BE476619A - - Google Patents

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BE476619A
BE476619A BE476619DA BE476619A BE 476619 A BE476619 A BE 476619A BE 476619D A BE476619D A BE 476619DA BE 476619 A BE476619 A BE 476619A
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Publication of BE476619A publication Critical patent/BE476619A/fr

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    • GPHYSICS
    • G01MEASURING; TESTING
    • G01RMEASURING ELECTRIC VARIABLES; MEASURING MAGNETIC VARIABLES
    • G01R1/00Details of instruments or arrangements of the types included in groups G01R5/00 - G01R13/00 and G01R31/00
    • G01R1/20Modifications of basic electric elements for use in electric measuring instruments; Structural combinations of such elements with such instruments
    • G01R1/203Resistors used for electric measuring, e.g. decade resistors standards, resistors for comparators, series resistors, shunts

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Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  BELL   TELE@HONE   MANUFACTURING COMP[ANY PERFECTIONNEMENTS   A   LA FABRICATION DES   RESISTANCES   ELEOTRIQUES 
La présente invention est relative à des perfectionnements à la fabrication des résistances électriques. 



   Dans les mesures électriques précises, les résistances bobinées comprenant des   enroulements,   des rubans résistants, etc ont l'avantage que la valeur de la résistance en courant continu peut généralement être déterminée avec une approximation au moins égaie a c.1% si on le désire et   qu'on   peut obteuir une grande stabilité. Aux nautes et très nautes fréquences, cependant, la self-induction et la capacité distribuées résiduelles de l'enroulement résis- tant peuvent devenir des facteurs d'erreurs et d'anomaliea importants dans le fonctionne.ment de l'appareillage emportant de tels enroulements.

   Différents types d'enroulement sont utilisés pour éliminer ou réduire les   réactances   de dispersion, mais on peut dire que les enroulements qui sont les plus efficaces à ce point de vue sont également les plus difficiles a bobiner: ils exigent des machines spéciales ou des opérateurs extrêmement habiles pour l'enroulement 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 manuel. même avec le meilleur type d'enroulement, on ne réalise généralement pas des constantes de temps inférieures à 10 et l'on considère comme bonnes avec les méthodes existantes les constantes de temps de l'ordre de   10-8 . A   I mégacycle/seconde ce dernier chiffre cor- respond approximativement à un angle de pertes de 4 , considérable dans un certain nombre d'applications.

   Une variante à envisager lors- qu'il est important d'obtenir un angle de phase petit est l'utilisation de types de résistances agglomérées, par exemple les résistances   Erié.   



  Bien qu'on puisse réaliser avec ces résistances des angles de pertes très petits, la précision de la résistance ne peut pas dépasser + 1% et,actuellement, les fabricants ne fournissent pas de résistances plus précises que   +   5%; de sorte qu'en tenant compte des effets d'instabi- litéà longue période et d'un coefficient de température élevé, les résist nces agglomérées peuvent être considérées   conme   sans valeur pour une utilisation nécessitant une grande précision.

   le but de la présente invention est d'améliorer la   fa-     brication   des résistances par un compromis entre l'obtention d'une ré-   sistance   bobinée de haute précision et d'angle de pertes relativement grand d'une part et d'une résistance agglomérée de faible précision mais d'angle de pertes très petit d'autre part, Dans toutes les méthodes, des résistances bobinées de type normal sont utilisées et différents systèmes de compensation d'angle de pertes sont décrits. 



   L'invention consiste à réduire l'effet de la composante de self-induction dans une résistance, en disposant en parallèle avec celle-ci une résistance exactement identique en série avec un condensa- teur d'une capacité déterminée conformément a l'équation ci-après 5. 



  Les dessins joints   représentent   aux fig. 1 à 5 un certain nombre de ré- seaux électriques et, aux fig. 6 à 8, un certain nombre de diagrammes vectoriels correspondants. 



  METHODE I   Compensation par   condensateur-shunt seul ( méthode connue 
Dans cette méthode, un condensateur shunte la résistance 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 bobinée inductive comme représenté à la figure I. 



