BE382111A - - Google Patents

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BE382111A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10KPURIFYING OR MODIFYING THE CHEMICAL COMPOSITION OF COMBUSTIBLE GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE
    • C10K1/00Purifying combustible gases containing carbon monoxide

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  • Production Of Liquid Hydrocarbon Mixture For Refining Petroleum (AREA)

Description


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  Récupération des sous-produits des gaz de distillation. 



   Lorsque l'on conduit des fours de distillation de charbon à chauffage extérieur,  c'est-à-dire   des fours à cornues ou à chambres produisant du gaz et du coke, de fa- çon à aspirer les produits de distillation volatils, comme les gaz et les vapeurs, de l'intérieur de la masse de com- bustible, en utilisant le cas échéant un vide poussé, on obtient des sous-produits qui se distinguent avantageusement par leur quantité et qualité de ceux que l'on obtient en conduisant l'installation de la manière habituelle. Cette observation se rapporte particulièrement aux hydrocarbures susceptibles de se condenser à l'état de liquides, c'est-à- dire aux huiles de goudron à températures d'ébullition bas- ses et plus élevées. 

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   Le but de l'invention est de récupérer les sous- produits que l'on peut obtenir en conduisant le travail comme décrit, d'une manière qui permet d'utiliser rationnel- lement leurs propriétés utiles et de les utiliser en partie immédiatement dans l'installation même. 



   Le procédé suivant l'invention sera décrit ci-dessous avec référence au dessin annexé dont les Figs. la et lb se   complètant   mutuellement représentent schématiquement en élé- vation une installation de récupération nécessaire à la réa- lisation du procédé. 



   Sur le dessin, 1 désigne une chambre d'un four à coke horizontal, représentée en partie en coupe verticale longitudinale, cette chambre étant fermée par la porte 2 et remplie d'une charge de charbon 3. Entre la surface li- bre de celle-ci et la voûte du plafond 4 du four se trouve, comme d'habitude, l'espace collecteur de gaz 5. Cet espace communique par une conduite montante 6 avec le barillet 7 du four, la communication pouvant être interrompue. Le pla- fond 4 du four comporte également un certain nombre de corps tubulaires encastrés 8 distribués sur toute la longueur de la chambre, dans lesquels sont enga.gés par le haut et de fa- çon étanche des tubes perforés 9 enfoncés dans la charge de charbon 3 sensiblement sur toute la hauteur de celle-ci.

   Les corps tubulaires 8 dépassent le plafond 4 du four et commu- niquent, par l'intermédiaire de raccords latéraux 10, avec une conduite collectrice 11 posée le long de la chambre au-dessus du plafond du four. Cette conduite collectrice débouche, également avec interposition d'un dispositif ob- turateur, dans un second barillet 12 s'étendant sur toute la batterie de fours. Dans les deux barillets 7 et 12 règnent des pressions déterminées par l'action d'aspirateurs décrits 

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 plus loin et servant à aspirer les gaz du four; la pression dans le barillet 7 se rapproche sensiblement de la pression atmosphérique, tandis que dans le barillet 12 on crée un vide généralement très prononcé pouvant atteindre par exemple -200 mm de colonne d'eau. 



   L'appareillage décrit ci-dessus permet d'aspirer de la chambre 1 du four à coke deux genres différents de gaz de distillation, soit simultanément l'un à côté de l'au- tre, soit successivement, pendant différentes phases de la distillation. Pendant ces opérations on maintient généralement dans l'espace collecteur 5 communiquant avec le barillet 7 une pression de gaz qui ne diffère pas sensiblement de la pression atmosphérique, tandis que dans les tuyaux 9 on main- tient un vide assez avancé qui peut être varié suivant les besoins pendant toute la durée de traitement d'une charge de charbon, en insérant entre les tuyaux d'aspiration 9 et le barillet 12 des dispositifs de réglage appropriés.

   Le traitement subséquent des gaz de distillation recueillis dans les deux barillets 7 et 12 se présente de la façon suivante: 
Les gaz distillés du barillet 7, qui n'ont qu'une importance moindre pour le procédé suivant l'invention, sont amenés par une conduite tubulaire 13 dans un dispositif de réfrigération pouvant consister par exemple en deux ou plusieurs réfrigérants à tubes d'eau 14 disposés en série, pour y être refroidis de façon habituelle jusqu'à la tempé- rature ordinaire. Les gaz refroidis quittent le réfrigérant 14 par la conduite 15 et sont envoyés par un aspirateur de gaz 16 raccordé à l'extrémité de cette conduite vers d'au- tres dispositifs appropriés non représentés, pour y être traités.

