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"PERFECTIONNEMENTS RELATIFS. AUX CIRCUITS ET DISPOSITIFS ELECTRIQUES" par
L'invention se rapporte aux impédances électriques complexes et a pour objet une disposition de circuits d'une impédance réelle- ment constante, destinée à être utilisée dans le but d'améliorer la reproduction des fréquences.
Il est évidemment bien entendu que 1'.impédance offerte par le' circuit parallèle se composant d'une inductance, d'une résis- .tance' et, d'une capacité ou d'une combinaison de pareils circuits, est un "circuit à réactance totale nulle" (c'est-à-dire que la réactance totale est égale à zéro, quoique les éléments constitutifs
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présentent une certaine réactance) et est égale à la rés,istance ohmique si l'inductance, la capacité et la résistance sont pro- portionnées de telle façon que cette dernière quantité est égale à la racine carrée du quotient de l'inductance par la capacité.
Par exemple, un circuit composé de deux branches parallèles, dont l'une comprend une inductance et une résistance en série, et l'au- tre une capacité et une résistance en série, offre pour toutes les fréquences une impédance réellement constante égale à celle de.une résistance pure de valeur égale à la résistance ohmique actuelle présente dans chaque branche, pourvu que la dite résistance ohmique (respectivement dans chaque branche) soit numériquement égaLe à. la racine carrée du quotient de l'inductance par la capacité.
La présente invention vise 1''utilisation d'un circuit, d'une impédance réellement constante et à réactance totale nulle. (c'est- à-dire d'une réactance totale égale à zéro, bien que présentant une certaine réactance dans les éléments constitutifs) de manière à obtenir une tension propre à être utilisée dans le but d'améliorer la reproduction des fréquences.
Conformément à cette invention, un circuit d'amélioration de reproduction de fréquences comprend un circuit complexe d'une impédance réellement constante et à réactance totale nulle; des moyens pour dériver les tensions produites aux bornes des résis- tances dans les branches inductives et capacitives du dit circuit, complexe et des moyens pour combiner les dites tensions, de façon à obtenir une tension résultante qui pourra être utilisée pour l'amélioration de la reproduction.
Il est bon de prévoir des moyens pour inverser à volonté la combinaison des tensions dérivées.
L'invention est décrite et représentée aux dessins ci-joints.
La fig. 1 représente un mode de réalisation de l'invention.
Un circuit correcteur comprend un circuit complexe constitué par deux branches connectées en parallèle, dont l'une comprend une in- ductance 1 et une résistance en série, et, L'autre une capacité c
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et une résistance r' en série. Des moyens sont prévus pour déri- ver la tension produite aux bornes des parties résistantes des deux branches connectées en parallèle. Ces deux tensions sont appliquées chacune à l'un des enroulements primaires P1 ou P2 d"un transformateur t à double enroulement primaire ; aux bornes de l'enroulement secondaire duquel dont produites les tensions néces- saires pour l'amélioration de la reproduction.
Un des enroulements primaires Pl est donc connecté,d'une part, au point commun des parties résistantes des branches connec- tées en parallèle et, d'autre part, à l'autre extrémité de la ré- sistance r insérée dans une branche ; l'autre enroulement primaire P2 étant. connecté de la même façon aux bornes de la résistance r' insérée dans l'autre branche du circuit. Il est préférable d'inter- caler un inverseur S dans le circuit d'un des enroulements primai- res, de façon à pouvoir, si on le désire, inverser la combinaison des tensions appliquées aux deux enroulements primaires.
Le circuit complexe résistance-inductance-capacité est pro- portionné de façon que chaque résistance r ou r' est égale à la racine carrée du quotient de l'inductance par la capacité.
Si les enroulements primaires sont associés à l'enroulement secondaire d'une façon, la correction obtenue sera plutôt une cor- rection d'amplitude, (voir l'analyse vectorielle donnée ci-dessous), tandis que les enroulements primaires étant associés à l'enroulement secondaire de 1-'autre façon, la correction obtenue sera plutot une correction de phase. Dans la fig. 1 (et dans les autres figures), 1 représente les bornes d'entrée et II les bornes de sortie.