  Soient R la composante de résistance-série de la résistance ;      L La   opposante   de self- induction-série de la   résistance;   C La capacité-shunt appliquée ; 
 EMI3.1 
 Z l'impédance effective entre les bornes ( A) et ( B );   #   2 TL fois la fréquence F 
 EMI3.2 
 On a alors : R + j c, L ) t Co (I) R j CU L * j la. C En développant l'équation (I), il vient   OR - 0)    
 EMI3.3 
 Z= .,#g-2 2¯2 La composante effective de résistance-zéris R eff est alors donnée par : R ¯R .............. (3) off (L -w 2 LO 2 2 0 2 R et l'angle de   phase     #   par 
 EMI3.4 
 = tg - w (L - OR - 0)/ni .......

   ( 4 ) On peut constater qu'à condition que la fréquence est la capa- cité-shunt ne soient pas exoesaivea é peut être rendu très petit si la relation : = OR ...................... 5 j est vérifiée. 



   En remplaçant dans les équations ( 3) et ( 4 ) L par sa valeur   OR2   on obtient : 
R 
 EMI3.5 
 ef 2 2 22 ( 1 -tL + 'W L ( 6 ) R2 R et tg - = - 3 L r3 Or la quantité wL est connue : c'est le coefficient de sur- R tension % de la résistance; de sorte que les équations ( 6) et z peuvent      

 <Desc/Clms Page number 4> 

   s'écrire :    
 EMI4.1 
 R e ff == ( l - R 2)2 + 2 = R ..mm....,...,. " ( 6a. x .. R2 . er m 6 = - 4 ;;; .... ')... e , '$ " olt .. ,, - J , ",.. 1 t,I <II Il, 1 a 0.

   Il (7a..) 
Pour une résistance inductive compensée par l'application d'une capacité-shunt C   =@/R2   certaines données de calcul vont être indiquées; en effet il est nécessaire de connaître la fréquence de fonctionnement maximum et les tolérances de variation de la résistan- ce effective et de   l'angle   de phase sur la bande de fréquences et, en   général, la constante de temps maximum admissible T max = @/@. EN génémax R     ral,   les valeurs de Tmax,obtenues en tenant compte des tolérances de la résistance et de l'angle de phase, sont différentes; dans ce cas, 
 EMI4.2 
 G'est la plus petite valeur qui esc indiquée.

   Soit à déterminer Tmax et soient : Pmax, = pourcentage de variation maximum admissible de la résistan - ce   #max  = variation maximum admissible de l'angle de pertes en minutes. fmax = fréquence maximum utilisée en cycles/seconde. 



   On peut alors écrire à condition   que Q.   n'excède pas 0,3: 
 EMI4.3 
 approx. R ( l ... q.2) mmama...".""..( 6b) ÉÙ approx. "" / ....,,.. ,,,,,,v,.,( j 1 D) Sur la base de la tolérance de résistance ! 2 max .1.0" Max. 



  H ".' IOO ¯ 
 EMI4.4 
 
 EMI4.5 
 Uoit Bzz la fréquence en mégacycles; seconde, un a s 
 EMI4.6 
 Sur la base de la tolérance de l'angle de phase, on a : 
 EMI4.7 
 0 Max - =6 3' ma.x w Max 11:JO X 60 3 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 
 EMI5.1 
 
La plus petite valeur de Tmax tirée dea équations (   Sa )   et (9a) est la constante de temps maximum admissible. Selon une variante, la constante de temps d'une résistance étant donnée et les tolérances étant indiquées, on peut tirer des équations ( oa) et (   a)   la fréquence maxi- mum en mégacycles. 



  METHODE II Compensation par condensateur-shunt et résistance bobinée. 



   Avec la méthode I, on constante que si T est grand, Fmax est considérablement réduit, étant donné qu'il est inversement proportionnel à T. Une méthode de compensation, permettant d'adopter une plus grand* valeur de Tmax sans diminuer les tolérances en ce qui concerne Pmax et 
8 , peut être nécessaire. max Soit à étudier le circuit connu de la fig. 2. 



