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Installation pour la manutention des liquides, notamment du lait et de ses produits liquides.
Il existe des liquides qui présentent une grande tendanoe à écumer lorsqu'on les agite, qui entraînent et absorbent faci- lement dans leur masse l'air et d'autres corps gazeux et qui, si leur mouvement n'est pas absolument calme lorsqu'on les manutentionne et qu'on les déplace, risquent de voir leur struc- ture, leur homogénéité et leur composition s'altérer d'une ma - nière défavorable et indésirable.
A ces liquides appartient notamment le lait et les produits laiteux liquides. Pour la manutention du lait, en conséquence, on a déjà proposé d'employer des installations d'aspiration à l'effet de protéger le lait contre les influences de la pompe alternative et de la pompe rotative. Les réalisations connues de ce genre consistent à disposer de spacieuses cuves aspiratri- ces calculées de manière qu'elles puissent contenir environ la
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moitié des quantités de lait affluant quotidiennement dans une laiterie. En ce cas, dès qu'une cuve aspiratrice est complète- ment pleine, on coupe la communication avec la conduite d'as - piration correspondante et on l'établit avec une autre grande cuve, tandis que le liquide est soutiré lentement et suivant lea besoins de la cuve pleine.
Une telle installation ne convient pas pour la plupart des laiteries, notamment celles de peu d'importance, d'une part à cause des frais d'installation considérables et de son grand encombrement et d'autre part à cause de la perte de temps con- sidérable qu'occasionne le traitement subséquent du lait. u'est pourquoi, dans la plupart des cas, on emploie dans les laiteries des installations de manutention sous pression comportant des pompes foulantes rotatives ou des pompes alternatives à piston.
suivant l'invention, on suit une voie entièrement diffé- rente du fait que, pour la manutention du lait ou d'autres li- quides, on emploie des cuves aspirantes de petit volume qui, par l'intermédiaire de conduites d'aspiration et par le moyen d'un dispositif de distribution à temps, sont mises en oommuni- cation aveo une pompe, la pompe et le dispositif de commande à temps étant conjointement accouplés au moteur de commande et le dispositif de commande à temps déterminant en conséquence, en fonction et en conformité du débit de la pompe, l'élévation de petites quantités de liquide dans les petites ouves d'aspi- ration et leur éooulement à partir de celles-ci.
Maintenant, l'ensemble constitué par de petites cuves d'aspiration, des conduites d'aspiration, un dispositif de com- mande, un moteur et une pompe peut être employé sous diverses formes d'exécution, suivant le problème qu'il s'agit de résou- dre sous le rapport de la manutention.
Lorsqu'il s'agit d'amener du liquide d'un point en contre - bas à un point plus élevé, il suffit d'une seule cuve de petit volume placée un peu au-dessus du point à alimenter et qui aspi-
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re et débite du liquide à de petits intervalles de temps.
Lorsque la manutention doit s'effectuer sur une hauteur supé- rieure à la hauteur d'aspiration théorique (10 m. ), on emploie, suivant la hauteur de manutention, deux ou plusieurs petites cuvesd'aspiration étagées. Au moyen d'un dispositif de com- mande à temps convenable, les cuves d'aspiration sont mises en communication de manière telle que celle qui est placée le plus bas aspire tandis que celle immédiatement au-dessus débi- te, et inversement. Dans le cas d'une hauteur de manutention considérable comportant plus de trois cuves, on peut, en consé- quence, produire dans un dispositif de commande, une commuta - tion alternative des cuves d'aspiration deux à deux.
Mais lorsqu'on ne prévoit qu'une seule petite cuve d'as - piration par étage de manutention, on ne dispose que d'une manutention intermittente. On peut obtenir une manutention con- tinue en disposant, par étage de manutention, deux petites cuves d'aspiration côte à côte, dont on règle les communica - tions au moyen du dispositif de commande à temps de façon telle que l'une d'elles soit vidée d'air, c'est-à-dire qu'elle aspire du liquide, tandis qu'on met l'autre en communication avec l'air extérieur, lui permettant ainsi de débiter du liquide.
