BE398952A - - Google Patents

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BE398952A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10GCRACKING HYDROCARBON OILS; PRODUCTION OF LIQUID HYDROCARBON MIXTURES, e.g. BY DESTRUCTIVE HYDROGENATION, OLIGOMERISATION, POLYMERISATION; RECOVERY OF HYDROCARBON OILS FROM OIL-SHALE, OIL-SAND, OR GASES; REFINING MIXTURES MAINLY CONSISTING OF HYDROCARBONS; REFORMING OF NAPHTHA; MINERAL WAXES
    • C10G9/00Thermal non-catalytic cracking, in the absence of hydrogen, of hydrocarbon oils

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
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  • General Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Production Of Liquid Hydrocarbon Mixture For Refining Petroleum (AREA)

Description


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  PROCEDE ET APPAREILLAGE POUR LA,PYROLWSE ET LA   COKEFACTION   D'UN MELASSE DE MATIERES CARBONEES SOLIDES A L'ETAT DE FINE   DIVISION   ET D'HUILES HYDROCARBUREES. 



   La présente invention a pour objet un procédé per-   fectionné   et un appareillage pour la   transformation, et   la cokéfaction des mélanges d'huiles hydrocarburées avec des matières bitumineuses solides eu demi-solides telles que le charbon, la tourbe, le lignite,   l'huile   de schiste,   etc...   en vue de la production de coke   à.   basse teneur en matières volatiles, de gaz, de distillats légers tels que du combustible pour moteurs et des produits liquides in-   termédiaires   pouvant être soumis à une transformation ul- térieure dans le même ou dans un autre appareillage ou pouvant être recueillis comme produit   final   Le mélange 

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 préféré à traiter est celui de charbon, et d'huile. 



   La présente invention prévoit la transformation par pyrolyse et la cokéfaction de mélanges d'huiles hydrocarburées avec des matières solides oarbonées à l'état de fine division par traitement de la charge à une température de transformation dans des conditions ne permettant sensiblement aucune cokéfaction sensible après quoi les produits chauffés sont introduits dans un four de cokéfaction où les vapeurs se séparent du résidu non passé à l'état de vapeur, ce résidu se ooké- fiant en couches relativement minces sur une surface fortement chauffée pendant que les vapeurs sont soumises au fractionnement et donnent naissance à un distillat léger final par condensation des produits légers pro- venant du fractionnement à l'état de vapeur et après dégagement des gaz non condensés. 



   Dans un mode d'exécution préféré la zone de coké- faction comprend une série de fours de cokéfaction fonctionnant à tour de rôle. On commence par chauffer la charge formée par le mélange d'huile et de matières bi- tumineuses solides dans un serpentin   ou   on le traite de préférence à une température de craquage faible insuffi- sante pour provoquer un dépôt gênant de coke et le mé- lange est ensuite amené sur une surface fortement   ahauf-   fée de préférence en matière réfractaire bonne conduc- trice de la chaleur telle que le carbure dé silicium (par exemple le carborundum), l'oxyde d'aluminium fondu, la silicate d'aluminium, les argiles réfractaires ou la brique;

   le coke produit s'accumule en formant une couche relativement mince et est ensuite   evacué   au moyen d'un bélier hydraulique par exemple ou par tout autre procédé approprié bien connu une fois que la couche de coke a atteint l'épaisseur voulue, Une zone de cokéfaction 

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 ainsi formés   permet     1?utilisation   de températures plus élevées qu'il n'est généralement admis dans les chambrée de cokéfaction métalliques à moins   d!avoir   recours à des aciers spéciaux   chers   pour former les parois de la cham- bre. De plus, il est difficile d'obtenir un coke uniforme par le chauffage extérieur de telles chambres en raison de la faible conductibilité   calorifique   du coke.