   Les matières condensées déposées par ces gaz pen- 

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 dant leur refroidissement dans le dispositif 14, c'est-à-dire le goudron, et l'eau ammoniacale, sont évacués par les con- duites 17 et 18 et traités comme décrit plus loin. 



   Les gaz de distillation recueillis dans le barillet 12, que l'on obtient en les aspirant de   l'intérieur   de la charge de charbon 3 au moyen des tubes 9 sont ceux qui ont le plus d'importance pour le procédé suivant l'invention. 



  Le premier traitement préalable de ces gaz importants pour le procédé, consiste en ce que les conduites collectrices de gaz 11, et le barillet 12, ainsi que les collecteurs 8 logés dans le plafond du four 4 s'ils sont construits de façon appropriée, sont rincés au moyen du liquide condensé chaud, séparé du goudron. Comme le montre l'exemple représen- tée ce rinçage s'étend utilement aussi à l'autre barillet 7. 



  A cet effet, les liquides de condensation recueillis dans les barillets 7 et 12, qui consistent en un mélange de goudron et d'eau ammoniacale et qui, en partie, proviennent des gaz par suite du refroidissement de ceux-ci à l'eau, et en par- tie sont apportés par le   tinçage,   sont amenés de ces baril- lets 7 et 12, par des conduites tubulaires 19, 20 et 21, dans un réservoir-séparateur 22 situé plus bas. Dans ce ré- servoir le goudron se déposant au fond se sépare de l'eau ammoniacale qui surnage. Un tuyau 23 conduit le goudron du fond du réservoir 24 dans un réservoir adjacent 23, d'où le goudron est de temps en temps évacué. C'est un goudron ren- fermant une proportion assez importante de matières à point d'ébullition élevé du genre de la poix.

   L'eau ammoniacale se trouvant à la partie supérieure du réservoir 22 est déver- sée par un trop-plein 25 dans un autre réservoir 26. De là elle est refoulée par une pompe 27 dans une conduite montan- te 28 qui comporte des dérivations 29 et 30 allant respec- 

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 tivement vers les barillets 7 et 12,ainsi qu'une dérivation 
31 pour chaque four, parallèle à la conduite collectrice de gaz 11. Au moyen de raccords 32 la dérivation 31 alimente la conduite collectrice 11 et, le cas échéant, les collecteurs 
8.

   Les liquides de rinçage ou substances condensées parcou- rant les conduites et les barillets sont naturellement chau- des à cause de la chaleur propre des gaz, de sorte que les dispositifs décrits permettent sans difficulté d'effectuer le rinçage au moyen d'un liquide aqueux de rinçage ayant une température de   80-85"C.   Inapplication de ce rinçage des conduites collectrices de gaz et des barillets est importante pour la composition du gaz évacué autant que pour celle des matières condensées pendant les phases ultérieures du pro- cédé, particulièrement des huiles de goudron.

   La température élevée de l'eau de rinçage est également utile à cet égard; elle est de même avantageuse pour empêcher la formation, dans les conduites de dérivation des gaz aspirés de la char- ge de charbon 3 au moyen des tubes 9, de dépôts nuisibles de goudron qui se produiraient si l'on utilisait un liquide de rinçage froid, opposeraient une résistance à l'écoulement des gaz et gêneraient le maintien de la dépression nécessai- re pour aspirer les gaz de l'intérieur du charbon. 



   Les gaz distillés aspirés à l'intérieur du charbon 
3 et recueillis dans le barillet 12 sont conduits de celle- ci par une conduite 33 vers un réfrigérant qui, sur le dessin, se compose de deux réfrigérants à tubes d'eau 34 et 35 disposés en série, mais qui pourrait éventuellement comporter un plus grand nombre de réfrigérants analogues ou à action indirecte, groupés en série. Par la conduite de communication 36, le gaz passe du premier réfrigérant 34 dans le réfrigérant 35 et quitte celui-ci par la conduite 
37. L'eau de réfrigération nécessaire est amenée par les conduites 38, 39, 40 en sens inverse à celui du déplacement 

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 du gaz, comme on le voit sur le dessin.