   En adoptant la même nomenclature que pour la méthode I, on a   ( R + #@) ( R + 1 ) z= j C #   
2 R+ j   L #   +   j c #   
R   (@ -   e2LC)   + j #  (L   +   CR)   ........   ( 10) = (1 -   # LC)    @     2 j   w CR 
Lorsque L   = OR ,   Z = R de sorte que Z est une résistance pure pour toutes les fréquences. 



   En pratique, en supposant qu'on utilise le même type de résis- tance inductive dans les deux branches de la fig. I de telle manière qu'on obtienne la représentation de la fig. 3, le circuit de celle-ci est alors équivalent a celui de la fig.   4,   on obtient l'impédance 2 en substituant C1 =   C/1-# 2 #@   a 0 dans l'équation ( 10 ) . 



    1-#2 LC   un peut démontrer qu'en écrivant Q =   @L/R,  on a : 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 
 EMI6.1 
 RCf .n 1 1 n oooo*<é% o%  >o*oooo., ; .i-..1./ .ft 4q* et 1 2 q2 ) m..,m m...caa..an..9uw xnlmab ., e(1. 



   1 + 2 Q4 
Si Q   # 0,3   par   exemple,   les relations approximatives suivantes s'appliquent 
 EMI6.2 
 R eff R ( 1 - 2 ) ....mmam.ma.m..mn.m.m...mm.mm.(..a) et - - 4.5 m.mmmeeomem.mm.ooo.mnau....6m.eama..s.a(raJ   En   comparant les équations ( fla) et ( 12 a) aux équations ( 6b) et ( 7b) on   constate   que la méthode 11 ne présente aucun avan- tage sur la méthode 1 en ce qui concerne la grandeur   de 19   mais que par centre il y a un avantage très net en ce qui concerne Reff   inéquation   correspondant dans la méthode il à   1'équation   ( ca) de la méthode I est 
 EMI6.3 
 Tmax - D' max "Max x ,0 secondes -i Si l'on suppose par exemple que Fma$ - eo et que '1 est le même pour la méthode 1 ( équation ( da)

   que pour la méthode n équation ( 13 )t 1 max est alors dans la méthode il ¯.425 2,&7 foisplus grand que dans la méthode 1. 



    METHODE   III 
 EMI6.4 
 Gompensation par condensa tour-shunt des résistances du type aggioméré. 



  On a vu que si, a la fig. 2, la resistonce tt de la branche de capacité n'a pas d'angle de phase, il se pruduit une oouipensation totale de la résistance inductive âpres que a été   rég@é   a l'égalité avec L/R2Uhe résistance ayant un angle de phase très petit aux 
 EMI6.5 
 fréquences de fonctionnement normales ( par exemple jusqu'à jeu !vol S) peut être obtenue dans une résistance du type aggloméré( par exemple Erie ou U.I.C.) mais de telles résistances ne peuvent présenter ni des limites de tolérance étroites ni des caractéristiques stables. 



   'Toutefois, si l'on utilise une résistance R1 an série avec la capacité compensatrice C (   fig. 5)   l'ensemble étant en parallèle avec la résistance bobinée   précise   RL, il est alors possible de   calculer   les      

 <Desc/Clms Page number 7> 

 limites de résistance et d'angle de phase entre les bornes   A   et B lorsque la tolérance pour R1 est exprimée en fonction de la valeur nominale R. 



  Pour le calcul on suppose que 0 est ajuste de manière à être égal à L. 



   L'impédance entre les'bornes A et B est donnée par la formule 
 EMI7.1 
 1:1 ( R +. j wL ) ( H f j ' À 1 0 m ........... ( ...4 ) , R + R + j (W.lo-.1. 



  R+R 1 + j r.u fju En substituant - 0 et en écrivant 0, E on trouve s RI + j QRl ¯ Z * R R + R= + j ( Q,RI ¯ $l 1t .........,........( T5 ) R + RI + R ( 6Z, .... 



