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B R E V E T D'INVENTION. EMBRAYAGE AUTOMATIQUE.
L'invention concerne un dispositif de manoeuvre de l'embrayage pour les véhicules automobiles,dispositif qui fonctionne automatiquement lorsque des conditions de pression déterminées d'avance règnent dans le tuyau d'aspiration du moteur du véhicule.
Les moteurs a combustion interne comme ceux des au= tomobiles ont ceci de caractéristique que,lorsque le papillon de leur carburateur se rapproche de sa position da fermeture,le vide augmente dans le tuyau d'aspiration du moteur et que tout déplacement du papillon vers la position d'ouverture complète pour admettre plus de combustible dans le moteur a pour effet de réduire le vide dans le tuy- au d'aspiration,ce qui fait que la pression augmente à
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l'intérieur de ce tuyau. Conformément à l'invention on utilise ces variations de pression dans le tuyau d'aspiration.
L'un des buts de l'invention consiste à créer, pour l'embrayage, un dispositif de manoeuvre ne fonctionnant que sous l'action des variations de la pression dans le tuyau d'aspiration du moteur de l'automobile, et commandé entièrement par le vide partiel régnant dans ce tuyau, lorsque ce vide est supérieur ou inférieur à une valeur déterminée d'avance, ce qui fait qu'il n'exige aucune liaison avec les pédales de commande de l'automobile, ni aucune commande par ces pédales et qu'il fonctionne sans qu'il soit nécessaire que le papillon commandant l'arrivée dans le tuyau d'aspiration du moteur soit complètement fermé.
Par exemple, le vide s'établit dans le tuyau d'aspiration du moteur lorsque le papillon commence à se fermer et il actionne le dispositif de manoeuvre de l'embrayage lorsque le vide partiel augmente dans le tuyau d'aspiration bien avant que le papillon ne soit complètement fermé. ce qui assure une action très rapide au dispositif et provoque le débrayage avant que la fermeture du papillon du carburateur ne puisse ralentir le moteur jusqu'à un point tel que le moteur joue le rôle de frein pour réduire la vitesse de déplacement du véhicule en avant. Cette action du dispositif permet d'éviter tous les chocs subis par le moteur pendant la marche avant du véhicule, chocs qui sont dus à un ralentissement rapide du moteur avant que le débrayage n'ait lieu.
Dans le dispositif conforme à l'invention c'est le degré de vide qui commande le fonctionnement de ce dispositif, et non le degré d'ouverture du papillon.
Un autre but de l'invention consiste à créer, pour l'embrayage, un dispositif de manoeuvre dont le cylindre moteur est continuellement en communication ouverte
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avec le tuyau d'anpiration, co qui fait qu'il rogne continuellement un vide partiel dans ce cylindre et qu'on obtient ainsi un mécanisme de commande obéissant rapidement aux variations du vide dans le tuyau d'aspiration du moteur,
Un autre but de l'invention consiste à créer un dispositif du type ci-dessus, comportant un organe simple et efficace pour commander le mouvement de fermeture de la partie qui actionne l'embrayage, de façon à provoquer l'embrayage de l'automobile dans le minimum de temps, tout en évitant les chocs et broutements dus à une entrée en prise brutale et forcée des éléments à friction de l'embrayage.
Un autre but de l'invention consiste à créer, pour la manoeuvre de l'embrayage, dans un dispositif du type ci-dessus, un organe actionné par le vide, comportant une soupape de commande qui fonctionne automatiquement sous l'action d'un vide déterminé d'avance régnant dans le tuyau d'aspiration d'un moteur d'automobile, de façon à éviter la nécessité d'avoir des pièces extérieures commandant la soupape et reliées à d'autres leviers de commande de l'automobile.
Un autre but de l'invention consiste à créer, dans un dispositif du type décrit dans le paragraphe précédent, une soupape maintenue normalement par un ressort dans la position relative correspondant à l'embrayage et un dispositif actionné par le conducteur et placé à portée de ce dernier pour faire varier la tension du ressort de façon à régler le vide actionnant la soupape de commande pour l'amener à la position relative correspondant au débrayage; un autre but consiste à créer un dispositif pour mettre le mécanisme de commande de l'embrayage hors d'action à tout moment à la volonté du conducteur du véhi- cule.
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D'autres buts et avantages de l'invention résulteront de la description qui va suivre et dans laquelle on se référera aux dessins qui en représentent des modes de réalisation donnés à titre d'exemple seulement.