De préférence, les points de dérivation sur les branches du circuit complexe sont mobiles, comme le représente la fig. 1 et on remarquera que quand l'inverseur S est dans la position qui donne l'amplitude constante et non le changement de phase, si le point de dérivation dans la branche capacitive du circuit est déplacé vers le bas de la résistance r' dans cette branche (c'est-à-dire vers le point commun des deux résistances), l'effet sera de produire une
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caractéristique de reproduction d'amplitude décroissante avec 7.'augmentation de la fréquence.
Si, d'autre part, le point de dérivation est fixe et l'autre point de dérivation est déplacé, l'effet inverse se produit, c'est-à-dire que la caractéristique se relève, le coefficient de pente dépendant de la position des points de dérivation sur les résistances.
Les valeurs relatives de la réactance inductive et de la réactance capacitive par rapport à la résistance fixent la fré- quence pour laquelle la correction commence.
Il s'en suit que si la correction est requise pour des basses fréquences (c.à.d. pour des notes basses) il faudra de for- tes valeurs d'inductance etde capacité, tandis que si la correc- tion s'applique aux fréquences plus élevées (c.à.d. correspondant eux notes élevées) on devra choisir des valeurs plus petites d'in- ducti.on et de capacité, la valeur de la racine carrée du quotient de 1'inductance par la capacité étant évidemment, pour tous les cas, égale à la résistance. Ce dispositif convient donc pour ce qui peut être appelé "une correction d'amplitude". Si l'inverseur se trouve dans l'autre position, on pourra obtenir ce qui peut être appelé "une correction de phase" ou bien une combinaison de correc- tion de phase et d'amplitude.
Il n'est pas toujours nécessaire d'utiliser un transforma- teur pour combiner la tension prise sur les deux résistances. Par exemple, dans le cas de "correction de phase", on peut supprimer le transformateur et adopter le circuit de la fig. 2, des tensions combinées étant évidemment, produites aux bornes II.
La fig. 3 représente une autre forme de circuit qui peut être adoptée dans le cas de "correction d'amplitude". L'impédance du circuit auquel on applique les tensions de correction et con- necté en II, sera naturellement d'une impédance relativement grande par rapport aux résistances r r'.
Au lieu d'employer un circuit simple à réac. tance: totale' nulle ou impédance constante, comme décrit ci-dessus, on peut. em- ployer des circuits à réac.tance totale nulle beaucoup plus
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compliqués et d'une impédance pratiquement constante.
Par exemple, un tel circuit peut être semblable à celui représenté dans la fig. 4 et peut comprendre deux branches parallèles, l'une composée d'une première inductance 11connectée en série avec une seconde inductancelet une capacité c , les deux réactances mentionnées en dernier lieu étant shuntées chacune par une résistance r ou r2 et l'autre branche composée d'une capacité c1, , connectée en série avec une seconde capacité c et une inductance 12, les deux réactances mentionnées en dernier lieu étant shuntées chacune par une résis- tance r1 ou r3.
Dans ce cas, les curseurs auxquels sont prises les tensions combinées à appliquer aux enroulements primaires du trans- formateur peuvent tre appliqués sur les résistances shuntant res- pectivement la seconde inductance et la seconde capacité (ou respec- tivement. sur les autres résistances d'après l'effet que l'on désire obtenir).
Un autre dispositif d'un circuit à réactance totale nulle et à impédance pratiquement co.nstante est représenté à la fig. 5.
C'e- circuit comprend deux circuits "parallèles" connectas en série, le premier circuit parallèle étant constitué par une Inductance 13 shuntée par une inductance 14 et une résistance r4 connectées en série et shuntée également par une capacité c5 et une résistance r5 connectées en série et le second circuit "parallèle"étant constitué par une capacité c3 shuntée par une résistance r6 et par une capa- cité c4 connectées en série, et également shuntée par une inductance
15 et,une résistance r7 connectées en série.