   Cette   expression   permet de démonter que l'angle de phase de 2. est tel que l'on ait : 
 EMI7.2 
 tg 8 ¯ 0 (1 "F a (RT - ït ) o . o o o . o o . o u (à6 ) ( T < <2a - it) ( 
L'équation   ( 16 )   peut être considérablement simplifiée si l'on suppose que   #   n'est jamais plus grand qu'environ 10  et que R1 varie dans des limites n'excédant pas par exemple 10% à partir de R. Dans ces conditiona on a approximativement 
 EMI7.3 
 e-= 2 Z3 ï) ......... " . ; (16 a ) ( 2 ... T R. 



   On peut encore donner une autre approximation si n'excède pas environ 0.3 : 
 EMI7.4 
 e::;2Q,; ( RI - R ............( I6b) ,(R  )   on peut démontrer que la résistance effective de Z est :   
 EMI7.5 
 ReÎÎ R 2 + RR r ( + ) ' R 4   '   Reff ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯- ..........--( ( 1l ) R1 2 + 2 R R+ R( Q.- 1 ) + . 13: ............,..1.7) Si Q n'est jamais plus grand que par exemple 0,3 on peut 

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 écrire alors avec une erreur   presque     négligeable !   
 EMI8.1 
 -Wçp d n ' //'6le.s. R 'yr J .1 s m , s s . a t t a c . t . 



  8.r, i 60 èpjus fort pourcentage d'écart de RI à partir de R, tel que : znax ' "-R x I00 ............................(18) R 
 EMI8.2 
 Soit encore T la plus grande constante de temps toiérabie de la résistance inductive ±,.R Tex étant égal à L/#'R. 



   Et soit Pmax le pourcentage maximum admissible de variation de Reff tel que : 
 EMI8.3 
 -Pmax R e f x 100 **o4000000%%oo*ooo( 19 ) R 
 EMI8.4 
 La valeur de R,.,. dans l'équation 19 étant celle à la f'ré- quence maximum susceptible d'être utilisée, exprimée par Fmax Plc/s- 
Soit enfin   #   l'angle de phase maximum admissible de Z, cet angle étant exprimé en minutas. 



   On peut alors tirer de l'équation ( 16b) 
 EMI8.5 
 Dans l'établissement du dispositif, il faut prendre la 
 EMI8.6 
 plus basse des valeur de T.,,..... données par les équations( 20) et (21). Il faut se souvenir que les équations ( 20 ) et ( 21) sont établies avec l'hypothèse que 
Q.   # 0,3   
 EMI8.7 
 c'est à dire sfi 0, x bzz ""? 
Fmax 
Si la plus basse des deux valeurs de Tmax tirées des équations   ( 20)   et ( 21) ne remplit pas cette condition, on ne peut alors employer lesdites équations et il faut   itiliser   à leur place les équations exac- tes ( 16) et   ( 17)-   
En   comprarant   les équations (   20)   *t(21) aux équations ( 8a) 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 et ( ga )

   on peut voir les avantages qui découlent de l'emploi de la méthode III au lieu de la méthode I. 



   Si, par exemple, on prend Dmax = ¯   9%, ce   qui est une tolé- rance réalisable dans les résistances du type aggloméré, la valeur de Tmax tirée de l'équation  ( 9a)   est 2, 3 fois plus petite que celle tirée de l'équation ( 20),   o'està-dire   que dans la méthode III, la self'induction de la résistance bobinée peut atteindra 2,3 fois celle de la résistance bobinée compensée par la méthode I, les autres   condi-   tions et limitations étant les mêmes dans les deux cas. Ceci, bien entendu, sur la base du   même # max,   Par ailleurs, sur la base du même Pmax,en se reportant aux équations( sa) et ( 21) on constate que Tmax peut être avec la méthode III 4,5 fois plus grande qu'avec la métho- de I. 



     D@ns   l'exposé ci-dessus, la compensation par la méthode   !Il   a été étudiée mathématiquement, mais une représentation plus alaire de l'efficacité de la méthode peut se faire d'une manière imagée sous la forme d'un diagramme vectoriel de lieu géométrique.   En se   reportant à la fig. 5, on trace les vecteurs représentant l'impédance des deux branches R, L et RI, 0 comme représenté à la fig. 6. 