De même, en employant deux petites cuves d'aspiration par étage dans le cas d'une manutention à grandes hauteurs, on peut obtenir une manutention continue.
De plus, l'invention permet de manutentionner en même temps plusieurs liquides sans que ceux-ci viennent en contact entre eux, le cas échéant en quantités différentes et à des hauteurs différentes, au moyen d'une pompe aspirante unique et d'un dispositif de commande unique en employant un moteur de commande unique.
L'emploi de petites cuves d'aspiration ayant une conte - nance d'environ 4 litres pour un débit de 250 litres de liqui- de à l'heure, jusqu'à 250 litres pour un.débit de liquide de
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40. 000 litres à l'heure, donne la garantie d'une utilisation intense des propriétés physiques du vide, ce qui se traduit par une manutention absolument sans écume des liquides tendant à mousser et par une dégazéification du liquide. On ne peut considérer les petites cuves à vide comme des réservoirs col - lecteurs, alors que c'est ainsi qu'il faut qualifier les réser- voirs à dépression extrêmement grands couramment usités jusqu'à ce jour et dont on n'inversait les communications qu'une fois en une ou plusieurs heures.
Dans les cuves de faible contenance, permutées fréquemment et périodiquement, le liquide à manuten- tionner pénètre très violemment, résultat auquel on parvient d'ailleurs, suivant l'invention, du fait qu'on utilise inten - tionnellement des éléments quelconques amortissant l'entrée du liquide, par exemple des flotteurs. La pénétration du liquide dans la cuve d'aspiration de faibles dimensions s'opère avec un bouillonnement du liquide, ce qui se traduit par une très com - plète élimination des gaz sans qu'il se produise pour cela la moindre mousse du fait des conditions statiquement constantes sous le rapport de la dépression.
L'emploi de cuves de faibles dimensions a également l'avan- tage que les installations de manutention peuvent être établies relativement à peu de frais, qu'elles sont faciles à monter et à démonter et que leur encombrement est extrêmement faible. De plus, le fonctionnement de l'installation n'exige qu'une force motrice relativement faible, c'est-à-dire une consommation de puissance minime, par exemple d'environ 0,5 CV pour des débits atteignant 1000 litres à l'heure, et 2,5 CV pour des débite de 30.000 litres à l'heure. Du fait que le liquide à manutention- ner n'entre nullement en contact avec des pièces animées telles que pompes, pistons, flotteurs, etc., aucun risque nouveau de contamination ne se présente pour le liquide qu'on a stérilisé.
Lors de l'introduction périodique d'air, il est possible
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de faire passer cet air de compensation par un filtre de ma- nière à assurer une absolue stérilité au cours de la manuten- tion ultérieure.
D'autre part, les cuves de faibles dimensions sont aussi bien plus faciles à vider d'air, et en bien moins de temps ; il est plus facile de les maintenir étanches et de les net - toyer.
Comme, la manutention s'opérant par le vide, il ne pour- rait se former de mousse que si le courant de liquide venait à se déchirer pendant l'aspiration, il faut prendre des mesu- res pour que de telles perturbations ne se produisent pas.
Sans considérer que, en service normal, on ne peut complète- ment éviter des engorgements, il peut toutefois se produire une différence dans l'alimentation, notamment lors de la manu- tention de plusieurs liquides c8te à côte par suite de la dif- férence de qualité du lait livré. Suivant les moments, le rendement du lait en crème et en lait écrémé est différent.
Une modification du dispositif de commande à temps est compli- quée et doit être évitée du fait qu'on ne dispose pas toujours de techniciens compétents.