   Dans les fours conformes à   1?.invention,   la chaleur est appliquée directement à la surface inférieure de la matière réfrac- taire à haute   conductibilité     calorifique   et est transmise directement par celle-ci aux matières en cokéfaction et à la couche de coke en formation. On peut faire fonctionner de telles   zones   de cokéfaction à une pression légèrement inférieure, égale ou légèrement supérieure à la pression atmosphérique. Elles peuvent être facilement nettoyées par béliers hydrauliques d'une manière analogue à celle utilisée dans les fours de carbonisation ordinaires et peuvent   %tre   facilement adaptée au fonctionnement alter- natif de telle sorte que la durée de fonctionnement n'est pas limitée par la capacité du four de cokéfaction. 



   Dans un mode particulier d'exécution on soumet le mé- lange d'huile   hydrooarburée   et de matières carbonées à l'état de fine division à une transformation dans un   serpen   tin de chauffage dans des conditions ne permettant pas la cokéfaction apràs quoi on introduit les matières chauffées dans une série de ours de cokéfaction fonctionnant à tour de rôle où les résidus provenant de la transformation sont réduite à   ce/.état   de coke et le coke dégage à peu près toutes ses matières volatiles grâce   à   ce que le mélange provenant du serpentin de chauffage arrive sur une surface réfractaire fortement chauffée.

   On fait dégager ensuite les vapeurs des fours de cokéfaction, on en retire leurs fractions lourdes pouvant former du coke et en particulier ' les constituants goudronneux à point d'ébullition 

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 élevé et on soumet les vapeurs restantes à un fraction- nement complémentaire, les fractions intermédiaires dont le point d'ébullition se trouve au-dessus des points d'ébullition du distillat léger final désiré et au-dessous des points d'ébullition de ces fractions lourdes cokéfiables et de ces composants goudronneux étant condensés comme condensais intermédiaires tandis que les vapeurs présentant le point d'ébullition désiré sont condensées indépendamment et que le distillat et les gaz obtenus sont recueillis et séparés.

   Les frac- tions goudronneuses et lourdes analogues séparées des vapeurs provenant des fours de cokéfaction peuvent, si on le désire, être évacuées et emmagasinées ou encore être soumises à un traitement ultérieur indépendant; de préférence cependant on les ramène dans le même appareil- lage pour y subir le traitement ultérieur auquel cas on les amène directement aux fours de cokéfaction ou bien on les mélange avec la charge alimentant le serpentin de chauffage. Le condensat intermédiaire recueilli séparé- ment à partir des vapeurs provenant du four de   cokéfac-   tion peut être évacué de l'appareillage et emmagasiné. 



  De préférence, cependant, ce condensât est ramené dans le serpentin de chauffage pour y être transformé à nou- veau. Ces fractions intermédiaires ou relativement légè- res forment un produit parfait en général pour le cra- quage et peuvent servir ainsi de charge de craquage dans le cycle d'opérations en cours ou dans un autre processus. 



   Dans une variante de ce   mode.d'exécution   et sans sor- tir du domaine de l'invention, on peut ramener le condensat intermédiaire, ou le cas échéant l'ensemble du condensat provenant des vapeurs dégagées dans les fours de cokéfac- tion, au serpentin de ohauffage de l'appareillage pour y être transformé, les produits chauffés étant ensuite 

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 introduits dans le four de cokéfaction auquel cas on en- voie directement dans les fours de cokéfaction sans pas- ser dans le serpentin de chauffage, si on le désire, tout ou partie de la charge constituée par un mélange d'huile hydrocarburée et de matières carbonées solides ou demi-solides à l'état de fine division.

   Oe dernier mode d'exécution permet l'application de conditions de transformation plus énergiques dans le serpentin de chauffage surtout lorsque seul le condensat intermédiaire alimente ce dernier ce qui peut donner naissance à des quantités plus élevées de combustible pour moteurs à plus grand pouvoir antidétonnant. 



   Le dessin schématique ci-joint représente un appa- reillage conforme à l'invention permettant l'exécution du procédé décrit ci-dessus. Le dessin et la description donnée ci-après doivent servir   à   faire comprendre plus nettement les différentes variantes possibles du procédé, qui, bien que non équivalentes, peuvent être choisies suivant les particularités des matières en traitement et des résultats désirés. 



