BE514182A - - Google Patents

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BE514182A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10BDESTRUCTIVE DISTILLATION OF CARBONACEOUS MATERIALS FOR PRODUCTION OF GAS, COKE, TAR, OR SIMILAR MATERIALS
    • C10B53/00Destructive distillation, specially adapted for particular solid raw materials or solid raw materials in special form
    • C10B53/02Destructive distillation, specially adapted for particular solid raw materials or solid raw materials in special form of cellulose-containing material
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02EREDUCTION OF GREENHOUSE GAS [GHG] EMISSIONS, RELATED TO ENERGY GENERATION, TRANSMISSION OR DISTRIBUTION
    • Y02E50/00Technologies for the production of fuel of non-fossil origin
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  • Processing Of Solid Wastes (AREA)

Description


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  PROCEDE ET INSTALLATION POUR LA FABRICATION D UNE SERIE DE PRODUITS 
UTILISANT DU BOIS COMME MATIERE PREMIERE. 



   L'invention se rapporte à un nouveau procédé de fabrication d'une série de produits résultant de la carbonisation du bois, en outreelle se rapporte également à une usine comportant un certain nombre d'installations appareillages et dispositifs destinés   à   exécuter le procédé mentionné   ci-des-   sus. 



   Il existe déjà divers procédés connus qui utilisent différentes installations pour la carbonisation du bois. Dans la plupart des cas, ces ins- tallations ont été conçues dans un but spécifique. Ainsi dans les installations ordinaires de carbonisation du bois la plupart des gaz provenant de la carboni- sation sont envoyés à la   chassée.   Ceci est dû au fait que les gaz produits dans la carbonisation du bois sont un mélange très complexe de composés qui re- quièrent pour être séparés, purifiés et rectifiés, une installation coûteuse pour laquelle d'habitude il faut de l'énergie indépendante, si bien que   l'ins-   tallation   n'est   pas économique. 



   Ayant à l'esprit les ressources forestières considérables qui exis- tent dans de nombreuses contrées et le progrès réalisé au cours des dernières décades dans le reboisement artificiel, il est vraiment embarrassant de cons- tater l'énorme richesse qui est gaspillée ou tout au moins le faible rendement de ces richesses lorsqu'elles sont exploitées industriellement., 
Des usines de carbonisation connues, qui ont en vue la séparation d'au moins quelques-uns des produits volatils produits au cours de la carboni- sationséparent d'habitude du goudron et soumettent celui-ci, au moyen d'une installation indépendante, à une distillation et à une redistillation et, dans certains casles produits   redistillés   sont même purifiés.

   Dans certaines installations plus développées on introduit un procédé de cracking entre la distillation et la   redistillation.   On exécute généralement l'opération de cracking du goudron à l'aide de catalyseurs et de pressions élevées. 



   Un des inconvénients les plus importants de ces installations qui 

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 ont pour objet le traitement des mélanges gazeux complexes formés au cours de la distillation du bois, est que les résidus lourds, produits pendant la dis-   tillation   du bois, formant une masse thermiquement isolante à la chaleur si bien que la masse résiduelle doit être éliminée lorsqu'elle atteint une cer- taine épaisseur. En l'occurrence il faut arrêter   l'installation   toute entière. 



  En considération du fait que ces installations fonctionnent à des températures élevées,il est évident qu'une énorme quantité de calories sont perdues à la fois au refroidissement de l'installation en vue de remplacer les parties en- dommagées et lorsqu'on chauffe à nouveau l'installation, munie des parties qii ont été renouvelées,pour arriver aux températures de fonctionnement. 



   Tenant compte de ce qui précède, on comprend déjà pourquoi la plu- part des usines existantes ne sont pas à même de tirer parti de tous les pro- duits gazeux qui sont produits au cours de la carbonisation du bois.   Une   des principales difficultés réside dans la manière d'éliminer l'arrêt de l'usine ou des installations pour des raisons de nettoyage. 



   La présente invention consiste en un procédé pour fabriquer une série de produits utilisant le bois comme matière première principale et en une usine pour effectuer ce procédé, cette dernière pouvant fonctionner en continu pour produire du charbon de bois et pour traiter en outre pratiquement tous les produits et sous-produits qui sont obtenus au cours de la carbonisa- tion du bois. En considération du fait que le procédé est continu, l'arrêt des installations, qui représente une des principales difficultés des instal- lations connues est surmonté par ce moyen. Comme avantage important supplé- mentaire il est à signaler que l'usine suivant la présente invention a été conçue en sorte qu'elle ne demande pratiquement pas un moyen extérieur impor- tant quelconque pour mettre en action la dite usine. 



   Par "moyen extérieur" il faut entendre toute substance, produit ou source extérieure importante nécessaire au fonctionnement d'une partie de l' installation; c'est-à-dire que le bois lui-même et ses sous-produits principa- lement produits au cours de la carbonisation forment aussi le moyen principal de mise en action destiné à faire fonctionner l'usine, Il est évident que l' énoncé ci-dessus n'a pas l'intention de limiter l'objet de la définition puis- qu'elle a seulement pour but de mettre en évidence la manière la plus commode de faire fonctionner l'usine, bien qu'il soit possible, comme cela apparaîtra par la suite à ceux qui sont versés dans ce domaine, d'obtenir un résultat similaire en ce qui concerne la façon   d'opérer,

     en utilisant une ou plusieurs sources d'énergie indépendantes- il est donc ainsi clairement établi que l'ob- jet de la présente invention veille à inclure ces corollaires et modifications. 



   En outre il a été aussi signalé que pour effectuer le procédé con- tinu de la présente invention, certaines substances correctrices qui ne sont pas obtenues par carbonisation du bois sont nécessaires, et il est entendu par conséquent que les définitions précédentes comprennent ces substances correc- trices 
En utilisant le procédé de la présente invention on peut obtenir, parmi d'autres sous=produits auxquels il sera fait allusion plus tard, un car- burant pour les moteurs à combustion interne qui consiste en une combinaison de produits formant un mélange de haute qualité.

   Ces produits sont tous des sous-produits du bois, En particulier, ces produits sont constitués principa- lement par les substances suivantes   @   hydrocarbures acycliques de la série saturée hydrocarbures saturés de la série polyméthylénique hydrocarbures benzéniques méthanol butanone méthylacétone amines acycliques (méthylamine, diméthylamine,   triméthylamine)o   pyridine. 



   La proportion des substances ci-dessus dépend des nécessités et de l'usage auquel le carburant est destiné, étant donné que chacune des substan- 

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 ces précitées joue un rôle important. t Ainsi les hydrocarbures forment la base du carburant et constituent son épine dorsale. Comme cela est bien connu, les hydrocarbures confèrent un pouvoir calorifique élevé au mélange. 



   Le méthanol est destiné à augmenter l'indice d'octane du carburait. 



   La   butanone,   la méthylacétone et l'acétone qui est également pro- duite, facilitent l'allumage et le démarrage à cause de leur bas joint d'ébul- lition. 



   Les amines acycliques sont à même de neutraliser toute formation d'acide acétique lorsque la combustion se fait avec une quantité d'air insuf- fisanteo 
La pyridine doit servir à stabiliser le mélange du carburant. 



   Parmi d'autres sous-produits   comme   mentionné plus haut, on citera l'acide pyroligneux à partir duquel on obtient par des traitements supplémen- taires l'acétone, la méthylacétone et les huiles acétoniques. 



   Dans les procédés connus les derniers sous-produits mentionnés s'ob- tiennent à partir d'acétate de calcium sec. Puisque les phases du procédé d' obtention du produit mentionné ci-dessus sont assez bien connus, on considère qu'il n'est pas nécessaire d'entrer dans des détails très spécifiques en ce qui les concerne. Les principales opérations exécutées dans le procédé connu sont les suivantes a) Chauffage de la liqueur d'acétate de calcium dans de grandes chaudières en vue   d'évaporer   l'eau, jusqu'à obtention d'un état   pâteux.   b) Séchage de la pâte jusqu'à siccité complète. c) Distillation de l'acétate de calcium sec jusqu'à décomposition. 



   Les 3 phases ci-dessus sont d'un coût tellement exorbitant pour les distilleries de bois qu'il est impossible en pratique de produire de l'acétone en partant de l'acide pyroligneux, et les distilleries préfèrent par consé- quent envoyer à l'égoût l'acide pyroligneux ou la liqueur d'acétate de calcium plutôt que de l'exploiiter industriellement, ce qui représente évidemment une perte regrettable. 



   Dans le procédé connu d'exploitation industrielle de l'acétate de calcium sec, plusieurs inconvénients importants se produisent, tels que 
L'évaporation de l'eau contenue dans la liqueur d'acétate de cal- cium en chauffant l'acétate de calcium dans d'énormes chaudières soit à feu direct soit à la vapeur, et qui produit des incrustations isolantes thermique- ment considérables, ce qui implique de sérieux inconvénients et une perte considérable de combustible. 



   Une fois que l'état pâteux est atteint, il est nécessaire d'ex- traire la pâte de la chaudière et de l'étaler sur des plateaux de fer chauffés dans lesquels s'effectue l'opération de séchage? ce qui exige la présence con- tinue d'opérateurs pour enlever la pâte qui adhère sur les plateaux chauffés. 



   Une fois que l'opération de séchage est terminée, on entrepose 1' acétate de calcium en vue de son élaboration ultérieure. 



   En d'autres mots, il doit être déplacé, refroidi et introduit après cela dans des autoclaves de distillation ou 1'acétate de calcium est réchauffé à environ 300 à   4000C   pour être décomposé. 



   Ayant à l'esprit le temps, la dépense et la perte énorme de calories   et,   ce qui est plus important, l'entretien de 3 appareils, sans considérer   les   frais de construction, il apparaît indubitable que pour les distilleries de bois une telle installation n'est réellement pas économique, 
D'un autre coté la phase de traitement de l'acide pyroligneux et plus particulièrement de la liqueur d'acétate de calcium, suivant la présente invention, permet l'obtention d'acétone en une seule phase continue par dé- 

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 composition thermique de l'acétate de calcium comme cela sera expliqué plus tard ;

   cette décomposition s'effectue à l'aide de la   même   chaleur que l'ins- tallation fournit à d'autres appareils et plus particulièrement pour l'appa- reil de cracking de goudrono 
Le procédé de la présente invention permet également en outre d' obtenir des huiles de créosote, bien qu'on parte toujours de la même matière de départ, à savoir le boiso 
Il est bien connu que les goudrons végétaux sont solubles et que les acides hydrocarbonés obtenus sont presque exempts de   crécinéol   alors que ce composé présente un réel intérêt commercial,

   vu qu'il est le composé indi- qué pour la créosotation du bois et la production de créoline et de bain pour bestiauxo Le cracking des acides hydrocarbonés du goudron végétal auxquels il a déjà été fait allusion fournit de plus des acides hydrocarbonés ayant un pourcentage élevé en crécinéol et en phénol; ce qui veut dire qu'un produit présentant un intérêt médiocre au point de vue commercial et industriel est transformé en composé de grande utilitéo 
Ainsi, la présente invention consiste en un procédé pour obtenir une série de produits partant du bois comme matière de départ;

   le procédé comprend les phases dans lesquelles on sèche le bois et le préchauffe avec des . gaz   chauds(,   carbonise le bois préchauffé en plusieurs phases en charbon de bois, récolte le charbon de bois et le refroidit, recueille les gaz qui se dégagent au cours de la carbonisation du bois et les soumet à une phase de séparation du goudron et soumet le goudron à une décomposition thermique,, tandis que l'on traite les gaz résiduels dans une tour d'extraction d'alcool capable de séparer l'acide pyroligneux et le goudron soluble, traite l'acide pyroligneux avec de la chaux hydratée et clarifie l'acétate de calcium résul- tant, recueille les vapeurs alcooliques et les impuretés restantes à partir de la tour d'extraction d'alcool, condense les vapeurs alcooliques, les rec- tifie et les recueille,

   recueille les produits gazeux non condensés et les transforme en gaz combustible à pouvoir calorifique élevé, recueille les gaz de la décomposition thermique du goudron et sépare à partir de ceux-ci le brai, les acides hydrocarbonés, les huiles neutres et les hydrocarbures aro- matiques et aliphatiques et les entrepose, recueille les gaz non condensés et les ajoute aux gaz à transformer en gaz combustible à pouvoir calorifique éle- vé, soumet la liqueur d'acétate de calcium clarifiée à la décomposition ther- mique, fait passer les produits gazeux provenant de la liqueur d'acétate de calcium dans une tour de concentration et sépare l'acétone impure résultante des huiles acétoniques, rectifie l'acétone et les huiles acétoniques,

   utilise les gaz combustibles à pouvoir calorifique élevé pour la production de la cha- leur nécessaire à la décomposition thermique du goudron et à la décomposition de l'acétate de calcium et utilise les gaz chauds au moins pour la carbonisa- tion, le préchauffage et le séchage du bois. 



   L'invention comprend en outre une usine pour obtenir une série de produits utilisant le bois comme matière première, qui comporte plusieurs wagons-paniers capables'de transporter des morceaux de bois, un ensemble de cornues capable de carboniser le bois en phases successives, un tunnel de séchage et de préchauffage du bois, les wagons étant capables de se déplacer dans ce tunnel et de décharger leur contenu dans l'ensemble de cornues, un dispositif pour recueillir les produits gazeux issus de la carbonisation, un dispositif pour séparer le goudron des produits gazeux et un dispositif à fonctionnement continu pour soumettre le goudron séparé à une décomposition thermique intermittente, un dispositif pour recueillir les produits de la décomposition thermique du goudron et un dispositif pour en séparer le brai, les acides hydrocarbonés, les huiles neutres,

   les hydrocarbures aromatiques et aliphatiques, des réservoirs pour emmagasiner ces   produits,,une   tour d'ex- traction d'alcool capable de traiter les gaz restants de la carbonisation, précipiter l'acide pyroligneux et le goudron soluble  une tour de rectifica- tion pour les produits restants provenant de la tour d'extraction d'alcool, des réservoirs pour emmagasiner les produits rectifiés, un réservoir pour transformer l'acide pyroligneux au moyen de chaux hydratée en acétate de cal- cium et un réservoir pour précipiter et clarifier la liqueur d'acétate de cal- 

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 cium, un dispositif pour soumettre la liqueur d'acétate de calcium à une dé- composition thermique, une tour de concentration pour les gaz résultants de la liqueur d'acétate de calcium,

   la tour de concentration étant capable de séparer au moins l'acétone résultante impure des huiles acétoniques, un dispo- sitif pour continuer la séparation, une tour de rectification pour l'acétone et un réservoir d'emmagasinage pour l'acétone rectifiée, une tour de   rectifi-   cation pour les huiles acétoniques, capable de séparer les huiles acétoniques de différentes densités, des réservoirs   d9emmagasinage   pour les huiles acéto- niques   rectifiées,   une installation pour transformer les gaz restants des di- verses opérations en un gaz à pouvoir calorifique élevé et un dispositif pour brûler ce gaz. 



   Diaprés ce qui a été exposé ci=dessus on conçoit qu'un objet de la présente invention est de créer un procédé d'obtention d'une série de produits par carbonisation du bois, en un cycle continu unique. Par "cycle continu uni- que" on entend un certain nombre de phases formant un tout, qui s'exécute sans discontinuité, 
Un autre objet est de créer une usine pour exécuter le procédé, l'usine étant principalement mise en action au moyen de sous-produits obtenus dans la carbonisation du bois. 



   Un autre objet de l'invention est de créer un procédé et une usine pour exécuter le procédé, l'usine étant munie de dispositifs de nettoyage automatiques pour les parties où il se forme des résidus. 



   Un autre objet est   d'obtenir   l'acétone en partant directement de la liqueur d'acétate de calcium, en une seule phase continue. 