    #   
Sur l'axe OX en phase on porte le vecteur   @@   représentant à l'échelle la résistance R de la.branche R, L et, parallèlement à   l'axe   en quadrature OY le vecteur AB représentant la réactance   j@L.   Le vecteur OB représente alors l'impédance de la branche R,L, la longueur OB étant le module de l'impédance à l'échelle, et l'angle AOB étant son angle de phase. 



  Pour représenter le vecteur d'admittance correspondant au vecteur   d'impé-     #   dance OB, on prend le vecteur OA comme   représentant   à l'échelle la   conduc-   tance I et l'on décrit,   conme   représenté, une demi-circonférence avec CA pour diamètre. Le vecteur OB est tracé de manière à couper la demi- circon-   férence   en BI.Il sous-tend un angle AOBI égal AOB. Dans ces conditions 
I la longueur OB repréaente l'admittance de la branche R,L à la même échelle que celle rapportant   1   à la longueur OA.

   En traitant d'une manière analogue 
R   l'impédance et l'admittance de la branche R1, 0, uP représente RI ( pria   légèrement plus grand que R) POI représente la   conductance 1   ( à la même 
R 

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 échelle que   1 .) et   PQ représente la réactance-capacité   @  Le   R j@c   vecteur d'impédance de la branche R1, C est alors CQ et le vecteur OQI, l'angle POQ étant égal à l'angle POQI, Si l'on fait la somme vectorielle ( par construction d'un parallélogramme ) des vecteurs   @   d'impédance   OB   et OQ le vecteur résultant OR représente l'admit- tance totale entre les   bornée   (I) et ( 2) du réseau.

   Jusqu'ici la représentation vectorielle du circuit a été générale mais, pour que le dit circuit puisse apparaître comme une résistance pure R cons- tante à toutes les fréquences;, il est nécessaire que la résultante des vecteurs d'admittance coincident avec CA pour toutes les fréquences. 



  Cependant, si R et R1 ne sont pas égaux, cette condition ne saurait évidemment être réalisée étant donné que lorsque la   fréquence   tend vers l'infini, le vecteur   AB   correspondant   à j #   croît indéfini -   @   ment de sorte que les angles   AOB   et   AOB   tendent vers 90 . Par sui- te, la longueur du vecteur OB tend vers c et le vecteur d'admittan ce résultant devient   @OQI   lequel,  @PQ   étantinfiniment petit à une   @   fréquence infiniment grande, a un angle de phase   @OQ   égal à POQ tendant vers C.

   Ainsi, à une fréquence infinie, le vecteur d'admit- tance résultant   coïncide   avec OP1 et non plus, comme sous-entendu   #     ci-dessus   avec   OA    à   moins que R1égale R si les longueurs des vec- teurs OA et OP sont égales. On peut objecter que si une résistance fixe constante ne saurait être obtenue lorsque R = R1 on pourrait peut-être déterminer une condition pour laquelle le vecteur d'admit- tance résultant uR varie entre les limites OA et OP   mais   avec un   @   angle de phase RPO1égal à c pour toutes les fréquences. 



  Cependant, on peut démontrer qu'avec le type de circuit de la fig.2 il n'existe pas de valeurs fixes de   R et   de c qui permettent d'obte- nir cette condition; en fait, pour une telle condition, les deux relations L = R2   et @   = RR1 doivent être simultanément vérifiées 
C C ce qui n'est possible que si R = R1.Cette discussion montre qu'il y a lieu d'établir une approximation différente du problème de la compen- sation au point de vue de la construction d'un diagramme vectoriel      

 <Desc/Clms Page number 11> 

 simple.

   Une méthode consiste à déterminer la condition pour laquelle une 
 EMI11.1 
 ligue tracée depuis le point BI et parallèle à ùqi- comme dans l'oûten- tion de la résistance   uR)   peut toujours passer par le point A et ensuite      de déterminer sous cette condition le lieu géométrique de R pour toutes les 
 EMI11.2 
 fréquences et, étant donné que BlA est parallèle à wQ, l'angle ;.3T est égal à l'angle QG$I , Le triangle vB.lA est construit avec pour l'un de ses cotée uA, diamètre d'une demi-circonférence et pour autres o8tés des cordes de sorte que l'angle UBIA est droit, l'angle Wsé est donc complémean- taire de l'angle AOBI, ar suite, l'angle 1J:iI est également complémentaire      de   l'angle   AOB .

