<Desc/Clms Page number 1>
Phare 'basculant anti-éblouissant.
EMI1.1
La présente invention a pour objet un phare lw4j ":. .1 ;b - sant, destiné plus particulièrement aux véhicules automobiles.
Le phare anti-éblouissant auquel se réfère l'invention est du type connu dans lequel le réflecteur, monté sur deux pivots diamétralement opposés ou sensiblement tels, donne, dans sa position normale, l'éclairage intensif éblouissant, tandis que, par une commande électro-magnétique ou mécanique il est, pour les croisements, légèrement basculé de façon à projeter le faisceau lumineux vers le sol, à une courte distance en avant du véhicule.
Les phares de ce type, principalement ceux à commande électro-magnétique, présentent divers inconvénients. Entre au - très, quand on veut - ce qui est nécessaire - obtenir une fixité parfaite du phare - du réflecteur - dans ses deux positions, il faut, ou une grande consommation de courant, ou si des verrous sont utilisés, il faut pouvoir loger entre le réflecteur et la
<Desc/Clms Page number 2>
boite du phare des mécanismes compliques et encombrants, difficilement accessibles. Le montage d'un tel phare et du mécanisme de commande est extrêmement compliqué, et la vérification du mécanisme interne nécessite un démontage complet du réflecteur.
Un autre grave défaut est que, par suitede l'encombrement du mécanisme interne, il faut généralement construire, soit des réflecteurs, soit des boîtes de phare spéciale?. Le phare conforme à l'invention remédie '., ces inconvénients. Dans toutes les positions, le réflecteur basculant est mécaniquement ver rouillé sans aucune dépense de courant, ce dernier n'intervenant que pour opérer le déverrouillage et éventuellement (dans une direction) le basculage du réflecteur. La commande est simplifiée à l'extrême, un seul et même verrou servant à bloquer dans les deux positions. Toutes les pièces de commande sont portées par une plaque ou patin, maintenue en position directement par lesvis fixant le phare à son pied, et logée à l'intérieur de la boîte du phare.
Essentiellement, le mécanisme de commande comporte deux électro-aimants - ou deux dispositifs mécaniques ou pneumatiques équivalents - dont les pièces mobiles sont dirigées perpendiculairement l'une à l' autre. Le fer doux d'une desbobines - de préférence la plus forte - est parallèle à l'axe du phare et est guidé ; il est relié par une bielle, au point le plus bas du réflecteur, et est pourvu de deux crans. Le fer doux de la petite bobine est sollicité, par un ressort, à sortir de la bobine ; il est également guidé et se termine par une fourche entre les bras de laquelle passe le fer doux de l'autre bobine.
Quand le courant ne traverse pas la petite bobine, la base de la fourche de son fer est engagée dans une des encoches du fer de la grosse bobine, immobilisant ainsi ce fer et par conséquent le réflecteur ; dès que .le courant est lancé, le fer de la petite bobine se retire , en compimant le ressort et dégageant le fer de la grosse bobine ; celui-ci, sous l'action du courant lancé
<Desc/Clms Page number 3>
dans la grosse bobine, ou sous le poids du réflecteur, se dé place, présentant à. la fourche se seconde encoche dans laquelle s'engage immédiatement le fer d.e la petite bobine dès que le courant cesse de traverser cette dernière. Le mécanisme complet ne comporte donc qu'une plaque-support, et deux électro-aimants avec bielle d'attaque du proj ecteur.
Au dessin annexé, représentant l'invention dans un exemple de réalisation avec commande électro-magnétique : fig.1lest une coupe verticale axiale du phare complet, fig.2 est une vue en plan de la commande seule et de son support , fi,.3 et fig. 4 sont d.es vues identiques à la fig. 2 mais à échelle agrandie, pour deux autres positions du réflecteur, fig.5 est un schéma des connexions électriques de l'inter rupteur de commande et fig.6 est le détail de la fourche d'accrochage.
1 est la boîte du phare, de toute forme usuelle quelconque, réunie à un pied vertical 2 par l'intermédiaire d'un support 3 qui épouse la forme extérieure du phare. 4 est le réflecteur logé à l'intérieur de la boîte 1, et monté librement pivotant sur deux bouts d'axe 5 portés par la boîte 1 et disposés sensi- blement suivant le horizontal. 6 est l'ampoule éclai rante.