S'i on le désire, .une des résistances insérées dans un des dispositifs représentés peut tre remplacée par un circuit auxiliaire et l'une quelconque des résistances du circuit auxiliaire lui-même peut être remplacée par d'autres circuits auxiliaires, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on ait atteint un degré de complexité désiré; chaque circuit auxiliaire remplaçant une résistance,constitue évidem- ment à son tour un circuit conforme à la présente invention.
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Il n'est pas nécessaire que tous les circuits auxiliaires consti- tuant le circuit complexe composé soient destinés à avoir la même.
"fréquence de résonance" (c'est-à-dire la fréquence par laquelle l'impédance inductive est numériquement égale à l'impédance capa- citive, la somme vectorielle de ces impédances étant = à.R, comme dans tous les cas conformes à la présente invention). Il serait peut-être désirable, dans bien des cas, d'appliquer aux divers cir- cuits complexes des fréquences de résonance différentes. La subs- titution de tels circuits auxiliaires aux résistances simples dans des circuits principaux permet ce qui peut être appelé "la muLti- plication des effets de correction" et, en outre, permet d'.obtenir facilement des valeurs désirées d'impédance pour réaliser une im- pédance entrée-sortie déterminée.
Cette substitution de circuits auxiliaires aux résistances dans des circuits principaux est représentée à la fig. 8 à laquelle 1 r c r1 représentant les éléments d'un circuit complexe tel que représenté à la fig. 3.
A la fig. 8, les résistances r et r1 sont représentées en traits fins pour indiquer que ces résistances peuvent 'être rempla- cées par des circuits auxiliaires semblables au circuit. principal qui ne doivent cependant pas nécessairement avoir la même fréquence de résonance, ces substitutions étant représentées à la fig. 8 en traits interrompus. De même les résistances des circuits auxiliai- res peuvent tre remplacées par d'autres circuits auxiliaires, comme représenté en traits mixtes, pendant que, à leur tour, les résistan- ces des circuits représentés en traits mixtes peuvent être rempla- cées par des circuits auxiliaires tel que représenté par des traits pointillés, etc...
Le circuit représenté en traits interrompus, lequel est un circuit auxiliaire par rapport au circuit 1 r c rl, est un circuit.
"principal" par rapport au circuit auxiliaire représenté en traits mixtes; celui-ci, à son to-ur, devient, un circuit. "principal" par rapport au circuit représenté en traita po.intill.és.
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Pour la description vectorielle qui suivra, on se référera à la numérotation de la fig. 8.
Des dispositifs conformes à cette invention sont immédiate- ment, applicables à des circuits de lignes pour lesquels on aura touvé que les valeurs de l'inductance et de la capacité générale- ment requises, so.nt tout à fait appropriées. Cette invention est aussi applicable aux circuits à valves.
Un avantage fortuit mais important résultant de cette in- vention consiste en ce qu'un dispositif de correction conforme à l'invention a une impédance pratiquement constante et peut être in- tercalé opportunément à l'entrée d'une Ligne et tre disposé de façon telle qu',il ne puisse donner naissance à aucune difficulté réelle due à la réflexion,car, dans bien des cas, l'impédance cons- tante d'entrée peut tre choisie égale à l'impédance propre de la ligne à 1''entrée' de laquelle le dispositif est connecté.
Le transformateur de combinaison ou autre dispositif,(s'il y en a), employé pour combiner les tensions engendrées dans les bran- ches du circuit complexe à réactance totale nulle, sera évidemment disposé de façon telle qu'il n'y a réellement pas dé charge réflé- chie dans le circuit complexe, car si une quantité appréciable de change était réfléchie, la condition d'impédance d'entrée constante ne serait plus satisfaite.
La fig. 6 représente vectoriellement les effets produits dans un certain cas et par certains agencements de circuits confor- mes à cette invention, et le diagramme permet de prédire l'effet produit. par un dispositif donné ou des agencements quelconques des circuits.