   Sur le dessin l'huile brute de la charge constituée par une   @uile hydrocarburée qu elconque telle que du   mazout, un résidu de   distillation,   du fuel oil etc... ou encore des huiles telles que le goudron, le brai ou autres huiles lourdes, est amenée par la conduite 1 et le robinet 2 à la pompe 3 d'où elle passe par la conduite 4 et la soupape 5 dans le mélangeur   6 ou   elle se mélange d'une manière intime avec les autres constituants du mélange à traiter. Le charbon ou autre matière carbonée appropriée solide ou demi-solide est ajouté dans le mé- langeur de préférence à l'état finement divisé et en quantités mesurées par rapport aux quantités d'huile par l'intermédiaire d'une trémie ou de tout autre 

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 dispositif de chargement approprié 7.

   Le mélangeur 6 comporte de préférence un agitateur 8 de forme appro- priée assurant une bonne dispersion des substances carbonées au sein de l'huile et maintenant le mélange à 1-'état bien homogène. On peut ajouter d?autres huiles provenant de l'appareillage   lui...même   dans le mélangeur pour former le mélange   complet à.   traiter ainsi qu'il sera expliqué ci-après avec plus de détails. Et le mélange sort du mélangeur par la conduite 9 et le robinet 10 pour traverser la pompe 11 qui les refoule par la conduite 12 et le robinet 13 dans le serpentin de chauffage 14. 



  Quand la charge est lourde et visqueuse, il peut être nécessaire de chauffer la charge liquide ou le mélange ou les deux par l'intermédiaire de chemises de vapeur entou- rant les conduites ou le mélangeur ou de tout autre ma. nière appropriée bien connue non représentée pour fa- ciliter l'avancement des matières. Quand on le désire la chaleur destinée à ce chauffage peut être prise à l'intérieur de l'appareillage par l'intermédiaire   d'échangeur s   de chaleur ou de dispositif* analogues non représentés. 



   Le serpentin de chauffage 14 se trouve à   Il'intérieur   d'un four 15 de type approprié permettant de chauffer la charge qui s'y trouve à la température de transformation désirée, de préférence à une pression sensiblement au- dessus de la pression atnosphérique. Lorsqu'on fait passer des huiles lourdes ou des matières carbonées soli. des et demi-solides dans le serpentin de chauffage on doit choisir de préférence comme il a été dit les dimensions du serpentin de chauffage, la vitesse des   matiàres   qu'ile traverse et le taux de chauffage de manière à atteindre la température de transformation désirée sans que le temps passé dans le serpentin suffise à la formation et au dépôt de coke gênant dans cette zone;

     *font   pourquoi 

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 on utilise de préférence un chauffage élevé dans le four 16 et une vitesse d'écoulement d'huile   élevé   dans le serpentin. Les matières chauffées passent du serpentin de chauffage dans la conduite 16, le robinet 17 et la conduite 18 pour venir dans le four de   cokéfaction   20 par les conduites 21, 21', 21'' et les robinets correspondante 22,22', 22''. Le four de cokéfaction 20   oomprend,de   préférence une série de chambres telles que 23, 23' et 23'' pouvant   tour à   tour et à tour de rôle fonctionner et être nettoyées et préparées pour un fonctionnement ultérieur de manière à rendre le fonctionnement général continu. 



  Il est bien évident que l'on peut utiliser un nombre quelconque de chambres de cokéfaction analogues bien qu'on n'en ait représenté que   trois   sur le dessin. 



   Chacune des chambres de cokéfaction oomprend une sole 24 établie de préférence en matière réfractaire bonne conductrice de la chaleur telle que le carbure de si-   licium,   l'oxyde d'aluminium fondu, le silicate d'alumi-   nium,     etc...   amenée à une température élevée par en- dessous par combustion   d'un   combustible quelconque approprié dans les zones de combustion 25.

   Les produite chauffés provenant du serpentin 14 passent sur la sole fortement chauffée d'une ou plusieurs chambres de cokéfaction de manière que   1,?huile   soit cokéfiée et que le coke formé s'accumule en couche relativement mince sur une profondeur d'environ 15 omo sur la sole fortement chauffée, après quoi le chauffage peut continuer pendant un certain temps pour dégager jusqu'au degré voulu les matières volatiles du coke   pendant*que     14?on   fait passer l'huile dans une autre chambre de cokéfaction; on évacue enfin la couche de coke dévola- tilisée par l'intermédiaire   d'un   bélier hydraulique ou 

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 de toute autre manière appropriée bien connue et on prépare ensuite la chambre pour un fonctionnement ultérieur.