En conséquence, il est utile de prévoir dans chaque con- duite aboutissant à une petite cuve une soupape qui ferme automatiquement la conduite lorsque le courant de liquide me- nace de se déchirer. De préférence, on utilise un robinet ré- gulateur commandé par un flotteur au moyen d'un levier, flot- teur qui est disposé dans le récipient collecteur ou appareil intercalé dans la conduite. Au cas où le montage d'un flotteur dans les appareils existants présenterait des difficultés, on peut prévoir un réservoir de petite contenance spécial à flotteur, dont la capacité ne doit être que faiblement supé - rieure à celle de la petite cuve reliée à la conduite de ma- nutention.
Plusieurs exemples d'exécution de l'objet de l'invention
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sont représentés au dessin.
La fig.l montre schématiquement une installation pour la manutention d'un seul liquide au moyen d'une petite cuve d'as- piration.
La fig. 2 montre en élévation latérale deux cuves d'aspira- tion disposées cote à c8te sur un même étage de manutention.
La fig.3 est un plan de la fig. 2.
La fig.4 montre un détail à échelle agrandie des fig.2 et 3.
La fig.5 montre une installation de manutention à deux étages de manutention et manutention intermittente.
La fig. 6 montre schématiquement une installation de manu- tention à deux étages de manutention et manutention continue.
La fig.7 montre schématiquement une installation pour la manutention de plusieurs liquides.
La fig.8 montre en coupe médiane un dispositif distribu - teur à temps pour installations suivant les figs.2 à 6.
Les fig.9 et 10 sont des vues de commande de disques de distributeur à temps.
La fig.ll est une coupe longitudinale d'un dispositif distributeur à temps pour une installation suivant la fig.7.
La fig.12 est une élévation en coupe suivant la ligne A-B de la fig.ll, auquel cas le disque de couverture de la distribution à temps est de construction symétrique.
La fig.13 montre de la même manière que la fig.12 la construction asymétrique du disque de couverture.
La fig.14 montre l'adjonction d'une cuvette collectrice de liquide à une cuve d'aspiration de petite contenance.
La fig.15 montre en coupe médiane à échelle agrandie un détail de la fig.14.
La fig,16 montre sohématiquement un mode d'alimentation d'air de la cuve d'aspiration.
La fig.17 montre l'agencement d'un dispositif de sécurité
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dans la conduite de montée aboutissant à la petite cuve.
La fig.18 montre à échelle agrandie par rapport à la fig.l6 l'interposition de la soupape de sûreté dans la con- duite de montée.
Comme on le voit d'après la fig.l, au moteur de commande 1 est attelé d'un coté une pompe 2 tandis que de l'autre et par l'intermédiaire d'un train réducteur 3, est accouplé un dispositif distributeur à temps 4 auquel est raccordée une conduite 5 aboutissant à la pompe 2. Du dispositif distributeur à temps part une conduite 6 aboutissant à une petite cuve as - piratrice 7 à laquelle sont raccordées une conduite de montée 8 et une conduite d'écoulement 9. La conduite de montée 8 relie la cuve d'aspiration au récipient de chargement de liquide 10 tandis que la conduite d'écoulement 9 aboutit à un réservoir ou analogue 11.
L'enveloppe 4 du dispositif distributeur à temps est munie de fentes 12 qui sont alternativement masquées et démasquées par des fentes 14 pratiquées dans le disque de couverture 13 entraîné par l'intermédiaire du train réducteur 3. Lorsque lesfentes sont masquées il se produit, dans la petite cuve d'aspiration 7, une dépression dont l'effet est de faire remonter une certaine quantité de liquide du réservoir 10 dans la cuve 7. Lorsque la cuve 7 est remplie à peu près jusqu'au niveau de liquide 15, les lumières 12, 14 donnent libre accès à l'air, de sorte que d'une part la pompe 2 débite de l'air extérieur et que, d'autre part, le liquide peut s'é - couler de la cuve 7 dans le réservoir 11.