   De cette façon les réfrigérants parcourus successivement par le courant gazeux sont maintenus à des températures différentes, ce qui a pour effet un refroidissement fractionné du gaz. En multi- pliant le nombre de réfrigérants successifs on peut subdiviser le refroidissement du gaz en un nombre plus grand de degrés de refroidissement. En quittant le dernier réfrigérant 35 le gaz est conduit par un tuyau   37   dans un dispositif 41 fonctionnant comme séparateur à chocs et qui peut être par exemple une tour garnie de fonds perforés sur lesquels repo- sent des corps de remplissage tels que des bagues librement empilées ; de ce dispositif le gaz est aspiré par la pompe aspirante 44 en traversant les conduites 42 et 43 et est conduit vers d'autres parties de l'installation décrites plus bas.

   Sur le parcours du gaz est inséré, immédiatement après la pompe 44, un séparateur spécial de matières conden- sées 45 qui renferme par exemple une plaque de choc 46 et un récipient collecteur formant la partie inférieure du sé- parateur qui a pour but d'une part de recueillir les matières condensées séparées du gaz par   l'action   de la force centrifu- ge dans la pompe, d'autre part d'éliminer lui-même, par les chocs, les matières condensées véhiculées par le gaz et s'y trouvant en suspension. En vue de ce dernier but le disposi- tif 45 est avantageusement remplacé par un autre séparateur de goudron de construction usuelle fonctionnant suivant le principe par chocs, par exemple un appareil Pelouze.

   Chacun des réfrigérants 34 et 35 est accompagné d'un réservoir en contre-bas 48 ou 49, dans lequel les conduites 50 et 51 con- duisent les matières condensées formées dans les réfrigérants, c'est-à-dire les huiles de goudron et l'eau ammoniacale. De même, le séparateur 41 possède son récipient collecteur 52 

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 destiné à recevoir les huiles de goudron déposées par le gaz, ces huiles s'écoulant par la conduite 53. Le réservoir 52 reçoit en outre, par l'intermédiaire de la conduite 54, l'huile de goudron condensée, recueillie dans le séparateur 45. Les réservoirs en contre-bas 48 et 49 fonctionnent non seulement comme collecteurs, mais aussi comme séparateurs des mélanges condensés qu'ils reçoivent, ces mélanges se composant de constituants aqueux et d'huiles.

   Le genre de la séparation, par exemple la superposition des constituants aqueux et des huiles, est indéterminé à cause de la nature variable des huiles de goudrons produites dans l'installa- tion, et peut éventuellement varier d'un réservoir à l'autre. 



  Il peut arriver que ce soient tantôt les constituants aqueux, tantôt les huiles qui descendent au fond; le plus souvent ce sont ces dernières. Pour qu'on puisse puiser aux réser- voirs le produit désiré, c'est-à-dire l'eau ammoniacale ou les huiles de goudron, on munit chacun des réservoirs 48 et 49 à sa partie inférieure d'un dispositif d'évacuation 56 et d'un dispositif analogue 55, situé à la partie supérieu- re de chacun des réservoirs. Les dispositifs supérieurs 55 sont raccordés, par l'intermédiaire de robinets à trois voies 58, à une conduite collectrice horizontale 57, et les dispo- sitifs inférieurs sont raccordés à une conduite analogue horizontale 59, avec interposition de robinets à trois voies 60. Entre deux robinets superposés 58 et 60 on insère des raccords intermédiaires verticaux 61, comportant chacun un obturateur.

   A l'extrémité de droite de chacune des conduites horizontales d'évacuation 57 et 59 se trouve une des pompes aspirantes 62, 63 qui envoient les liquides venant des ré- servoirs vers des dispositifs décrits plus loin. Comme le   montre   le dessin, la disposition des dispositifs 55 à 61 

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 permet de soutirer à volontéau moyen de chacune des pompes 62 ou 63 les constituants aqueux ou huileux se trouvant à la partie supérieure ou inférieure d'un quelconque des ré- servoirs 48 ou 49. Cependant la disposition peut encore être variée en ses détails; ainsi par exemple, les robinets à trois voies 58 et 60 peuvent être remplacés par des robi- nets ou vannes d'obturation commandés séparément, disposés dans les conduites tubulaires raccordées aux points 58 et 60.