La fig. 1 est une élévation schématique des éléments de manoeuvre d'une automobile et elle montre la façon dont le dispositif de manoeuvre de l'embrayage est utilisé.
La fig. 2 est une vue, à une plus grande échelle, de l'extrémité frontale du dispositif de manoeuvre de l'embrayage, en coupe verticale par le plan 2-2 de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe par un plan passant par la ligne 3-3 de la fig. 2, l'élément mobile de la soupape étant supprimé, ainsi que les parties mobiles combinées avec cet élément.
La fig. 4 est une coupe partielle par un plan passant par la ligne 4-4 de la fig. 2.
La fig. 5 est une vue schématique de la soupape de commande dans la position qu'elle occupe lorsqu'il règne un vide pou élevé dans le tuyau d'aspiration d'un moteur auquel cette soupape est reliée.
La fig. 6 est une vue semblable à la fig. 5, montrant la soupape dans la position dtembrayage, position qu'elle vient occuper lorsque le vide relatif est très élevé dans le tuyau d'aspiration.
La fig. 7 est une coupe transversale verticale partielle d'un mode préféré de communication entre le dispositif de manoeuvre du l'embrayage et lu Luyau d'aspira- tion en un point adjacent au plan du papillon du carburateur dans sa position de fermeture, de façon qu'une ouverture minima du papillon du carburateur fasse baisser le vide dans le dispositif de manoeuvre de l'embrayage.
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La fig. 1 représente schématiquement un moteur d'automobile 11 comportant un tuyau d'aspiration qu'on appellera plus loin l'admission 12, un carburateur 13 comportant un papillon de commande 14 et un dispositif pour ma- noeuvror ce papillon, ce dispositif comportant, une bielle 15 aboutissant à une pédale d'accélérateur 16. En arrière du moteur 11 se trouve une transmission normale d'automobile 17 permettant de relier le moteur à volonté à un arbre de transmission 18 se prolongeant vers l'àrrière et aboutissant à un différentiel non représenté. La transmission 17 comporte un embrayage du type usuel pouvant être embrayé par la pression d'un ou plusieurs ressorts et débrayé par le mouvement, vers l'intérieur, d'une pédale d'embrayage 20 fixée à un arbre horizontal 21 partant de la transmission 17.
Un levier 22 pouvant être d'une seule pièce ou non avec la pédale d'embrayage 20 part de l'arbre 21 et se dirige vers le bas. Un ressort 23 exerce normalement un effort de tension tendant à actionner la pédale d'embrayage 20 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire à la rapprocher de la position qu'elle occupe lorsque l'embrayage est embrayé.
La fig. 1 représente un mode préféré de réalisation du dispositif 24 de manoeuvre de l'embrayage, dispositif qui, pour des raisons de commodité, est monté de prét.. ronce entre le levier 22 dirigé vers le bas et une travers 25 faisant partie du châssis 26 de l'automobile, mais il est bien entendu que ce mécanisme peut être fixé mécaniquement de toute autre façon à l'embrayage de l'automobile ou aux pièces combinées avec cet embrayage, par exemple directement à la pédale d'embrayage 20.
Le dispositif 24 de manoeuvre de l'embrayage comporte un cylindre 26 à l'extrémité gauche duquel une tête 27 est fixée au moyen d'axes ou
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de vis 28 et à l'intérieur duquel se meut un piston 30 qui, lorsqu'il se trouva dans sa position extrême de droite, vient en contact avec un arrêt ou tampon en caoutchouc 29 monté dans la paroi d'extrémité du cylindre 26. Une cavité @ 51 ménagée dans le cylindre 26 à droite du piston 30 per- met au piston 30 de se déplacer vers la droite sous l'ac- tion du vide et de venir occuper la position de débrayage, et une cavité 32 ménagée dans le cylindre 26 à gauche du piston 30 promet à co dornier de se déplacer vers la gauche sous l'action du vide lorsque cette cavité est reliée à une source d'aspiration telle que l'admission 12 du moteur 11.
Dans l'exemple représenté, le piston 30 est indiqué sous forme de simple disque circulaire 33 sur la face gauche duquel est monté un cuir embouti 34. Une tige de piston
35, qui se trouve à gauche du piston, passe à travers une perforation 36 pratiquée dans une paroi axiale 37 de la tête 27. Un organe réglable 38 vissé dans l'extrémité ex- térieure de la tige de piston 36 comporte à son extrémité extérieure un oeilleton 39 par lequel il peut être relié au moyen d'une bielle 40 à l'extrémité inférieure du le- vier 22. La cylindre 26 comporte un bossage 41 en saillie vers la droite, et une vis 42 est vissée dans ce bossage 41, cette vis 42 comportant un oeilleton 43 dans lequel s'on- gage une cheville 44 fixée à la traverse 25.