   Un autre objet de la présente invention est de créer une tour de rectification d'acétone unique dans laquelle on effectue les réactions alca- lines et aussi les réactions acides. 



   Un autre objet est de créer un dispositif de cracking du goudron avec des accessoires, qui permet la production continue dans des conditions favorables de   cracking,,   
Un autre objet est de créer une installation pour réduire l'anhydri- de carbonique en oxyde de carbone, obtenant ainsi un gaz à pouvoir calorifique élevé, le gaz étant destiné au chauffage d'une partie importante de l'usine. 



   Un autre objet est de créer un certain nombre de cornues pour la carbonisation du bois qui, dans une forme de construction préférée, sont tou- tes en relation par   l'intermédiaire     d'un   tunnel de préchauffage,des disposi- tifs spéciaux pour le réglage du chargement étant prévus pour les cornues. 



   Un autre objet est de créer un système collecteur de gaz pour re- cueillir les gaz produits dans les cornues. 



   Un autre objet est de créer un type spécial de cornue qui permet son chargement en même temps que la carbonisation se poursuit; de cette façon il ne se produit pas de pertes substantielles de calories   ou.chaleur.   



   Un autre objet est de créer un système de déchargeaient de cornue pour le charbon de bois résultant et une installation spéciale'de refroidisse- ment du charbon de bois en relation avec le tunnel de préchauffage. 



   Un autre objet est de créer un tunnel de préchauffage qui permet de soumettre les morceaux de bois à un séchage pratiquement completet per- met de même un préchauffage par les gaz de chauffage de cornue, d'ou il ré- sulte une économie considérable de combustible et de tempso 
Un autre objet est de créer une cornue ayant un facteur spatial u- tile élevéo 
Un autre objet est de créer une cornue qui nécessite une faible consommation de combustible, question de chauffage. 



   Un autre objet est de créer une cornue ou une installation de cor- nues dont la section est telle, qu9en relation avec le coefficient de trans- 

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 mission de chaleur, le bois se trouvant dans la partie centrale de la cornue est   rapidement   carbonisé. 



   Un autre objet est de créer une cornue divisée en un certain nombre de chambres superposées,qui permettent une réduction de la période opératoire totale d'une charge dans la cornue. 



   Un autre objet est de créer un tunnel de préchauffage du bois en relation telle avec les cornues que le chauffage,le séchage,, le préchauffage et la carbonisation du bois se font successivement et progressivement à une vitesse adéquate. 



   Un autre objet est de créer une cornue avec plusieurs chambres su- perposées qui produisent un changement de position des morceaux de bois lors- qu'ils passent   d'une   chambre à la suivante,améliorant ainsi l'uniformité de la carbonisation. 



   Un autre objet est de créer des briquettes qui ne tombent pas en pièces sur les grilles, et qui ne forment pas non plus des blocs compacts lorsqu'on les soumet à une température élevée, se prêtant en même temps   à   un entreposage à l'air libre, étant donné que l'eau ne les affecte pratiquement pas. 



   Ces objets et autres objets et avantages de la présente invention deviendront évidents au cours de la description suivante dans laquelle, afin de faciliter la compréhension de l'invention on se réfère à diverses figures montrant par voie d'exemple deux des formes préférées de l'usine. 



   Dans les dessins : la figure 1 est une élévation de profil schématique, partiellement en coupe, de l'admission et du tunnel de préchauffage avec ses instruments et accessoires dans une de ses formes préférées. la figure 2 est une élévation de profil schématique, partiellement en coupe, des parties principales de l'usine de la présente invention, cer- taines de ces parties ayant été déplacées pour mieux montrer la disposition. 



   La figure 3 est un détail schématique, en élévation de profil, du mécanisme d'accouplement et de commande des wagons-paniers, dans la forme spécifique montrée dans les figures précédentes. 



   La figure 4 est une élévation de profil, partiellement en coupe, d'une cornue de carbonisation du bois reliée à un séparateur! à goudron, un purificateur à goudron et une tour   d9extraction   d'alcool. 



   La figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 4. 



   La figure 6 est une coupe longitudinale du cylindre de cracking de goudron et de ses accessoires. 



   La figure 7 est une coupe longitudinale du piston et de la tête de pulvérisation du cylindre de cracking de goudron. 



   La figure 8 est une coupe suivant la ligne   VIII-VIII   de la figure   7.   



   La figure 9 est une élévation de face du piston et de la tête de pulvérisation comme indiqué dans la figure 60 
La figure 10 est une vue en perspective du guide de support du pis- ton du cylindre de cracking de goudron. 



   La figure 11 est une coupe suivant la ligne   XI-XI   de la figure 6. 



   La figure 12 est une coupe suivant la ligne XII-XII de la figure 6. 



   La figure 13 est une vue arrièrepartiellement en coupe, de la tour de rectification d'hydrocarbures en relation avec le cylindre de cracking de goudron et le cylindre pour la décomposition thermique de la liqueur d'acé- tate de calcium, et dans laquelle l'unité de commande du piston   râcleur   n'est pas indiquéeo 
La figure 14 est un détail en élévation de profil, partiellement 

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 en coupe, de la chaudière de la tour de rectification d'hydrocarbures montrée dans la figure 13, mais tournée à 90 C. 



   La figure 15 est une coupe le long de la ligne   XV-XV   de la figure 
14. 



   La figure 16 est une élévation de profila partiellement en coupe, de l'installation produisant de l'acétone et des sous-produits à partir de la liqueur d'acétate de calcium. 



   La figure 17 est une élévation de profil schématique, partiellement en coupe, de l'installation pour traiter les gaz combustibles. 



   La figure 18 est une vue en plan du fond d'un wagon-panier. 



   La figure 19 est une vue en plan suivant la ligne   XIX-XIX   de la figure 4. 



   La figure 20 est une coupe de la section d'extraction de la tour de concentration. 



   La figure 21 est une vue en plan schématique de l'installation d' hydratation d'oxyde de calcium. 



   La figure 22 est une coupe suivant la ligne XXII-XXII de la tour de rectification montrée dans la fige 2. 



   La figure 23 est une coupe longitudinale suivant la ligne XXIII- 
XXIII de la figure 220 
La figure   24   est une élévation de profil schématique, partiellement en coupe, d'une autre disposition du tunnel de préchauffage. 



   La. figure 25 est un détail en élévation de profil d'un dispositif d'accouplement. 



   La figure 26 est un détail en élévation de profil du dispositif d'arrêt montré dans la figure 24. 



   Afin d'exécuter le procédé de la présente invention, on a conçu une usine qui est la combinaison d'un certain nombre d'installations interconnec- tées,en sorte qu'il est possible d'exécuter le procédé tout entier sans aucu- ne interruption. Chaque installation comprend d'habitude une pluralité d'appa- reillages dont certains sont connus et d'autres sont considérés comme nouveaux, 
Il y a même certaines installations, dont la combinaison en   elle\-   même est différente de la combinaison connue d'installations pour exécuter des phases similaires, ceci résultant du fait que la partie correspondante du procédé de ceux employés actuellement.

   Un exemple de ceci est le procédé et l'installation pour produire l'acétone et les sous-produits, comme cela appa-   raitra   plus tarde 
On désire en outre établir très clairement que dans le texte qui suit, on décrit tout d'abord une forme préférée dans laquelle existent plusieurs nouveaux appareillages, par exemple la tour d'extraction d'alcool et la tour de rectification d'acétone, qui réduit le coût d'installation, l'espace requis et présente divers autres avantages, comme on le verra plus tard, mais, le fait d'utiliser ces nouvelles tours n'exclut pas la possibilité de remplacer ces tours par un certain nombre de tours de type connu, ce en quoi le procédé comme tel ne serait pas changé.

   Par conséquent, bien qu'aucun bénéfice spécial n'est réalisé par les modifications possibles, il est entendu que la présente invention désire couvrir ces corollaires que tout spécialiste dans ce domaine pourrait réaliser. 



   On considère qu'il est avantageux d'installer l'usine de la présen- te invention à proximité de la forêt ou de la plantation artificielle à carbo- niser, ou bien, si ceci n'est pas possible, de l'installer près d'une station de transport. Dans chaque cas, il est judicieux de construire un vaste réseau de voies ferrées pour les wagons-paniers (voir figure 1), qui seront décrits plus tard, qui sont capables de transporter des morceaux de bois de taille appropriée pour les cornues de carbonisation de bois et pour l'alimentation 

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 de l'usine sur une échelle telle que l'on évite les interruptions dans le fonctionnement de   l'usine,   
Le réseau de voies ferrées doit conduire à la porte d'admission 2 d'une antichambre 3 d'un tunnel de séchage et de préchauffage du bois 4 (voir figure 1),

   que l'on désignera plus tard par "tunnel de préchauffage". 



  Chacun des wagons-paniers 1 comprend une plate-forme 5 supportant un panier 6 de construction suffisamment robuste pour transporter une charge de bois 7 considérable, dont le volume doit de préférence être égal à celui d'une cham- bre primaire 66 d'une cornue   41   (voir les figures 2 et 4), comme cela sera expliqué plus tard, Il est judicieux que les paniers 6 soient construits en sorte qu'ils fournissent les espacements les plus grands possibles appelés surfaces de contact, pour les morceaux de bois 7, en sorte que les morceaux de bois puissent entrer en contact avec les gaz de séchage et de préchauffage du tunnel de préchauffage 4, comme cela sera expliqué en son temps. 



   La plate-forme 5 de chaque wagon-panier 1, comme on peut mieux le voir dans la figure 18, est muni sur sa face inférieure 8 de 2 paires de pa- liers 9 supportant des axes 10 munis de roues 11. La plate-forme 5 est munie à sa partie centrale d'une porte de déchargement 12 reliée à la plate-forme 5 par des charnières 13, qui permettent à la porte de déchargement 12 de s' ouvrir de la manière indiquée dans la figure 2.

   La partie centrale de la por- te de déchargement 12 a, à sa face inférieure, comme on peut le voir dans la figure 18, une paire de paliers   14   qui supportent, en permettant une rotation, une cheville 15 sur laquelle est montée une roue de réglage 16 de la porte de déchargement 120 
On peut comprendre ainsi que le réseau de voies ferrées pour les wagons-paniers 1 nécessite, en plus de la paire de rails conventionnels pour les roues 11, un rail central pour la roue de réglage 16.

   Lorsque le rail central est enlevé et à condition que le wagon 1, ou du moins la partie cor- respondante à la porte de déchargement 12, soit situé au-dessus d'une cavité adéquate, la porte de déchargement 12 s'ouvre automatiquement et la charge de bois 7 tombe du wagon 1 dans la cavité qui, comme on le verra plus loin, est la chambre primaire 66 de la cornue   41.   



   Chaque wagon-panier 1 comporte en outre une saillie d'accouplement 17 montée sur la face inférieure 8 de la plate-forme 5, coaxialement avec la roue de réglage 16 et à l'extrémité avant du wagon 1. 



   Finalement chaque wagon 1 est muni d'un dispositif d'accouplement automatique 20 (voir figure 25) monté à l'avant 18 et à l'arrière 19 du panier   6.   D'habitude le dispositif d'accouplement automatique 20 correspondant à l' arrière 19 est monté à une plus grande hauteur à partir de la   plate-forme ,5   que le dispositif d'accouplement 20 correspondant à l'avant 18, en vue de faciliter l'accouplement entre 2 wagons 1 alignés. Ce dispositif d'accouple- ment 20 consiste en une barre 21 dont l'extrémité postérieure est supportée par un pivot 22 de manière à pouvoir osciller; les extrémités du pivot sont logées dans des supports adéquats 23 montés sur l'avant 18 et l'arrière 19 du panier 6.

   L'extrémité avant de la barre 21 est d'un type spécial en forme de crochet   24   qui a une surface d'accouplement supérieure 25 et une surface d'accouplement inférieure 26, cette dernière étant plus éloignée du pivot 22 que la surface25. Une surface de came   27   et une surface de glissement 28 forment l'extrémité avant du crochet spécial   24.   Il convient d'abattre l'ex- trémité 29 reliant la surface inférieure d'accouplement 26 et la surface de glissement 28 afin d'éviter   19usure,   Les hauteurs de surfaces d'accouplement 25 et 26 doivent être substantiellement égales et suffisantes pour éviter que 2 wagons accouplés 1 ne se désaccouplent lorsqu'ils passent sur des surfaces inégales.

   Une butée 30 est disposée au-dessus des supports 23 pour éviter que l'accouplement en forme de crochet   24   ne tombe trop bas. 



   Lorsqu'on veut accoupler 2 wagons-paniers 1 alignés au moyen de leur dispositif d'accouplement 20, il suffit seulement de les pousser l'un contre l'autre pour que la surface de glissement 28 du dispositif d'accouple- ment 20 correspondant à l'arrière 19 du panier 6, glisse sur la surface de came 27 jusqu'à ce que la surface inférieure d'accouplement 26 retienne 1' 

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 autre surface d'accouplement 25 de l'autre wagon; en d'autres   mots,     ils'-adop-   teront la position indiquée dans les figures 1 et 25. La figure 1 montre seu- lement quelques wagons de la rame dont le restant, correspondant à la partie inclinée 43, n'est pas représenté. Il est évident qu'au cours de l'accouple- ment, le dispositif d'accouplement correspondant à l'arrière 19 du panier 6 oscillera autour de son pivot 22. 



   De cette manière,on peut former facilement une rame de wagons 1, la rame étant tournée vers la porte d'admission 2 du tunnel de préchauffage 4 (voir figure 1), pour soumettre les morceaux de bois 7 au procédé de carbo-   nisation"   
Les cornues de carbonisation 41 que l'on décrira plus loin(voir figure 2), sont disposées en au moins une rangée et on fait passer les gaz de chauffage sur la partie extérieure des cornues   41   pour les chauffer et effectuer la carbonisation du bois disposé à l'intérieur des cornues 41. Les gaz de chauffage sont récoltés par le tunnel de préchauffage   4   pour sécher et préchauffer le bois dans les wagons-paniers 1 qui se déplacent lentement dans le tunnel de préchauffage 4.

   Ainsi.. l'énoncé fait précédemment qu'il est impor- tant d'avoir des paniers 6 qui créent l'espace d'accès le plus grand possible pour assurer le bon contact entre les gaz de séchage et de préchauffage et les morceaux de bois, prend maintenant toute sa signification. 



   Le pourcentage de l'eau contenue dans les diverses espèces de bois présente une importance considérable pour la carbonisation. L'eau dans le bois offre deux inconvénients importants, le premier étant qu'il est nécessaire de l'évaporer le plus possible avant de soumettre le bois à la carbonisation, le second étant que la dilution de   l'acide   pyroligneux résultant de la conden- sation de l'eau évaporée impose un accroissement de frais très important de combustible et de temps pour sa   distillation.   



   Le chauffage du bois jusqu'à 160 C environ, ne produit que de l'eau et par conséquent au point de vue économique et technique il convient d'élimi- ner cette eau avant de soumettre le bois réellement au procédé de carbonisation. 



   Il est possible de',sécher le bois économiquement sans faire appel à toute dépense spéciale de combustible à cet effet en tirant parti des calo- ries perdues des gaz de combustion provenant du chauffage des cornues et des autres systèmes de chauffage de l'usine et de l'installation de refroidissement du charbon de bois. En vue d'arriver à ce résultat on force les gaz à passer à travers le bois dans les paniers-wagons 1, avant qu'ils n'arrivent à la che- minée   44.   



