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"Perfectionnements apportés aux moyens pour établir les récipients en papier, carton ou,.autres matières de ce genre, notamment à ceux de forme évasée pour lesquels le fond est disposé du côté de la petite base",
L'invention est relative aux moyens pour établir les réci- pients en papier ou autres matières de ce genre, pour produits li- quides,semi-liquides ou pâteux; et elle concerne plus spécialement (parce que c'est en leur cas que son application semble devoir offrir le plus d'intérêt),mais non exclusivement,parmi ces réci- pients, ceux de forme évasée,pour lesquels le .fond est disposé du coté de la petite base, par exemple les récipients destinés à oon- tenir de la crème, du yaourt, des confitures etc.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, les ditsmoyens, que l'on puisse établir lesdits récipients à un prix de revient plus faible que jusque présent.
Elle consiste, principalement, dans le cas où les réai- pients ont une forme évasée, le fond étant situé du coté de la pe- tite base à agencer de manière telle, les moyens du genre en ques- tion, que pour constituer lesdits récipients, on établisse d'abord des ensembles comprenant, d'une part, un corps évasé constitué à l'aide d'un flan enroulé une fois sur lui-même et collé par re- couvrement de ses bords en regard, et d'autre part, un fond monté de façon approprié à l'extrémité de ....................
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ce corps, et que ces ensembles, établis de préférence à l'aide d'un papier ou carton bien poreux, soient soumis à un parrainage, de manière à leur conférer, une fois la parai- fine absorbée et refroidie, une rigidité convenable.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment, en une deuxième disposition -- relative aux procédés pour imprégner de paraffine des objets quelconques, par exemple en papier ou autres matières de ce genre, notamment les ensembles devant constituer, après imprégnation, les récipients à obte- nir à l'aide des susdits moyens -- consistant à soumettre les objets à imprégner, d'abor à l'action de jets de paraffine pulvérisée chaude, puis, à l'action d'un fluide gazeux chaud contribuant, notamment à éliminer l'excès de paraffine, et, enfin, à l'action d'un fluide gazeux froid,,
Elle vise plus particulièrement certains modes d'appli- cation, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispo- sitione, et elle vise plus particulièrement encore* et ce à titre de produits industriels nouveaux, les récipients établis à l'aide des moyens du genre en question et comportant applica- tion de ces mêmes dispositions, ainsi que les dispositifs, machines et installations, pour mettre en oeuvre ces moyens.
Mt elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins oi-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu,donnés surtout à titre d'indication,
Les fig, 1 et 2, de ces dessins, montrent, respectivement, en perspective et en vue en plan, un récipient établi conformé- ment à l'invention.
La fig. 3 montre, en élévation, une machine pour former les corps des récipients du genre de celui représenté sur les fig. 1 et 2, cette machine étant établie conformément
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à 1 'invention,
Les fig. 4 et 5 montrent,,respectivement,en élévation et vue par dessus avec portions en coupe, une machine pour la confection du rebord à faire comporter à ces corps, cette machine étant éta- blie conformément à l'invention et la fig. 6 montre, en coupe, les phases suooesives de format! tion de ce rebord.
La fig.7 montre, en coupe schématique, une machine pour le sertissage du fond et l'évasement de la partie supérieure du corps des récipients du genre de celui représenté sur la fig, 1, cette machine étant établie conformément à l'invention.
