<Desc/Clms Page number 1>
"Dispositif d'admission et d'échappement par tiroir rotatif pour moteurs à explosion et autres analogues".
Dans Inapplication des tiroirs rotatifs connus commandant les temps de travail dans les moteurs à explosions, on a à tenir compte principalement des influences nuisibles de la chaleur sur le tiroir même et sur son mécanisme de commande, ainsi que du graissage défectueux.
On a bien tenté déjà de réaliser sous ces trois rapports des conditions désirables, mais elles n' ont guère pu remédier à l'un ou l'autre défaut, et, à plus forte raison, elles n'ont pu donner, dans l'ensemble des points de vue mentionnés, les ré- sultats nécessaires à une marche répondant à toutes les exigences
En effet, malgré l'exécution du tiroir rotatif comme corps creux, que l'on remplit avec du liquide de refroidissement
<Desc/Clms Page number 2>
(eau ou huile), le refroidissement est resté insuffisant, car il ne s'exerce généralement qu'au début, mais non d'une manière permanente ou efficace, de sorte que les influences de la cha- leur, auxquelles sont exposés aussi les organes de commande du tiroir,
ne sont pas supprimées complètement. Le graissage de om toutes les parties est compris par des dispositifs insuffisants ou n'offrant pas une garantie absolue confrères obturations, et les dispositifs pour le réglage de l'arrivée de l'huile font complètement défaut ou sont défectueux, de sorte que, dans tous les cas, la consommation d' huile est considérable.
Enfin, comme l'étanchéité du tiroir est souvent défec- tueuse, il se produit, par suite de tous ces défauts, des ra- tés de fonctionnement , et la puissance se trouve considéra- blement réduite, même du seul fait de l'étanchéité défectueuse, car, en ce cas, les gaz sont refoulés à l'extérieur entre le tiroir et le cylindre, de sorte que la compression devient trop faible ou son utilisation devient mauvaise.
L'application à un tiroir rotatif des dispositifs qui font l'objet de la présente invention, et qui sont aussi d'une grande simplicité, comparativement tous les autres connus, permet, au contraire, de réaliser un refroidissement permanent, un graissage abondant et néanmoins économique , et une étan- chéité sûre; ils n'exigent pas ou presque pas de service et ils garantissent cependant une marche sûre avec une utilisa- tion parfaite des gaz.
La disposition d'ensemble est représentée au dessin annexé en un exemple d'exécution.
La fig, 1 la montre en coupe verticale, et la fig.2 en coupe horizontale suivant la ligne A - B.
Dans la partie supérieuro du cylindre 1 comportant les lumières d'admission et d'échappement 2, est monté le tiroir rotatif creux 3 qui présente un évidement à un endroit de son pourtour, en 4, et est resserré en haut sous la forme d'un
<Desc/Clms Page number 3>
col 5, de diamètre plus petit mais néanmoins d'une assez grande largeur. Sur sa face formée par le retrait au col, le tiroir est recouvert ou entouré par un collet 6 du cylindre, et ce dernier est évasé vers le haut en un réservoir ou cu- vette 7, gui est fermé en haut par une plaque de couverture 8; le tiroir rotatif pénètre donc dans ce réservoir.
Le col 5 du tiroir est entouré d'une couronne dentée 9 qui repose sur un palier à billes 10 et est également recou- verte par un palier à billes 11, de sorte que ces deux paliers recueillent la traction et la pression du tiroir. Avec la couronne dentée 9 est en prise un pignon 12 actionné par le vilebrequin, en vue du mouvement rotatif du tiroir.
Cette com- mande et les paliers se trouvent donc d'une façon complète et permanente dans le liquide de refroidissement et de graissage. travers la couverture 8 passe une conduite qui se com- pose à l'extérieur d'un tube 16 et à l'intérieur d'un tube 14, lequel descend dans la Capacité du tiroir jusqu'à une faible distance au-dessus du fond de ce dernier, c'est-à-dire débouche sur la partie la plus exposée à la chaleur; cette conduite sert à l'introduction de l'agent de refroidissement par une pompe de refoulement (non montrée au dessin).