Dans la conduite de montée 8 et dans la conduite d'écoulement 9 sont prévues des soupapes à fermeture et ouverture automatiques 16 et 17 dont la première retombe sur son siège lorsque l'effet de dépression cesse, tandis que la seconde donne en ce cas libre passage en 9,
Au moyen d'une installation suivant la fig.l, on obtient une manutention intermittente du fait que la cuve d'aspiration doit tout d'abord se vider avant qu'une nouvelle période d'as-
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piration puisse commencer. Au contraire, une installation suivant la fig.2 permet d'obtenir une manutention continue.
La conduite de montée 8 est reliée par une conduite transversale 18 à la fois à une cuve d'aspiration 19 et à une cuve d'aspiration 20 qui, au moyen desconduites d'aspi- ration 21,22, sont vidées d'air alternativement. Lorsque la cuve 19est remplie à peu près jusqu'au niveau 23,. on branche la conduite 21 sur l'admission d'air tandisqu'au moyen de la conduite 22, par suite de la position du dispositif distri- buteur à temps, un vide est créé dans la cuve 20. De même que les deux cuves 19 et 20 possèdent une conduite de montée 8 commune, une conduite d'écoulement 24 commune peut aussi leur être affectée.
Afin de faciliter le nettoyage de la cuve d'aspiration et des conduites, dans chaque cuve s'ouvre une conduite de balaya- ge 25, l'embouchure de cette conduite étant façonnée en forme de buse spéciale 26. Cette buse répartit le liquide détersif qui lui est amené, notamment de l'eau chaude, de la vapeur, etc., uniformément sur les parois de la cuve d'aspiration et opère ainsi un nettoyage intensif.
La fig. 4 montre comment la buse est réalisée. Elle possè- de des trous fendus 27 occupant le fond de dépressions hémis - phériques ou paraboliques 28 de la surface de la buse et qui sont répartis et diversement dirigés de façon telle qu'ils produisent des jets divergents.
La fig. 4 montre une forme d'exécution comportant un couver- cle de fermeture et un joint en caoutchouc qu'on peut poser tous deux sur le raccord de la buse. Après qu'on a enlevé le couvercle et le joint on peut emmancher un boyau sur le raccord en vue de faire arriver un liquide détersif, des vapeurs, etc.
Toutefois, comme le montrent les fig. 2 et 3, on peut aussi pré- voir un raccordement fixé entre la buse de nettoyage et la conduite de nettoyage. Dans les formes d'exécution possibles
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de l'installation telles que les montrent les figures et qu' elles sont décrites, les conduites de nettoyage et les buses ne sont pas figurées chaque fois, mais on peut cependant les monter sans difficultés.
La fig. 5 montre l'emploi d'une installation composée de petites cuves d'aspiration, de conduites d'aspiration, d'un dispositif de commande à temps, d'une pompe et d'un moteur dans son utilisation pour la manutention d'un liquide au-delà d'une hauteur de 9 à 10 m. La hauteur de manutention est subdi- visée en deux étages, auquel cas à chaque étage d'aspiration se trouve une cuve d'aspiration 29 ou 30 qui est alternativement mise en communication avec le dispositif de commande à temps 4 par des conduites d'aspiration 31, 32 commandées alternativement.
Du réservoir de remplissage 33 part une conduite de montée 34 aboutissant à la petite cuve d'aspiration 29 qui, au lieu d'une conduite d'écoulement, présente ici une seconde conduite de montée 35 aboutissant à la cuve d'aspiration 30. Une condui- te d'écoulement 36 part de la cuve 30 et aboutit dans le réser- voir 37. Ainsi donc, au moyen de cette installation, une petite quantité de liquide est amenée de la cuve 33 dans la cuve 29 au cours d'une période de service, puis, au cours de la période de service suivante, débitée par la cuve 29 et amenée dans la cuve 30, cependant qu'au cours de la répétition de la première pério- de de fonctionnement la quantité de liquide présente dans la cuve 30 est débitée dans le réservoir collecteur 3 ou amenée à un autre point de consommation quelconque. La manutention est donc intermittente.
