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Robinet à soupape pour tous liquides.
La présente invention a pour but de séparer le mécanisme d'un robinet à soupape pour liquides des autres parties du robinet de manière à ce que seulement l'extrémité inférieure de la soupape plonge dans le canal et se trouve en contact avec le liquide.
On distingue parmi les robinets à liquides des robinets à soupape et des robinets à boisseau. L'objet de la présente invention se rapporte à la première catégorie.
Dans les robinets à soupape usuels, le passage du liquide est réglé à l'aide d'une tige filetée actionnant une soupape à joint placée à son extrémité inférieure et pouvant se rapprocher ou s'éloigner du siège de la soupape. Lorsque le robinet est ouvert, la pression du liquide peut s'exercer sur toutes les parties de la paroi intérieure ainsi que dans la partie supé- rieure du robinet. La tige filetée est donc immergée dans le
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liquide. Un joint sous forme d'un presse-étoupe ne se trouve qu'à l'extrémité supérieure de la tige filetée.
Cette construction présente plusieurs défauts: ainsi le liquide (p.ex. l'eau) passant par les différentes parties du robinet peut produire des corrosions dangereuses, la plupart des robinets étant fabriqués en laiton ou en bronze, dont le produit d'oxydation est le vert-de-gris,un poison pour l'organisme. Au point de vue hygiénique ces robinets présentent donc des dangers sérieux, car la corrosion une fois commencée -peut attaquer peu à peu les différentes parties du robinet et notamment la soupape, le vert-de-gris formé étant emporté par le liquide.
D'autre part l'eau dépose toujours à l'intérieur du robinet de la chaux et toutes sortes de résidus qui par frottement détériorent peu à peu le filetage, ce qui nuit au bon fonctionnement de la soupape. Enfin,il est impossible de graisser le pas de vis de la tige filetée, car tout lubrifiant serait emporté immédiatement par le courant du liquide et n'aurait donc aucun effet.
La présente invention remédie à tous ces défauts par le fait qu'un joint est placé à l'endroit même de la soupape et à l'extrémité inférieure du pas de vis de la tige filetée.
Par ce dispositif la pénétration du liquide dans la partie supérieure du robinet est rendue impossible et toute action érosive ou corrosive sur le mécanisme, notamment sur le pas de vis est supprimée.
Le dessin ci-joint représente la construction sui- vqnt l'invention.
Les parties (3), (4) et (5) se mouvant en direction axiale sont reproduites sur le dessin de face à droite et en
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coupe à gauche. En face du siège de la soupape (2) qui se trouve à l'extrémité du canal d'amenée du liquide (1) se meut la soupape (3)., qui est guidée par la boite du robinet même et porte du coté inférieur le joint (4), du coté opposé une plaquette (5). La partie supérieure cylindrique de la sou- pape (3) glisse en direction axiale dans le presse-étoupe (6) , Celui-ci est muni d'un pas de vis extérieur dont la partie in- férieure est vissée dans la boite du robinet et dont la par- tie supérieure sert à recevoir la capsule (8).
Le presse-étoupe - (6) se laisse régler par une clef et permet ainsi de serrer le joint (11). La tige filetée (9) se visse dans le presse-étoupe (6) jusqu'à ce que son bout'in- férieur dépasse le bord intérieur du presse-étoupe.
On monte ensuite la soupape (3) et la maintient par deux goupilles (7). Les parties saillantes de ces goupilles à l'intérieur de la soupape (3) se logent dans la rainure cir- conférentielle au bout de la vis.
Le robinet fonctionne donc de manière à ce que le bout de la tige filetée (9) serre la plaquette (5) lorsqu'on ferme et que la tige filetée entraine la soupape à l'aide des goupilles (7) lorsqu'on ouvre.
On monte le presse-étoupe, la tige filetée et la soupape et l'on règle jusqu'à ce que le joint (11) soit suf- fisamment serré.
La capsule (8) sert d'écrou de sureté du presse- étoupe (6) et empêche ce dernier de se desserrer. Le presse- étoupe (6) est muni d'un trou de graissage à mi-hauter, ce qui permet de graisser en dévissant la capsule, cette opération pouvant se faire même pendant le fonctionnement du robinet.
Un avantage considérable de l'invention consiste
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pouvoir utiliser comme matériel de construction des métaux légers et éviter ainsi des corrosions dangereuses et nuisibles, Etant donné que le mécanisme entier du robinet est séparé du liquide par un joint, ce mécanisme peut être exécuté avec le matériel le plus résistant à l'usure mécanique.
Contrairement aux constructions usuelles, on peut donc employer de l'acier à haute résistance ou inoxydable pour les pièces (5), (6), (7) et (9) sans qu'il y ait à craindre des corrosions et formation de rouille par action chimique directe ou formation de couples électrolytiques.
La possibilité d'employer de l'acier pour les parties du mécanisme est donc particulièrement avantageuse; les alliages d'aluminium moins durs seraient peu indiqués pour ces pièces.
Jusqu'à ce jour les cages des robinets à soupape pour liquides étaient constituées par des pièces fondues qui présentaient tous les inconvénients des pièces coulées, c.à.d. des endroits poreux, des épaisseurs de paroi inégales, des ca.- vités etc.. tous des défauts qui diminuent la résistance de la cage à la pression du liquide et qui pour la plupart ne de- viennent manifestes qu'après le travail de la pièce, le montage et l'installation du robinet.