A la cuvette 7 du cylindre est raccordé un tuyau d'évacu- ation 15, par lequel le liquide introduit peut s'écouler. Il s'ensuit que le liquide de refroidissement peut Atre amené d'une manière continue dans le tiroir jusqu'au fond de ce der- nier, c'est-à-dire jusqu'à l'endroit le plus chaud et, sous la pression, le liquida déjà chauffé est chassé vers le haut et est évacué par le tuyau 15.
Afin d'obtenir une étanchéité complète du- tiroir rotatif 3 par rapport à la paroi 1 de la culasse du cylindre, le tiroir
<Desc/Clms Page number 4>
@ est entouré extérieurement par une enveloppe formée par une bague fendue qui, possédant originellement un rayon un peu plus grand que le diamètre intérieur du cylindre 1, se trouve pres- sée élastiquement, après son montage, d'une façon permanente, énergique et exacte, sur la paroi du cylindre, de sorte qu'une parfaite étanchéité est déjà réalisée de ce fait.
Qette bague de serrage est pourvue sur son pourtour de rainures de grais- sage 16 auxquelles sboutit un petit conduit 17 passant par le fond 6 du réservoir et pourvu d'un robinet régulateur 18 se manoeuvrant de l'extérieur, de sorte que l'admission d'huile assure finalement une fermeture absolument étanche du tiroir rotatif.
En raison du fait qu'aucune chaleur n'a été cédée déjà par d'autres parties à l'agent de refroidissement avant son entrée dans le tiroir, parce qu'il est amené directement par sa conduite au fond du tiroir, à l'endroit le plus chaud de ce dernier, et enfin, comme la-liquide chauffé est toujours évacué à nouveau, puisqu' il est chassé vers le haut par suite de la pression, et s'écoule par le tuyau d'évacuation, il se produit toujours un nouveau refroidissement qui est, par con- séquent, continu, complet et extrêmement efficace.
Comme tout le mécanisme de commande, à savoir les organes de commande et les paliers à billes se trouvent complètement noyés dans l'huile, aucune arrivée d'huile n'est nécessaire ni, en somme, aucun service et la consommation d'huile servant buts seulement à des/do graissage se trouve réduite.
Comme, le moteur se trouvant à l'arrêt, toute l'huile peut être évacuée, par pression, du tiroir rotatif et du ré- servoir situé au-dessus, il ne peut pas y rester d'huile froi- de en hiver, tendis qu'avec d'autres dispositifs d'admission et d'échappement, laissant subsister de l'huile dans des par- ties quelconques, le démarrage du moteur est mauvais et, dans
<Desc/Clms Page number 5>
le Cas ou l'étanchéité du( tiroir n'est pas absolument complè- te, l'huile peut même erriver sur le piston, de sorte que le démarrage du moteur rencontre de sérieuses difficultés.
Tandis qu'une étanchéité du tiroir rotatif, qui n'est pas absolument complète, a pour conséquence d.e gaspiller la force motrice egendrée, de rendre irrationnelle la marche du moteur et d'en abaisser la vitesse, la disposition d'après la présente invention permet de réaliser une étanchéité abso- lue grâce à la bague enveloppant le tiroir et serrée d'une façon étanche et énergique sur la paroi du cylindre.
La présente disposition permet néanmoins d'obtenir aussi un graissage avantageux du tiroir, car l'enveloppe à bague mentionnée ci-dessus est pourvue de rainures de graissage, et l'arrivée de l'huile au tiroir réalise une fermeture absolu- ment étanche du tiroir évitant toutes pertes de compression et, comme cette arrivée d'huile se fait directement du réservoir à huile et peut être réglée facilement de l'extérieur au moyen d'un robinet régulateur, l'emploi d'un dispositif graisseur spécial est économisé; en outre, un contrôle ou réglage exact de l'arrivée d'huile suivant les besoins est rendu possïble, une arrivée d'huile plus abondante étant nécessaire par exemple pour une marche a grande vitesse du moteur, tandis qu'à une vitesse de marche plus ralentie, le lubrifiant coûteux doit être admis plus économiquement.