   Dans l'installation on s'arrange pour que la pompe 62 serve toujours au pompage des huiles et la pompe 63 au pom- page de l'eau ammoniacale. L'utilisation ultérieure des li- quides transportés par les pompes sera décrite plus bas. 



   Le réservoir collecteur 48 du premier réfrigérant . de gaz 34, fonctionnant donc à la température la plus élevée, reçoit par l'intermédiaire de la conduite les substances con- densées goudronneuses et aqueuses du réfrigérant 14 qui est en communication avec le barillet 7. La quantité de matières condensées abandonnées par cette partie de gaz est faible relativement à celle produite par le gaz du barillet 12; de plus, la constitution de leurs substances goudronneuses et aqueuses ne se distingue pas beaucoup de celle des matiè- res condensées dans le réfrigérant 34, de sorte qu'il est avantageux de réunir ces substances dans le même réservoir 48, ce qui évite des complications. 



   L'installation représentée comporte également une conduite de communication 64 entre la conduite d'évacuation 13 du barillet 7 et la conduite d'évacuation du barillet 12, ainsi qu'une conduite de communication analogue 65 entre la conduite d'évacuation 15 qui va du réfrigérant 14 à l'as- pirateur 16, et la conduite à gaz 43 allant vers l'aspira- teur 44. Il faut disposer dans les conduites 13 et 64 des 

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 obturateurs 66, et dans les conduites 15 et 65 des obtura- teurs 67, dont le dessin montre la disposition. Les obtura- teurs 66 et 67 doivent se prêter à la création d'une résis- tance d'étranglement pour le réglage du vide servant à l'as- piration.

   Les conduites de communication mentionnées 64 et 65 permettent d'introduire le gaz recueilli dans le barillet 7 dans le courant du gaz aspiré de l'intérieur du charbon, venant du barillet 12, et de le traiter ensuite en mélange avec celui-ci, le mélange se faisant soit directement après le barillet 7, soit après le réfrigérant 14. Dans les deux cas   l'aspiratear   16 devient inutile et peut être mis hors service, l'aspirateur 44 assurant seul le transport de l'ensemble des gaz distillés. 



   Le gaz envoyé par l'aspirateur 44 à travers le dis- positif séparateur 45 est ensuite traité de la façon suivante: 
Le gaz parcourt d'abord deux (ou plusieurs) tours de lavage 68, 69 groupées en série, dans lesquels le reste de sa teneur en ammoniaque est absorbée par de l'eau. La deu- xième tour de lavage 69,de laquelle le gaz s'échappe en haut par l'ouverture d'évacuation 70,est arrosée par de l'eau fraîche amenée par la conduite 71. L'eau légèrement ammoniacale, formée dans la tour   69,  est évacuée en bas par la conduite d'évacuation 72 vers le réservoir collecteur 48 du réfrigérant 34, où elle se mélange à l'eau ammoniacale de composition semblable, provenant de la condensation dans les réfrigérants 34 et 14 et recueillie dans ce réservoir 48.

   Cette eau légèrement ammoniacale sert à l'arrosage dans la première tour de lavage 68 où elle est amenée au moyen de la pompe foulante 74 et de la conduite 73. La conduite d'as- piration 75 de la pompe 74 est raccordée au réservoir 48 

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 de telle façon qu'elle puisse en prendre l'eau ammoniacale au moyen d'un des raccordements supérieur 76 ou inférieur   77,   suivant que l'eau ammoniacale forme dans le réservoir la couche supérieure ou inférieure, tout comme cela a été décrit pour les conduites d'évacuation 57 et 59. L'eau ammo- niacale définitive à forte teneur en ammoniaque, formée dans la tour de lavage 68, s'écoule par la conduite 78 dans un réservoir 79.

   En même temps la pompe 63 refoule dans ce réservoir 79 l'eau ammoniacale concentrée recueillie dans le réservoir 49 du dernier réfrigérant 35 fonctionnant à la température la plus basse; si l'on utilise un plus grand nom- bre de réfrigérants, on peut y ajouter l'eau ammoniacale provenant également du réfrigérant ou du réservoir précédent. 



  L'eau ammoniacale concentrée recueillie dans le réservoir 79 en est évacuée par la pompe 80 et amenée dans une instal- lation quelconque non représentée, pour y subir un traitement ultérieur ou y être utilisée. 