La figé 8, montre, en coupe schématique, un appareil, é- galement établi oonformément à l'invention, pour le paraffinage desdits récipients, et les fig. 9 et 10 montrent, séparément, oertains éléments de cet appareil.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'établir des récipients en papier, carton ou autres matières de ce genres de forme générale tronconique s'évasant à partir du fond/on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On a déjà. proposé divers procédés pour établir ces réai- pients,
L'un d'eux consiste à prendre un flan et à l'enrou ler deux fois sur lui-même avec interposition de oolle entre les deux couches, puis à venir fixer le fond :on obtient ainsi des récipients assez rigides, mais entraînant une fabrication coûteuse, du fait, notamment, qu'elle exige une grosse consomma,* tion de papier et de gomme
Conformément à l'invention, on a recours à un pro-
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cédé qui permet d'éviter les inconvénients qui viennent d'être indiqués, et qui consiste, à établir d'abord des ensembles comprenant essentiellement un corps a et un fond b assemblés entre eux de façon convena- ble,
ledit corps étant obtenu de la manière consis- tant à enrouler un flan une seule fois sur lui-même et à coller les bords en regard par un adhésif approprié, et à soumettre ces ensembles à un paraffinage, de manière à leur conférer, une fois la paraffine absorbée et refroidie, une rigidité convenable,
Pour obtenir une bonne imprégnation de la paraffine, on choisit, avantageusement, pour constituer le corps et le fond, un papier ou carton bien poreux, par exemple un papier non en- core collé, c'est-à-dire dépourvu de gomme et de résine, et, de préférence, on procède de façon telle, pour effectuer le paraffinage, que les récipients à imprégner soient soumis, d'abord, à l'action de jets de paraffine pulvérisée chaude, puis,
à Inaction de jets d'air chaud qui facilitent l'imprégna- tion et qui, en mime temps, chassent la paraffine en excès, laquelle retombe, par exemple, dans une cuve où elle est ré- oupérée, et, enfin, à l'action de jets d'air froid qui activent le refroidissement et la prise de ladite paraffine, les réel- pients étant alors prêts à être utilisés.
Pour mettre en oeuvre les procédés conformes à ltinvention, on peut avoir recours à des dispositifs ou machines appropriés, par exemple à ceux qui vont être plus spécialement décrits ci- dessous. Pour les décrire, on va reprendre le processus de fa- brieation d'un récipient dans ses différentes phases succes- sives, étant bien entendu que ce processus n'est donné qu'à titre d'exemple.
On procède, tout d'abord, au découpage des flans a, découpage qui peut être effectué à l'aide de moyens usuels, c'est-à-dire, par exemple, à l'aide d'un couteau épousant régulièrement la forme du cane développé, ce couteau étant mu
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par une presse du type de celles utilisées en papeterie.
On vient ensuite déposer une légère pellicule de gomme sur les bords destinés à venir se recouvrir, par exemple en utilisant à cet effet une machine à disque rotatif, ce dernier déposant en tournant ladite pellicule. L'épaisseur du trait de gomme peut être réglée au moyen de couteaux racleurs.
Ladite gomme peut être du genre de cellesutilisées couramm en papeterie, cette gomme étant, de préférence, à séchage rapide
Disposant de flans ainsi préparés, on procède à leur formage sur un mandrin conique a, de dimensions appropriées à. celle des récipients à obtenir, et, à cet effet, on a recours, avantageusement, à une machine agencée de manière telle, que ledit flan puisse d'abord être approché du mandrin, jus- qu'à ce qu'il vienne an contact d'une génératrice de ce dernier, puis que, de part et d'autre de cette génératrice, les par- ties correspondantes dudit flan soient rapprochées vers le man- drin par des sortes de mâchoires articulées d, ces mâchoires étant telles que, lorsqu'elles sont complètement appliquées sur le mandrin,
elles laissent libres les bords destinés à ve- nir se recouvrir, et, enfin, qu'un fer e, armé de préférence d'une band f en caoutchouc ou autre matière analogue, vienne appliquer ses deux bords l'un sur l'autre en vue d'assurer leur collage,
Pour obtenir les mouvements des divers organes dont il vient d'être parlé, on peut avoir recours à tous dispositifs du genre mécanique, pneumatique, hydraulique ou autre, des moyens étant prévus pour que ces mouvements s'effectuent dans un ordre convenable.