Ce diagramme peut être utilisé pour prévoir les résultats obtenus par chacun des circuits fondamentaux X et Y représentés au- dessus du dit diagramme et en rapport avec celui-ci.
La fig. 6 est ensubstance un diagramme vectoriel du type bien connu du cercle, tracé pour les cas représentés par les figures fon- damentales et pour lesquels la fréquence de résonance (c'est-à-dire la fréquence à laquelle l'impédance inductive est numériquement
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égale l'iMï6dance capàe,- st--.Looo eriodes Par seconde égale étant (Comme dans somme vectorielle de ces imp6¯ dances étant (comme dans tous les autres cas en rapport avec cette invention) égale à R. - L.O. et R sont respectivement l'inductance, la capacité et la résistance ainsi indiquées dans les figures fonda- mentales, 1 étant la tension d'entrée et II la tension de sortie.
En se ré,-érant au diagrâme, le diamètre du cercle 0 L Z 0 est la représentation vectorielle de la résistance R. Alors on peut démontrer que représente dans le cas X, 1impédance de la section inductive, c'est-1:-dire l'impédance de L,et R connect.., en parallèle.
On peut éGalcmcnt démontrer que 0 0 représente l'impédance de la section capacitive a R. Pour cela, l'impédance totale est la résul- tante de 0 L et de 0 0, somme vectorielle 0 L f L,2 ¯ OZ ¯ R!' Si, cependant, la dérivation sur la résistance shuntant la capacité dans le cas X est déplacée, soit pour ne prendre que 60% de la tension dans aux bornes de la capacité, la tension entre les bornes II ne sera plus donnée par le vecteur 0 Z mais égalera évidemment la sera torielle OL + Lz z Da. ceci se rapporte évidemment au cas où les vec- tensions produites aux bornes de l'inductance et de la capacité sont combinées dans le m8me sens.
Si, cependant, ces tens,ions sont sont binées en sens opposé, c'est-à-dire que, aux bornes du condensateur elles sont inversées avant d'être combinées, tel que cela se produit Par l'emploi d'un Lransformatear tel que celui représenté à la produit dont les enroulements primaires sont connectés en opposition, le îig.l, vecteur capacité L Z devient L Z' ; Lz devient La' et OZ et 0z de- viennent respectivement OZ, et Oz , Les mêmes , considérations s.1-ap- Pliquent au cas Y. (Dans ce cas les vecteurs pour une fréquence de 700 cycles sont représentés en traits interrompus) excepté ment que pour le cas y les vecteurs intérieurs au cercle L Z srapplfquent à une combinaison de tensions de sens oPposés et les vecteurs extérieurs à ce cercle S'appliquent à des tensions combinées même sens.
Comme variation :exemple, ions ont gt6 de même sen s . 0 Omme variation da 1 !;a''''n\p", ni "1 "'" L:, "lIJ, nn1t été pris comme étant respectivement de LI zi t. dE! Li &1'\' Sur . d:iagramme, les ahoisses diamétrales sont des ""J.eux.; on murconi> .
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de R et les ordonnées périphériques sont des valeurs de fréquence
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de 0 à. 0::; .
Le diagramme proprement dit est constitué par les cercles et les lignes rayonnant de Z vers la périphérie du plus grand cercle.
Les vecteurs représentés à la fig. 6 se rapportent évidemment aux cas particuliers décrits ci-dessus.
La fig. 7 représente plusieurs courbes montrant l'effet de diverses positions du point de dérivation sur R en décibels d'atté- nuation (ordonnées) en fonction de la fréquence, l'échelle horizon- tale étant logarithmique. Les courbes marquées 0%, 205, 40%, etc.., donnent les résultats obtenus par les positions des points de déri- vation (voir les figures fondamentales X et Y de la fig. 6) à 0%,
20%, 40%, etc.. , de la résistance R. Le groupe de courbes repré- sentant un maximum d'atténuation aux fréquences inférieures se rap- porte à des positions du point de dérivation sur la résistance R shuntée par un condensateur C dans le cas de la fig. X ou à des posi- tions du point de dérivation sur la résistance R connectée en série avec l'inductance L dans le cas de la fig. Y.
