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" Perfectionnements apportés aux pistons, notamment à ceux pour moteurs à combustion interne ".
L'invention est relative aux pistons ; elle concer- ne plus particulièrement, parce que c'est en leur.cas que son application semble devoir offrir le plus d'intérêt, mais non' exclusivement, parmi ces organes; ceux pour les moteurs à com- bustion interne, notamment pour les moteurs de ce genre à deux temps, dans lesquels les pistons sont soumis à de très fortes . pressions.
Elle a pour but, surtout, de simplifier l'établis se- ment desdits organes et d'en améliorer le fonctionnement.'
Elle consiste, principalement, à constituer les
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anes '1-àe' r df, dreiie e organes du genre en question en au moins deux éléments/obtenus
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par estampage ê.t,1BsaeÏtl1'Jil'és l'un â, 1*autre par souduré éléc'" " trique.
Elle consiste, mise à part cette disposition princi
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pale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment en une seconde disposition-- exclusivement relative aux pistons dont la jupe est établie en un métal très résistant tel que l'acier --, consistant, ladite disposition, à solidariser l'axe de bielle avec ladite jupe de manière telle que soit laissée libre, pour le tourillonnement du pied de biel- le, une longueur aussi grande que possible du susdit axe.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'ap- plication, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les organes du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles,, fixes ou mobiles, notamment les moteurs à combustion interne, comportant de tels organes.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig, 1 et 2, de ces dessins, montrent, respective- ment en coupe axiale selon un plan perpendiculaire à l'axe du pied de bielle, et en coupe axiale selon un plan passant par le- dit axe, un piston, pour moteur à combustion interne, établi conformément à un premier mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 3 et 4, enfin, montrent, semblablement à la fig. 2, deux autres pistons analogues, établis conformément à deux autres modes de réalisation de l'invention.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon ce- lui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réa- lisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la preference, se proposant d'établir un piston pour en munir un moteur a combustion interne, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue*.,,,-
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:a"V'âftt'gê'ttSêhtè11t ' 1 n établit izar estampage et en ayant recours à toutes matrices a:ppropr'i'é;<,;
" de préférence à partir d'un mé4 tal résistant, par exemple d'acier, au moins deux éléments tels que, lorsque juxtaposés de façon appropriée, leur ensemble constitue un organe correspondant à une ébauche plus ou moins dégrossie, soit de la jupe du piston que l'on se propose d*ob tenir, si ce piston doit être à fond rapporté, soit de l'ensem- ble dudit piston dans le cas contraire. avantageusement, on donne à chacun de ces éléments une forme telle qu'au moins certains d'entre eux ne comportent au- cune portion correspondant à'la périphérie entière du piston et, de préférence, on s'arrange pour que les surfaces de jonction entre au moins certains des éléments voisins soient, ou bien des plans radiaux du piston, ou bien des surfaces planes ou non s'écartant peu desdits plans radiaux.
Selon le mode de réalisation qui semble devoir être le plus intéressant en pratique, si l'on désire réaliser un piston devant comporter un fond rapportée par exemple en métal léger, on procède ainsi qu'il va être indiqué.
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On établit, par estampage, deux éléments a, a cor- respondant chacun à la moitié de la jupe d'un piston supposé coupé en deux par un plan diamétral, soit parallèle, soit, et mieux, perpendiculaire à l'axe du pied de bielle à lui adjoindre.
On se trouve alors dans les meilleures conditions pour obtenir par matriçage, en même temps que les gorges des segments et, éventuellement, toutes nervures que l'on peut désirer faire comporter à l'intérieur du piston, soit les bossages b1, b2 devant servir,de portée à laxe du pied de bielle (fig. 2), soit, et mieux, au moins une saillie dont il sera ques- tion plus loin et qui peut, ou bien constituer au moins partie de l'axe de pied de bielle lui-même (fig. 3), ou bien servir de support à un manchon constituant ledit axe (fig. 4).
Une fois les éléments a1et a2 ainsi établis, on les
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juxtapose de façon convenable et on procède à la soudure élec- trique de leurs tranches A en contact, voire de leurs autres portions également en contact, ce grâce à quoi on obtient un bloc que l'on peut ensuite soumettre à un usinage de finition pour constituer la pièce définitive.
Enfin, bien entendu, pour terminer le piston, on y rapporte de toute manière convenable un fond approprié c.
On conçoit qu'il serait également parfaitement pos- sible, en utilisant le mode d'établissement venant d'être dé- crit, de réaliser des pistons comportant, soit un fond de toute forme appropriée, soit une voûte disposée entre le pied de bielle et le fond proprement dit qui peut être rapporté ultérieurement, soit à la fois un fond et une voûte telle que la susdite.