A supposer, par exemple-) que l'on ait recours à des dis- positifs du genre pneumatique, on les constituera par exemple (fig. 3), par un premier cylindre actionnant un piston supportant un plateau ± sur lequel sont montés, d'une part, les organes pro- pres à appliquer initialement le flan oontre le mandrin, organes
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constitues par exemple par un support fil relié au plateau par un ressort h, support sur lequel peuvent être articulées les ma. choîres d, et, d'autre part, les organes propres à commander les mouvements de ces dernières, lesquels on constitue, par exemple encore, par des tiges fixées sur ledit plateau, convenablement guidées, et s'appuyant sur lesdites mâchoires par l'intermédiaire de galets i,
l'ensemble étant tel que le support g1 soit d'abord actionné, et ensuite es mâchoires d, et par un second cylindre actionnant un piston dont est ren- du solidaire le fer e, ledit cylindre entrant en jeu lorsque les mâchoires viennent terminer leur mouvement de fermeture.
Bien entendu, la position du flan est, au début de l'opération, convenablement réglée, afin que les faces garnies de gomme se trouvent bien en regard l'une de l'autre, lorsque les mâchoires sont appliquées contre le mandrin.
On obtient donc, lorsque les organes mobiles dont il vient d'être parlé reviennent en sens inverse,un corps conique, sur lequel il faut, maintenant,venir fixer le fond b.
Pour ce qui est de ce fond, on lui donne avantageuse- ment, la forme d'une surface plane munie d'un bord b sur sa périphérie, et, à cet effet, on a recours à des machines à déoou- per et à emboutir de type oonnu, en opérant, en outre, de préfé- renoe, par exemple par molletage, un laminage dudit bord propre à lui donner plus de rigidité, et, pour ce qui est de sa fixation sur le corps a, on la réalise de façon telle, par exemple, que soit ménagé, à la partie inférieure de ce corps, un re- bord a1, que le fond a soit mis en place de façon que son bord vienne s'introduire dans l'interstice compris entre le corps a et le rebord a1, et que les trois épaisseurs de papier constituées par le rebord a1, le bord b1, et le corps a,
soient soumises à un serrage énergique réalisant le sertissage du fond b sur le corps a .
Pour former le rebord ait on a recours, par exemple,
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yune machine comprenant tfige 4 ""5") d'une part, un mandrin conique i, sur lequel on vient mettre en place le corps a, ce mandrin étant propre à être ani- mé d'un mouvement de rotation autour de son axe et'ayant des dimensions telles que la paroi inférieure du corps a, sur la** quelle on veut former un rebord, reste libre, et, d'autre part, un outil j, comportant par exemple une gorge dans laquelle peut s'engager ladite paroi.
Cet outil est porté par un bâti mobile k par exem- ple pivotant, de sorte qu'on puisse exercer sur cet outil une pression dans le sens de l'axe du mandrin, en vue de déformer ladite paroi et de donner naissance, par l'effet combiné de la- dite pression et de la rotation dudit mandrin au rebord a1.Sur la fig. 6, on a montré les phases successives de formation de ce dernier.
La bâti pivotant k, à la fin de 1 * opération, peut être arrêté automatiquement par une butée kl
Pour réaliser la pose du fond et son sertissages on peut avoir recours à. une machine constituée, (fig 7.) d'une part par une matrice creuse 1 de forme appropriée à celle du corps a, que l'on/introduit, d'autre part, par un mandrin m, de forme également appropriée telle que, lorsqutil a poussé le fond b jusqu'à la position qu'il doit occuper définitivement, le corps a soit serré entre le mandrin et ladite matrice, et, enfin, des organes tels que des molettes n propres à opérer le sertissage des trois épaisseurs de papier dont il est parlé ci-dessus, ces dernières étant serrées énergiquement entre lesdites molettes et les parois de la matrice*
Bien entendu,
ces molettes n'interviennent que lors- que le fond est mis en place, et des organes d'enolanohement peuvent être prévus pour éviter toute fausse manoeuvre.
