<Desc/Clms Page number 1>
" Machine permettant le nettoyage d'étoffes et d'objets de tous genres, et notamment du linge."
Il est connu d'utiliser le mouvement de va-et- vient dans les méthodes mécaniques de lavage et de net- toyage. On connaît en effet depuis longtemps, par exemple, des machines à laver dans lesquelles lelinge est animé d'un mouvement alternatif à l'intérieur du liquide de lavage. Des broches ou des ailettes se placent alors en- tre les étoffes à nettoyer pour permettre de leur commu- niquer avec certitude un mouvement de va-et-vient, et
<Desc/Clms Page number 2>
les parois entre lesquelles le linge est remué sont en général pourvues de cannelures pour imiter les procédés de lavage à la main.
Il faut alors, naturellement, main- tenir la vitesse de déplacement dans des limites relati- vement basses, sans quoi les étoffes (tissus, etc..) ris- queraient d'être facilement déchirées et endommagées.
Pour empêcher ces dommages, on a d'autre part essayé de produire un effet de nettoyage dans des réci- pients rotatifs. Cependant, on ne peut pas non plus con- sidérer comme satisfaisants les effets obtenus par ces moyens, car dans ce cas le mouvement de va-et-vient qui produit sûrement If opération de nettoyage, fait défaut et, lorsque la vitesse de rotation augmente, les forces centrifuges produites causent une perturbation à l'opéra- tion.
Or, le Demandeur a reconnu que, dans le net- toyage mécanique des tissus, etc.., il ne s'agit que de faire passer à travers l'étoffe, le plus souvent et avec le plus de force possible , vers les deux côtés de l'étoffé, par aspiration ou oompression, le liquide con- tenant les agents de nettoyage, de blanchiment et les solvants, afin de libérer les parties adhérentes.
Il ne st agit donc pas de déplacer le linge d'un mouvement de va-et-vient, mais on peut se rendre compte qu'il se produit un nettoyage extrêmement inten- sif si l'on maintient le linge fixe en faisant circuler rapidement le liquide d'un mouvement de va-et-vient, ou si l'on produit au sein du liquide des mouvements de va-et-vient en abandonnant le linge à lui-même dans le liquide, car ce dernier provoque d'abord dans ce cas un mouvement de va-et-vient du linge qui doit ensuite res- ter en retard de phase par suite de son inertie.
<Desc/Clms Page number 3>
Cela signifie simplement, pour un mouvement alternatif rapide, que, entre le mouvement de va-et-vient du liquide d'une part et du linge d'autre part, par dé- calage de phase, il se produit un mouvement relatif qui équivaut à une aspiration ou à une compression du liquide vers les deux côtés.
Une autre particularité de la présente inven- tion réside dans l'accroissement de la puissance néces- saire au lavage (travail par seconde) par la fréquence des oscillations, afin de pouvoir maintenir aussi petits que possibles les efforts mis en jeu ainsi que les par- cours du linge qui contribuent à la fatigue que le linge subit.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien com- prendre de quelle manière l'invention peut être réalisée.
Le principe du procédé est représenté fig. 1.
Sur cette figure, le liquide de nettoyage ainsi que les étoffes à nettoyer sont placés dans un récipient a fermé par un couvercle b. Deux poids excentrés u sont fixés des deux côtés sur un arbre traversant transversalement le récipient a et animé d'un mouvement de rotation, par exemple par un moteur c. L'arbre transversal x est en- touré d'une manière étanche, à l'intérieur du récipient, par un tube.!, de manière à empêcher tout contact des étoffes à nettoyer avec l'arbre lui-même ou avec son lubrifiant.
L'en semble de 1'-appareil est fixé à des res- sorts suspendus! ou reposant sur le sol f1. Cet appareil, qui peut aussi naturellement être mis en mouvement par l'excentrique g représenté en. pointillé et par la bielle h, présente cependant encore certains inconvénients, du fait que la commande, aussi bien par l'utilisation
<Desc/Clms Page number 4>
d'un excentrique que d'un contrepoids -----,a lieu nécessairement avec une amplitude constante, de sorte qu'il se produit dans le support de l'excentrique ou du poids, lorsque la vitesse de rotation augmente, des pressions de réaction qui croissant hors de toutes pro- portion et qui, par suite, augmentent le frottement et la consommation d'énergie et mettent en danger le sup- port.
Ces moments dangereux limitent le champ d'utilisa.- tion au point de vue de la fréquence et de l'amplitude du récipient mû desmodromiquement car, pour un agrandis- sement croissant, on sait qu'il nt est plus possible d'être maître de la masse.
L'appareil de la fig. 1 peut aussi être dis- posé, comme on l'a représenté en pointillé, sur des ressorts f1, f1 reposant sur le sol au lieu de ressorts suspendus f, f. En outre, la oommande par contrepoids ----u peut 'être remplacée par une commande par bielle- manivelle g h .
La fig. 2 représente un aut re mode de réali- sation dans lequel le coffre a fermé par le couvercle b est supporté par les ressorts f,f et f1, f1 disposés à angle droit, tandis que le contrepoids -=-:---- peut, comme dans la fig. l, tourner autour de l'axe x. Alors que la machine selon la fig. 1 effectue des mouvements altematifs dans un plan hotizontal, la machine selon la fig. 2 peut osciller dans une direction radiale quel- conque passant par l'axe x, c'est-à-dire qu'elle pré- sente autant de degrés de liberté qu'on le désire et qu'elle peut exécuter des oscillations elliptiques ou circulaires selon la forme des ressorts qui peut être choisie à volonté.