   Grâce à l'action de séchage préalable, il est possible d'introduire les morceaux de bois à l'état déshydraté dans les cornues, ce qui apporte les avantages suivants : a) une réduction considérable dans les frais de combustible pour chauffer les cornues, qui s'élève environ à   50%,   puisque les calories nécessaires à l'éva- poration de l'eau contenue dans le bois sont presque égales aux calories néces- saires à la carbonisation complète du bois. b) La durée de la carbonisation est réduite approximativement de 50%, ce qui veut dire que l'efficacité des cornues est doublée. c) Les appareils de condensation sont réduits d'environ 30%, pour ce qui con- cerne les surfaces de refroidissement, avec l'économie conséquente en eau de refroidissement pour la réfrigération.

   d) L'acide pyroligneux est environ 50% plus concentré, ce qui représente éga- lement une économie d'appareillage et d'installations pour le traitement de l'acide pyroligneux, spécialement dans la dernière partie du procédé où on le transforme principalement en acétone, comme on l'expliquera plus tard. 



   Pour effectuer le séchage préalable et le préchauffage des morceaux de bois dans l'usine de la présente invention, on construit un tunnel de sé- chage et de préchauffage 4 en béton renforcé convenablement isolé pour éviter autant que possible toute perte de chaleur par radiation. Les wagons-paniers 1 

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 avec leurs charges de bois avancent à l'intérieur du tunnel 4 à une vitesse telle que le parcours s'accomplit en 18 à 20 heures environ, temps nécessaire à la déshydratation complète du bois et à son préchauffage à 150 C environ. 



  Il est évident que le temps requis varie en fonction de la condition dans la- quelle le bois se trouve et du genre de bois employé. Le tunnel de préchauffa- ge 4 est muni sur toute sa longueur d'écrans 31 qui contrebalancent la tendan- ce des gaz chauds à rester dans la partie supérieure de l'arche du tunnel 4, et, en tenant compte du déplacement des gaz en direction de la cheminée 44, ces écrans 31 produisent un mouvement ondulatoire du courant gazeux, ce qui fait que le parcours des gaz dans le tunnel 4 est plus grand et qu'en même temps la température dans chaque coupe transversale du tunnel 4 est plus uni- forme. 



   Le courant des gaz chauds va dans le sens opposé de l'avancement des wagons 1. Ainsi les gaz qui sont les plus saturés d'humidité sont précisé- ment là où ils doivent être,   c'est-à-dire   au point de départ du cheminement des wagons 1 dans le tunnel de   préchauffage   4, qui est l'endroit ou le bois est encore très humide. Par suite de cette disposition, l'action déshydratan- te des gaz chauds sur le bois n'est pas trop vive et les surfaces des morceaux de bois ne se contractent pas, d'où il résulte que l'évéporation de l'eau de- puis la partie centrale des morceaux de bois s'effectue ainsi de façon parfaite. 



   Afin d'éviter l'entrée des masses d'air importantes depuis l'exté- rieur vers l'intérieur du tunnel de préchauffage 4 au cours des entrées succes- sives des wagons-paniers 1 dans le tunnel de préchauffage 4, ce dernier est muni d'une antichambre 3. Cette antichambre 3 comprend une porte d'admission 2 (voir figure 1) qui relie l'extérieur avec l'intérieur de la chambre de préchauffage et un panneau de séparation 32 qui sépare le tunnel de préchauf-- fage 4 de l'antichambre 3. La longueur de l'antichambre 3 est légèrement plus grande que la longueur d'un wagon 1. 



   Cependant, si on désire charger simultanément deux ou plusieurs wagons {successifs dans le tunnel de préchauffage 4, il suffit seulement de   @   créer une antichambre 3 de longueur adéquate et on devra changer l'appareilla- ge faisant fonctionner le mécanisme de désaccouplement   33,   comme on va le comprendre immédiatement. 



   Le mécanisme de désaccouplement 33, représenté seulement de manière schématique dans la figure 1, consiste par exemple en un tube télescopique qui peut élever et pousser la barre 21 du dispositif d'accouplement postérieur 20 du wagon 1, de bas en haut en un point adjacent au pivot 22. Lorsque le tube télescopique s'élève, la barre 21 s'élève autour de son pivot 22 et désac- couple le wagon 1 de son suivant   immédiato   Immédiatement après, le mécanisme de désaccouplement 33 s'abaisse à nouveau jusqu'à sa position de repos.

   Au même moment le doigt 34 d'un mécanisme de commande à chaîne 35 s'engage contre la butée d'accouplement 17. , 
Le mécanisme de commande à chaîne 35 représenté schématiquement consiste en deux pignons 36 et 37, dont un, par exemple le pignon 37 est le pignon de commande, sur lesquels circule une chaîne 38 munie du doigt 34. Le mécanisme de commande 35 est capable de faire avancer le wagon 1 non accouplé en direction de l'antichambre 3 et, après que la porte d'admission 2 est ou- verte, également dans l'antichambre 30 
Il est évident qu'au lieu d'une chaîne 38 et de pignons 36 et 37 tout autre dispositif de commande approprié peut s'employer. 



   Une fois que le wagon panier a pénétré dans l'antichambre 3, la porte d'admission 2 se referme, et ainsi l'intérieur de l'antichambre 3 est substantiellement isolé de l'extérieur. 



   Le panneau de séparation 32 possède à sa partie centrale inférieu- re une fente 39 qui permet le passage du dispositif d'accouplement 20 du wa- gon-panier 1 qui est entré le dernier dans l'antichambre 3, bien que le pan- neau de séparation 32 soit fermé et, en tenant compte que le mécanisme de commande 35 déplace le wagon 1 dans l'antichambre 3 vers le panneau 32, son dispositif avant d'accouplement 20 accouplera le wagon au dispositif arrière 

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 d'accouplement du wagon en face de lui, qui est déjà logé dans le tunnel de préchauffage   4..   l'accouplement se faisant de la manière déjà décrite   précédem-   ment. 



   Lorsque le doigt 34 au cours de son mouvement atteint le pignon de commande 37, il désaccouple le mécanisme de commande de la saillie d'accouple- ment 17 et fait fonctionner une aiguille (non indiquée) qui à son tour fait fonctionner un dispositif de commande (non indiqué) pour lever le panneau de séparation 32, permettant ainsi l'entrée du dernier wagon, qui vient d'être accouplé à la 'rame de wagons,   à   19intérieur du tunnel de préchauffage 4.

   Le doigt   34   poursuit son mouvement et fait fonctionner par la suite au moment exactement voulu une seconde aiguille (non indiquée) qui ferme le panneau de séparation 32 en même temps qu'il arrête le mouvement du mécanisme de commande pendant un laps de temps court avant de commencer l'opération semblable à cel- le décrite, ce laps de temps étant nécessaire en vue de faire avancer la rame de wagons dans le tunnel 4. 



   Le tunnel de préchauffage   4   comprend une partie de plate-forme su- périeure   40   (voir figure 2) qui est une section substantiellement horizontale dans laquelle, dans la forme de l'invention décrite ici, débouchent toutes les extrémités supérieures des cornues   41,   une partie de base substantiellement horizontale 42 (voir figure 1) qui est adjacante au panneau de séparation 32 et une partie inclinée 43 reliant la partie de base   42   avec la partie supérieu- re   40   et terminant le tunnel 4. 



   La cheminée   44 est   disposée au-dessus de la partie de base 42 et permet la sortie des gaz au dehors. A mesure qu'on ajoute de nouveaux wagons- paniers à la rame de wagons à l'intérieur du tunnel de préchauffage   4.,   on doit aussi redescendre à terre les wagons qui ont déchargé leur chargement dans les cornues 41. Pour ce qui concerne la façon de décharger la charge de bois des wagons 1, on donnera une explication en temps voulu lorsqu'on décrira les cor- nues 41. 



   En supposant donc actuellement que les wagons vides 1 arrivent à la partie terminale 45 du tunnel de préchauffage   4,   ces wagons 1 sont descen- dus à terre au moyen d'un ascenseur 46, représenté schématiquement, qui fonc- tionne en combinaison avec un mécanisme d'accouplement et de commande 47 qui fait'avancer la rame de wagons-paniers   1,   dans le tunnel de préchauffage 4. 



   Ce mécanisme d'accouplement et de commande consiste, comme on peut mieux le voir dans la figure 3, en un arbre-moteur   48   relié à une source motrice (non indiquée), par exemple un moteur électrique, l'arbre moteur por- tant un pignon 49 qui engrène un pignon 50 monté sur un arbre 51 qui lui-même porte un pignon 52 engrenant une crémaillère 53. Un mécanisme réducteur et inverseur (non indiqué) est disposé entre la source motrice et l'arbre   51,   au moyen duquel il est possible de déplacer la crémaillère dans les deux di- rections d'une ligne horizontale, à l'extrémité de laquelle la crémaillère est guidée de manière appropriée.

   Un crochet   54,   qui possède sur son extrémi- té libre inférieure une surface de glissement 55, est articulé à une extrémité de la crémaillère 53.Une butée   60,   faisant corps avec la crémaillère 53, em- pêche le crochet 54 de descendre plus bas qu'il n'est nécessaire. On compren- dra que lorsque la crémaillère 53 se déplace vers l'avant à travers un espace formé par la cage d'ascenseur 56, passe à travers la cabine d'ascenseur 59 qui est à ce moment dans la position indiquée dans la figure 2, elle pénètre à travers une fente 58 dans une porte de sortie 57, la fente 58 étant sembla- ble à la fente 39 du panneau de séparation 32 (voir figure 1) en sorte que la surface de glissement 55 glisse sur la surface de came 27 (voir figure 3) jusqu'à accouplement avec le wagon-panier 1.

   Une fois que la crémaillère 53 a atteint la limite de son mouvement vers l'avant, la direction de mouvement s'inverse et en même temps la porte de sortie 57 (voir figure 2) s'ouvre de la même façon que le panneau de séparation 32 (voir figure 1)'   d'où   il résul- te que le mécanisme d'accouplement et de commande 47, déplace la rame de wa- gons 1 sur une distance substantiellement égale à la longueur d'un wagon 1 et ainsi fait entrer le wagon vide accouplé 1 dans la cabine 59. Lorsque le wagon vide 1 se trouve dans la cabine 59, comme montré dans la figure 2, le mouvement 

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 ou course arrière de la crémaillère 53 est fini.

   A ce moment la cabine 59 en- tame son mouvement de descente dans sa cage 56, ce qui fait que le wagon vide se désaccouple automatiquement du restant de la rame et du mécanisme d'accou- plement et de commande 47. Si on le désire, l'ascenseur 46 peut être réglé au- tomatiquement au moyen d'un relais (non indiqué), qui ferme le circuit du mo- teur d'ascenseur 46 lorsque la crémaillère 53 atteint l'extrémité de sa cour- se arrière.

   Le moteur d'ascenseur 46 est synchronisé avec la source motrice du mécanisme d'accouplement et de commande 47, pour que la cabine 59 de l'as- censeur 46 atteigne le fond et, après que le wagon vide a été déchargé, pour qu'il ait encore suffisamment de temps pour faire remonter la cabine 59 à sa position supérieure, autrement dit à la position montrée sur la figure 2, avant que le mécanisme d'accouplement et de commande   47   ne commence à introduire le wagon vide suivant dans la cabine 59. 



   La porte de sortie 57 a la même fonction que celle du panneau de séparation 32 (voir figure 1), c'est-à-dire qu'elle tend à éviter la perte de volumes considérables de gaz de préchauffage venant du canal de chauffage des cornues 410 
Comme déjà expliqué, dans cette forme de l'installation d'après la présente invention se trouvent plusieups cornues alignées   41,   en sorte que toutes les parties supérieures des cornues débouchent dans la partie de la plate-forme supérieure 40 du tunnel de préchauffage 4. Le nombre de cornues 41 dépend de la capacité de production de l'usine et du type de bois utilisé. 



  Si la capacité de production de l'usine devait être très grande, il convien- drait d'installer plusieurs rangées parallèles de cornues   41   avec un réseau correspondant de rails pour les wagons-paniers 1. Chacune de ces cornues 41 est munie d'un tube collecteur de gaz 61 pour recueillir les produits gazeux qui se séparent du bois au cours de la distillation et les tubes collecteurs 61,aboutissent tous dans une conduite collectrice générale 130 qui envoie les produits distillés vers un séparateur à goudron 62 auquel on fera allusion plus tard. 



   Comme on peut mieux le voir dans la figure 4, chaque cornue   41   est disposée   à   l'intérieur d'un logement en matériau réfractaire 630 Un canal 64 est disposé entre la partie externe des cornues 61 et le logement 63, à tra- vers lequel passent les gaz de chauffage produits dans le fourneau 65. 



   Chaque cornue 41 est constituée d'une chambre primaire 66, d'une chambre secondaire 67 et d'une chambre finale 68. Chacune de ces chambres est séparable des autres par un panneau mobile de même construction. Afin   d'identi-   fier ces panneaux, le panneau 85 sera appelé panneau d'admission, qui sépare le tunnel 4 de l'intérieur de la chambre primaire 66; le premier panneau qui est le panneau 69, sépare la chambre primaire 66 de la chambre secondaire 67; le second panneau qui est le panneau 70, sépare la chambre secondaire 67 de la chambre finale 68; le panneau de déchargement, qui est le panneau 71, sé- pare le fond de la chambre finale 68 de l'espace de déchargement 72. 



   Bien que la description suivante d'un de ces panneaux sera faite principalement en se rapportant au premier panneau   69,   il est entendu que les panneaux restants 70, 71 et 85 sont de même construction à l'exception du pan- neau 85 qui comporte un accessoire complémentaire, comme on le verra plus tard. 



   La paroi cylindrique de chaque cornue   41   est munie à la hauteur des panneaux de séparation et, dans le cas particulier en considération, du premier panneau 69, d'un anneau supérieur semi-circulaire 73 et d'un anneau inférieur semi-circulaire 74 espacés parallèlement l'un à l'autre en sorte qué la partie correspondante de   l'arête   du panneau 69 soit à même de pénétrer en- tre ceux-ci. La paroi cylindrique de la cornue   41   est en outre munie d'une fente semi-circulaire 75 pour que le panneau 69 puisse être enlevée de l'inté- rieur de la cornue 41. Dans ce but le panneau 69 est muni d'au moins deux o- reilles 76 (une seule est visible dans les dessins) qui supportent un bloc transversal 77.

   Une partie terminale 78 d'une vis 80 passe au travers de ce bloc transversal 77 et est munie à son extrémité libre d'une tête de traction (non visible) qui est tenue par le bloc 77 avec possibilité de tourner. Une 

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 conduite 81 reliée par son extrémité intérieure 79 à la cornue 41 passe à travers la chambre 64 et le logement 63 en direction de l'extérieur. L'extré- mité extérieure 82 de la conduite 81 est munie   d'un   joint étanche aux gaz 523 et d'une douille filetée 83 formant écrou pour la vis 80. Le joint étanche aux gaz 523 isole l'intérieur de la conduite 81 de l'extérieur. Un volant   à     main 84   permet de manoeuvrer la vis 80 et de retirer le panneau 69 en sorte d'établir une liaison entre la chambre primaire 66 et la chambre secondaire 67. 



   La chambre primaire 66 est isolée de la chambre de préchauffage 4 par le panneau d'admission 85, dont la construction et la manoeuvre sont sem- blables aux panneaux 69 à 71 avec en plus dans sa partie centrale un accessoi- re qui consiste en un tronçon de rail 86 pour la roue de réglage 16. 



   Si on doit charger la chambre primaire 66 avec une nouvelle charge de morceaux de bois (et il est entendu qu'à cet effet la chambre 66 est vide) on manoeuvre le volant à main 84 en sorte d'enlever le panneau d'admission 
85 en même temps que son tronçon de rail   86,   ce qui fait que le prochain wa- gon-panier 1 qui passera sur la cornue 41 en question ouvrira sa porte de déchargement 12 comme indiqué dans la figure 2 et ainsi déchargera son contenu dans la chambre primaire 66. 