   Les vapeurs dégagées sortent des chambres de cokéfaction par les conduites 26, 26' et 26''et les robinets correspondante 27, 27' et   27"   pour passer par la conduite 26 dans un dispositif de fractionnement et de décantation des goudrons 29 à la base duquel des constituants lourds ayant un pouvoir élevé de formation de coke tels que les goudrons et analogues se séparent des constituants à point d'ébullition inférieur que   1,,Ion   soumet à un fractionnement ultérieur pour séparer les condensats intermédiaires à point d'ébullition supérieur aux points d'ébullition du distillat léger final désiré et inférieur aux points d'ébullition des constituants lourds ci-dessus. 



   Les vapeurs fractionnées ayant un point d'ébullition final de valeur désirée passent avec les gaz produits en sortant de la partie supérieure du dispositif de fractionnement 29 dans la conduite 30 et le robinet 31 peur être   contentées   et refroidies dans le   conden-   seur 22. Le distillat résultant et les gaz inutile* sortent par la conduite   33   et le robinet 34 pour être reçus dans le réservoir 35 où ils se séparent. Les gaz peuvent être évacués du réservoir 35 par la conduite 36 et le robinet 37.

   Le distillat peut sortir de son cote par la conduite 38 et le robinet 39 pour être emmagasiné ou pour subir un traitement complémentaire, Quand on le désire, on peut renvoyer une partie du distillat recueilli dans le réservoir 35 par des moyens bien connue non représentés à la partie supérieure du dispositif de fractionnement 29 pour y servir de condensât de reflux refroidissant, faciliter la fractionnement des vapeurs et maintenir la température 

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 désirée des vapeurs à la sortie du dispositif 29 en réglant ainsi le point d'ébullition final du distillat finalo 
Dans le mode d'exécution préfère,

   on applique le vide ou des   pressions.inférieures   à la pression   atmosphé-   rique dans la chambre de   cokéfaction   et pour éviter de faire passer les vapeurs chaudes provenant du four de cokéfaction dans la pompe à vide ou le compresseur, on maintient également de préférence une pression inférieure à la pression atmosphérique dans les dispositifs suivants de   1. appareillage   servant au fractionnement, à la conden- sation et à la réception finale.

   On peut utiliser comme représenté une pompe ou compresseur 40 pour retirer les gaz du réservoir 35 par la conduite 41 et le robinet 42 et les évacuer par la conduite 43 et le robinet 44 dans un réservoir à gaz ou ailleurs   po@r   maintenir la pression désirée inférieure à la pression atmosphérique dans le four de cokéfaction et les éléments suivants de l'appa-   reillage.   



   Les huiles à point d'ébullition élevé, les goudrons et autres matières à haut point d'ébullition facilement cokéfiables qui se séparent des vapeurs provenant du four de cokéfaction dans le dispositif de fractionnement et de décantation des goudrons 29 sortent de la partie inférieure de ce dernier par la conduite 46 et le robinet 46 pour se rendre dans la pompe   47     doù ils   passent dans la conduite 48 et sortent en tout ou en partie de l'appa- reillage par la conduite 49 et le robinet 50 pour être emmagasinés ou être traités en dehors de   1''appareillage   à la volonté de l'opérateur.

   Toutefois de préférence une proportion déterminée ou la totalité de ces constituants lourds passe de la conduite 48 dans la conduite 61 et peut être ramenée par la conduite 52, le robinet 53, la 

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 conduite 18 et les conduites 21,   SI*   et 21'' comportant les robinets 22,22' et 22''dans les chambres de cokéfaction pour traitement complémentaire et cokéfaction. 