   Le gaz évacué par la conduite 70 du dernier laveur d'ammoniaque 69 est ensuite amené dans deux ou plusieurs tours de lavage 81, 82 destinées à l'extraction de sa teneur en huiles légères, au moyen d'huile de lavage. Ces tours de lavage 81, 82 sont complétées par trois réservoirs en contre- bas 83, 84 et 85 pour l'huile de lavage en circulation, au moyen de laquelle l'huile légère est extraite par lavage de la façon connue et habituellement appliquée dans les instal- lations ordinaires de production de benzol, en appliquant le principe des contre-courants. Le dernier réservoir 85 contient ainsi toute l'huile de lavage fralche qui est élevée au sommet de la dernière tour de lavage 82 au moyen de la pompe 86 et de la conduite montante.

   L'huile de lavage enri- chie dans cette tour s'écoule par la conduite 88 dans le ré- 

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 servoir 84 et est élevée de là, par la pompe 89 et la con- duite montante 90, au sommet de la première tour de lavage 81. De là l'huile de lavage définitivement saturée s'écoule par la conduite 91 dans le réservoir 83,pour être ensuite conduite vers l'installation de séparation. Cela se fait au moyen de la conduite d'aspiration 92 et de la pompe 93 qui envoie l'huile de lavage saturée dans la colonne de déses- sencement 95, à travers un réchauffeur d'huile 94 chauffé indirectement au moyen de la vapeur.

   Au pied de cette colonne 95 l'huile de lavage épurée s'écoule chaude par la conduite 96 dans une installation de réfrigération 97 formée par exem- ple par un réfrigérant à arrosage, pour y être ramenée à la température ordinaire, et arrivé dans cet état, par la condui- te d'écoulement 98 dans le réservoir 85 à huile de lavage fraîche. Une conduite 99 branchée sur la conduite 98 permet de dériver vers le réservoir collecteur 100 une partie de l'huile de lavage refroidie qui se trouve en excès dans l'installation.

   Les vapeurs d'huiles légères séparées dans la colonne de distillation 95 au moyen de vapeur vive s'en vont par la conduite 101 dans un réfrigérant 102, dont la partie inférieure 103 constitue un récipient collecteur et de séparation d'où l'on évacue d'une part les huiles légères recueillies en les amenant par la conduite 104 vers un ré- servoir 105, d'autre part l'eau condensée avec l'huile que l'on évacue par la conduite 106. Une partie des hydrocarbures du gaz traité, qui ont des températures d'ébullition les plus basses et sont absorbés par l'huile de lavage en circulation, ne se condense pas dans le réfrigérant 102 et s'échappe à l'état gazeux du récipient collecteur de produits distillés 103 par la conduite de dégazage 128.

   Pour récupérer et uti- n 

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 liser ces substances qui contiennent des hydrocarbures d'un pouvoir calorifique et éclairant élevé, on raccorde la con- duite 128 au côté aspirant du ventilateur 44, en la reliant par exemple à la conduite de gaz brut 65 qui débouche dans la conduite d'aspiration du ventilateur. 



   Les produits condensés huileux recueillis dans les réservoirs 48,49 et 52 en partie par suite du refroidisse- ment fractionné des gaz distillés aspirés de l'intérieur du charbon, et en partie en raison de la séparation complémen- taire par l'action de chocs et de la force centrifuge, pré- sentent, à cause du traitement fractionné du gaz, une cons- titution très inégale, particulièrement en ce qui concerne leur teneur en huile légère et en huiles ayant des températu- res d'ébullition plus élevées. Par suite de ces différences, la production fractionnée des substances condensées en question présente des avantages pour leur traitement ulté- rieur.

   L'huile condensée dans le réservoir 48 correspondant au refroidissement le plus faible, renferme jusqu'à environ 3 %, celle du second réservoir correspondant au refroidisse- ment le plus intense renferme jusqu'à 8 % et celle du réser- voir 52 correspondant à la séparation par chocs et par la force centrifuge renferme 20 à 25% d'huiles légères dont la masse principale se compose en mineure partie d'hydrocar- bures du genre de la benzine,   c'est-à-dire   aliphatiques, et en majeure partie d'hydrocarbures benzoliques, c'est-à-dire aromatiques. Les caractères des huiles de goudron à points d'ébullition plus élevés sont également différents. Dans les huiles condensées dans le réservoir 48 la proportion d'huiles de goudron à points d'ébullition plus élevés et de consti- tuants du genre de la poix est relativement plus élevée.