L'installation schématiquement représentée à la fig.6 per- met d'obtenir une manutention continue par petites quantités d'un récipient de chargement 33 dans un récipient collecteur 37.
Les flèches marquées en traits pleins permettent de voir de quelle façon s'opère l'écoulement des masses de liquides corres- pondantes pendant une période de fonctionnement, tandis que les
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flèches marquées en pointillé montrent l'écoulement du liquide pendant l'autre période de fonctionnement. Lorsque la conduite 31 est reliée par le dispositif de commande à temps 4 avec la pompe 2, du liquide coule dans la cuve 38 et de la cuve 39 dans la cuve 40, tandis que, pendant cette période, il s'écou- le dans le récipient collecteur 37.
Lorsqu'on dispose la conduite 32 pour l'aspiration, du liquide est amené du récipient de chargement 33 dans la cuve 39, tandis qu'e n même temps il se produit un écoulement à par- tir de la cuve 40 et une remontée de la cuve 38 vers la cuve 41. La continuité de la manutention est ainsi assurée.
Dans le cas de l'installation suivant la fig.7 on a prévu trois conduites d'aspiration 42, 43, 44 raccordées au disposi- tif distributeur à temps et aboutissant aux cuves d'aspiration I, II et III. Comme dans les exemples d'exécution de l'instal- lation décrits précédemment, ces cuves d'aspiration sont de dimensions réduites. On considérera, par exemple, le problème consistant, pour une quantité horaire de 2000 litres de lait frais déversé dans le bassin de chargement 45, d'une part à manutentionner le lait frais au moyen d'un groupe de pompage, tandisque, d'autre part, il faut travailler le lait assez ra- pidement pour que, par exemple, les quantités de crème et de lait écrémé soient continuellement amenées de la centrifugeu- se 48 dans les réservoirs 46 et 47.
Dans le cas considéré il s'agit donc de manutentionner par heure 2000 litres de lait frais et environ 300 litres de crème et 1700 litres de lait écrémé. Il faut considérer en ce cas que la manutention de la crème et du lait éorémé doit commencer immédiatement et non pas, comme dans les installa- tions connues, une heure ou plus après que la laiterie a été mise en service. il faut donc que le fournisseur de lait, dès qu'il a livré son lait frais et que la quantité a été dé- terminée, puisse recevoir à la distribution de lait écrémé la
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quantité voulue de ce dernier.
Le lait frais est amené du réservoir de chargement 45 par une conduite de montée 49 dans la cuve à dépression 1 et de là, après avoir traversé un ré- servoir d'approvisionnement 50, par une conduite 51 dans une centrifugeuse 48 qui sépare le lait en crème et lait écrémé.
De la cuve 46 la crème est ensuite amenée par la conduite de montée 52 dans le récipient à dépression II d'où elle est amenée dans un réservoir d'approvisionnement 53 et, le cas échéant, à d'autres installations de traitement. Le lait écré- mé arrive du réservoir 47 par une conduite élévatoire 54 dans le récipient sous dépression III pour passer de là dans un bas- sin à lait écrémé 55 ou éventuellement directement à un empla- cement de soutirage de lait écrémé b6 par l'intermédiaire d'une cuvette collectrice 57 (fig.14).
Il faut que les dispositifs de distribution à temps 4 soient appropriés aux divers cas d'emploi. C'est ainsi que, pour une installation suivant les fig.2 à 8, on emploie un dispositif de distribution à temps représenté aux fig.8 à 10.
Ce dispositif de distribution à temps se compose d'une chambre d'aspiration 58 à laquelle, par l'intermédiaire d'un commuta - teur dit à temps, se raccordent les conduites d'aspiration 21, 22 ou 31, 32.
Le commutateur à temps se compose de plateaux fixes 60 munis de lumières convenables 59, plateaux qui sont montés de façon amovible dans l'enveloppe 61 de la chambre d'aspiration.