  On pourrait encore, si on le désire, ramener ces matières pour transformation complémentaire dans le serpentin de chauffage 14 en sortant de la conduite 51 dans la conduite 54, le robinet 56 et la conduite 12 pour aboutir directement dans le serpentin de chauffage 14 ou encore par le robinet 56 de la conduite 51 dans la conduite 70 qui les amène dans le mélangeur 6 où elles se mélangent avec la charge destinée à alimenter le serpentin de chauffag e. 



   Les condensats intermédiaires obtenus à partir des vapeurs soumises à fractionnement peuvent être évacués en un ou plusieurs courants dérivés sortant du dispositif de fractionnement 29; par exemple ils peuvent sortir de ce dernier par la conduite 67 et le robinet 58 pour se rendre   à la   colonne 69 où ils peuvent être distillés à nouveau par 1,?intermédiaire de vapeurs entrant par la conduite 60 et le robinet 61 ou de toute autre manière appropriée bien oonnue, en vue de vaporiser les oonsti- tuants dont le point d'ébullition pourrait se trouver dans la gamme des points d'ébullition du distillat léger final désiré, en libérant   1?,huile   de tous les gaz entrai- nés.

   Les vapeurs dégagées par cette nouvelle distillation des condensais intermédiaires peuvent être renvoyées au dispositif de fractionnement 29 par la conduite 62 et le robinet 63. Les condensats intermédiaires distillés à nouveau en 69 peuvent sortir de cette colonne 59 par la conduite 64 et le robinet 66 pour se rendre à la pompe 66, On comprendra que cette distillation complémentaire des produite intermédiaires n'est pas essentielle pour l'exé- cution de   linvention   et peut être supprimée quand on le désire.

   Le condensat intermédiaire sort de la   pope   66 

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 par la conduite 67 et retourne au serpentin de chauffage pour transformation ultérieure ou encore il est envoyé à un dispositif d'emmagasinage ou à un dispositif de transformation dans un autre appareillage de craquage ou encore ailleurs par la conduite 68 et le robinet 69,' 
Lorsque le condensat intermédiaire est ramené pour une nouvelle conversen   pu   transformation dans le serpentin de chauffage 14, il y est amené par les conduites 67 et   70   et de là par la conduite   71,   le robinet   72   et la   donduite   12 s'ouvrant directement dans le serpentin, ou .

   bien par le robinet   73   dans la conduite   70   qui lui permet d'arriver dans le mélangeur 6 où il se mélange avec les autres produits destinée à alimenter le serpentin 14. 



   Dans une variante du procédé qui vient   d'être   décrit, les condensats intermédiaires provenant du dispositif de fractionnement 29 peuvent former la seule huile fournie au serpentin 14 auquel cas la charge comprenant le cas éohéant des huiles à point d'ébullition élevé prélevées à la partie inférieure du dispositif de fractionnement 
28 comme décrit, peut ne pas passer dans le serpentin 
14 et passer directement de la conduite 12 dans la conduit te   74,le   robinet   76   et la conduite 18, pour entrer directement dans le four de cokéfaction en se mélangeant dans la conduite 18 avec les condensais intermédiaires chauffés provenant du serpentin de chauffage 14 et ali- mentant également le four de cokéfaction.

   On comprendra que si on le   dédre,   l'huile chauffée provenant du serpen- tin 14 et la charge proprement dite peuvent être   intro..   duites séparément dans le four de   cokéfactionpar   des moyens bien connus non représentés au lieu de se mélanger dans la conduite 18, comme représenté* 
Quand la charge alimente le serpentin de chauffage on utilise de préférence une température de conversion ou de transformation se trouvant entre 454 et 482  C. 

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 mesurée à la sortie de cette zone de chauffage, en méme temps que l'on applique une pression sensiblement supé- rieure à la pression atmosphérique dans le serpentin de chauffage, cette pression mesorant par exemple de 6,5 à 35 atmosphères à la sortie du serpentin.

   On utilise de préférence une pression sensiblement réduite dans les chambres ou cornues de cokéfaction, la pression étant de Référence au-dessous de la pression atmosphérique dans la zêne de cokéfaction, bien que   1:?on   puisse, si on le désire, prévoir une pression à peu près égale à la pression atmos- phérique ou supérieure à   celle-ci.   La pression utilisée dans la zone de cokéfaction peut correspondre à des pressions sensiblement égales dans les éléments suivants de 1,!appareillage   aarvant   au fractionnement, à la conden- sation et à la réception finale.