La présente invention évite ces défauts par le fait que la boite du robinet possède une forme symétrique autour de son axe principal ce qui permet de la fabriquer par décol- letage en partant de barres ou de pièces forgées.
La supériorité du matériel pressé, étiré ou forgé comparé aux pièces coulées est fonction de ses qualités mé- caniques plus élevées, de son homogénéité parfaite et de l'absence de porosités, cavités, etc.. enfin il permet une
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exactitude absolue de toutes les parties obtenues par un travail de décolletage.
Un dernier avantage considérable de la construction suivant l'invention et de la possibilité d'employer des alliages d'aluminium à haute résistance mécanique et chimique consiste dans le fait que les travaux onéreux de meulage nécessaires pour les boites coulées et d'autre part les travaux de nickela- ge et de chromage nécessaires pour des parties en laiton et bronze auxquelles on veut donner une surface blanche peuvent être supprimés.
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Globe valve for all liquids.
The object of the present invention is to separate the mechanism of a valve for liquids from the other parts of the valve so that only the lower end of the valve is immersed in the channel and is in contact with the liquid.
A distinction is made between valve and ball valves among liquid taps. The object of the present invention relates to the first category.
In conventional globe valves, the passage of liquid is regulated by means of a threaded rod actuating a seal valve placed at its lower end and which can move towards or away from the seat of the valve. When the valve is open, liquid pressure can be exerted on all parts of the interior wall as well as on the top of the valve. The threaded rod is therefore immersed in the
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liquid. A seal in the form of a cable gland is only found at the upper end of the threaded rod.
This construction has several faults: thus the liquid (e.g. water) passing through the different parts of the tap can produce dangerous corrosion, most taps being made of brass or bronze, the oxidation product of which is verdigris, a poison for the organism. From a hygienic point of view, these taps therefore present serious dangers, since the corrosion, once started, can gradually attack the various parts of the tap and in particular the valve, the verdigris formed being washed away by the liquid.
On the other hand, the water always deposits lime and all kinds of residues inside the tap, which by friction gradually deteriorate the thread, which affects the proper functioning of the valve. Finally, it is impossible to lubricate the thread of the threaded rod, because any lubricant would be immediately carried away by the current of the liquid and would therefore have no effect.
The present invention overcomes all these defects by the fact that a seal is placed at the actual location of the valve and at the lower end of the thread of the threaded rod.
By this device the penetration of the liquid into the upper part of the valve is made impossible and any erosive or corrosive action on the mechanism, in particular on the screw thread, is eliminated.
The accompanying drawing shows the construction according to the invention.
The parts (3), (4) and (5) moving in the axial direction are shown in the front drawing to the right and in
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cut to the left. Opposite the valve seat (2) which is located at the end of the liquid inlet channel (1) moves the valve (3), which is guided by the valve box itself and carries on the lower side. the seal (4), on the opposite side a plate (5). The upper cylindrical part of the valve (3) slides in the axial direction in the stuffing box (6), which is provided with an external thread, the lower part of which is screwed into the valve box. and the upper part of which serves to receive the capsule (8).
The cable gland - (6) can be adjusted by a key and thus makes it possible to tighten the seal (11). The threaded rod (9) is screwed into the cable gland (6) until its lower end protrudes beyond the inner edge of the cable gland.
The valve (3) is then mounted and maintained by two pins (7). The protrusions of these pins inside the valve (3) fit into the circumferential groove at the end of the screw.
The valve therefore operates so that the end of the threaded rod (9) tightens the plate (5) when it is closed and that the threaded rod drives the valve using the pins (7) when it is opened.
The gland, threaded rod and valve are mounted and adjusted until the seal (11) is sufficiently tight.
The capsule (8) acts as a security nut for the gland (6) and prevents the latter from loosening. The stuffing box (6) is fitted with a mid-height greasing hole, which allows greasing by unscrewing the cap, this operation being possible even while the valve is operating.
A considerable advantage of the invention consists
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be able to use light metals as construction material and thus avoid dangerous and harmful corrosions, Since the entire valve mechanism is separated from the liquid by a seal, this mechanism can be executed with the material most resistant to mechanical wear .
Unlike usual constructions, it is therefore possible to use high resistance or stainless steel for parts (5), (6), (7) and (9) without any fear of corrosion and rust formation. by direct chemical action or formation of electrolytic couples.
The possibility of using steel for the parts of the mechanism is therefore particularly advantageous; less hard aluminum alloys would not be suitable for these parts.
Until today, the cages of valve valves for liquids consisted of molten parts which had all the drawbacks of castings, ie. porous places, uneven wall thicknesses, cavities etc. all defects which reduce the resistance of the cage to the pressure of the liquid and which for the most part do not become evident until after the work of the part, assembly and installation of the valve.
The present invention avoids these defects by the fact that the valve box has a symmetrical shape around its main axis, which makes it possible to manufacture it by unsticking from bars or forgings.
The superiority of pressed, drawn or forged material compared to castings is a function of its higher mechanical qualities, of its perfect homogeneity and of the absence of porosities, cavities, etc. .. finally it allows a
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absolute accuracy of all parts obtained by bar turning.
A final considerable advantage of the construction according to the invention and of the possibility of using aluminum alloys with high mechanical and chemical resistance consists in the fact that the expensive grinding work necessary for the cast boxes and on the other hand the Nickel-plating and chrome-plating work required for brass and bronze parts to which a white surface is desired can be omitted.