L'une des caractéristiques de l'invention réside dans l'application d'une soupape de commande 45 montée à proximité immédiate des cavités à vide 31 et 32, de façon que les passages de la soupape 45 aux dispositifs de com- mande soient le plus courts possible, ce qui contribue à assurer une entrée en action rapide du dispositif. La sou- pape 45 est constituée par une boîte de soupape cylindrique
46 faite de préférence d'une seule pièce avec la partie an-
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térieure de la tête 27, et par un élément de soupape:mobi- le 47 monté dans la boita de soupape 46 et représenté dans la fig. 2 dans sa position de soulèvement.
Comme le montrent clairement les fig. 2 et 3, l'élément desoupape mobile 47 est constitué par un corps cylindrique comportant une extrémité supérieuro ouverte et une paroi 48 fermant son extrémité inférieure. Une rainure ou cavité périphéri- que 50 est ménagée entre l'extrémité supérieure et l'extrémité inférieure de l'élément de soupape 47. Dans la partie supérieure de la boite de soupape 46 est ménagée une cavi- té annulaire d'aspiration 51 entourant la partie supériou- re de l'élément de soupape 47 et comportant, comme le montre la fig. 3, un orifice taraudé d'aspiration et d'admission 52 dont part une conduite 53 aboutissant à l'admission 12 du moteur 11, comme le montre la fig. 1.
Au-dessous de la cavité d'aspiration 51 et séparée de celle-ci par une paroi annulaire saillante 55 dirigée vers l'intérieur, se trouve une cavité annulaire 56 dont part un canal 57 aboutissant à l'extérieur en travers de la face de la tête 27, comme le montre la fig. 2. L'extrémité de gauche du canal 57 communique avec un canal 58 qui revient en arrière le long de l'extérieur du cylindre 26 et débouche dans l'exmité postérieure extrême du cylindre 26 ou, en d'autres termes, dans la cavité 31. Une cavité annulaire 61 est ménagée dans la boite de soupape 46 au-dessous de la cavité annulaire 56 et séparée de celle-ci par une paroi annulaire saillante 60 dirigée vers l'intérieur.
La cavité annulaire 61 est reliée à la perforation 36 de la paroi axiale 37 que la tige de piston 35 traverse en passant à travers une ouverture ou un canal 62, et dans le même plan vertical que l'ouverture 62 l'extrémité extérieure 63 d'un canal 64 communique avec la perforation 56, l'extrémité intérieure
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65 du canal 64 communiquant avec la cavité 32 ménagée à l'intérieur du cylindre 26 à gauche du piston 30.
Dans les fig. 2 et 4 une dérivation 67 relie la cavité annulaire 61 et la cavité 32 du cylindre 26, cette dérivation 67 étant constituée par un canal 68 partant de la cavité annulaire 61 et se dirigeant vers la gauche, et par un canal plus petit 70 partant du canal 68, se dirigeant vers le bas et aboutissant à la cavité 32 du cylin- dre 26. L'écoulement dans la dérivation 67 est commandé par une soupape 71 reliée de façon variable à l'extrémité supérieure du canal 70.
A l'intérieur de la boite de soupape 46, au-dessous de la cavité annulaire 61, et séparée de celle-ci par une cloison 73, se trouve une cavité annulaire 74 qui communique avec la cavité 32 par un orifice ou canal relativement court 75 traversant la paroi de la tête 27. A l'extrémité inférieure de la boite de soupape 46 se trouve un tampon annulaire en caoutchouc 76 assujetti dans sa position au moyen d'une pince d'angle 77 pouvant être fixée à la tête 27 par une vis 78. L'extrémité supérieure de la boite de soupape 46 est constituée par une paroi d'extrémité 80 comportant une perforation axiale 81 dans laquelle s'engage une tige de commande 82. La tige de commande 82 porte une bride annulaire 83 qu'une bague à ressort 84 montée dans une gorge annulaire 85 pratiquée dans la tige 82 empêche de se déplacer vers le haut sur cette tige.