Entre le réflecteur 4 et la boîte 1, sous le réflecteur, est logée une plaque 7 qui épouse exactement la forme interne de la boîte et est réunie à celle-ci directement par les vis 8 du support 3. Dans le plan vertical passant par l'axe du phare, le support 7 porte un électro-aimant, dont la bobine 9 est fixée par une vis 10 traversa.nt une patte extrême 11 du support 7, tandis que son fer mobile 12, en forme de tige, est relié par articulation à une 'bielle 14, guidée elle-même au travers d'une patte vertica.le 15 et articulée en 16 au point le plus bas du
EMI3.1
1':.., , " ;:I'. 1.^, <1,1;- 1l2 ... t ,(\::;.,..::(' ào ,1t"'\L., P7:0!lre $19 faites
<Desc/Clms Page number 4>
d.u même côté et dont la distance est précisément celle carres - pendant au basculement à donner au réflecteur.
Le support 7 porte un second électro, monté perpendiculai- rement au premier. La bobine 20 de ce second électro est égale - ment fixée par vis 21 à une patte 22 du support, et son fer mobile 23 , également en forme de tige, est de préférence guidé par une autre patte 24. Cette tige 23 se termine par une fourche ou une fenêtre allongée 25 dont le côté ou base 26 est normale - ment engagé dans une des encoches lE-19 , bloquant ainsi le fer 12, et par conséquent le réflecteur 4 contre tout déplacèrent.
Un ressort 27, enfilé eur la tige 23, tend : faire sortir celle- ci de sa bobine, donc à faire engager le côté 26 dans une enco - che 18-19.
A la planche de bord de la voiture, par exemple, est monté un interrupteur, de préférence rotatif, et comportant divers plots (fig.5). Les plots I-IV-VI sont isolés ; les plots II-V sont reliés au circuit de la bobine 20 et le plot III au circuit d.e la bobine 9. Dans la position de la manette d'interrupteur sur le plot I, le phare donne son plein éclairage , le réflecteur étant non basculé (figure 1). Dans cette position, le réglage est tel que le côté 26 est engagé dans l'encoche 19. Quand, la manette est amenée sur vers le plot II ,IV, en passant sur le plot II, elle provoque l'excitation de la bobine 20, dont la tige 23 est attirée, en comprimant le ressorte, et libère l'encoche 19.
Pendant le chevauchement de la manette sur les deux plots II et III, la tige 12 est à son tour attirée, et elle se déplace, puisque le c6té 26 s'est retiré. Dès que la manette a quitté le plot II, la tige 23 revient sous 7.'action du ressort, et le côté 26 s'appuie sur la face de la tige 12 comprise entre les deux encoches ; cette tige 12 continue à se déplacer jusqu'au moment où son encoche 18 se présente dans la fourche 25 le côté 26 pénétrant alors dans la dite encoche. A @ ce moment, le réflecteur étant basculé (position de croisement)
<Desc/Clms Page number 5>
la manette est arrivée au.'plot IV, les courants d'excitation sont coupés et le réflecteur'est verrouillé dans la position basculée.
Pour le ramener en position de route, il suffit d'amener la manette sur le plot VI ; en passant par le plot V, la bobine 20 est à nouveau excitée, la tige 12 débloquée et le réflecteur revient par son propre poids (éventuellement aidé par ressort) dans sa position initiale ; dans ce mouvement, la tige 12 sort de sa bobine, et présente son encoche 19 au côté 26 qui s'y engage, sous l'action du ressort 27, des que le courant a été coupé dans la bobine 20.
A son bord intérieur, la 'boite 1 du phare porte deux petites butées 28 et 29 dont l'une délimite la position du réflec teur lors d,u basculement, ta.ndis que l'autre, l'inférieure, en délimite la position normale. Les fils de connexion sont par exemple passés au travers de bornes telles que 30 fixées dans le support 7 et la boite du phare.
Dans l'exemple, on a décrit une commande électro-magnétique, mais il est évident que l'invention peut être réalisée par toute autre commande - mécanique (câbles d'acier) pneumatique ou autre - provoquant les mêmes mouvements des tiges 12 et 23.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.