Un réseau de courbes, tel que représenté à la fig. 7, peut être utilisé opportunément pour aider à. élaborer un projet de circuit de correction pour un cas par- ticulier quelconque, tel que le suivant.
La courbe d'atténuation du circuit à corriger est tracée sur le même papier logarithmique que les courbes de la fig. 8 et à la même' échelle en décibels d'atténuation mais avec des valeurs d'atté- nuation montant d'une ligne 0 située au bas du papier au lieu de descendre d'.une Ligne- 0 située en haut du papier. Le papier loga- rithmique employé est transparent et la courbe à corriger est dépla- cée sur les courbes de la fig. 7 jusqu"à ce qu'on soit parvenu à la superposser à la courbe de la fig. 7 se rapprochant le plus de la courbe à corriger.
La correction en pourcent est notée et de la position rela- tive; des Lignes de fréquence sur les, deux réseaux de courbes, la fréquence de résonance requise peut être déterminée immédiatement.
Par exemple, si on trouve que la courbe d'atténuation de la fig. 7
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la plus proche de la courbe pour laquelle la correction est re- quise, est la courbe 40%, mais que la ligne de fréquence 10.000 de la courbe à corriger coïncide avec la ligne de fréquence 1.000 de la fig. 7 (fréquence de résonance), les constantes du circuit employé pour effectuer la correction seront choisies telles qu'elles donnent une fréquence de résonance de 10.000, c'est-à-dire que
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sera égale à 10.000 x 21t . Comme, en outre, 1''impédance VL 0 requise doit satisfaire à la condition que R = 1/ , on pourra v"""'C déterminer directement L et 0.
Les figures 9 et 10 sont des diagrammes vectoriels basés sur les mêmes principes que la fig.6 mais représentant uniquement les vecteurs principaux relatifs au circuit complexe de la fig. 8. Les diagrammes des figs. 9 et 10 sont établis suivant les mêmes princi- pes que ceux de la Fig. 6 et sont des développements naturels de ces derniers. Les chiffres des figures 9 et 10 indiquent les vecteurs représentant les tensions produites entre les points de la fig. 8 qui portent les numéros correspondants.
La fig.9 est un diagramme vectoriel tracé pour la fréquence de résonance, tandis que la fig. 10 est tracée pour une fréquence, inférieure à la fréquence de résonance et telle que la tension aux bornes d'une inductance quelconque particulière est la moitié de celle du circuit (ou du circuit auxiliaire,suivant le cas), dont elle fait partie. Pour simplifier, les figs. 9 et 10 ont été tracées en présumant que la fréquence de résonance pour chaque circuit, et cir- cuit auxiliaire est la même, bien qu'évidemment ce ne soit pas une condition nécessaire.
Pour simplifier également, l'identification des divers vecteurs,des parties de la fig. 9 et 10,sont tracées en traits pleins, interrompus, mixtes ou pointillés, en concordance avec les circuits de la fig. 8 auxquels ils se rapportent et qui, eux aussi, sont représentés en traits pleins, interrompus, mixtes ou pointillés.
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Dans la cas de la fig. 9, le: vecteur 0-1 = vecteur o-2 . " vecteur o-4 = vecteur o-8, = recteur a-I6 , chacun des vecteurs o-1 2 2 V2"' 4
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0-2, 0-4, 0-8, 0-16, forme un angle de 45 avec le vecteur voisin.
Pour le cas représenté à la fig. 10, le vecteur O-I=
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vecteur"o-2 = vecteur 0-4 = vecteur 0-8 = vecteur 0-16 2 4 ----s -- - 16 la variation de phase- étant chaque fois de 60
Le diagramme de la fig. 7 peut tre utilisé comme suit, pour le. cas d'un circuit complexe comprenant un certain nombre d'étages de correction.