A ces plateaux sont affectés des plateaux 63 entraînés par un arbre commandé 62 et qui sont munis de lumières 64. Des res - sorts 65 appliquent les plateaux tournants contre les plateaux fixes de façon telle qu'ils joignent de façon étanche et qu'il s ne permettent le passage que lorsque les lumières 59 et 64 coïncident.
L'entraînement des plateaux tournants 63 s'opère par des, chevilles 66 dont les extrémités libres s'engagent dans des
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parties fraisées 67 des plateaux tournants. Les lumières des plateaux tournants ou de couverture 63 sont décalées de façon telle que, par exemple, le canal 32 communique avec la chambre d'aspiration lorsque le canal 31 est coupé de la chambre d'as- piration, auquel cas le plateau tournant 63a ne trouve dans la position de fermeture tandis que le plateau tournant 63d per- met à l'air extérieur de pénétrer dans le canal 31. Dea flèches marquent cet état de fonctionnement. Les canaux 31 et 32 con - duisent à des cuves d'aspiration qui peuvent être disposées, aussi bien au-dessus qu'à côté les unes des autres.
Un autre dispositif! de distribution à temps est nécessaire pour le fonctionnement d'une installation suivant la fig.7. En ce cas, la répartition du débit de la pompe entre les diverses cuves d'aspiration s'opère au moyen d'un plateau de commande à temps 68 (fig.ll) qui, à partir du mécanisme intermédiaire 3, est directement entraîné par le moteur de commande 1. Grâce au raccordement commun de la pompe 2 et du dispositif distributeur 4, ces deux éléments, en eux-mêmes susceptibles d'être comman- dés séparément, sont mis sous la dépendance l'un de l'autre d'une manière favorisant la sécurité de l'ensemble de l'instal- lation.
Suivant la fig.12, les conduites d'aspiration 42, 43, 44 se raccordent avec l'enveloppe 69 de façon telle qu'il en ré - sulte un façonnage symétrique pour le plateau de commande 68.
Les orifices des conduites d'aspiration ainsi que la conduite de raccordement à la pompe ont une section circulaire, l'orifi- ce de la conduite de raccordement à la pompe 5 étant disposé au centre et les orificesdes conduites d'aspiration 42, 43 et 44 se trouvant répartis à diverses distances radiales dans l'en- veloppe 69 autour de l'orifioe de la conduite 5.
Grâce à une barrette 70 en forme de came, le plateau de couverture 68 se trouve subdivisé en une chambre de dépression 71 et une chambre d'air extérieur 72, auquel cas cette barrette,
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aux points qui viennent coïncider avec les conduites d'aspira- tion, est élargie en emplacements de recouvrement circulaires 73 correspondant à la section des conduites d'aspiration. La barrette 70 et le bord extérieur 74 du plateau de couverture glissent de façon hermétique sur la contre-face correspondante de l'enveloppe 69. La communication entre l'air extérieur et la chambre à air extérieur est établie par des évidements ou des trous 76 dirigés radialement dans le plateau de couverture.
.La construction du plateau de couverture pour un cas limi- te, pour lequel la barrette 70 doit se trouver placée symétri- quement, résulte de la représentation suivant la fig.12, et l'en voit que les orifices des conduites de raccordement avec les cuves d'aspiration I, II, III ne peuvent pas être placées symé- triquement, tandis que l'autre cas limite, pour lequel les ori- fices des conduites 42, 43, 44 doivent être disposées symétri- quement dans l'enveloppe, résulte de la représentation suivant la Fig.13, auquel cas la chambre d'aspiration 71 ne peut pas être façonnée symétriquement.
La conformation de la barrette 70 et la position des orifi- ces des conduites 42, 43 et 44 dépend naturellement, dans cha - que cas, desquantités à fournir par lescuvesd'aspiration I, II et III. Les quantités sont représentées centésimalement par desdistances angulaires Ó 1, Ó 2, Ó 3 entre lescentres des plateaux à barrette conjugués 73, auquel cas la distance angu - laire totale doit être de 360 .