   Une trémie 87 empêche les morceaux de bois de tomber dans le canal des gaz 64 lorsqu'un panier-wagon 1   décharge   son contenu dans une chambre pir- maire 66 d'une cornue 41. Comme on l'a déjà expliqué, il est préférable que la charge de bois d'un wagon 1 remplisse l'espace ou volume de la chambre cor- respondante 66. Pendant que le wagon 1 continue son mouvement, avec sa porte de déchargement 12 ouverte, cette dernière est refermée automatiquement au moyen d'une came 88 (voir figure 2) installée à l'intérieur de la cornue   41.   



    ' Une   fois que la chambre primaire 66 est chargée et après que la rame de wagons a continué son déplacement,on manoeuvre le volant à main 84 correspondant pour fermer la chambre primaire 66 au moyen du panneau d'admission   85,   d'où il résulte que les wagons suivants passeront au-dessus de la cornue 41 sans ouvrir leur porte de déchargement 120 
Une fois que le panneau d'admission 85 est fermé , le premier pan- neau 69 est ouvert dans une petite mesure, en sorte d'établir une communica- tion entre la chambre primaire 66 et la chambre secondaire 67, pour une raison qui sera expliquée plus   tard.   



   Entre la partie supérieure de la chambre finale 68 et la partie in- férieure de la chambre secondaire 67 est prévue une conduite extérieure 89 qui relie les deux chambres 67 et   68.   Une partie de la conduite extérieure 89 tra- verse le canal 64 dans lequel montent les gaz de chauffage produits dans le fourneau 65, en sorte que les gaz en cours de distillation, qui sont produits par le bois pendant la carbonisation dans la chambre finale 68, qui vont à tra- vers la conduite extérieure 89 vers la chambre secondaire 67, ne se condensent pas pendant qu'ils traversent la conduite extérieure 89. 



   La partie 89' de la conduite extérieure 89, partie qui correspond à la chambre secondaire 67, est munie d'un prolongement 90. Une vanne coulis- sante 91 est montée de façon amovible dans la prolongation 90 et sépare la conduite extérieure 89 de l'extérieuro Pendant la carbonisation, on doit fai- re des inspections, comme on le verra plus tard, pour savoir si le bois qui se trouve dans la chambre finale 68 a fini son processus de carbonisation, ces inspections se faisant en déplaçant la coulisse en direction de la partie 89' de la conduite extérieure 89 comme cela est indiqué en lignes brisées, ce qui fait que les gaz qui sont produits dans la chambre finale   68,   s'il s'en pro- duit encore, sortent à travers le prolongement 90.

   D'un autre côté si la car- bonisation est terminée il ne sort   pas   de gaz du prolongement 90 et l'absen- ce de gaz indique à l'opérateur que la carbonisation du bois qui se trouve dans la chambre finale 68 est finie. En vue de retirer le maximum d'efficaci- té des gaz de chauffage produits dans le fourneau 65 pour chauffer les cornues 41, la chambre 64 est pourvue d'une spirale 93 qui force les gaz à se déplacer en hélice autour de chaque cornue, et, après avoir terminé leur parcours héli- coïdal, ils entrent dans le tunnel de préchauffage 4 à travers les ouvertures 94 disposées entre la face externe de la trémie 87 et le logement 63. 

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 le processus de carbonisation se fait de la manière suivante :

   il est entendu que lorsqu'on commence pour la première fois à faire fonctionner les   cormes 41   ou après une interruption dans le fonctionnement, on doit char- ger les 3 chambres 66 à 68, successivement avec des morceaux de bois et les panneaux doivent être fermés à l'exception du premier panneau 69, qui doit être légèrement ouvert en vue d'établir une communication entre les chambres primaire et secondaire 66 et 67   respectivement   Les gaz de chauffage produits dans le fourneau 65 qui entrent dans le canal   64   passent suffisamment lentement à travers celui-ci pour céder une grande partie de leurs calories pour la car- bonisation du bois. une fois que la charge de la chambre 68 est complètement carbonisée, on la décharge. 



   L'explication relative à la manière dont le charbon de bois qui passe à travers l'ouverture correspondante au panneau de déchargement   71   est déchargé sera donnée plus tard. 



   Il est évident que les gaz de chauffage s'élevant du fourneau 65 cèdent une partie de leur chaleur au cours de leur acheminement en direction des ouvertures 94. Lorsqu'ils pénètrent dans le canal 64 ils cèdent la premiè- re partie de leur chaleur, qui est à la température la plus élevée, à la   cham-   bre finale 68, ce qui fait que la charge dans la chambre 68 se carbonisera plus tôt que la charge localisée au-dessus de la chambre finale 68.

   Une fois que la chambre finale 68 est vide on fait passer la charge correspondante de la chambre 67 dans la chambre finale   68,   en manoeuvrant le panneau   70.   une fois que la charge de la chambre secondaire a été introduite dans la chambre finale   68,   on ferme à nouveau le second panneau 70 afin de séparer à nouveau la chambre finale 68 de la chambre secondaire 67. D'une manière similaire, la charge de la chambre primaire 66, qui est moins carbonisée que la charge qui a passé de la chambre secondaire 67 dans la chambre finale 68, passera de la chambre primaire 66 dans la chambre secondaire 67. On referme le premier pan- neau 69 après-que la charge a passé et on ouvre le panneau d'admission 85, et ainsi on introduit une nouvelle charge à partir du wagon-papier 1 dans la chambre primaire 66.

   Une fois que la chambre primaire 66 est remplie de bois, on referme le panneau d'admission   85,   évidemment après que le wagon 1 a déchar- gé son contenu et a continué son mouvement sur une distance suffisante pour que la came 88 ait fermé la porte de déchargement 12. On ouvre un petit peu le premier panneau 69 afin que les gaz qui sont produits par le bois dans la chambre primaire 66 puissent passer à la chambre secondaire 67. 



   On effectue des inspections de temps en temps pour vérifier l'état de carbonisation dans la chambre finale   68,   au moyen de la vanne coulissante 91, comme expliqué précédemment, et, aussitôt que la carbonisation est   termi-   née, on décharge le contenu de la chambre finale 68 en ôtant le panneau de . déchargement 71, et à cet effet on manoeuvre le volant à main qui lui corres- pond.

   Une fois qu'on a déchargé le charbon de bois de la chambre finale 68, on referme le panneau 71 et fait passer le bois semi-carbonisé de la chambre secondaire 67 dans la chambre finale 68 et on fait une manoeuvre similaire en ce qui concerne le bois qui a seulement commencé sa carbonisation dans la chambre primaire 66 et que l'on fait passer dans la chambre secondaire 67, ce qui fait que la chambre primaire 66 est de nouveau vide et on répète les pha- ses opératoires décrites plus haut. 



   Comme on l'a déjà signalé, les gaz qui sont produits pendant la distillation dans chaque cornue   41   sont repris par le tube collecteur corres- pondant 61. 



   Les cornues verticales   41   proposées ici présentent plusieurs avan- tages, par exemple leur facilité de chargement et de déchargement par rapport aux systèmes horizontaux utilisés couramment qui consistent en de grosses et longues cornues horizontales à travers, lesquelles on fait passer très lente- ment des wagons-paniers chargés de bois. Cette dernière disposition présente divers inconvénients, notamment en ce que les espaces libres qui subsistent entre le bois à l'intérieur des wagons-paniers et les parois de la cornue sont très grands, ce qui est dû partiellement au fait que la cornue horizontale doit avoir des sections transversales telles qu'elles permettent le passage 

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 du bois avec le wagon à travers. En d'autres mots le rapport entre le volume de bois et le volume de la cornue est très bas.

   En outre, dans la disposition horizontale il est réellement difficile d'envisager la conduite des gaz chauds à travers les cornues horizontales de manière à obtenir une distribution uni-   forme de la chaleur. Compte tenu des inconvénients, il est nécessaire :   a) que le bois reste plus longtemps dans la cornue qu'il ne le devrait. b) la capacité, de production pour un égal volume d'espace de charge de cornue est plus petit que dans l'installation proposée présentement.

   e) Les frais de combustible pour la carbonisation sont plus élevés parce que le rapport du volume de la cornue horizontale au volume de bois en cours de carbonisation est plus petit, et que néanmoins cette cornue doit être substan- tiellement à la même températureo d) En raison du fait que pendant la carbonisation du bois Il distille du gou- dron, il arrive souvent qu'une partie du goudron tombe sur les paliers des roues des wagons - paniers en faisant adhérer les arbres dans les paliers et en produisant des déraillements dans le tunnel avec toutes les conséquences que cela implique. 



   En comparant les inconvénients mentionnés plus haut avec l'unique avantage du système horizontal, à savoir qu'il est possible de carboniser de plus gros morceaux, on estime que le système vertical proposé ici est plus commode, puisque le fait qu'il est possible d'utiliser de plus grands morceaux de bois dans le système horizontal est un avantage très relatif parce qu'il ne faut pas oublier qu'il est plus facile de charger de petits morceaux de bois (par exemple de 35   cm.   de long et de 15 à 20 cm de diamètre environ) dans le panier 6 du wagon 1 que de disposer de grandes pièces de bois sur les wa- gons spéciaux pour le système horizontal. 



   Il est judicieux d'utiliser dans l'installation de cornues suivant la présente invention des cornues cylindriques ayant un diamètre qui ne dé- passera pas 1,50 m environ parce que le coefficient de transmission de chaleur dans le sens de   l'axe   longitudinal de chaque cornue 41 diminue considérablement lorsque le diamètre de la cornue augmente, et ceci produirait les désavantages suivants : a) un temps plus long pour une carbonisation totale. b) Il est possible que dans la partie centrale de l'axe longitudinal, des   mor-   ceaux de bois à moitié carbonisé subsistent$ ce qui diminue la qualité du char- bon de bois. 



   Bien qu'il soit possible d'employer des cornues verticales compor- tant une seule chambre ou deux chambres avec lesquelles il est également pos- sible d'appliquer le procédé de la présente invention, des cornues ayant au moins trois chambres sont préférables pour les raisons suivantessi la cornue devait ne comporter qu'une seule chambre, les gaz de distillation devraient être expédiées à la cheminée   44   (voir figure 1) au cours de la phase de char- gement de la cornue, avec la perte consécutive des gaz de distillation et le danger d'une explosion en outre après avoir chargé de bois la telle cornue à une chambre, on devrait effectuer une carbonisation complète avant de pouvoir décharger la cornue,ce qui demanderait plus de temps que dans le cas où on utiliserait une cornue à trois chambres,

   et ceci diminuerait ainsi l'effica- cité de l'installation parce qu'après un certain temps le volume du bois semi- carbonisé est plus petit que le volume de la charge de bois lorsque celle-ci est introduite dans une cornue à une seule chambre; de cette façon une partie appréciable de la chambre est vide ce qui veut dire en d'autres mots qu'elle ne travaille pas. 



   Si on utilisait une cornue à deux chambres, le même désavantage existe en ce qui concerne la partie vide des chambres comme expliqué plus haut relativement à la cornue à une chambre,bien qu'à un degré   moindre.   En outre, en tenant compte que les hauteurs des deux chambres sont plus grandes que les hauteurs de chambres d'une cornue à trois chambres de même hauteur totale,l' intervalle entre la décharge et la décharge de charbon de bois est plus gram 

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 en raison du fait que la partie supérieure de la chambre inférieure de la cornue à deux chambres est à une température considérablement plus basse que la partie supérieure de la troisième chambre ou chambre finale de la cornue à trois chambres. 



   Un autre avantage d'une cornue ayant des chambres superposées en accord avec la présente invention est que les morceaux de bois après leur en- trée dans la chambre primaire 66 sont déplacés deux fois, la première fois lorsqu'ils passent de la chambre primaire 66 dans la chambre secondaire 67 et la seconde fois lorsqu'ils passent de la chambre secondaire 67 dans la chambre finale 68. Pendant le déplacement, les morceaux de bois en voie de carbonisa- tion changent leurs positions individuelles ce qui fait qu'une espèce d'agita- tion des morceaux de bois se produit, permettant l'obtention d'une carbonisa- tion plus uniforme en raison des différences compensatoires dans les intensi- tés de chaleur aux nouvelles positions que les morceaux de bois occupent après redistribution.

   Ces faits ont une importance considérable parce qu'on obtient à la fois une économie d'heures de carbonisation de même qu'un charbon de bois plus uniforme. Il y a lieu aussi de signaler que ces mouvements des morceaux de bois lorsqu'ils passent d'une chambre à la chambre suivante n'impliquent pas des brisures importantes parce que les morceaux de bois lorsqu'ils passent de la chambre primaire 66 dans la chambre secondaire 67 ont toujours commencé à se carboniser et, lorsqu'ils sont dans cet état-, les chocs qu'ils   reçoivent   ne peuvent pas d'habitude les briser. De même, lorsque les morceaux de bois passent de la chambre secondaire 67 dans la chambre finale 68, la carbonisa- tion n'est pas encore achevée si bien que les cassures, s'il s'en produit, n' offrent pas une importance substantielle. 



   Il est en outre à signaler que la cornue à trois chambres présente l'avantage de maintenir substantiellement constante la production, ce qui est très important spécialement en ce qui concerne le volume de gaz produit. De même, les morceaux de bois augmentent graduellement de température au cours du temps que le processus demande pour arriver à son terme,   à   partir du moment où les morceaux de bois pénètrent dans le tunnel de préchauffage 4 jusqu'à ce qu'ils soient, déchargés à l'état de charbon de bois. La durée du processus dé- pend du type de bois utilisé ; elle est en moyenne de 30 heures. L'augmentation progressive de la température exerce une influence remarquable sur la dimen- sion du charbon de bois produit de même que sur sa fragilité et sur sa résis- tance mécanique. 



   La chambre finale 68, où la carbonisation s'achève est à environ 650 à 500 C, ce qui est une bonne garantie pour la carbonisation totale et l'élimination des substances poisseuses qui abaissent la valeur du charbon de bois. La chambre secondaire 67 est approximativement à une température de 500 à 350 C et la chambre primaire 66 est à une température approximative de 350 à 200 C. Le tunnel de préchauffage   4   est à une température d'environ 180 C dans la partie correspondant à la plate-forme supérieure 40 qui est la partie du tunnel immédiatement au-dessus de chaque cornue   41,   et à une température d'environ 60 C dans la partie de base 42 qui est la partie correspondant à la sortie des gaz par la cheminée 44.

   Toute personne qualifiée dans ce domaine   comprendra   que l'élévation progressive de la température constitue une solution idéale du problème d'obtention d'un charbon de bois à haute qualité, qui doit être résolu. 



   Des gaz de chauffage de cornue qui vont au tunnel 4, sont produits dans le fourneau 65 qui comprend un brûleur à gaz 95 à cet effet (voir figuré 4). Le gaz destiné au brûleur 95 est produit dans l'usine de cette invention et constitue également un sous-produit de la carbonisation du bois, comme on le verra plus loin. Toutefois, une grille 96 est prévue dans le fourneau 65 pour permettre de brûler des morceaux de bois en supplément, au cas où on doit fournir une quantité de calories plus grande que celle que le brûleur à gaz 95 est à même de fournir, ce qui est par exemple le cas au cours de la mise en fonctionnement de l'usine.

   Le fourneau 65 est divisé par un panneau 97 en une chambre de combustion 98, dans laquelle sont logés le brûleur 95 et la grille 96, et une chambre de chauffage 99, reliées à leurs parties supérieures respectives au moyen d'une conduite 100. Un cylindre 101 de cracking de goudron. 

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 et un cylindre 102 de décomposition thermique d'acétate de calcium, auxquels on fera allusion plus tard, sont logés dans la chambre de chauffage 99. 



   Une tuyauterie 103 relie le fourneau 65 au canal 64 de chaque cor- nue 41, à l'extrémité de laquelle la tuyauterie 103 s'ouvre dans un anneau   104   convenablement isolé par une couche isolante 105 de la cornue, l'anneau 
104 ayant une série d'ouvertures 106 reliant l'anneau 104 au canal 64. Le panneau 97 possède une conduite interne 107 reliant la chambre de combustion 
98 au moyen des ouvertures 108 et 109 avec la tuyauterie 1030 Un registre 110 permet de régler le courant des gaz à travers la conduite 1070 D'autre part, la chambre de chauffage 99 est également reliée à la tuyauterie 103 au moyen d'une ouverture 111 munie d'un registre 112. Par une disposition convenable des registres 110 et 112 on peut régler exactement le courant des gaz de chauf- fage en direction du canal 64. 