   Par 

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 contre, les matières condensées huileuses des réservoirs 49 et 52 renferment, abstraction faite des huiles légères, surtout des huiles de goudron à points d'ébullition plus élevés et si peu de constituants du genre de la poix que ces huiles, débarrassées de la teneur en huiles légères, convien- nent très bien pour l'absorption des huiles légères par lava- ge dans les laveurs 81 et 82. Pour mettre à profit cette der- nière propriété, l'huile recueillie dans le réservoir 52 est envoyée au moyen de la pompe 107 et de la conduite montante 108 dans un réservoir surélevé 109,   d'où   elle s'écoule par une conduite descendante 110 dans le réservoir collecteur 83 contenant l'huile de lavage saturée de l'installation de production de benzine.

   Cette huile de goudron provenant du refroidissement de gaz, renfermant une forte proportion de benzine et de benzol et convenant d'ailleurs bien pour être utilisée comme huile de lavage, est ainsi introduite dans l'installation de production d'huile légère, de sorte que de là elle est amenée directement dans le dispositif de sépa- ration 95 et y est débarrassée de sa teneur en huile légère avec l'huile de lavage saturé ayant circulé à travers l'ins- tallation de production d'huile légère. Après la séparation, le reste de l'huile introduite reste acquis à l'installation de production d'huile légère comme huile de lavage. L'excès d'huile introduite dans l'installation rentre finalement, comme déjà dit, dans le réservoir 100.

   De cette façon il se produit donc un renouvellement constant de l'huile de lavage utilisée dans l'installation de production d'huile légère par l'huile résultant de la condensation des gaz soumis au refroidissement. L'huile de goudron condensée additionnelle, utilisée comme huile de lavage, peut provenir ou bien exclusi- vement des conduites d'évacuation 53 et 54 des séparateurs 

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 41 et 44 par chocs et par force centrifuge, ou bien on peut lui ajouter l'huile de goudron condensée provenant du dernier réfrigérant 35 refroidissant le gaz et recueillie dans le réservoir 49;sile refroidissement du gaz est effectué en un plus grand nombre de phases, on peut utiliser également l'huile de goudron condensée dans des appareils précédant le dernier.

   Pour permettre cette utilisation des matières condensées dans le réfrigérant, on branche sur la conduite sous pression 111 de la pompe 62 à huile de goudron une con- duite de dérivation 112 allant vers le réservoir 52 et pourvue d'un organe d'obturation et de réglage. Au moyen de ce dis- positif la pompe 62 peut transvaser dans le réservoir 52 de l'huile de goudron du réservoir 49 ou aussi, le cas échéant, des réservoirs précédents. 



   L'huile de goudron condensée dans le dernier réfri- gérant 34 et accumulée dans son réservoir 48 renferme, comme déjà dit, une proportion importante d'huile légère, mais ne convient généralement pas comme huile de lavage. Pour en ré- cupérer l'huile légère avant de l'envoyer comme sous-produit à l'installation, on procède de la façon suivante: 
Au moyen de la pompe 62 et de la conduite montante 111 on transvase l'huile de goudron du réservoir 48 dans un réservoir surélevé spécial 113. De ce dernier, l'huile   s'écou-   le par une conduite descendante 114 vers une colonne de dis- tillation et de rectification   115,   comportant à sa base un dispositif de chauffage 116 et à son sommet un   déflegmateur   117.

   La distillation est conduite de façon que tous les pro- duits dont les températures supérieures d'ébullition sont si- tuées à   200-220 C   environ passent dans la conduite d'évacua- tion de vapeur 118. Les vapeurs distillées sont condensées 

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 dans un réfrigérant 119, ce qui donne une nouvelle quantité d'huile légère qui s'écoule par la conduite 120 dans le réservoir 121. Le résidu de la distillation dans la colonne 
115 s'écoule par la conduite 122 et représente un goudron de très bonne qualité ayant particulièrement une teneur très fai- ble en poix. 