   On donc: 
 EMI11.3 
 tg AOB=ootg.6 .............. , . t............ <:2) or tg AOB = lAI 1:4 1 ...... a y ........ .. . o a e a . \ ) 
R   @ I   
 EMI11.4 
 et tg M4 = 1 .............................( 24 )   c# R1  
En reportant les équations ( 23) et ( 24) dans l'équation ( 22) on obtient :   @ = # CR  
R 
 EMI11.5 
 d'OU liR 0 .... " ....... fo .. " " r, C. Ii ( ( 2 
En résumé, l'équation ( 25) exprime la condition suivant laquelle le vecteur B1R doit passer par le point A pour toutes les fréquences.

   La manière la plus commode pour déterminer le lieu géométrique de R est la méthode mathématique 
 EMI11.6 
 Si l'on écrit cu i. = X on tire l'équation ( 4! ):   I   RR1   @   L'admittance totale du circuit ( fige 5) est donnée par 
 EMI11.7 
 = I + 1 ,.,,..,,,..,,( 16 ) R + jx RI - j RRI 
X équation de laquelle on peut tirer 
 EMI11.8 
 Y - I = I + I - 1 R RI I- j jR ' R L + jX) ti 

 <Desc/Clms Page number 12> 

      
 EMI12.1 
 Rr( I-j) H ( + j,4, ) X n R ( l l' g ) -R (1 + j.!) R R RRj(l-jR)( z T j19 X R 
 EMI12.2 
 donc Y - 1 x - ( R- R) ( 1 ) .",.."...", f7) R #####i. ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯   ( RR i )   (I - j R x 
 EMI12.3 
 = ( 1 - -1) ( l ) : R.!.

   R) ( 1- ) ) 
X Dans le   diagranme   vectoriel, étant donné que l'admittance   #   
 EMI12.4 
 totale est exprimée par le vecteur uR, la ccanduetance i par ie vecteur v8 rt et la caduetanco 1, par le vecteur r y l'équation ( e7) montre que le R1 
 EMI12.5 
 lieu géométrique de R est une demi-circonférence ART de diamètre (.=-.:::.) a'est-à-dire A9 . àx rt 
La valeur de ce diagramme de lieu géométrique réside dans le fait qu'il fait apparaître   inmédiatement   dans quelles limites l'angle de phase et le module de l'admittance ( ou de   l'impédance.)   totale varie sur une bande de fréquences.

   Ainsi, on voit que la composante de résis- tance de l'impédance totale doit toujours   avuir   une valeur comprise entre R et R et que l'angle de phase   @@   OR ne peut être supérieur à celui qu' on obtient lorsque OR est tangent à la demi-circonférence décrite avec API pour diamètre. 



   En pratique, la compensation n'est utile que lorsque   -Le   point R ne s'éloigne fasd considérablement de   A.   Ainsi, si la résistance compensée ne peut s'écarter de la valeur de la résistance bobinéc de 
 EMI12.6 
 plus d'un pourcentage donné, la limite admissible de l'arc 8R( fig.ô ) est   aiora  obtenue en traçant AR tel que ARI x 100 représente ledit
I OA pourcentage et en élevant en R1 une perpendiculaire a CA coupant la demi- circonférence en R. 



     Alors,   pour obtenir la fréquence a laquelle cette limite est atteinte, on joint   AR   qu'on prolonge jusqu'à son intersection en   @@        

 <Desc/Clms Page number 13> 

 avec la demi-circonférence décrite sur OA   comme   diamètre. On mène alors OB 
 EMI13.1 
 vel que BOA = B0à qui coupe en B la perpendiculaire élevée en A sur 0A la longueur AB représente la   réactance   L à une échelle égaie au rapport 
 EMI13.2 
 entre R et OA et, étant donné que Jo. est connu, la pulsation @ et par aon-   séquent   la fréquence peuvent être calculées. 