La courbe 0% à gauche de la fig. 7 représente l'amplitude du vecteur 0-8 de la tension de sortie par rapport au vecteur 0-16 de la tension d'entrée.
Si l'échelle d'atténuation en décibels est logarithmique, la tension représentée par le vecteur 0-4 est donnée par la courbe de sommation obtenue en additionnant la courbe 0% à elle-mme, et si la fréquence de résonance utilisée est la même, celle-ci est semblable d'un bout à l'autre à la courbe 0% comme si l'échelle
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cl!att6nuation avait été doublée.
De mme, la tension représentée par le vecteur 0-2 peut être obtenue en additionnant la courbe originale 0% à la courbe de sommation ou, en d'autres termes, en utilisant la courbe 0% comme si l'échelle d'atténuation avait été multipliée par 3. De même, la tension représentée par le vecteur 0-1 est obtenue en utilisant la courbe 0% avec l'échelle d'atténuation multipliée par 4.
Lorsque les fréquences de résonance sont différentes d'un circuit' complexe à l''autre, les courbes doivent être additionnées puisque une courbe ne peut tre utilisée à des échelles différentes.
Le même principe peut Être appliqué pour obtenir l'angle de phase et, de la manière décrite, il est possible d'obtenir la tension entre deux points quelconques des courbes.
Pour un cas particulier quelconque, l'examen démontre géné- ralement le degré de complexité, c'est-à-dire combien d'étages de correction sont nécessaires, et alors on trouvera ordinairement la possibilité de simplifier le circuit et d'obtenir le résultat voulu.
Par exemple, on pourrait trouver que les meilleures condi- tio.ns convenant aux circuits de correction peuvent être entre
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3 et 4 fois la courbe 0% de la fig. 7. Dans tel cas, le circuit de la fig. 8 pourrait tre simplifié par celui représenté à la fig. 11.
A la fig. 11, la tension de sortie est prise entre 0 et A, point de dérivation variable sur la résistance 1-2. La courbe, pour une position quelconque de la dérivation, est estimée dans ce cas, par l'utilisation de la courbe 0% de la fig. 7 (mentionnée ci-dessus) à une échelle d'atténuation triplée, (évidemment pour la fréquence exacte de résonance) et en y ajoutant la courbe re- présentant le rapport de tension entre OA et 02 du réseau de courbes.
Evidemment, comme on l'a constaté ci-dessus, lorsqu'on ut.i- lise différentes fréquences de résonance à chaque étage de correc- tion, c'est-à-dire dans les divers circuits complexes ou circuits complexes auxiliaires, on doit additionner les courbes correspon- dant respectivement aux fréquences de résonance.
Dans tout circuit complexe ou circuit complexe auxiliaire, l'inductance et le condensateur peuvent tre interchangés et il est possible aussi de combiner des circuits complexes et des cir- cuits complexes auxiliaires de façon à multiplier ou additionner, dans des étages successifs, l'une ou l'autre des courbes de pour- cent (205, 40%, 605, etc..).
En général, on trouvera que, bien que la phase soit inversée pour une correction d'amplitude, l'effet général est tel qu'il tend à corriger la phase et un effet de retard général se produit.
En prédéterminant des circuits correcteurs conformes à- cette invention, il est aussi possible d'employer le phénomène de la ré- sonance, en choisissant un ou plusieurs des circuits complexes composants du circuit, tels qu'ils soient résonnants dans la gamme., pour laquelle une correction de fréquence est requise.
Un circuit correcteur ainsi disposé peut tre employé avantageusement dans bien des cas où on désire corriger une caractéristique de fréquence révélant un changement s'opérant. dans une gamme: relativement, étroite de fréquences ; par exemple, il peut être- nécessaire de corriger la
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caractéristique de fréquences d'un transmetteur présentant une diminution de' 4 ou 5 décibels entre 6.000t 10.000 cycles par seconde.