En venant en prise avec la face intérieure de la paroi d'extrémité 80 de la boite 46, la bague à ressort 84 empêche de retirer la tige 82 et de l'extraire de la bolte de bas en haut. L'élément de soupape 47 est maintenu normalement dans sa position inférieure par un ressort 87 qui entoure la partie inférieure de la tige 82 et qui est monté entre la bride
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annulaire 83 et la paroi d'extrémité 48 de l'élément de soupape 47.
On peut faire varier la tension du ressort 87 au moyen d'un dispositif permettant de déplacer la tige 82 et la bride annulaire 83 de haut en bas à partir de la position représentée dans la fig. 2, ce dispositif étant constitué par un levier 88 articulé sur un axe 89 et dont la partie postérieure 91 peut être déplacée en travers d'une plaque à rochet 92 au moyen d'un fil métallique 93 passant dans un tube 94 et aboutissant à une poignée 95 montée sur la colonne do direction 96 de l'automobile, de façon à se trouver à portée de la main du conducteur.
L'extrémité inférieure du fil 93 peut être fixée à l'extré- mité inférieure 91 du levier 88 au moyen d'une vis de serrage 97 vissée dans un corps 98 à l'extrémité inférieure 91. La plaque à rochet 92 comporte des encoches ou dentures 100 et elle est fixée à la tête 27 au moyen de vis 101.
Une applique 102 dirigée vers le haut et solidaire de la plaque à rochet 92 porte un organe de fixation 105 pour l'extrémité inférieure du tube 94 dans lequel passe le fil 93. En tirant le fil 93 vers le haut au moyen de la poignée 95, on peut faire tourner le levier 88 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre de façon que son extrémité intérieure 104 oblige la tige 82 à descendre. 105 (fig. 2) est une bille maintenue élastiquement engagée dans les encoches 100 du rochet 92 et servant à maintenir le levier 88 dans la position qui lui a été donnée à la main.
Dans la partie supérieure de la tige 82 est pratiquée une gorge annulaire 106 pouvant concorder avec un canal de dérivation 107 ménagé dans la paroi d'extrémité 80 lorsque la tige 82 est abaissée jusqu'à un point tel que son extrémité inférieure vienne en prise avec la paroi d'extrémité 48 de l'élément de soupape 47 et maintienne cet élé-
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ment dans sa position inférieure représentée dans la fig.
5. Le canal de dérivation 107 communique par son extrémité intérieure 108 avec la cavité 32 et par son extrémité extérieure 110 avec la cavité vide 51 de la boite de soupape 46. Le canal de dérivation 107 croise laperforation 81 et il est toujours fermé par la tige 82, sauf lorsque cette tige est abaissée jusqu'à une position telle que la gorge 106 coïncide avec le canal 107 et fasse ainsi partir de ce canal, ce qui permet à une communication directe de s'établir entre la cavité à vide 51 et la cavité 32.
Dans les fig. 5 et 6, la bolte de soupape 46 est séparée de la tête du cylindre 26, ce qui fait que les canaux à fluide venant de la soupape 45 et aboutissant aux cavités 31 et 32 du cylindre peuvent être facilement suivis sans qu'on soit obligé de se reporter à différentes figures.
Le fonctionnement du dispositif sera facilement compris par la lecture de la description suivante. Dans la fig. 5 l'élément de soupape 47 est représenté dans sa position inférieure, dansaquelle il est maintenu par le ressort 87 lorsque l'aspiration exercée dans la cavité 51 par l'admission 12 au moyen de la conduite 53 est relativement petite. A ce moment la gorge 50 pratiquée sur la face extérieure de l'élément de soupape 47 se trouve dans une position telle qu'elle fasse communiquer les cavités annulaires 56 et 61. L'aspiration produite à ce moment dans la cavité d'aspiration 51 est communiquée aux cavités annulaires 51 et 61 par une ouverture 112 ménagée dans la paroi qui constitue le fond de la gorge 50.
Ce vide ou cette aspiration communiqués par l'ouverture 112 sont transmis à leur tour aux cavités 31 et 32, l'une primaire et l'autre secon- daire, du cylLndru 26 par le canal 58 aboutio@nnt à le cnvité 31 et par les canaux 62, 64 et 67 qui relient la cavi-
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té annulaire 61 à la cavité secondaire 32. En conséquence, les efforts exercés sur les faces opposées de l'organe mobile ou piston 30 sont équilibrés à ce moment, ce qui fait que l'action de l'aspiration dérivée du tuyau d'aspiration ne peut pas déplacer le piston 30, mais que ce piston peut être déplacé avec un mouvement de va-et-vient par l'application d'une force extérieure.