   Lorsque la charge' alimentant le serpentin de chauffage comprend une addition de condensats provenant du dispositif de fractionnement, on peut employer une température de transformation relative- ment plus élevée que dans le cas d'un mélange non   additionné   de condensats, cette température pouvant aller par exemple de 465 à 500  0. Lorsqu'on n'envoie au serpentin de chauffa- ge que les condensats intermédiaires du dispositif de frac- tionnement, on peut utiliser de préférence des conditions de transformation plus énergiques, la température à la sortie du serpentin allant par exemple de   495 à   568  C. de préférence avec une pression sensiblement supérieure à la pression atmosphérique et mesurant, à la sortie du serpentin, de 13 à 55 atmosphères et davantage.

   La temp4- rature de chauffage des produits dans les fours de coké- faction peut aller par exemple de 482 à 650  C. et davantage et le cas échéant le coke qui s'y est accumulé peut être soumis à une dévolatilisation complémentaire par applioa- tion de températures allant jusqu'à 870  et davantage dans le four de cokéfaction après que   T'on   an a retiré le 

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 mélange de produits à   ookéfier,   le four de cokéfaction étant séparé si on le désire du reste de l'appareillage pendant la   dévolatilisation.   



   Comme exemple particulier de   Inexécution   du procède 
 EMI13.1 
 conforme à 7.;3.nvention, on peutmam.tioMner une charge comprenant un mélange de parties égales en poids de gou- dron de houille et de charbon bitumineux   pulvérisé   ayant une forte teneur en matières volatiles. L'alimentation totale du serpentin de chauffage comprend le mélange formant la charge, les huiles lourdes capables de former un dépôt important de coke et les condensais   intermédiai-   res provenant du dispositif de fractionnement et de décantation du goudron.

   Cette alimentation combinée est soumise dans le serpentin de chauffage à une température mesurant à la sortis environ 482 C. sous une pression supérieure à la pression atmosphérique d'environ 13,5 atmosphères et est envoyée dans les fours de cokéfaction fonctionnant à une pression sensiblement inférieure à la pression atmosphérique et assurant la réduction en coke des produits non gazeux de la transformation   à   une tem- pérature   d'environ   6220 C. .On peut dévalatiliser da- vantage le coke accumulé à une température d?environ 
816  C. On récupère dans le dispositif defractionnement un sous-produit formant un combustible pour moteurs dont le point   d'ébullition   final est d'environ 2040 0.

   Le processus décrit donne pour 907,2   kgs   de charge brute environ 545 kgs de coke ne contenant que peu de matière volatile, environ 208 litres de combustibles pour moteurs à fort pouvoir antidétonnant et environ 20 % en poids de gaz pouvant servir de combustible, Si   11.on   utilise du fuel-oil comme support de la dispersion de charbon, on obtiendra un rendement supérieur en combustible pour moteurs et un rendement inférieur en coke et en gaz. 

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   L'invention n'est pas limitée aux conditions et aux résultats indiqués à titre d'exemple seulement et l'on peut y apporter de grandes modifications sans sortir du domaine de l'invention. 



   REVENDICATIONS 
Ayant ainsi décrit notre invention et nous réservant d'y apporter tous perfectionnements ou toutes modifications qui nous paraitraient nécessaires, nous revendiquons comme notre propriété exclusive et privatives 
1 - Procédé pour la transformation par pyrolyse et la cokéfaction de mélanges d'huiles   hydrocarburées   et de matières carbonées solides à l'état de fine division caractérisé par le fait qu'il consiste à soumettre le mélange formant la charge à une température de conversion ou de transformation dans des conditions telles qu'il ne se produise pour ainsi dire pas de cokéfaction,

   à intro- duire ensuite les produits chauffés dans une zone de cokéfaction où les vapeurs se séparant du résidu non réduit en vapeur et où ce résidu ést cokéfié en couche relativement mince sur une surface fortement chauffée pendant que les vapeurs sont soumises à fractionnement en vue d'une production d'un distillat final léger par condensation des produits légers à l'état de vapeur pro- venant de ce fractionnement, et séparation des gaz.