Un circuit correcteur ordinaire, du type de circuit résonnant simple, peut évidemment tre utilisé pour obtenir une correction mais la présente invention peut aussi 'être adaptée pour donner un tel résultat et offre l'avantage pratique qu'un circuit conforme à la présente invention se calcule plus rapidement quant aux effets et est plus maniable,quant à son application, que ne le sont des circuits résonnants simples.
Considérons un circuit tel que représenté à la fig. 12 et comprenant un circuit série L1 Cl R (l'inductance et la capacité en série) et un circuit parallèe L2 C2 R2 (indue Lance ct capacité en parallèle), connectés en série. 'Pour des fréquences en-dessous de la fréquence de résonance, le circuit "série" se comporte comme un condensateur présentant pour toute fréquence # inférieure à la fréquence de résonance Wo , une impédance donnée par l'expres-
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sion W z - z' alors que le circuit parallèle présente une in- "'('"'I-CI impédance -, -- - - morne, des fré- duatanoe OE'ùne. impédance de i µ W * ' ) L2.
De méine, à des fré- J( w--,-- quenoes uJ, au-dessus de la fréquence de résonance, le circuit "'s"éJ1'is,II *e comporte comme une inductance d'une impédance de ç/C W.2. - w<>..t) '-, tandis que le circuit parallèle se comporte Il comme une impédance capacitive de W . Il s'en suit JeWf.2.- UJo:1..)C.t que' tout le circuit présente une réactance totale nulle pour des fréquences- en-dès s'ous de la fréquence de résonance si L2 - R .et 11.présente une réactance totale nulle pour des fréquences au- des<s,us de la fréquence da résonance si L.l R.
Pour cela, afin à que le. circuit présente une réactance totale nulle pour les fré- quences supérieures ou inférieures à la fréquence de résonance, L1 C1 sera rendu égal à L2 C2, c'est-à-dire que les deux circuits seront rendus résonnants à la même fréquence, c'est-à-dire que @o aura la même valeur pour les deux circuits.
Evidemment, il y aura une fréquence de résonance différente
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pour les deux cas en-dessous et au-dessus de la résonance car la fréquence de résonance est donnée, dans le cas précédent, par
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la relation wwo 1.. = )/ 1¯¯¯ =c' (éV'$ étant une wo - w,2.. 1.2 Cl V pulsation équivalente de résonance correspondante en-dessous de la résonance) tandis que pour le dernier cas, on emploiera L"ex- pression Fil = 'z c' ''dz ¯ c,cJ,. , W ,1 ev étant une pu- Ll 2 LAJj sation équivalente de résonance au-dessus de la résonance.
Il est clair que dans le premier cas, la pulsation angulaire équivalente t, (donnée par l'expression La 0;- devient infinie lors- Wo).-w.1. que \..00 :::; W (à la résonance) alors que dans le dernier cas, lors- que la pulsation actuelle W, = u)o (à la résonance) la pulsation équivalente cJ p correspondant à c..71 et donnée par 1'exp.reasion' W 1.(. - <.ù 0.1. devient égale à zéro. L'effet peut Être exprimé par w 1 le diagramme vectoriel bien connu et représenté à la fig'. 13 ; les chiffres de la fig. 13 correspondent aux chiffres de la fig. 12, tout comme les chiffres de la fig.9 et de la fig. 10 correspondent aux chiffres de la fig. 8. Le cercle de la fig. 13 est le lieu du vecteur potentiel o-1.
Pour #- 0 le circuit série offre une impédanceinfinie etle circuit parallèle une impédance nulle d'où le vecteur potentiel 0-1 m vecteur potentiel 0-2. A la fig. 13, les vecteurs sont traces pour les deux fréquences de résonance in- diquées en ## et ## qui sont les fréquences actuelles corres- pondantes aux fréquences de résonance équivalentes respectivement à ## et ##. c.
cIlestclair que la gamme de fréquences pour laquelle on obtient une correction désirée peut tire déterminée (1) en établis- sant la fréquence de résonance de façon à déterminée les fréquences pour lesquelles une correction maximum ou nulle est obtenue et (2) en déterminant les valeurs relatives des produits L2 C1 et L2 C2.