   L'élimination de la teneur en huile légère de l'hui- le de goudron condensée pendant le refroidissement le plus intense du gaz et dans les séparateurs par chocs et par force centrifuge ne doit pas nécessairement être effectuée comme décrit ci-dessus au moyen de la colonne de désessence- ment 95 de l'installation de production d'huile légère; au lieu de celui-ci on peut employer tout autre dispositif appro- prié et l'on obtient après cette opération une huile séparée, utilisable comme huile de lavage pour l'extraction d'huile légère.

   Une forme d'exécution de cette modification du pro- cédé consiste par exemple en ceci: 
On utilise la colonne de distillation 115 alternati- vement une fois comme c'est décrit, pour la séparation de l'huile de goudron condensée lors du refroidissement le plus intense du gaz et accumulé dans le réservoir surélevé 113, en- suite pour la séparation de l'huile de goudron condensée ob- tenue au premier degré de refroidissement du gaz et accumulée dans le réservoir surélevé 109. Pour rendre possible cette alternance, on branche une conduite de raccordement 123 en- tre les conduites descendantes 110 et 114 des réservoirs suré- levés 109 et 113, respectivement. Dans ce cas il faut égale- ment prévoir dans les trois conduites mentionnées 110, 114 et 123 des obturateurs 124, 125 et 126, respectivement.

   Avec cette disposition des conduites on peut amener dans la co-   lonne   115 de l'huile de goudron venant, à volonté, du réser- 

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 voir 109 ou du réservoir 113. Pour pouvoir procéder de cette façon, il suffit de donner aux réservoirs surélevés 109 et 113, ou aux réservoirs 48 et 49 qui les alimentent, des di- mensions suffisamment grandes pour que l'accumulation de l'hui- le de goudron produite puisse se poursuivre dans un des systè- mes de réservoirs pendant que l'autre système de réservoirs cède de l'huile de goudron pour alimenter la. colonne 115. De son côté cette colonhe 115 doit avoir un volume et une capacité de production suffisamment grands pour permettre le traitement de chacune des deux huiles de goudron pendant le temps limité disponible à cette fin. 



   L'application de cette dernière variante du procédé suivant laquelle la, colonne de distillation 115 est utilisée pour la séparation des huiles de goudron provenant des re- froidissements partiels plus et moins intenses du gaz est particulièrement avantageuse dans le cas où l'on ne traite dans la colonne de désessencement 95 de l'installation d'ex- traction d'huiles légères que l'huile de goudron renfermant de l'huile légère, accumulée dans le réservoir 52 et formée dans les dispositifs de séparation par chocs et par force centrifuge 41, 44 et 45, sans y mélanger l'huile de goudron du réservoir 49, produite pendant le refroidissement le plus intense dans le réfrigérant 35.

   Dans ce cas on fait passer par la colonne 115 alternativement l'huile de goudron du ré- servoir 48 provenant du gaz le moins refroidi et celle du réservoir 49 provenant du. refroidissement le plus intense. On peut y arriver en refoulant alternativement dans le réservoir surélevé 113, au moyen de la pompe 62 et de la conduite 111, de l'huile de goudron du réservoir 48 et du réservoir 49. 



  Le réservoir surélevé 113 doit naturellement être compléte- ment vidé de l'huile de goudron amenée, qui s'écoule par la 
 EMI16.1 
 -Ô 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 conduite 114 dans la colonne 115, avant de pomper dans ce ré- servoir de l'huile de goudron de nature différente. Lors du traitement dans la colonne 115 de l'huile venant du réservoir 48, le résidu de la distillation qui quitte la colonne par la conduite 112 est recueilli séparément et peut, si on le désire, être utilisé comme huile de lavage pour l'extraction de l'huile légère. Dans l'autre cas, lorsque l'on traite dans la colonne de l'huile de goudron venant du réservoir 48, le résidu de la distillation est évacué sous forme de goudron, comme cela a été dit.

   Dans tous les cas, quelle que soit la matière traitée dans la colonne 115, le produit distillé se condensant dans le réfrigérant 119 est utilisé comme huile légère de la même façon que le produit obtenu dans l'installation d'extraction d'huile légère, condensé dans le réfrigérant 102. 