   Si   'angle   de phase de la résistance compensée doit rester com- pris entre des limites données, l'arc limitatif AR peut être obtenu en me- nant du point 0 une droite faisant avec CA un angle égal à   1'angle   de phase limite et déterminant un point d'intersection ( s'il y en a un ) le plus proche possible de A sur la demi -circonférence décrite sur AP   comme   diamè - tre. La fréquence limite dans la condition de l'angle de phase peut alors 
 EMI13.3 
 être obtenue d'un* mrnière p8 il. celle OID.iJ,Qyée pour la résistance limite. 



   Pour comparer le fonctionnement du circuit de la méthode III avec celui dans lequel la résistance inductive R est shuntée par une capa- cité 0 = L on peut se reporter au diagramme vectoriel représenté à la fig.7. 



   R2 Le vecteur en phase UA représente encore la composante de résis- tance R de la résistance, cependant que le vecteur en quadrature AB   représen-   
 EMI13.4 
 te la composante de réactanoe j L de la résistance. Le vecteur d'admittance correspond OB est obtenu comme décrit oi-desaus et, en résumé, le vecteur OA représente également la composante de aonduataI1ae 1 --du vecteur d'admittanoe. 



   R De la condition 0 =   L/R@'  on déduit ; 
 EMI13.5 
 OR = 1.41 = tg AOB ..................( 28 ) R LA-' 0 .1-' tg AOB .......,..........( 29 ) R L'équation(23 ) montre que la susceptanoe j W a est représentée par le vecteur 00 ayant une longueur telle que 00 = ù'C = tg AOB c'est-à- OA (I) 
R 
 EMI13.6 
 dire que 00 = AB et de plus la grandeur de .La susooptanao o est dans un rapport avec la longueur 00 égal au rapport entre la conductance I et la   @   longueur OA. 



   L'admittance totale est représentée par la résultante OS des 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 vecteurs 00 et OB1 de la fig. 7 ( obtenue par construction d'un parallélo-   gramme ) .   Le lieu géométrique des points S, obtenu par la construction indiquée ci-dessus est représenté par la courbe   AL.   



   L'avantage de la compensation du cas III sur celle du cas   @   peut être démontré en choisissant un exemple typique d'une résistance bobinée à compenser ayant une constante de temps de 5 x 10 8 seconde. 



  Si l'on suppose que dans le cas III une résistance agglomérée ayant une valeur supérieure de   5%   à celle de la résistance bobinée est utilisée dans la branche de compensation R1, 0, à la   fige   8, AL représente alors le lieu géométrique du vecteur d'admittance totale pour le cas I cependant que AP est le lieu géométrique correspondant pour le cas   Ìl.   



  La bande de fréquences couverte par ces lieux géométriques est de u à 5 Mc/a et les fréquences d'un nombre entier de M c/e sont indiquées pour permettre des comparaisons, 
Il est évident à première vue que la méthode du 3ème cas présente de grands avantages sur celle du premier cas pour la réduction de variation tant de l'angle de phase que du module de l'admittance ( ou de   l'impédance)totale.   L'avantage de la   cumpensation   par la méthode III est encore plus évident si l'on compare le lieu géométrique AP avec le lieu géométrique AB1 de la résistance non compensée.

Claims (1)

  1. RESUME.
    L'invention se rapporte à des perfectionnements à la fabrication des résistances électriques.
    Elle a pour but d'améliorer ladite fabrication en choi- sissant une solution intermédiaire entre l'obtention d'une résistance bobinée de grande précision et d'angle de phase relativement important d'une part, et celle d'une résistance agglomérée de faible précision mais d'angle de phase très petit, d'autre part.
    Selon l'invention, l'effet de la composante de self- <Desc/Clms Page number 15> induction d'une résistance est réduit par le montage en parallèle d'une résistance exactement identique en série avec un condensateur d'une capacité déterminée.
    Trois méthodes de compensation s'offrent ainsi et sont dis - cutées mathématiquement.
    Soit un total de 15 pages.
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