Dans tous les cas on obtient un piston pouvant être fait aussi léger que possible, dont le métal est travaillé, lors de l'estampage, d'une manière tout à fait favorable pour assurer une meilleure résistance et dont les frais d'établisse- ment sont extrêmement réduits.
Et, ou bien on se contente de procéder ainsi qu'il vient d'être dit, ou bien, et mieux, on a recours à certaines autres dispositions, telles que la suivante, lesquelles peuvent, bien entendu, le cas échéant, être utilisées isolément.
Selon cette disposition, ayant établi, par exemple de la manière qui vient d'être indiquée, un piston comportant une jupe constituée en un métal très résistant tel que l'acier, on vient solidariser l'axe d de pied de bielle avec ladite jupe de manière telle que soit laissée libre, pour le tourillonne- ment du pied de bielle, une longueur aussi grande que possible du susdit axe.
A cet effet,- on a avantageusement recours à l'un des
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modes de réalisation'.ciarès.
Selon l'un de,.ces modes de réalisation (fig. 1 et 2),
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on vient insérer a force Y'axe d dans les portées bl b , dont
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la largeur est .réduite au minimum, lequel est facilement déter- miné dans chaque cas particulier.
Avantageusement, afin. de profiter, pour l'appui de l'axe d sur les portées de la jupe du piston, de toute la sur- face disponible, on limite ledit axe, à chacune de ses extrémi- tés, selon la surface cylindrique délimitant extérieurement la susdite jupe.
De même, on peut, pour rendre encore plus complète la solidarisation de l'axe d, avec ses portées, prévoir des mo yens d'ancrage spéciaux tels que des clavettes, ou bien, plus simplement, faire traverser à la. fois l'axe d et ses portées par la tige de boulons e servant à fixer et à maintenir en pla- ce le fond amovible c du piston.
Selon un autre des Susdits modes de réalisation (fig.
3 et 4), ayant établi le piston en au moins deux éléments sus ceptibles d'être assemblés par soudure électrique, on fait com- porter intérieurement à l'endroit approprié, à au moins l'un desdits éléments, une saillie propre, ou bien à constituer au moins partie de l'axe de pied de bielle, ou bien à servir de support à un manchon constituant ledit axe.
C'est ainsi que lion peut, par exemple, soit, et ainsi que représenté fig. 3, munir chacun des éléments a1, a, établis comme indiqué plus haut, d'une sorte
10 20 de douille b .b. dont la seconde puisse s'enfiler dans au, moins partie de la première, laquelle est usinée avant assem- blage et constitue, après soudure, l'axe de pied de bielle, soit, et ainsi que représenté fig.
4,, munir chacun des
2 100 200 éléments a1,a, d'une saillie b, b, lesdites saillies
2 étant faites telles que, lorsque les éléments a1,a2 sont jux- taposés, elles viennent se disposer bout à bout, pour aonsti . tuer, après soudure, une traverse sur laquelle on a, de préfé rence, enfilé, avant juxtaposition des susdits éléments, un tube d propre à constituer l'axe de pied de bielle, soit procéder de toute autre manière analogue appropriée.
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Enfin, selon un troisième des susdits modes de réali- sation, ayant établi la jupe du piston de toute manière conve- nable, par exemple ainsi qu'indique plus haut, on vient fixer intérieurement audit piston, de préférence par soudure électri- que, un axe de pied de bielle que l'on a préalablement mis en place, soit par l'une des extrémités de la jupe, soit par au moins un orifice ménagé dans ladite jupe.
Quel que soit le mode de réalisation adopté, on pré- voit, avantageusement, à chacune des emplantures de l'axe de
1 pied de bielle sur la jupe du piston, un renflement (f ,f ) propre à former butée latérale pour le pied de bielle.
De toute façon, il sera bien entendu nécessaire de prévoir un pied de bielle & démontable pour permettre le monta- l'assemblage ge de ce dernier une fois du piston terminé,ce pourquoi, par exemple, on établira ce pied de bielle ainsi que sont en général établies les têtes de bielle, donc en deux par-' ties assemblées l'une à l'autre par des boulons.
On conçoit que, grâce à cette disposition, on rendra le pied de bielle plus robuste et plus apte à résister aux très fortes pressions s'exerçant notamment sur les pistons moteurs de certains moteurs à combustion interne.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs dé- jà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ce- lui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus particulièrement été envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- riantes.