Le diagramme de la fig. 7 peut être utilisé^ pour 1-''évaluation' des courbes de correction en calculant Les valeurs de ## et ## et par cette connaissance on peut trouver 1'ãtténuation pour une
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dérivation de correction quelconque par ## et ## On peut alors tracer une courbe représentant les relations entre ces fré- quences' et les fréquences actuelles,# (en-dessous de la réso- nance') et # (au-dessus de la résonance).
Par exemple, supposons qu'il soit requis de répartir un relèvement de 6 décibels entre 5.000 et 10.000 cycles, une perte# pour les- fréquences au-dessus de 10.000 cycles étant sans impor- tance.
¯En se référant au diagramme de la fig. 7, on trouvera une dérivation vers les 50% environ du circuit du condensateur, c'est- à-dire, à la fig'. 12, environ à mi-chemin de la résistance R shun- tant L1 et C1, , 1''autre point de dérivation étant évidemment le point 2.
Ce"relèvementt"cessera quand #'=# ou #=# et pour cela la fréquence de résonance #o sera choisie à une fré- quence au-dessus de 10.000, soit 12.000. L2 C1 sera choisi tel que la correction commence à 5.000 cycles et, pour obtenir ce ré- sultat, la première fréquence de résonance ## peut être choisie vers- 8..000 cycles environ:, les valeurs exactes étant déterminées actuelemetn à l'aide des courbes. La courbe #' ne sera pas employée bien qu'on notera que l'atténuation totale au-dessus de 10.000 cycles sera actuellement augmentée. Dans les conditions données, cependant, cela est admissible et,dans certaines conditions, cela pourrait donner un avantage déterminé.
Il est clair que les effets de correction peuvent tre "multipliés" exactement de la même manière que par les circuits or- dinaires de branches non résonnantes déjà décrits (voir fig. 12) et que. des fréquences résonnantes diverses peuvent 'être employées pour chaque étage de correction, si nécessaire.
Il est clair également qu'un circuit à branche parallèle,tel que; représenté à la fig. 14, peut être utilisé pour la correction d'e phase et qu'au moyen d'un tel circuit on peut produire une varia- tion de phase de 360 entre #=0 et #=00 . En choisissant convenablement les fréquences de résonance, la variation de phase
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requise peut 'être obtenue pour une gamme quelconque de fréquences désirée.
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REVENDICATIONS.
I) Un circuitcorrecteur de fréquence comprenant un circuit com- plexe à réactance totale nulle et d'une impédance pratiquement cons- tante, à l'entrée duquel sont appliquées des tensions résultantes des moyens pour dériver des tensions produites aux bornes de résis- tances dans les branches ou sections inductives ou capacitives du dit circuit complexe et des moyens pour combiner les dites tensions pour donner une tension de sortie utilisée pour une correction de phase et/ou une correction d'amplitude,tel que décrit en substance.
2) Un circuit tel que revendiqué en I et comprenant des moyens pour changer à volonté le sens de la combinaison des tensions déri- vées, tel que décrit en substance.
3) Un circuit tel que revendiqué en I ou en 2 dans lequel le cir- cuit complexe comprend deux sections ou branches parallèles, l'une comprenant une inductance et une résistance en série, et l'autre, une capacité et une résistance en série, chacune des résistances étant égale à la racine carrée du quotient de l'inductance par la capacité, tel que décrit en substance.
4) Un circuit tel que revendiqué en I ou en 2 et dans lequel le
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circuit complexe comprend deux séeìons..ou¯bi:énc,heee¯aérûea, lune comprenant une inductance shuntée par une résistance, et l'autre, une capacité shuntée par une résistance, chacune des résistances étant égales à la racine carrée du quotient de l'inductance par la capacité, tel que décrit en substance.
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