   Revenant maintenant au déchargement du charbon de bois lorsqu'on ouvre le panneau de déchargement 71 (voir figure 2), le charbon de bois tombe sur un transporteur   113,  de préférence un transporteur métallique, muni d'un certain nombre de godets 114 de transport de charbon de bois en vue de le transporter et de le faire monter dans la section verticale du tunnel 115 et de décharger le charbon de bois sur un convoyeur horizontal 116, qui de préfé- rence s'étend en partie sur les ouvertures de chargement 117 des silos 118 de refroidissement du charbon de bois, disposés en rangées dans des chambres 119 en béton ordinaire.

   Chaque silo   118   est muni à sa partie supérieure d'un pan- neau supérieur 120 réglable de l'extérieur au moyen d'un volant à main 121 et d'un panneau inférieur 122 également réglable de l'extérieur au moyen d'un. volant à main 123 pour décharger le charbon de bois des silos 118 une fois que son refroidissement est terminéo 
Chaque silo 118 est en relation de fonctionnement avec un panneau incliné 124 qui peut être intercalé dans le chemin du transporteur horizontal 116 et est intercalé après ouverture du panneau supérieur 120 du silo corrés- pondant, le panneau incliné 124 poussant de ce fait le charbon de bois chauf- fé au rouge (approximativement à 300 C) dans le silo correspondant 117.

   Une fois que le silo est complètement chargé, on élève le panneau incliné   124   et ferme le panneau supérieur 120 et on effectue une opération similaire pour le chargement d'un autre siloo Il est important que le tunnel 115 soit coupé de manière suffisamment parfaite de l'extérieur afin d'éviter une entrée d'air, parce que l'oxygène atmosphérique causerait l'ignition immédiate du charbon de bois. 



   La chambre en béton 119 a dans sa partie de base 125 un certain nombre d'ouvertures 126 qui permettent l'admission d'air de refroidissement dans la chambre 119 pour refroidir le charbon de bois contenu dans les silos 118, l'air étant extrait de la partie supérieure de la chambre 119 par un extracteur 127 qui envoie l'air chaud à travers la conduite de transport 128 dans la partie centrale (non indiquée) de la section inclinée 43 du tunnel de préchauffage 4. La base 125 est située à une certaine hauteur au-dessus du fond 129 en sorte de pouvoir loger en dessous du panneau inférieur 122 un wa- gon ou une rame (non indiquée) pour recevoir le charbon de bois refroidi pro- venant des silos 118. 



   Comme'on l'a déjà expliqué, les produits gazeux qui sont séparés du bois au cours de la carbonisation dans les cornues 41, sont recueillis par le tube collecteur 61 (voir figures 2 et   4)   et sont conduits à la tuyau- terie collectrice principale 130 de section plus grande, qui conduit les produits gazeux dans le séparateur à goudron 62. 



   Le séparateur à goudron 62 est pourvu, dans la partie au-dessus de l'ouverture 131 à laquelle la tuyauterie collectrice principale 130 se termine, d'un certain nombre de serpentins de réglage de la température 132, à travers lesquels on fait passer principalement du méthanol brut comme agent de refroidissement, le   méthanolg   comme on le verra plus tard., étant obtenu dans la tour d'extraction d'alcool 133 dans laquelle on traite l'acide pyro- ligneux.

   A cet effet, la tour d'extraction d'alcool 133 est reliée par l'in- 

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 termédiaire d'un condenseur   134   avec un réservoir 135 relié par   l'intermédiai-   re d'une pompe 571 et d'une tuyauterie 188 au réservoir 136 (voir figure   2)- -   dans lequel le méthanol brut, comme on le verra plus tard, est recueilli parmi d'autres produits.

   Le réservoir 136 est relié aux extrémités inférieures 137 des serpentins 132 du séparateur à goudron 62 par l'intermédiaire de la tuyau- terie 138 tandis que les extrémités supérieures 139 des serpentins 132 sont reliés à la tuyauterie   140,qui   amène le méthanol brut de même que les autres produits dans une tour de rectification d'alcool   141.   Par "méthanol brut" on entend du méthanol avec des sous-produits et des impuretés. 



   Ainsi les gaz qui s'élèvent de la cornue 41, lorsqu'ils entrent dans le séparateur à goudron 62 vont butter contre les conduites des serpentins de réglage de la température 132 et s'écoulent derrière celle-ci, où se produit une condensation des fractions ayant un point de distillation élevé comme par exemple les goudrons et les huiles,qui sont recueillis au fond 142 du sépara- teur à goudron 62. 



   Les gaz qui ne sont pas condensés continuent à circuler à travers une série de toiles métalliques 143, 143' et 143", (voir figures 4 et 19) dans lesquelles sont retenues les dernières gouttelettes des goudrons lourds, qui ont pû échapper à l'action de condensation du serpentin 132, Une conduite   144   relie la toile métallique intermédiaire 143' avec la toile inférieure 143, et une conduite 145 relie de manière similaire la toile supérieure 143" avec la toile intermédiaire 143'.Une conduite   146   relie l'espace formé entre la toile intermédiaire   143'   et la toile inférieure   143   à la partie du fond   142   du séparateur à goudron 62.

   La série de conduites 144, 145 et la conduite 146 ont leurs extrémités supérieures respectives 144',   145'   et 146' à une certai- ne hauteur de la toile à travers laquelle ils passent, en sorte que la forma- tion sur la toile d'un volume de liquide dont la hauteur est plus grande que celle des extrémités des conduites fera qu'une partie du liquide pénètre dans la conduite à travers les parties supérieures respectives 144' à 146', et de ce fait le liquide descendra successivement jusqu'à ce qu'il atteigne la partie du fond   142.   Ces conduites 144, 145 et 146 sont nécessaires parce que la vins- se du courant gazeux venant par l'ouverture 131 est telle qu'elle ne permet pas la chute libre des particules condensées vers la partie du fond 142. 



   Les produits condensés qui s'accumulent dans la partie du fond 142 se séparent par décantation en une fraction inférieure de goudron et en une fraction supérieure plus réduite comprenant des eaux acides et une petite partie d l'acide pyroligneux. Par suite de la température élevée à laquelle les gaz pé- nètrent à travers l'ouverture 131 (approximativement   3000C)   dans le séparateur à goudron 62, il se produira une nouvelle évaporation des eaux acides de la partie du fond 142. 



   Par "eaux acides" on entend le mélange des produits légers et de l'acide pyroligneux. 



   Les fractions évaporées vont s'élever en même temps que les gaz et quitter le séparateur à goudron 62 à travers une tuyauterie 147 qui conduit les produits gazeux à la tour d'extraction d'alcool 133. Un thermomètre 148 permet lé contrôle de la température des produits gazeux qui proviennent du séparateur à goudron 62. Si le thermomètre 148 implique une température incor- recte, ceci veut dire que la séparation du goudron ne s'effectue pas de la manière désirée et par conséquent on doit faire varier le volume du méthanol brut pour que le serpentin de réglage de la chaleur 132 rétablisse les condi- tions   normales.   



   Pendant ce temps le goudron déposé passe à travers la conduite 149 vers un réservoir 150. Le séparateur à goudron 62 et le réservoir 150 sont tous deux pourvus de robinets de soutirage 151 et 152 respectivement, qui per- mettent la décharge d'eaux acides qui auraient pû rester dans le séparateur à goudron 62 ou passer dans le réservoir   150,   en sorte que finalement le mé- lange substantiellement déshydraté de goudron et d'huiles reste dans le   réser=   voir 150 qui est pourvu à sa partie inférieure d'un filtre 153 d'un tuyau 154 qui amène le goudron par l'intermédiaire d'un certain nombre de dispositifs parmi lesquels se trouve une pompe 204, dispositif qu'on décrira plus loin, 

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 dans un cylindre 101 de cracking de goudron (voir figure 2). 



   Les eaux acides qui sont déchargées soit au séparateur   à   goudron 
62, soit au réservoir 1509 soit aux deux à la fois, sont ajoutées aux puisards thermiques 155 (voir figure 2), qui seront décrits plus tard. 



   Les gaz et la vapeur qui sortent de la tuyauterie   147   du séparateur à goudron 62, constituent une série de produits non condensables à 150 C envi- ron qui pénètrent dans la tour d'extraction d'alcool 133 par l'intermédiaire de l'ouverture 157 disposée immédiatement en-dessous d'un condenseur 158 situé approximativement à mi-hauteur de la tour d'extraction d'alcool 1330 
Cette tour 133 consiste principalement en deux séries de réservoirs à débordement en cascade 159 et 160, à la fois au-dessus et en-dessous du con- denseur 1580 Ces réservoirs à débordement 159 et 160 bien connus sont formés de réservoirs centraux 159 et de réservoirs annulaires 160;

   l'ouverture cen- trale 161 des réservoirs annulaires 160   à   une section transversale d'environ même dimension que le réservoir central 159 en sorte que quand un réservoir central 159 est rempli de liquide et que ce dernier commence   à   déborder en cas- cade, il passe par l'intermédiaire de l'espace extérieur annulaire 162 dans le réservoir annulaire 160 disposé immédiatement en-dessous du réservoir cen- tral 159 en question. De même, lorsque le liquide commence à déborder dans un réservoir annulaire 160 il passe par l'intermédiaire de l'ouverture centrale 161 dans le réservoir central 159 installé en-dessous du réservoir annulaire 160 en question. 



   La partie inférieure de la tour d'extraction d'alcool 133 est une chaudière 163 dans laquelle un serpentin 164 (voir aussi figure 5) est instal- lé, lequel reçoit de la vapeur par l'intermédiaire de l'admission 165 reliée à la conduite d'alimentation de vapeur principale 371 à laquelle on fera al- lusion plus tard; la vapeur peut être injectée dans la chaudière 163 en ou- vrant la soupape 166 et en fermant la soupape 167 parce que, ce faisant, la vapeur pénètre dans la section 168 et est injectée à travers les gicleurs 169. 



  D'autre part, si on désire chauffer le liquide de débordement qui est dans la chaudière 163, constituée principalement par de l'acide pyroligneux, sans ajou- ter de la vapeur, on ferme la soupape 166 et ouvre la soupape 167 avec comme résultat que le serpentin de chauffage 154 élève la température du liquide se trouvant dans la chaudière 163 et la vapeur dépensée est déchargée du serpentin de chauffage 154 à travers la conduite de décharge 1700 
Par suite du chauffage du liquide qui se trouve dans la conduite 163, les produiys gazeux légers se séparent et montent dans la tour 133 et de ce fait les liquides qui s'écoulent vers le bas abandonnent dans les cascades formées entre chaque réservoir à débordement les produits volatils qu'ils peu- vent entraîner,et de cette façon toutes les fractions alcooliques se 'séparent des fractions liquides. 



   Par produits gazeux on entend le mélange de gaz fixes de la vapeur d'eau et des autres vapeurs. 



   La chaudière 163 possède une tuyauterie de décharge 171 disposée à la partie inférieure et à laquelle il sera fait allusion plus tarda 
La tour d'extraction d'alcool 133 possède à sa partie inférieure un trou d'homme 206 et la chaudière 163 possède également un trou d'homme 341. 



   L'objet du condenseur 158 qui est alimenté d'eau froide   à   partir d'une source d'alimentation (non indiquée) est d'abaisser à 80 C la température d'acide pyroligneux et des gaz combustibles ou fixes qui pénètrent dans l'ou- verture 137 à environ   15000.,   pour produire la rétrogradation de l'acide acéti- que contenu dans l'acide pyroligneux et obtenir comme produit de tête un pro- duit gazeux alcoolique à environ 25%o A titre documentaire disons que normale- ment   l'acide   pyroligneux contient environ 4% d'alcool lorsqu'il entre dans la tour d'extraction d'alcool. 



   Les gaz fixes et les vapeurs alcooliques montent ensemble avec les produits de tête qui sont les amines acycliques, l'ammoniac, les aldéhydes et l'acétone. 

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   En vue de contrôler et régulariser la séparation des produits de tête en accord avec les exigences, à savoir d'obtenir le méthanol avec les im- puretés désirées en vue de pouvoir utiliser le méthanol impur dans la forma- tion du carburant comme cela a été expliqué dans l'introduction de ce texte (les principales impuretés du méthanol sont la butanone, la méthylacétone, l'acétone, les amines acycliques et plus particulièrement la   méthylamine,   di- méthylamine,triméthylamine et la pyridine), un réservoir auxiliaire 172 est disposé à environ la même hauteur que l'extrémité supérieure de la tour d' extraction d'alcool 133,

   ce réservoir auxiliaire ayant une conduite de déchar- ge 173 pourvue d'un robinet supérieur 174 et d'un robinet inférieur 175 débou- chant respectivement dans les conduites d'alimentation 176 et 177 qui pénè- trent dans la tour d'extraction d'alcool 133 respectivement au-dessus et en dessous du condenseur 1580 Ce réservoir auxiliaire 172 contient ou bien une, solution aluminique, des acides minéraux, (de préférence de l'acide sulfurique) ou bien des acides organiques tels que l'acide tannique. 



   L'emploi de ces substances de correction ou de solutions de neutm- lisation et de précipitation se base sur le critère suivant : lorsqu'on dési- re neutraliser l'excès des amines et d'ammoniac en plus de la précipitation du goudron soluble (qui se fait également au moyen des substances de correc- tion), on ouvre le robinet 174 pour que la solution de neutralisation et de précipitation pénètre dans la tour 133 au-dessus du condenseur 158, et lors- qu'on désire que les amines et l'ammoniac s'élèvent librement dans la tour, on ferme' le robinet 174 et ouvre à la place le robinet 175, ce qui fait que les substances de correction pénètrent en-dessous de l'ouverture 157 pour pré- cipiter uniquement le goudron soluble.

   Il est évident que tout résultat inter- médiaire peut s'obtenir lorsqu'on ouvre de manière adéquate à la fois les ro- binets 174 et   1750   
Ainsi les produits gazeux qui contiennent une fraction alcoolique d'environ 25% sortent de la tour d'extraction d'alcool 133 par l'intermédiai- re de la tuyauterie 178 et pénètrent dans le déphlegmateur 179 situé entre la conduite 178 et le condenseur   1340   Le mélange alcoolique à environ   25%   con- tient des petites quantités d'amines, d'ammoniac, d'acétone et de méthylacéto- ne.

   En passant à travers le déphlegmateur 179, une fraction aqueuse des va- peurs se condense et entraîne inévitablement avec elle une partie du liquide alcoolique, toutes ces fractions retournant par l'intermédiaire de la condui- te 180 dans la partie supérieure de la tour d'extraction d'alcool 133, en vue d'être retraitées,, Le restant poursuit son chemin par l'intermédiaire de la tuyauterie 181 entrant dans le condenseur 134 où les fractions condensables de produits gazeux se condensent, le condensat s'écoulant alors par l'intermé- diaire de la tuyauterie 184 dans un réservoir à condensat 135.

   La fraction non condensable (et peut être aussi vertains produits condensables résiduels en- traînés) passe par l'intermédiaire de la tuyauterie de décharge 182 dans le déphlegmateur 187 qui est situé entre le condenseur 134 et le bac 'de décanta- tion 135 et retient les particules liquides qui ont pû être entraînées par les gaz combustibles alors qu'elle s'écoule en direction des scrubbers 183 (voir figure 17) qui sera décrit plus spécialement par la suite, 
La tuyauterie 184 relie directement le condenseur 134 au réservoir 135, et une tuyauterie 185 relie le fond du déphlegmateur 187 à la tuyauterie 184.