<Desc/Clms Page number 5>
Tandis que les mouvements de la machine selon la fig. 1 sont d'amplitude constante, les mouvements de la machine selon la fig. 2 sont d'amplitude variable en fonction de la résistance.
La fig. 3 représente un autre mode d'exécu- tion de la machine dans lequel le récipient de lavage , fermé par le couvercle b, est soutenu par quatre ressorts f f. Ce récipient est entouré d'un cadre e qui repose également sur quatre ressorts f1. f1. Tous ces ressorts peuvent être disposés directement sur un châssis de fon- dation commun d d, ou bien être fixés à ce châssis par l'intermédiaire d'autres ressorts additionnels parti- culiers f .
2 - La réaction des ressorts f sur les ressorts f1 qui résulte de ce dispositif peut aussi être obtenue en faisant osciller, autour d'un arbre, selon la fig. 3a , les ressorts f1 fixés à un support commun d. car dans les deux cas on réalise un accouplement potentiel du cadre e et du récipient de lavage .
La valeur pratique d'un tel accouplement po- tentiel repose sur le fait que le cadre non amorti re- lativement, qui est destiné en principe à compenser les dérangements dus aux forces et aux masses, agit comme réservoir d'énergie par rapport au récipient de lavage qui doit effectuer le travail utile proprement dit (c'est-à-dire le travail de déplacement entre le linge et l'eau).
Il est évident qu'on peut chauffer de la ma- nière connue, soit électriquement, soit au gaz sans tuyau d'échappement. une machine établie selon l'une des fig. 1, 2 et 3; il n'est donc pas nécessaire de re- présenter un tel chauffage. Par contre, il n'est pas
<Desc/Clms Page number 6>
tout à fait aussi simple de chauffer un système oscillant au bois, au gaz ou au charbon en prévoyant un tuyau cité- vacuation des fumées.
La fig. 4 montre de quelle manière on peut réa- liser un tel chauffage sans affecter le processus d'oscil- lation. Le récipient de lavage a ext disposé sur les res- sorts f, f, et le cadre sur les ressorts f1 f1, comme décrit ci-dessus. La commande a lieu à la main ou au moyen d'un petit moteur, par l'intermédiaire de l'acoou- plement souple k constitué par un ressort recourbé en u, de telle manière que le récipient et le cadre e peuvent osciller l'un par rapport à l'autre avec un décalage de phase de 180 (donc avec compensation des masses).
Mitre les deux systèmes oscillants est inter- posé un cylindre de tôle g qui forme à. sa partie supé- rieure, par introduction d'une seconde paroi, un canal annulaire. Dans ce canal pénètre le fond élargi du ré- cipient de lavage a sur le bord annulaire i duquel sont fixés les ressorts f f. On obtient ainsi un canal h qui envoie les gaz dans le tuyau d'évacuation, comme le mon- trent les flèches. Toutes les autres parties du chauffage peuvent 'être exécutées de la manière usuelle connue.
Le récipient de lavage peut 'être de forme quelconque, par exemple rond ou carré. Comme on l'a ex- posé ci-dessus, il se produit pendant le processus d'oscillation, entre les parois du récipient et l'eau, un décalage de phase. Il se produit également un décalage de phase entre l'eau et le linge et c'est- précisément ce décalage qui est utilisé, d'après la présente invention, pour produire le travail de lavage proprement dit. encore @ Afin d'accroître/cet effet, toutes choses égales d'ailleurs, on peut prévoir de petits oadres en
<Desc/Clms Page number 7>
bois m (fig. 5) dont l'intérieur est garni de courroies ou de fils entrelacés.
Si l'on remplit le récipient de manière à recouvrir le fond d'une couche de linge sur la- quelle on pose un cadre, puis une nouvelle couche de linge, puis un second cadre et, ainsi de suite, le linge est décomposé en couches par les cadres sus-mentionnés, et chacun des différents cadres, c'est-à-dire le système rétioulaire, se déplace en phase avec le réoipient, tan- dis que le linge ainsi que l'eau participent au mouvement du récipient avec un certain retard; il se produit par conséquent entre les réseaux et le linge un travail de frottement supplémentaire.
Au lieu des cadres pourvus de réseaux, qui présentent une certaine souplesse, on peut naturellement utiliser également d'autres systèmes, par exemple des tôles perforées, etc...
On ne sort pas du cadre de l'invention si la commande de la machine a lieu au moyen d'une manivelle ou d'une source d'énergie mécanique quelconque connue, et si l'on utilise entre la source d'énergie et l'or- gane entraîné des organes connus à mouvement desmodro- mique, comme des tiges d'excentrique, des manivelles, etc..., ou une forme quelconque d'organes d'accouplement pour le système oscillant.
On ne sort pas non plus du cadre de la pré- sente invention si, au lieu d'un récipient, on en uti- lise deux, le second récipient remplissant alors par exemple le rôle du cadre (pour compenser les forces et les masses). Il est dans ce cas indifférent-que le linge soit alternativement lavé ou rincé dans l'un ou l'autre des deux récipients, ou que, en principe, l'un des récipients serve au lavage et l'autre au rinçage du linge.