Dans le cas où l'on désire donner aux récipients une forme évasée:. à la partie supérieure, cette forme peut être @
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obtenue par emboutissage à l'aide de la machine précédente :il suffit, à cet effet, comme représenté, de donner,à la matrice
1 et au mandrin m,des roman correspondantes*
Enfin, pour ce qui est de la gorge a pour le loge- ment du couvercle, on la réalisera en venant disposer l'ensemble sortant de l'opération précédente dans une matrice pourvue d'une gorge, et en déformant la matière, vis-à-vis de cette dernière gorge, à ltaide d'une molette appropriée. Eventuellement, on pourrait aussi se servir de la matrice 1 de la machine préoé- dente.
On obtient ainsi des récipients prêts à subir l'opé- ration de paraffinage, laquelle on effectue, avantageusement, à ltaide d'un appareil agencé de manière telle que les récipients, portés par une chaîne sans fin, soient amenés à recevoir suc- oessivement, au cours de leur cheminement, les jets de paraffine, d'air chaud et d'air froid, @ A est effet, par exemple, (fig 8 à 10) on vient fixer lesdits récipients, sur la chaîne, ou sur des grilles p portées par les maillons de celle-ci, à l'aide de moyens aisément amovibles tels que des ressorts 1. boudin pa s'appuyant, d'une part, sur des supports de préférence réglables p2solidaires desdites grilles, et, d'autre part,
sur le fond desdits récipients$ fond reposant lui-même sur lesdites grilles, on fait passer la chaîne, dans son parcours supérieur, partie à l'intérieur d'un carter q, partie à l'air libre on la fait passer, sur son parcours intérieur, à l'inté- rieur d'une ouve r au fond de laquelle est déposée la paraf- fine, convenablement chauffée, par exemple à l'aide de serpentine de vapeur r1, et on dispose les organes propres à éjecter les jets de paraffine et d'air sur le parcours de la chaîne, à l'intérieur de la auve r et du carter .2 tandis que le parcours supérieur libre de ladite chaîne est destiné à permettre la libération des récipients finis (libération qui peut être automatique),
et
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la mise en place des récipients à paraffiner.
Les organes éjecteurs de paraffine pulvérisée et d'air chaud pourront être alimentés en air chaud par une même rampe a plongeant à l'intérieur du bain de paraffine, de sorte que l'air y soit chauffé par cette dernière,
Les organes éjecteurs de paraffine t seront oons- titués, par exemple, par des pulvérisatéurs de type usuel et occuperont, par exemple de 1 de B, la moitié du parcours inférieur de la chaîne,
Les organes éjecteurs d'air chaud u seront cons- titués par de simples ajutages ménagés dans la seconde moitié dudit parcours, de B en C, et dans une partie du parcours supé- rieur dans le carter g, de D en E.
Enfin les organes éjecteurs d'air froid v seront ménagés de E en F, sur la dernière partie du parcours utile,
On conçoit que, de B en C, la paraffine en excès pourra retomber dans la cuve r, de sorte qu'il n'y aura aucune perte de matière,
En suite de quoi, quel que soit le mode de réali- sation adopté, on obtient un ensemble dont le fonctionnement est assez évident pour qu'il soit inutile d'insister à son su- jet, et qui permet de réaliser des récipients présentant de nombreux avantages par rapport à ceux du genre en question déjà existants, notamment, celui d'être d'un prix d'établissement bien moindre, étant donné les éoonomies qu'on peut faire, non seulement sur la matière les constituant, mais encore sur la quantité de gomma utilisée, laquelle est réfuite au minimum, celui de présenter une grande rigidité,
grâce au traite ment par la paraffine sans qu'il soit nécessaire de prévoir un rebord à la partie supérieure, et celui, toutefois, de ne consommer qu'une quantité de paraffine très réduite, en ayant recours, pour imprégner les ré- oipients par ladite paraffine, au procédé ci-dessus décrit, le- quel procédé peut, bien entendu, être étendu à des récipients ou des objets de toute forme.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs
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déjà de ce qui .précède l'invention ne. se limite nullement
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