   Le déphlegmateur 187 est muni à sa partie supérieure d'une tuyauterie 186 qui pénètre dans le réservoir de neutralisation 521 contenant une solution alcaline,par exemple de la chaux hydratée, pour neutraliser toute quantité d'acide acétique qui a pû être entraînée. Les gaz de lavage continuent leur parcours par l'intermédiaire de la conduite 522 en direction de la partie in- férieure d'un des scrubbers 183, qui forme une partie de l'installation pour traiter les gaz combustibles comme on l'expliquera plus loin, et sont dirigés vers le brûleur   à   gaz 95 du fourneau 65 (voir figure 4). 



   Le réservoir 135 est relié au réservoir 136 au moyen de la tuyau- terie 188 (voir figure 2), et on peut voir maintenant d'où provient le liquide de refroidissement pour les circuits de réfrigération du serpentin de réglage de température 132 du séparateur à goudron 62.   On   doit encore signaler que la partie inférieure de la tour d'extraction d'alcool 132 est munie de deux ré- 

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 servoirs spéciaux 189 et 190, le dernier de ceux-ci, c'est-à-dire le réservoir 
190, étant celui des deux qui est placé le plus bas.

   L'objet de ces réservoirs spéciaux est de séparer le goudron soluble et de l'éliminer de la tour d'extrac- tion d'alcool 133 par addition de substances fournies par le réservoir auxiliai- re   172.   Si on utilise de l'acide sulfurique, il se produit une précipitation du goudron soluble qui est séparé dans les réservoirs spéciaux 189 et 190. A cet effet le goudron précipité descend successivement dans les réservoirs de débordement 159 et 160, en même temps que l'acide pyroligneux, et pénètre fi- nalement dans le réservoir spécial supérieur 189 de plus grande hauteur que les réservoirs de débordement 159 et 1600 D'habitude les réservoirs spéciaux sont environ de 0,50 m.

   Chacun des réservoirs spéciaux a respectivement une ouverture 191 et 192 dont les sections transversales sont suffisamment étroites pour empêcher le liquide qui s'accumule dans les réservoirs spéciaux de passer à travers les ouvertures centrales 191 et 192, du fait que les produits gazeux qui sont engendrés dans la partie inférieure et particulièrement dans la chau- dière 163 s'élèvent à travers ces ouvertures centrales.

   En fait., si on tient compte de ce que la section transversale des ouvertures centrales 191 et 192 est plus petite que celle des ouvertures centrales 161 et des ouvertures annu- laires 162, on comprend que les produits gazeux augmentent leur vitesse ou pression en passant à travers les ouvertures centrales 191 et 192, et de cette façon le mouvement vers le bas du liquide accumulé dans les réservoirs spéciaux 189 et 190 est évitéo Ainsi le liquide va commencer à s'accumuler et à se sé- parer en ses composants, le goudron soluble et l'acide pyroligneux, dans le réservoir supérieur 189 où il a suffisamment le temps de précipiter correcte- ment le goudron soluble sous l'action de précipitation de l'acide sulfurique et ainsi l'acide pyroligneux flottera au sommet du goudron soluble. 



   Le réservoir supérieur spécial 189 est relié au réservoir inférieur spécial 190 au moyen d'une conduite 193, dont l'extrémité supérieure 193' est située en-dessous de l'arête supérieure 189' du réservoir spécial   189,   et l' extrémité inférieure   193"   est située de manière adjacente au fond 190" du ré- servoir spécial 190; ainsi l'acide pyroligneux qui flotte sur le goudron solu- ble dans le réservoir spécial 189 est déchargé par l'intermédiaire de la con- duite 193 vers le réservoir inférieur spécial 190 et, de manière évidente, la décharge commencera lorsque le niveau de l'acide pyroligneux aura tendance à s'élever au-dessus de l'extrémité supérieure 193'.

   Le goudron soluble accumu- lé dans le réservoir spécial 190 est déchargé par l'intermédiaire de la tuyau- terie 194 pourvue d'une fenêtre d'inspection 195 et d'une soupape de réglage 196. La soupape 196 est fermée par l'opérateur lorsqu'il observe à la fenêtre d'inspection 195 que la conduite 194 ne décharge pas du goudron soluble mais commence à décharger de l'acide pyroligneux, ce   quil   constate par le change- ment de couleur du   liquideo   
Le réservoir inférieur spécial 190 s'emploie afin de répéter l'o- pération décrite ci-dessus, en sorte que l'acide pyroligneux, qui peut avoir entraîné des fractions de goudron   solubleg   est retraité en vue de précipiter le goudron soluble.

   Les accessoires du réservoir spécial inférieur 190 sont du même type que ceux décrits par rapport au réservoir spécial supérieur 189, autrement dit;, l'arête supérieure 190' est disposée à une hauteur plus grande que l'extrémité supérieure 197' de la conduite 197, qui relie le réservoir spécial 190 au réservoir à débordement 160 situé en-dessous du réservoir spé- cial 190. Dans ce but l'extrémité inférieure 197" de la tuyauterie de déchar- ge 197 est située de manière adjacente au fond 160" du réservoir à débordement 160.

   Une tuyauterie 198 ayant une fenêtre d'inspection 199 et une soupape de réglage 200 règle, de même que la tuyauterie   194,   la décharge dans le réser- voir inférieur 190 du goudron soluble précipité, tandis que la conduite 197 décharge l'acide pyroligneux clarifié dans le réservoir à débordement infé- rieur 160 suivant. Le goudron soluble qui est déchargé par l'intermédiaire des tuyauteries 194 et 198 est ajouté au goudron emmagasiné dans le réservoir 150 en passant par la tuyauterie collectrice 572 (voir figure 2).

   On voit qu' en-manipulant de manière adéquate les soupapes de réglage 196 et 200 on peut obtenir une opération continue en ce qui concerne la tour d'extraction d'al- cool 1330 

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L'acide pyroligneux chaud exempt d'huile et de goudron atteint ainsi la chaudière 163 et se décharge à l'extrémité inférieure par l'inter- médiaire d'une tuyauterie   171   (voir également la figure 2), et passe à tra- vers la soupape de réglage   524,   vers le réservoir de neutralisation 201. Ce réservoir de neutralisation 201 consiste en un réservoir extérieur 525 et en une tuyauterie intérieure 526 de préférence partiellement conique comme indiqué en   527   pour faciliter le -chargement de l'acide pyroligneux transmis par la tuyauterie 171.

   Une tuyauterie 528 pénètre également dans la conduite intérieure   526.   



   La conduite 528 amène l'hydrate de calcium produit dans l'instal- lation d'hydratation indiquée dans la figure 21 et qui sera décrite plus loin. 



   Un arbre 529 passe à travers la conduite 526 et supporte une héli- ce 530 à son extrémité inférieure et de manière adjacente à l'extrémité libre de la conduite 526. Une poulie 531 montée sur un arbre 533 portée par un sup- port 532 (voir également la figure 21), transmet son mouvement à l'arbre 529 au moyen d'une   transmission --603   à engrenage conique, 
Il est entendu que les matières qui sont déchargées dans la con- duite 526 par l'intermédiaire des tuyauteries 171 et 528 sont mélangées, 1' acide pyroligneux et la chaux hydratée étant complètement mélangées par 1' hélice.530 qui tourne à grande vitesse et projette les liquides avec une grande force centrifuge vers les parois de réservoir extérieur   525.   La poulie 531 reçoit son mouvement d'une source motrice qui n'est pas représentée. 



   Ainsi on convertit l'acide pyroligneux en acétate de calcium au moyen de la chaux hydratée. 



   En vue d'obtenir toujours une neutralisation convenable, les tuyau- teries   171   et 528 sont toutes deux pourvues de soupapes de réglage 524 et   534'   respectivement (voir figure   21).   



   La chaux hydratée s'obtient au moyen de l'installation montrée dans la figure 21. Une voie ferrée 535 ou une route passe près d'une chambre de chargement 536 dans laquelle les wagons 537 ou les camions peuvent déchar- ger par-dessus la surface inclinée 536' leur charge d'oxyde de calcium dans la chambre 536.

   Un transporteur 538 pourvu de godets 538' monte l'oxyde de calcium et le décharge dans une trémie 539 qui le dirige vers un canal 540 pourvu d'un transporteur à vis   541   qui transporte la charge en direction de l'extrémité de déchargement   5420   Un arrosage à l'eau produit au moyen d'une conduite perforée 543 est prévu le long et au-dessus du canal   540,   le dispo- sitif d'arrosage étant relié à une source d'alimentation (non indiquée) par l'intermédiaire d'une conduite d'alimentation   5440   De cette façon, l'oxyde de calcium qui entre dans la trémie 539 est transformé en chaux hydratée au cours de son passage en direction de l'extrémité de déchargement   542   qui dé- charge la chaux hydratée sur un ou plusieurs tamis vibrants 545 (un seulement est montré),

   Au cas où on utilise plusieurs tamis, ceux-ci sont superposés et la maille du tamis inférieur est toujours plus fine que celle du tamis qui lui est immédiatement supérieur, et de cette façon un tamisage de l'hydra- te de calcium se fait par phases successives, 
Dans la forme indiquée, cette action de tamisage se fait par un tamis unique 545 qui sépare les particules étrangères de la chaux hydratée, de manière qu'une boue de chaux hydratée se dépose dans un réceptacle 546 si- tué en-dessous du tamis 545. Le tuyau de décharge 528 alimente le réservoir de neutralisation 201 en chaux hydratée, comme expliqué précédemment. 



   L'acétate de calcium ainsi formé dans le réservoir 201 est déchar- gé dans le puisard ou réservoir de précipitation et de clarification ou en- core puisard thermique 155 (voir figures 2 et 4). Afin de clarifier l'acétate de calcium et d'allonger la longueur du parcours de l'acétate de calcium dans le puisard thermique 155, ce dernier est muni d'un certain nombre de panneaux 202 substantiellement verticaux, qui divisent le puisard 155 en un certain nombre de compartiments 203.

   Ces panneaux 202 agissent comme barrages et de ce fait l'acétate de calcium, lorsqu'il atteint le dernier compartiment 203' peut être considéré comme substantiellement clarifié et il est repris alors 

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 par la pompe 204 qui est une pompe double, comme on le verra plus loin, reliée d'une part au dernier compartiment 203' par l'intermédiaire d'une conduite 205 et d'autre part au cylindre 102 de décomposition d'acétate de calcium (voir figure 4) où l'acétate de calcium est transformé en acétone et sous-produits comme on le verra plus tard. Comme dit précédemment, le liquide alcoolique à environ 25%, obtenu dans la tour d'extraction d'alcool 133 et constituant le liquide de réfrigération pour le séparateur à goudron 62, est conduit, une fois préchauffé dans la tour de rectification 121 par l'intermédiaire de la tuyauterie 140. 



   Il est intéressant de signaler que le liquide qui pénètre dans la tour de rectification   141   a environ la composition suivante : 
 EMI23.1 
 
<tb> eau <SEP> 75,000%
<tb> 
<tb> 
<tb> alcool <SEP> méthylique <SEP> 19,300%
<tb> 
<tb> 
<tb> acétone <SEP> et <SEP> autres <SEP> cétones <SEP> 30,500%
<tb> 
<tb> 
<tb> acétate <SEP> de <SEP> méthyle' <SEP> 8,600%
<tb> 
<tb> 
<tb> alcool <SEP> allylique <SEP> 0,075%
<tb> 
<tb> 
<tb> aldéhydes <SEP> 0,250%
<tb> 
<tb> 
<tb> ammoniac <SEP> et <SEP> aminés <SEP> 0,150%
<tb> 
<tb> 
<tb> hydrocarbures <SEP> 0,375%
<tb> 
 
La tour de rectification   141   comprend un certain nombre de réser- voirs de barbotage 207 (voir figures 22 et 23) montés sur des plates-formes 208 et consistant en un certain nombre de conduites 209, de préférence de section rectangulaire,

   qui sont alignées avec les ouvertures correspondantes 547 formées dans les plates-formes 208. Chaque conduite 209 est munie d'une cuvette renversée   548   de plus grande hauteur que la partie de la conduite 209 qui émerge de la plate-forme correspondante 208, les cuvettes 548 entourant les conduites rectangulaires 209 et étant supportées par les plates-formes 208. La portion de base des cuvettes   548   a une forme en zig-zag, produisant ainsi une plus grande surface de contact 549 pour le liquide qui est accumu- lé entre les cuvettes renversées 548 et la tuyauterie correspondante 209. Les ouvertures en zig-zag 549 permettent au liquide de sortir. Une conduite 550 passe à travers la plate-forme 208 et la partie de la conduite qui émerge de la plate-forme 208 a une plus petite hauteur que celle des conduites rectan- gulaires 209.

   L'extrémité inférieure 550' de la conduite 550 entre dans la section inférieure suivante des réservoirs de barbotage 207 et son extrémité libre est adjacente à la plate-forme 208. De même une conduite 551 (voir figu- re 22) relie la section immédiatement supérieure des réservoirs de barbotage 207 avec celui indiqué dans la figure 23. 



   Les gaz et les vapeurs qui montent à travers les conduites rectan- gulaires 209 sont partiellement condensés lorsqu'ils rencontrent les cuvettes renversées 548, et les gaz et les vapeurs qui ne sont pas condensés sortent par les ouvertures 549 tandis que les fractions condensées forment avec le temps un niveau liquide qui peut atteindre au maximum la hauteur indiquée par le numéro 552, parce que,lorsque le niveau liquide tend à s'élever davantage, le liquide est déchargé vers la section de barbotage immédiatement inférieure. 



  On peut comprendre ainsi que les gaz non condensés., lorsqu'ils sortent des cuvettes renversées 548 en passant par les ouvertures 549 doivent barboter à travers le liquide accumulé sur la plate-forme, et de cette façon les gaz sont lavés avant de pénétrer dans les conduites 209 de la section supérieure suivante de réservoirs de barbotage 207. 



   La fraction condensée, autrement dit, la fraction liquide, continue son mouvement vers le bas à travers les conduites 550   jusqu'à   ce qu'elle at- teigne la chaudière 214 (voir figure 2) à laquelle il sera fait allusion plus tard. 



   Un réservoir auxiliaire 211 raccordé à la partie supérieure de la tour de rectification 141 par l'intermédiaire de la conduite 212 munie d'une soupape de réglage 213, contient une solution de soude caustique ou une so- lution d'hydrate de calcium pour précipiter les phénols et détruire les al- déhydes qui sont entraînés vers le bas avec le courant de liquide qui passe progressivement à travers les conduites 550 pour atteindre la chaudière   214.   

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  La chaudière 214 est munie d'un serpentin de chauffage 215 qui reçoit de la vapeur par l'intermédiaire de la conduite 216 reliée à la tuyauterie d'alimen- tation en vapeur principale   371   à laquelle il sera fait allusion plus tard, le serpentin 215 déchargeant la vapeur utilisée par l'intermédiaire de la conduite de décharge   2180   La conduite d'alimentation 216 et la conduite de décharge 218 sont chacune munies d'une soupape de réglage 217 et 219 respec- tivement. 



   Le serpentin de chauffage 215 a la même fonction que le serpentin de chauffage 164 de la tour d'extraction d'alcool   133,   qui est d'élever la température du liquide accumulé dans la chaudière 214, en vue d'évaporer les vapeurs alcooliques et autres produits volatils. Les phénols, l'eau et au- tres impuretés précipités qui s'accumulent dans la chaudière   214   sont déchar- gés comme résidus par l'intermédiaire de la tuyauterie de décharge 220. 



   Les vapeurs alcooliques en même temps que les impuretés requises, autrement dit le méthanol avec la butanone, le méthylacétone, les amines acy- cliques et la pyridine, quittent la partie supérieure de la tour de rectifi- cation 141 par l'intermédiaire de la conduite 221 et pénètrent dans le con- denseur 222 qui permet le passage des vapeurs pures tandis que les fractions restantes sont condensées et recyclées par l'intermédiaire de la conduite 223 dans la tour de rectification 141.