On peut obtenir un écoulement continu malgré l'élévation intermittente par l'interposition d'une cuvette collectrice 57 suivant la fig.14. On voit d'après ce détail que, par exemple, la conduite élévatoire 54 raccordée à la cuve aspiratrice III est munie d'une soupape 77 qui s'ouvre et se ferme, automatique- ment. Afin d'éviter une formation d'écume dans le réservoir 57, le tuyau d'écoulement 78 est constamment maintenu au-dessous du niveau de liquide, du fait que, dans la conduite d'écoulement 56
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conduisant à un poste de soutirage ou à un emplacement de trai- tement nécessitant l'arrivée d'une quantité toujours uniforme de liquide, on intercale un tronçon tubulaire 79. Ce tronçon e st amovible.
Il faut que la conduite 78 possède elle aussi une soupape s'ouvrant et se fermant automatiquement. De préférence et comme le montre le dessin,cette soupape est réalisée sous forme d'un clapet à boule 80, qui est monté dans l'extrémité légèrement coudée vers le haut de la conduite d'écoulement 78.
Dans la conduite d'écoulement 56 on montera utilement un calibrage ou un robinet 81 au moyen duquel le débit est réglé de façon telle que, pendant une période comprenant l'aspira - tion et l'écoulement du liquide au moyen de la cuve III, il ne puisse passer que la quantité de liquide passant dans le réser- voir 57 en provenance de la cuve III.
Ainsi donc, lorsque la cuve III est vide, la boule 80 vient se replacer automatiquement, dans aa cage ouverte en bas, dans sa position d'obturation et, du fait que du liquide se trouve derrière elle, elle est maintenue de façon étanche sur son siège aussitôt que commence l'évacuation de l'air de la cuve III.
Afin d'obtenir sûrement, à chaque période, un remplissage toujours uniforme des petites cuves par une quantité de liqui - de, c'est-à-dire de permettre une manutention étalonnable, on a encore agencé dans les cuves d'aspiration un dispositif de sa - reté qui est représenté à la fig.15. Ce dispositif de sûreté se compose d'un tube 82 coudé vers le bas, qui communique avec la conduite d'aspiration s'ouvrant dans la cuve d'aspiration cor - respondante et qui est muni à son extrémité libre d'un tarau - dage 83. Dans cette partie taraudée peut se régler en hauteur au moyen de la partie filetée 86 une cage 84 destinée à recevoir une boule obturatrice 85.
La boule 85 a dans sa cage un jeu tel que, dans sa position inférieure, elle permette.la libre aspira- tion de l'air de la cuve d'aspiration, Lorsque le niveau de li -
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guide s'est élevé jusqu'en 87, la bille qui, de préférence, est en caoutchouc s'applique fortement contre son siège 88 et ob - ture ainsi la conduite d'aspiration, de sorte que le débit de liquide est arrêté. Du fait que la cage est réglable, il est possible d'obtenir un remplissage étalonnable du récipient à vide pour chaque période d'aspiration. Une vis 89 sert à immo- biliser la cage dans la position déterminée.
Dans toutes ces formes d'exécution du principe de l'inven- tion on peut également raccorder les conduites d'aspiration à la pompe et au dispositif distributeur à temps ainsi que le montre la fig.16. Suivant cette disposition, la pompe 2 commu - nique en permanence avec la cuve d'aspiration 7 par une condui- te 90 et l'évacue lorsque la conduite 91 est fermée par le dis- positif distributeur à temps 4, tandis qu'un écoulement peut se produire à partir de la cuve d'aspiration, malgré l'effet d'aspiration continu de la pompe, lorsque le dispositif de commande à temps empêche l'air d'entrer dans la conduite 91 et, par suite, le permet dans la cuve d'aspiration.