Dans la fig. 5 le piston est maintenu à ce moment dans sa position de gauche par le ressort 23, cette position de gauche correspondant à l'embrayage du moteur de l'automobile.
Si le vide augmente maintenant dans l'admission 12, cette augmentation du vide ou de l'aspiration est transmise à la cavité d'aspiration 51 de la soupape 45, ce qui fait que l'élément de soupape 47 est attiré vers le haut et amené à sa position supérieure représentée dans la fig. 6.
Si l'on considère maintenant la fig. 6 on remarquera que la partie inférieure de l'élément de soupape 47 ferme la cavité annulaire 61 par laquelle le vide était communiqué auparavant à la cavité 32, comme le montre la fig. 5. L'extrémité inférieure extrême de l'élément de soupape 47 se trouvo également malntonant au-dessus de la cavité annulaire 74, ce qui a pour effet de mettre la cavité 32 du cylindre 26 en communication directe avec l'atmosphère par le canal court 75 et l'orifice 113 pratiqué dans le tampon en caoutchouc 76 qui se trouve à l'extrémité inférieure de la boîte de soupape 46.
La gorge annulaire pratiquée sur la face extérieure de l'élément de soupape 47 relie maintenant la cavité d'aspiration 51 à la cavité annulaire 56 de façon que l'aspiration produite par l'admission 12 ne soit communiquée à la cavité primaire 31 que par le canal 58, ce qui fait que le piston 30 est amené rapidement à sa position de droite représentée dans la fig. 6 et qu'un mouve-
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ment de rotation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre est imprimé à la pédale d'embrayage, qui se trouve ainsi amenée à la position de débrayage.
Tant que le vide est maintenu assez élevé dans la cavité à vide 51 pour surmonter la pression du ressort 87 vers le bas, l'élément de soupape 47 reste soulevé et le piston 30 est maintenu dans sa position de droite à l'intérieur du cylindre 26; en conséquence, tant que le moteur fonctionne de façon à produire une aspiration relativement forte dans la cavité à vide 51, l'embrayage de l'automobile sera maintenu dans la position de débrayage et pendant ce temps on peut manoeuvrer le changement de vitesse et le véhicule lui-même peut se mouvoir par la vitesse acquise.ou en descendant une pente, ce qu'on appelle généralement la marche en " roue libre ".
Pour embrayer, on peut actionner le dispositif en augmentant simplement l'ouverture du papillon 14 du carburateur, par exemple en appuyant sur la pédale 16. La diminution d'aspiration ou du vide, diminution qui résulte de cette augmentation de l'ouverture du papillon 14, permet au ressort 87 de faire passer l'élément de soupape 47 de sa position supérieure représentée dans la fig. 6 à sa position inférieure représentée dans la fig. 5, l'extrémité inférieure de cet élément fermant alors la cavité annulaire 74 et le canal 75, et la gorge extérieure 50 de l'élément de soupape 47 reliant entre elles les cavités annulaires 56 et 61.
Une caractéristique spéciale de l'invention consiste en ce que la tige do piston 35 comporta un évidoment intérieur ou premier évidement annulaire 115, ainsi qu'un évidement extérieur ou deuxième évidement annulaire 116 séparé du premier par une partie massive 117. Lorsque le
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piston 50 se trouve dans sa position de droite représentée dans la fig. 6, c'est-à-dire au début de son mouvement secondaire ou mouvement d'embrayage, la cavité 115 se trouve entre les extrémités des canaux 62 et 64.
En conséquence, dès que l'élément de soupape 47 est amené à sa position inférieure, l'aspiration est communiquée rapidement à la cavi té 32 par la cavité annulaire 61, le canal 62, la cavité 115 et le canal 64, de façon à compenser l'aspiration produite dans la cavité 31, La traction exercée par le ressort 23 peut alors déplacer rapidement le piston vers la gauche, c'ext-à-dire dans le sens secondaire, l'air qui se trouve dans la cavité 32 pouvant passer librement par le canal 64, la cavité 115 et le canal 62 pour entrer dans la cavité annulaire 61 qui, à ce moment, comme le montre la fig. 5, communique avec la cavité 56, la cavité d'aspiration 51 et le canal 58.