   Les vapeurs pures sont déchargées par l'intermédiaire de la conduite 224 dans un réfrigérant 225   où   elles sont re- froidies et déchargées par l'intermédiaire de la tuyauterie 226, et d'un tube d'essais 227, (qui permet de contrôler la qualité du distillat) et le distil- lat va ensuite au réservoir d'emmagasinage 228 jusqu'à ce qu'il soit utilisé ultérieurement dans le carburant, comme indiqué plus haut. 



   Même si le condenseur 222 et le réfrigérant 225 ne sont pas décrits spécifiquement parce qu'ils sont bien connus, il est évident que les conduites 222' et 225', respectivement, constituent les conduites d'admission pour le liquide de. refroidissement, et les conduites 222" et 225", respectivement, constituent les conduites de décharge correspondantes. D'habitude on utilise l'éau comme liquide de refroidissement, alimenté par une source convenable, non indiquée. 



   La pompe d'alimentation 204 à la fois pour le goudron et pour la liqueur d'acétate de calcium comprend deux pompes 229 et 230 de construction substantiellement identique. La pompe 229 est raccordée à la tuyauterie d'ali- mentation 205 et à une conduite flexible 231 reliée au dispositif d'alimenta- tion dans le cylindre 102 de décomposition d'acétate de calcium, comme cela sera décrit plus loin, La pompe 230 est reliée par l'intermédiaire de la con- duite 154 au réservoir 150, et par la conduite flexible 232 au dispositif d' alimentation du cylindre de cracking de goudron 101. 



   Comme on peut mieux le voir dans la figure 6, chaque pompe 229 et 230 comprend respectivement un cylindre 229' et 230'. On va décrire la cons- truction en se référant à la pompe 230. Le cylindre 230' comprend un plongeur 233 dont l'extrémité supérieure est reliée à une tige 234. La portion termina- le libre de la tige 234 est articulée au moyen d'écrous 235 et 235' à une   barre transversale 236 ; bourrage 237 isole l'intérieur de la pompe 230 de   l'extérieur et permet le passage du plongeur 233.

   La base 230" de la pompe 230 a un forage central muni à son extrémité intérieure d'un siège pour une balle 240 disposée dans une cage 241 formant soupape de retenue.   ûne   conduite 242 est reliée à la base 230" du cylindre 230', Une soupape de retenue   243   relie la conduite 242 à la conduite flexible 2320 
Le cylindre 230' est monté sur une base   244   à travers laquelle la tuyauterie 154 passe. La tuyauterie 154 réunit la pompe 230 au réservoir 150. 



   La barre transversale 236 porte en son milieu un saillant 246 au- quel est couplé une bielle 247, dont l'autre extrémité est couplée à une ma- nivelle 248 actionnée par un arbre de commande   2490   On comprendra qu'en fai- sant tourner l'arbre de   commande     249   la barre transversale 236 monte et des- cend, et avec elle le plongeur 233 qui, dans ses mouvements ascendants, aspire un volume donné de goudron liquide à partir du réservoir 150 par l'intermé- 

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 diaire de la conduite 154 passant par l'intermédiaire de la soupape dé retenue   240,   qui sera dans la position indiquée en ligne brisée,

   Pendant la course d'admission décrite ci-dessus la soupape de retenue 243 arrête le retour du liquide contenu dans la conduite flexible 232 et les dispositifs de connexion, en arrière vers le cylindre 2300 
Pendant la course de retour ou mouvement descendant du plongeur 
233, le liquide dans le cylindre 230' est éjecté par l'intermédiaire de la conduite 242 et de la soupape de retenue 243 dans la conduite flexible 232 et, en même tempsla soupape de retenue 240 se ferme. 



   En se rapportant maintenant plus spécifiquement au cylindre de cracking de goudron 101 et à son dispositif de cracking logé au moins partiel- lement dans la chambre de chauffage 99, on doit signaler en tout premier lieu que le cylindre de cracking de goudron 101 est de construction similaire au cylindre 102 de décomposition de   l'acétate   de calcium qui, par conséquent, ne sera pas spécifiquement décrit plus tard,le cylindre 101 ayant une tige partiellement creuse 250 qui pénètre dans un cylindre de cracking 101 au travers d'un bourrage   2510   L'extrémité libre de la tige 250, comme on peut mieux le voir dans la figure 7, logée dans le cylindre 101, est pourvue d'une bride supportant un disque 252 (voir également la figure 8) au moyen de bou- lons 253.

   La partie inférieure du disque 252 possède, dans la forme de l'in- vention indiquée, une pièce d'usure 256 (voir figure 10) qui glisse sur un rail de guidage 260 fixé à la partie du fond du cylindre de cracking 101 et dont la longueur est substantiellement égale à la distance entre les ouvertu- res 285 et 286 (voir figure 6) et dont l'objet sera expliqué plus tard. La pièce d'usure 256 est formée d'une barre 255 pourvue d'une rainure 254 dans sa partie inférieure 255' (voir figure 10). Cette rainure 254 est complémen- taire au rail 260.

   La barre 255 est munie à chaque extrémité de saillies de support 257 et 261, respectivement, qui sont reliées à la partie inférieure du disque 252 au moyen d'un certain nombre de boulons 268 (voir aussi figure 7) qui passent   à   travers les perforations 2590 
La face frontale 262 du disque 252 est une face de support pour un râcloir de résidus 263 dont l'arête libre 264 est en contact de raclage avec la surface interne 265 du cylindre 101. 



   Une tête de pulvérisation 266 (voir également la figure 9) est également supportée par le disque 252 au moyen de plusieurs boulons 267 qui passent également à travers le râcloir 263 qui est en outre fixé à la partie inférieure du disque 252 par des boulons 268. Au moins une perforation lon- gitudinale 553 relie la face frontale 262 avec la face postérieure 554 du piston 269. 



   La portion de tige creuse 250 est prévue en une partie extérieure au cylindre 101 et en un point qui ne pénètre pas dans le cylindre 101, même si le piston 269 atteint le point mort de sa course correspondant à l'ouver- ture 270. Le piston 269 est formé d'un ensemble d'éléments montrés en détail dans la figure 7, dont la plupart ont déjà été décrits. 



   La conduite flexible 232 pénètre dans la portion creuse de la tige 250 par l'intermédiaire de l'ouverture 270 à travers laquelle pénètre aussi une conduite de refroidissement 271. La conduite flexible 232 est   évidem-   ment remplacée par une conduite rigide 232' dans la portion à l'intérieur de la tige 250. La conduite 232' passe à travers le râcloir 263 par une perfora- tion 272 et entre dans un espace semi-cylindrique 273 formé par la tête de pulvérisation 266 et le râcloir 263.

   L'espace semi-cylindrique 273 est muni à sa périphérie d'un certain nombre de gicleurs espacés 274 qui permettent l'éjection du goudron végétal à travers les gicleurs 274 par le plongeur 233 durant sa course descendante,le goudron étant éjecté à l'intérieur du cylin- dre 101 et plus particulièrement sur la paroi interne 2650 A cet effet, la portion inclinée 275 du   râcloir   263 constitue un écran directeur pour le gou- dron éjecté par les gicleurs 274. 



   La conduite de refroidissement 271 reçoit de l'acétone brute com- me liquide de refroidissement, l'acétone brute étant fournie par l'installa- 

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 tion produisant de l'acétone, qui sera décrite plus loin. La conduite 271 en- tre dans la chambre semi-cylindrique 276 ménagée dans le disque 252, et retour- ne à travers la chambre semi-cylindrique 276, la tige creuse 250, et quitte cette dernière par l'intermédiaire de la tuyauterie 277. La partie arrière res- tante 250' de la tige 250, qui est la partie derrière l'ouverture 270, est de préférence pleine et supporte une cheville transversale 278 partiellement lo- gée dans un palier 279 faisant corps avec une extrémité de la tige d'articula- tion 280, dont l'autre extrémité forme une articulation avec une manivelle 282 commandée par l'arbre de commande 249.

   Un guide de support et de glisse- ment 283 pour la tige 250 est prévu entre l'extrémité extérieure libre   284.   de la partie pleine 250' et la cheville transversale 278. 



   On comprendra d'après ce qui a été dit plus haut que lorsque l'ar- bre moteur   249   est actionné, la barre transversale 236, formant une partie de la pompe 204, et le piston 269, au moyen de sa tige 250, et un piston similai- re logé dans le cylindre   102   de décomposition d'acétate de calcium, du fait que la cheville transversale 278 relie les deux tiges l'une à l'autre, seront actionnés simultanément.

   La disposition de la conduite d'alimentation de l'a- cétate de calcium,qui correspond à la conduite 232'du cylindre de cracking de goudron 101, et la disposition de la conduite de refroidissement, qui cor- respond à la conduite de refroidissement   271,de   la disposition du cylindre 101, est substantiellement la même qu'indiqué précédemment et par conséquent il est entendu que lorsqu'on se réfère spécifiquement à l'installation dont le cylindre 102 constitue une partie, que la construction en a déjà été expli- quée. 



   En raison de ce qui a été dit plus   haut.   on comprendra que le poids du piston 269 est considérable et il a été jugé préférable par conséquent de munir le cylindre 101, de même que le cylindre 102, respectivement de rails 260 et d'une pièce d'usure 256 pour le piston 269, et de ce fait lors de 1' usure de la pièce d'usure 266,et plus particulièrement de la barre 265, on peut remplacer facilement la pièce d'usure 266 sans qu'il soit nécessaire de réaliser le cylindre   ICI.        



   Comme on peut mieux le voir dans la figure 6, le cylindre 101 fait saillie hors de la chambre de chauffage 99 à ses deux extrémités, qui sont fermées par des couvre-joints 258 et   258'.   Chacune de ces parties faisant saillie ont à leur base des ouvertures 285 et 286 auxquelles sont reliées respectivement les égouts   287   et 288, ayant des antichambres correspondantes 289 et 290, séparées par des panneaux 291 et 292 manoeuvrables au moyen des vis 293 et   294.,   munies   elles-mêmes   de volants à main 295 et 296 respective- ment. Les antichambres 289 et 290 sont isolées de l'extérieur au moyen des panneaux de déchargement 297 et 298 manoeuvrables au moyen des vis 299 et 300 pourvues de volants. à main 301' et 302 respectivement.

   Les panneaux   291,   2929 297 et 298 et leurs accessoires sont d'un type similaire aux panneaux 69, 71 et 85 des cornues   41.   



   Comme on le verra plus tard, -les égouts 287 et 288 recueillent les résidus carbonés qui sont déchargés par le piston 269 et, lorsque les égouts   287   et 288 sont pleins de résidus, on fait passer ces derniers dans les anti- chambres 289 et 290 en manoeuvrant les volants 295 et 296 respectivement; une fois que les résidus ont été déchargés dans les antichambres respectives, les panneaux 291 et 292 sont fermés à nouveau et on ouvre les panneaux de déchar- gement 297 et 298, les résidus étant déchargés à travers les canaux 303 et 304 dans des wagons 305 et 306 faisant de préférence partie d'une rame (non   indi-     quée).   On utilise ces résidus dans le mélange de fabrication de briquettes, comme cela sera expliqué plus tard. 



   En partant de l'explication précédente, et si on se rappelle spé- cialement l'explication concernant les chambres 66 à 68 des cornues   41,   on comprendra que lors du déchargement des résidus-carbonés de la manière expli- quée ci-dessus, il ne   s'éablit   pas de relation entre l'intérieur du cylindre 101 et l'extérieur, et ainsi   il   ne se produit pas de perte substantielle de gaz de cracking. 

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   Ayant ainsi expliqué les détails de construction des derniers dis- positifs décrits qui sont la pompe 204, le cylindre de cracking de goudron 
101, et leurs accessoires respectifs,on va maintenant analyser leur fonction- nement. 



   En tenant compte du fait que l'arbre de commande 249 fait fonction- ner en même temps la pompe 204 et le piston 269, on comprendra que les deux mécanismes sont synchronisés. La synchronisation est conçue de telle sorte que lorsque le plongeur 233 a atteint le point mort supérieur de sa course, le piston 269 a atteint le point mort avant de sa course qui, en d'aubes mots, correspond à l'arête de l'ouverture 285.

   Lorsque l'arbre 249 de commande con- tinue sa rotation;, le plongeur 233 force le goudron contenu dans le cylindre 
230' à travers la conduite   242,   la soupape de retenue 243, la conduite flexi- ble 232; la conduite rigide 2329 et les gicleurs   274,   qui éjectent le goudron sous forme d'une pluie finement divisée sur la paroi interne 265 du cylindre 
101; la disposition est telle que déjection s'effectue   -au   cours du mouvement. du piston 269 depuis l'ouverture 285 vers l'ouverture 286, cette dernière cor- respondant au point mort postérieur de la course horizontale du piston 269 ; l'éjection s'arrête précisément au moment où le piston 269 a atteint le point mort postérieur qui correspond également au point mort inférieur de la course du plongeur 233 de la pompe 204. 



   Les mêmes principe et opération s'appliquent à la pompe 229 du cy- lindre 102 de décomposition de   1±1 acétate   de calcium. 



   Revenant maintenant à la description précédente,il ne se produit pas d'éjection pendant la course inverse du piston   269.,   parce que durant la course inverse, le plongeur 233 soutire une nouvelle charge de goudron depuis le réservoir 150. Le piston 269 et plus particulièrement le râcloir 263 exé- cute dans la course opposée une action de râclage sur la surface interne 265 du cylindre 101, en déchargeant les résidus à travers l'ouverture 285 dans 1' égout 287. 



   Dans la description suivante, la course que le piston 269 exécute depuis l'ouverture 285 vers l'ouverture 286 au cours de laquelle il   éjecte   du goudron, est appelée "course de travail" et l'autre course est appelée "course de râclage". 



   Pendant la course de travail, le piston 269 et plus particulière- ment les gicleurs 274 éjectent une pluie finement divisée de goudron sur la surface interne 265 du cylindre 101. Du fait que la surface interne 265 du cylindre 101 est à température élevée, voisine de   500 C,   lorsque la pluie de goudron entre en contact avec la surface interne 265, il se produit un crac- king immédiat des fractions de   goqTon   qui entrent en contact et adhèrent pen- dant un laps de temps infinitésimal sur la surface interne 265, tandis que la fraction restante de la pluie de goudron, qui n'adhère pas, retombe sur la partie inférieure semi-cylindrique correspondante du cylindre 101.

   Ceci a lieu parce qu'une fraction de la pluie de goudron, lorsqu'elle est éjectée   vers la   haut par les gicleurs 274, est repoussée à cause de la différence de tensions de surface entre le goudron et la paroi chaude interne 265. C'est précisément pour cette raison que les gicleurs 274 ont été prévus à la partie semi-cylin- drique supérieure puisque la paroi interne semi-cylindrique inférieure 265 est indirectement enduite. Ainsi, l'éjection de goudron produite par les gicleurs 274 forme une pellicule fine sur la paroi interne 265 pendant la course de travail.

   Les gaz qui sont introduits au cours de l'action de cracking quittent le cylindre 101 par l'intermédiaire de la conduite de sortie 307 en passant, pendant la première moitié de la course de travail, à travers les perforations 553 ménagées dans le piston 269 et en entrant, dans la seconde moitié de la course de travail, directement dans la conduite de sortie 307. 