Toutefois, dans le cas d'une telle disposition, il faut que la position des temps sur le plateau distributeur à temps soit exactement l'inverse de ce qu'elle est dans le cas des dispositifsprécé- demment décrits. Mais la conduite 5 est alors supprimée.
Dans le cas d'installations pour lesquelles des irrégula- rités peuvent se produire dans l'arrivée du ou des liquides à manutentionner, dans la conduite élévatoire aboutissant à la cuve aspiratrice correspondante est prévu un dispositif de sû- raté qui ne permet l'élévation du liquide que lorsque la quan- tité de liquide est supérieure ou au moins égale à ce que la cuve d'aspiration peut recevoir en une période d'aspiration.
Les détails d'un tel dispositif de sûreté sont représentés aux fig.17 et 18. Comme dans le cas de l'installation suivant la fig.7, on a prévu un groupe moto-pompe-commutateur à temps dont le'dispositif de commande à temps 4 commande les conduites
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d'aspiration d'air 42, 43, 44. Pour caractériser l'importance générale de ce dispositif de sûreté pour des installations de diverses espèces, on a utilisé de nouvelles références pour les c enduiteet les récipients destinés à la manutention du liquide d'un point en contrebas à un point surélevé. La con- duite 42 aboutit à la petite cuve 92 à laquelle sont raccordées la conduite élévatoire 93 et la conduite d'écoulement 94.
Si l'on suppose que l'arrivée de liquide cesse dans le ré- servoir de chargement 95 pendant une période d'aspiration, il ne serait entraîné que peu de liquide et beaucoup d'air, ce qui pourrait déterminer une abondante formation d'écume malgré le procédé à vide. Afin d'éviter de tels incidents dans une ins - tallation destinée à empêcher la formation d'écume, la conduite élévatoire 93 est automatiquement obturée par une soupape lors- que le risque se produit d'un déchirement du courant de liquide.
La disposition d'une soupape est visible sur la fig.18.
On a prévu un robinet régulateur 96 muni d'une clé 97 sur la- quelle s'engage un levier 98 dont l'extrémité porte un flot - teur 99. Ce flotteur pénètre dans un récipient déjà existant et destiné soit à l'introduction du lait soit à l'achemine - ment du lait ou de ses produits (par exemple dans les réci - pients 46 ou 47 de l'installation suivant la fig. 7) ou bien encore, comme le montre la fig.l7, on peut employer un réci - pient spécial 100 en liaison avec le robinet régulateur, auquel cas, les dimensions du réservoir 100 peuvent être appropriées à celles de la petite cuve 92. De préférence, le flotteur est fait de cuivre, tout comme le levier est fait d'un tube de cuivre.
Le flotteur 99 étant dans la position indiquée au dessin, la conduite 93 est fermée par le robinet. C'est seulement lors- qu'il y a suffisamment de liquide dans le réservoir 100 que la conduite 93 s'ouvre. Le réglage peut aussi s'opérer de façon telle qu'aucune élévation ne puisse se produire dans la con -
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duite 93 tant que le réservoir 100 ne contient pas autant de liquide que la petite cuve 92 peut en contenir. L'évacuation de la petite cuve 92 ne s'en produit pas moins aux interval- les déterminés par le dispositif distributeur à temps 4 sans risquer d'occasionner aucun dommage.
REVENDICATIONS.
1. Installation de manutention pour liquides, notamment pour le lait et les produits laiteux liquides, caractérisée par l'emploi d'une pompe aspirante unique, d'un dispositif de commande à temps, d'un moteur unique pourla commmande de la pompe et du dispositif de commande à temps en liaison avec une ou plusieurs petites cuves d'aspiration, auquel cas chaque cuve d'aspiration communique avec la pompe au moyen d'une conduite d'aspiration par l'intermédiaire d'un dispositif de distribu - tion à temps et élève et débite de petites quantités de liqui- de à des intervalles de temps rapprochés.