'exister lorsque, pour le découpage de tronçons de tuyau d'une autre longueur, on ne changera que la vitesse de rotation de l'arbre de roue étoilée 9. Afin que, en cas de changement de la vitesse de rotation de l'arbre 9, il ne se produise pas un changement de la vitesse de la scie dans la position moyenne, on effectue, en même temps que le changement de la vitesse de rotation de l'arbre 9, un changement de la longueur active du levier 16.
Si l'on diminuait donc par exemple la vitesse de rotation de l'arbre 9 pour découper un tronçon de tuyau plus long, la vitesse du chariot serait aussi, au moment du découpage, plus petite que la vitesse de déplacement du tuyau.
Pour compenser cette diminution de vitesse, on agrandit le bras actif du levier 16 en déplaçant le coulisseau 17 d'une quantité convenable vers le haut. on agrandit ainsi en même temps la course totale du chariot porte-scie, ce qui a naturellement pour effet d'augmenter d'une manière correspondante la
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vitesse du chariot porte-soie dans la position moyenne.
Le changement du rapport de transmission de l'engrenage 5 et le déplacement du coulisseau 17 dans la coulisse du levier 16 ont lieu simultanément à partir du moteur 23, qui fait tourner la tige filetée 18 par l'intermédiaire de l'engrenage à vis sans fin 21/22 et de la paire de roues coniques 19/20 et fait en même temps tourner l'arbre de réglage 45 de l'engrenage 5 par l'intermédiaire des roues dentées 39/40 et des arbres 41 et 43 qui s'y rattachent, De cette manière, il est possible de changer la longueur des tronçons de tuyau découpés, dans certaines limites, sans interrompre le travail de tronçonnage,
REVENDICATIONS.
1. Procédé pour diviser en tronçons d'égale longueur au moyen d'un dispositif tronçonneur mobile , en particulier une scie, un tuyau sortant de manière ininterrompue d'un laminoir ou d'une machine à souder, caractérisé en ce que le travail de découpage de la scie a lieu, quelle que soit la vitesse de sortie du tuyau, à des intervalles de temps correspondant à cette vitesse de sortie.