Claims (1)

  1. 2 - Procédé suivant revendication 1 caractérisé par le fait que la zone de cokéfaction est maintenue à une pression inférieure à la pression atmosphérique.
    3 - Procédé suivant revendications 1 et 2 caractérisé par le fait que l'on sépare comme oondensat dans la zone de fractionnement les fractions présentant un point d'ébul lition bas mais supérieur à celui du distillat léger final en même temps quelles fractions à point d'ébullition <Desc/Clms Page number 15> supérieur, une ou plusieurs de ces fractions étant rame- nées pour être soumises à une transformation ou conversion complémentaire.
    4 - Procédé suivant revendication 3 caractérisé par le fait que l'on soumet une ou plusieurs des fractions condensées, de préférence les fractions à point d'ébulli- tion bas, à transformation par pyrolyse, à température élevée et pression supérieure à la pression atmosphérique indépendamment de la charge, cette dernière étant amenée en tout ou en partie directement à la zone de cokéfaction avec les produits provenant de cette transformation par pyrolyse.
    5 - Procédé suivant revendication 3 ou 4 caractérisé par le fait que des fractions de oondensat à point d'ébul- lition élevé provenant du fractionnement des vapeurs sont renvoyées dans la zône de cokéfaction pour traitement complémentaire.
    6 - Procédé suivant revendications 3 ou 4 caractérisé par le fait que des fractions à point d'ébullition élevé du condensat provenant du fractionnement des vapeurs sont renvoyées pour être transformées à nouveau, en mélange avec la charge.
    7 - Procédé suivant revendicacation 3 caractérisé par le fait que des fractions à point d'ébullition bas du condensat provenant du fractionnement des vapeurs sont ramenées pour subir une transformation complémentaire en mélange avec la charge.
    8 - Procédé suivant revendication 7 caractérisé par le fait que 1;'on renvoie directement à la zone de coke*-' faction pour traitement ultérieur, des fractions à point d'ébullition élevé.
    9 - Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé par le fait que la transformation par.pyrolyse et la cokéfaction sont rendues continues <Desc/Clms Page number 16> par interruption intermittente de l'introduction du mélange chauffé provenant de la zone de chauffage dans une zône de cokéfaction, chaque fois que la couche formée sur la surface fortement chauffée de cette zone de cokéfaction a atteint une hauteur déterminée, le courant de matières chauffées étant alors dévié vers une zone de cokéfaction voisine sans interrompre la continuité de l'opération.
    10 - Appareillage pour la transformation par pyro- lyse et la cokéfaction de mélanges d'huiles hydrocarburées et de matières carbonées solides à l'état de fine division suivant le procédé décrit oi-dessus caractérisé par le un dispositif d'alimentation de ce mélangeur fait qu'il comprend un mélangeur/en matières bitumineuses solides et en huiles hydrocarburées, un serpentin de chauffage, une série de cornues de cokéfaction, un dispo- sitif de fractionnement et un condenseur ainsi que des moyens permettant d?amener la charge du mélangeur au serpentin de chauffage ou directement à une ou plusieurs des cornues ou à la fois au serpentin et aux cornues,
    une conduite de vapeur allant d'une ou plusieurs cornues au dispositif de fractionnement et une deuxième enduite pour amener les vapeurs du dispositif de fractionnement dans la condenseur et enfin des'moyens permettant de ramener une ou plusieurs des fractions condensées dans le dispositif de fractionnement au mélangeur, au serpentin de chauffage, direotement à une ou plusieurs des cornues ou à la fois à plusieurs de ces éléments.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2328032A1 (fr) * 1975-10-14 1977-05-13 Kureha Chemical Ind Co Ltd Procede pour le craquage thermique continu d'une huile de petrole lourde

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FR2328032A1 (fr) * 1975-10-14 1977-05-13 Kureha Chemical Ind Co Ltd Procede pour le craquage thermique continu d'une huile de petrole lourde

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