   L'extraction de l'ammoniaque par lavage dans les la- veurs 68 et 69 des gaz distillés à traiter, comme c'est dé- crit ci-avant, n'est pas une opération indispensable pour la. réalisation du procédé. Cette production indirecte d'ammonia- que pourrait être remplacée par une production d'ammoniaque dite directe. Dans ce cas les tours de lavage d'ammoniaque 68 et 69 avec leurs accessoires seraient supprimées, et les gaz s'échappant par la conduite 127 de la dernière tour de lavage d'huile légère 82 seraient conduits vers un saturateur d'ammoniaque dans lequel l'ammoniaque qu'ils renferment devrait être fixée sous forme d'un sel solide au moyen d'aci- de sulfurique ou autrement. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1.- Procédé pour l'extraction des sous-produits des gaz distillés, aspirés de l'intérieur de la masse du combus- <Desc/Clms Page number 18> tible de cornues ou chambres chauffées extérieurement, carac- térisé en ce que l'on obtient séparément différentes matières condensées en soumettant les gaz à un refroidissement frac- tionné et en opérant, le cas échéant, une séparation complé- mentaire par chocs et par force centrifuge.
    2.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'aspirateur de gaz est disposé derrière les réfri- gérants de gaz et est utilisé pour séparer par la force cen- trifuge les matières condensées.
    3.- Procédé suivant les revendications 1 et 2, carac- térisé en ce que les huiles de goudron condensées aux tempé- ratures plus basses, et le cas échéant seules les matières con- densées séparées par chocs et par force centrifuge sont débar- rassées de leur teneur en huiles légères et utilisées comme huiles de lavage pour l'extraction des huiles légères des gaz.
    4.- Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les huiles de goudron condensées aux températures plus basses, et le cas échéant seules les matières condensées séparées par chocs et par force centrifuge sont mélangées dans l'installation d'extraction d'huiles légères à l'huile de la- vage conduite vers l'installation de désessencement.
    5.- Procédé suivant les revendications 1 à 4, caracté- risé en ce que les huiles de goudron condensées aux températu- res plus élevées sont débarrassées de leur teneur en huiles légères dans un dispositif de distillation séparé, fonctionnant utilenent de façon continue.
    6. - Procédé suivant les revendications 1 à 3, carac- térisé en ce qu'on utilise un dispositif de distillation sépa- ré pour traiter alternativement les huiles de goudron conden- sées aux températures plus et moins basses afin d'en extraire leur teneur en huiles légères. <Desc/Clms Page number 19>
    7. - Procédé suivant les revendications 1 à 3, carac- térisé en ce qu'on utilise un dispositif de distillation séparé pour traiter alternativement les huiles de goudrons condensées aux températures plus et moins basses afin d'en extraire leur teneur en huiles légères, et que le résidu de la distillation des huiles de goudron condensées aux tempéra- tures plus basses est utilisé comme huile de lavage, tandis que l'huile de goudron condensée séparée par chocs et par force centrifuge est conduite vers le dispositif de désessence- ment de l'installation d'extraction d'huiles légères.
    8. - Procédé suivant les revendications 1 à 7, carac- térisé en ce que toute la matière condensée à chacune des températures différentes est recueillie dans un réservoir col- lecteur séparé qui fonctionne en même temps comme séparateur, de façon qu'on puisse en tirer à volonté, à sa partie supérieu- re ou inférieure, des constituants huileux ou aqueux.
    9. - Procédé suivant les revendications 1 à 8, carac- térisé en ce que les conduites collectrices de gaz et les ba- rillets des fours sont rincés par de la matière condensée a- queuse chaude qui s'en écoule et qui est séparée du goudron.
    10. - Procédé suivant les revendications 1 à 9, ca- ractérisé en ce que dans le cas où, en plus de l'aspiration des gaz distillés de l'intérieur de la masse du combustible, on évacue séparément des gaz distillés de l'espace collecteur de gaz situé à l'extérieur ou au-dessus de la masse du com- bustible, ces derniers gaz sont refroidis dans des réfrigé- rants séparés et les matières ainsi condensées sont mélangées aux matières condensées produites par le refroidissement moins intense des gaz mentionnés en premier lieu.
    Il.- Procédé suivant les revendications 1 à 10, ca- ractérisé en ce que dans le cas où, en plus de l'aspiration <Desc/Clms Page number 20> des gaz distillés de l'intérieur de la masse du combustible, on évacue séparément les gaz distillés de l'espace collecteur de gaz situé à l'extérieur ou au-dessus de la masse du com- bustible, ces derniers gaz sont mélangés aux gaz mentionnés en premier lieu immédiatement après avoir traversé leur baril- let et sont traités avec ceux-ci.
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