Ce mouvement rapide du piston 30 vers la gauche continue jusqu'à ce que la partie massive 117 de la tige de piston 35 ferme les extrémités adjacentes des canaux 62 et arrête ainsi l'échappement de l'air hors de la cavité 32 par le canal 64. L'air ne peut plus s'échapper maintenant que par le canal 67, qui est étranglé par la soupape 71; en conséquence, tant que la partie 117 ferme les extrémités adjacentes des canaux 62 et 64, un léger mouvement du piston 30 est produit par l'échappement commandé de l'air à travers le canal de dérivation 67.
En réglant la longueur active de la vis 38 on peut donner à la tige du piston, par rapport au cylindre 26, une position telle que la partie massive 117 ferme les extrémités adjacentes des canaux 62 et 64 tout juste avant l'entrée en prise des organes à friction de l'embrayage, de façon que les organes de l'embrayage se déplacent rapidement vers leur position d'embrayage, puis qu'ils se déplacent lente-
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ment immédiatement avant et pendant l'entrée en prise ef- ficace, c'est-à-dire l'établissement effectif de l'embrayage, afin d'empêcher bout broutement ou choc brutal du l'embrayage.
Lorsque les disques d'embrayage sont complètement en prise, la tige de piston 35 continue à se mouvoir vers la gauche, amenant ainsi la cavité 116 à la position dans laquelle elle relie les extrémités adjacentes des canaux 62 et 64, ce qui a pour effet de produire ensuite un nouveau mouvement rapide de la pédale d'embrayage de façon à amener le piston 30 à une position dans laquelle aucun ef-, fort n'est exercé sur les organes d'embrayage, la pédale d'embrayage ou le mécanisme de débrayage.
Le mouvement d'embrayage d'un dispositif de ce genre peut être très notablement perfectionné et l'une des coractériatiquaen de l'tnvontion tonsiste à réaliaor ce perfectionnement en réduisant partiellement la communication entre la cavité 31 et l'admission 12, de façon que la pression ne puisse pas être augmentée trop rapidement dans la cavité 31 lorsque le papillon 14 du carburateur est ouvert subitement et complètement. Ce résultat est obtenu à l'aide de l'ouverture 112 pratiquée dans la paroi de l'élément de soupape 4'7, cette ouverture se trouvant entre la cavité à vide 51 et la cavité annulaire 56 lorsque l'élément de soupape 47 se trouve dans sa position inférieure.
En descendant une côte on remarquera que l'augmentation d'aspiration provenant de ce que le moteur est entraîné par la voiture, même lorsque le papillon 14 du carburateur est aprtiellement ouvert, fora entrer on action le dispositif de manoeuvre de l'embrayage et permettra ain- si à la voiture de rouler en roue libre. On peut supprimer la roue libre en mettant hors d'action le dispositif de ma-
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noeuvre de l'embrayage, résultat qu'on obtient en tirant sur le bouton 95 pour l'amener jusqu'à sa position extrê- me et, par l'intermédiaire du levier 88, abaisser la tige 82 jusqu'à sa position inférieure extrême; à ce moment la tige 82 maintiendra l'élément de soupape 47 dans sa posi- tion inférieure ou position d'embrayage.
A ce moment éga- lement l'embrayage peut être actionné librement par la pé- dale et la gorge annulaire 106 qui se trouve près de l'extrémité supérieure de la tige 82 ouvre le canal 107, qui fait alors communiquer directement la cavité d'aspira- tion 51 avec la cavité 32. Grâce à ce canal 107, l'air peut entrer et sortir librement de la cavité 32 et le mou- vement du piston 30 n'est alors pas influencé par le mou- vement de la partie élargie 117 par rapport aux extrémités adjacentes des canaux 62 et 64.
Comme le montre la fig. 7, l'une des caractéris- tiques de l'invention consiste à relier la conduite 53 à l'extrémité inférieure extrême de l'admission 12 dans une position voisine de la partie 125 du papillon 14 du carbu- rateur, partie qui se déplace de bas en haut, de façon qu'immédiatement après l'ouverture du papillon, ce dernier venant occuper la position 126 indiquée en traits inter- rompus, l'air venant de l'intérieur, de la façon indiquée par une flèche 127, puisse entrer dans la conduite 53 et supprimer ou réduire le vide existant dans cette conduite, @ ce qui a pour effet d'augmenter la sensibilité avec la- quelle le dispositif de manoeuvre de l'embrayage réagit sur l'ouverture du papillon 14 du carburateur.