   Il est évident que lorsque le goudron liquide entre en contact avec la surface interne 265 chaude du cylindre 101, la température de la paroi du cylindre diminue. Une fois que la course de travail est achevée, le piston commence sa course de raclage en éliminant les résidus, principalement des ré- sidus carbonésqui adhèrent sur la surface interne   265,  en les éliminant par raclage, et pendant cette course de raclage, la paroi de cylindre dispose du 

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 temps suffisant pour élever sa température à la température correcte de crac- king ou décomposition thermique, si bien que lorsqu'une nouvelle course de travail commence, le goudron qui est éjecté par les gicleurs 274 viendra en contact sur une surface interne 265 propre, qui est à la température correcte de cracking. 



   Comme déjà indiqué, les gaz produits par l'opération de cracking passent à travers la conduite de sortie 307 en passant à travers l'ouverture 308 d'un piston de raclage 309 (voir également la figure 11) en direction d' un déphlegmateur 310 dans lequel les parties ou fractions les plus lourdes- se condensent. Le piston de raclage 309 est prévu en vue de râcler la paroi interne 311 de la conduite de sortie 307, parce que lorsque les gaz quittent le cylindre 101 à travers la conduite 307 il se produit une cokéfaction due à la différence de température, et les résidus adhèrent à la paroi interne 311 au même titre qu'à la paroi comportant les perforations 308 du piston de raclage 309. Un panneau 312 est prévu avec un nombre égal de chevilles formant saillies 313 capables de pénétrer dans les ouvertures 308 du piston de raclage 309.

   Cee chevilles faisant saillie sont chacune munies d'une extrémité 314 de raclage; une conduite 315 en forme de croix relie l'espace formé par la con- duite de sortie 307 avec un prolongement 307' qui entre dans le déphlegmateur 310. Le piston de raclage 309 est monté sur une tige 316 dont l'extrémité su- périeure 316' fait saillie à l'extérieur en passant à travers le bourrage 317. 



  L'extrémité supérieure 316' est logée dans un palier 319 auquel est également accouplé l'extrémité inférieure 320' d'une tige 320, dont l'extrémité supé- rieure 320" est guidée par un guide stationnaire 318. Un arbre 321 partielle- ment logé dans le palier 319 est relié   à   la partie terminale inférieure 322' d'une barre oscillante 322 dont l'extrémité supérieure 322" est couplée à un arbre 323 également relié à   l'extrémité   libre 324' d'un excentrique   324   monté sur un arbre 325 supporté par un palier stationnaire 326 et muni d'une poulie de transmission 327 reliée à un pignon 328 au moyen de plusieurs courroies 329 en forme de   V.   Le pignon 328 est monté sur un arbre...330 faisant partie d'un réducteur de vitesse 331 relié par un accouplement 332 à un moteur 

  électrique 333. On comprend qu'en mettant en rotation l'arbre de commande du moteur élec- trique, ce dernier transmet son mouvement au réducteur de vitesse 331, au pi- gnon 328, ayx courroies en V 329, à la poulie 327, à l'arbre 325 et à l'excen- trique 3240 La barre oscillante 322 transforme ce mouvement rotatif en un mou-   vement   alternatif rectiligne oscillant, et ainsi la tige 316 guidée par les tiges   32.0 se   déplacera suivant un mouvement de montée et de descente, Les mou- vements de la tige 316 et de son piston de raclage   3 09   sont synchronisés avec les mouvements du piston 269, en sorte que le point mort supérieur de la course du piston de raclage 309, c'est-à-dire lorsque celui-ci est en contact ou du moins adjacent au panneau 312, corresponde à la fin de la course de travail du piston 269,

   et que le point mort inférieur de la course du piston de racla- ge 309 corresponde au point de départ de la course de travail du piston 269, 
Par conséquent pendant la course de travail du piston 269, le pis- ton de raclage   3 09   et les extrémités de raclage 314 vont nettoyer le piston de raclage 309 lorsqu'il atteint sa position terminale supérieure, et plus par-   tieulièrement,   l'extrémité de raclage 314 nettoyera les ouvertures   308,   et ain- si la matière résiduelle,raclée principalement de la matière carbonée, tombe- ra dans le cylindre 101. 



  * Lorsque le piston 269 commence sa course de raclage, le piston de raclage 309 commencera son action de   râclage,   déchargeant toujours les résidus dans le cylindre de cracking de goudron 101, et le piston 269 transportera vers l'égout 287 la partie de résidus de la conduite de sortie 307, ces résidus ayant été enlevés par   raclage   avant que le piston 269 atteigne la conduite de sortie 307.

   Tandis que le piston 269 continue sa course de   râclage   en direction du couvre-joint 258, et une fois qu'il a dépassé la portion correspondant à l'ou- verture de la conduite de sortie 307, le piston de raclage   309   va continuer son mouvement de raclage vers le bas et décharger les résidus raclés dans le cylindre 101 derrière la face postérieure 554 du piston   269.   Lorsque le piston 269 commence sa nouvelle course de travail, la face arrière 275' de la face inclinée 275 du râcloir 263 va transporter les résidus mentionnés en dernier lieu vers l'égout 288 et dans celui-ci, où ils seront décharichés de la manière 

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 déjà expliquéeo 
Les vapeurs et les gaz qui ont été formés dans le cylindre de cracking 101 et qui ont pénétré dans le déphlegmateur 310,

   quittent ce' dernier à travers la partie supérieure et, plus particulièrement)   à   travers la tuyau terie de raccordement 334 pour pénétrer dans la tour de condensation 335. Cet- te tour consiste en un certain nombre de réservoirs de barbotage 336 inférieurs et un certain nombre de réservoirs de barbotage 337 supérieurs séparés par un condenseur multitubulaire 338. Les réservoirs de barbotage 336 et 337 sont du   mené   type que les réservoirs de barbotage 207 avec leurs accessoires respectifs, comme décrit en rapport avec la tour de rectification   141   (voir figures 2, 22 et 23) et par conséquent, on ne les décrira pas spécifiquement en rapport avec la tour de condensation 335.

   Le seul détail intéressant est que la conduite 
339 (voir figure 6) qui décharge le liquide condensé de la dernière section des réservoirs inférieurs 336 est d'une longueur telle que son ouverture de déchargement 339' est située de manière adjacente à la base 340 de la tour de condensation 3350 Une conduite 342 relie la partie inférieure des réservoirs de barbotage 337 supérieurs avec la partie supérieure des réservoirs de barbo- tage 336 inférieurs,, Une tuyauterie   d'écoulement   de retour 343 relie la base 
340 avec le déphlegmateur 310; 
Une tuyauterie   344   permet la décharge des produits de tête gazeux de la tour de condensation 335 et les conduit à la tuyauterie 522 (voir figu- re 2) qui conduit les produits gazeux aux scrubbers 183 (voir également la fi-   gure   17). 



   Le condenseur multitubulaire 338 reçoit son eau de refroidissement par l'intermédiaire de la conduite   345   et la décharge par l'intermédiaire de la conduite   3460   La source d'alimentation en eau de refroidissement n'est pas indiquée. 



   Les gaz et les vapeurs qui entrent dans la tour de condensation 335 par l'intermédiaire de la conduite 334 passent, dans la forme de l'invention indiquée, (voir figure 6) dans la section 336 de réservoirs de barbotage in-   férieurs   où les liquides condensés resteront, tandis que les gaz et les vapeurs restants passeront à travers le condenseur multitubulaire 338, où les gaz sont soumis à une action de refroidissement complète, étant déjà froids lorsqu'ils barbotent dans la chambre   347,   et puisque ces gaz contiennent encore certains hydrocarbures, spécialement ceux à point de distillation bas, ils sont forcés de barboter à nouveau dans la section supérieure des réservoirs de barbotage   337,   en vue d'éliminer les dernières traces d'hydrocarbures qu'ils ont pû entraîner. 



   Ainsi les gaz non condensables ou fixes sont déchargés par l'inter- médiaire de la tuyauterie 344 et sontcomme indiqué auparavant, ajoutés aux gaz non condensables ou fixes produits dans la carbonisation du bois, comme décrit précédemment. 



   Pendant ce temps les liquides condensés, principalement les hydro- carbures aromatiques, les hydrocarbures acycliques de la série saturée et les hydrocarbures de la série éthylénique, se déplacent vers le bas à travers la conduite 342, la section inférieure de réservoirs de barbotage 336, et la con- duite 339 pour pénétrer par l'intermédiaire de la conduite d'écoulement de re- tour 343 dans le déphlegmateur 310, Le retour de ces liquides froids amené le refroidissement du prolongement   307'   de la conduite de sortie 307, et ainsi la cokéfaction des fractions lourdes qui montent dans le prolongement   307'   est évitée,, Précisément à cause de ces faits., il n'est pas nécessaire que le pis- ton de raclage 309 nettoie aussi les parois internes du prolongement 307'. 



   Ces liquides fournis par la tuyauterie d'écoulement de retour 343 sont réchauffés dans le déphlegmateur 310 et quittent ce dernier par l'inter- médiaire de la tuyauterie de décharge   348   (voir également figure 13). Cette tuyauterie de déhcarge 348 passe à travers la partie supérieure de la chambre de chauffage 99, la conduite 100 et la chambre de combustion 98 où elle est préchauffée à environ   12000   et pénètre ensuite dans la partie centrale de la chaudière 349 de la tour de purification 350 (voir aussi figure   14)   qui est 

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 disposée dans un autre fourneau 565 (voir figure 2).

   La chaudière 349 (voir également la figure 15) est subdivisée en un certain nombre de chambres 351 formées par un certain nombre de panneaux 352 munis de perforations 354 qui relient les chambres 351 formées par les panneaux 352. 



   L'extrémité de décharge 348' de la tuyauterie de décharge 348 s' ouvre dans la première chambre 351' séparée de la dernière chambre 351" par un panneau 352' sans aucune ouverture. 



   Les hydrocarbures qui sont déchargées par l'extrémité de décharge 348' et qui tombent dans la première chambre 351' sont forcés de cheminer à travers toutes les chambres 351, comme indiqué par les flèches 357, pour at- teindre la dernière .chambre 351" où ils pénètrent dans la tuyauterie de dé- chargement 358 munie d'une soupape de réglage 359. Au cours de ce déplacement, les produits volatils se séparent et montent dans la tour de purification 35Q à cause du déplacement continu de la masse liquide lorsqu'elle passe à travers toutes ces chambres 351. Ainsi la dernière chambre   351"   ne contient plus pra- tiquement que du brai. 



   Ce brai est déchargé par l'intermédiaire de la tuyauterie de dé- charge   358,   (voir figure 2) dans des wagons 360, consistant en un réservoir isolé à la chaleur 361 (enveloppé par exemple avec des fibres de verre') à l' intérieur duquel est logé un dispositif mélangeur consistant en une hélice mélangeuse (non indiquée) montée sur un arbre 326 dont l'extrémité passe à 1' extérieur où un poulie 363 est montée et reliée à une unité de commande 364 au moyen d'une courroie 365, l'unité de commande étant munie d'une poulie de commande 366. 



   Ce wagon 260 est préalablement chargé avec un mélange de copeaux de bois obtenus au cours du découpage du bois destiné à la carbonisation, et de résidus carbonés obtenus dans les égouts du cylindre de cracking 101 et déchargés dans les wagons 305 et 306, et de résidus de poussières de   charbons   de bois séparées du charbon de bois refroidi, ce dernier étant refroidi dans les silos 118. 



   Le brai liquide est déchargé dans ce mélange et le dispositif mé- langeur 362 à 366 forme un mélange homogène avec tous les composants. Ce mé- lange est produit pendant que le wagon   360   est transporté vers une briquette- rie (non indiquée) où son contenu est déchargé et où on fabrique les briquet- tes. 



   Ainsi on obtient une briquette dont le pouvoir calorifique est d' environ 9000 calories. Cette briquette ne tombe pas en morceaux sur les gril- les et ne s'agglomère pas avec d'autres briquettes pour former des blocs com- pacts lorsqu'on les soumet à de hautes températures, En outre, on peut entre- poser les briquettes à l'extérieur parce que l'eau ne les affecte substantiel- lement pas. 



   Les liquides évaporés dans la chaudière 349 montent dans la tour de purification 350 (voir figure   13),   qui est munie d'un certain nombre de réservoirs de barbotage 367 dont la structure est similaire à celle des ré- servoirs de barbotage de la tour de condensation 335. 



   La tour de purification 350 est pourvue d'une section inférieure d'extraction 368 et d'une section supérieure d'extraction 369 dans lesquelles les différentes fractions qui vont s'y accumuler par la suite sont extraites ou purifiées, 
La conduite d'alimentation en vapeur principale 371 reliée à une source d'alimentation en vapeur (non indiquée) et à laquelle on fera allusion plus tard lorsqu'on étudiera la décomposition de l'acétate de calcium, fournit de la vapeur non seulement aux embranchements 372 mais aussi à un nombre sup-   plémentaire   d'embranchements comme on l'a déjà vu et comme on le verra plus tard, pour fournir de la vapeur à toutes les parties de l'usine qui en ont besoin. 



   Dans la partie de l'installation prise actuellement en considéra- tion, ou autrement dit, les sections d'extraction 368 et 369 (voir aussi fi- 

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 gure 20), la vapeur est fournie à chaque chambre 370 par l'intermédiaire d' une soupape 373 et d'un serpentin 353 muni d'ouvertures 355 qui permettent l'injection de la vapeur dans les chambres   370   qui sont subdivisées dans la partie inférieure, au moyen d'un certain nombre de panneaux 374, et ainsi il se forme un certain nombre de chambres inférieures 356.

   Les panneaux 374 sont munis alternativement d'ouvertures 517 de manière adjacente à la conduite centrale 518   à   travers laquelle les vapeurs et les gaz montent et pénètrent dans la chambre (voir également figure 13) et avec des ouvertures 519 adja- centes à la périphérie des sections d'extraction respectives 368 et 369.

   Ces ouvertures 517 et 519 sont disposées alternativement en sorte que le serpen- tin de chauffage 353, qui passe à travers l'ouverture, adopte une forme on- dulée ou en zig-zag, et que le liquide, qui est précipité dans les chambres 
356, suive le même chemin que celui indiqué par les flèches 5200 Un panneau   374'   sépare la première chambre inférieure 356' de la dernière chambre infé- rieure 356" reliée à la conduite de décharge 3750 
De cette façon,

   les produits condensés qui doivent suivre le che- min sinueux dans la section inférieure d'extraction 368 et la section supé- rieure d'extraction 369 sont soumis à un chauffage et à une distillation qui assure que les produits volatils se dégageront avant que les hydrocarbures liquides quittent la section inférieure d'extraction 368 par l'intermédiaire de la tuyauterie de décharge 375 et par l'intermédiaire de la tuyauterie de décharge supérieure 376 vers la section d'extraction supérieure 369. Il est important de maintenir une température constante dans les sections d'extrac- tion 368 et 369 afin de récolter toujours les mêmes hydrocarbures comme on va l'expliquer immédiatement. 



   Les tuyauteries de décharge 375 et 376 sont toutes deux munies de soupapes de contrôle 377 et   378,   respectivement. Ces tuyauteries 375 et 376 sont reliées respectivement aux serpentins de refroidissement 379 et   380,   disposés chacun dans un réservoir de refroidissement   381   et 382, à partir desquels les hydrocarbures sont déchargés à l'état liquide dans les réservoirs d'emmagasinage 383 et 384. indiqués schématiquement, en passant au préalable à travers les tubes de contrôle ou essais 385 et 386, respectivement. La fa- çon suivant laquelle les serpentins de refroidissement 379 et 380 sont refroi- dis, sera expliquée plus tard. 



   Comme on le sait, les tubes de contrôle sont tous pourvus d'un tu- be reniflard tel que le tube 387 dans le tube de contr8le 385, qui est relié à l'atmosphère, et ainsi, on évite la production d'un retour dans la tuyaute- rie de décharge par suite d'une contre-pression. 



   Le réservoir d'emmagasinage inférieur 383 (représenté seulement schématiquement) recueille les produits qui sont approximativement dans 1' intervalle de   120-150 C,   qui forment les composés hydrocarbures acides cons- titués principalement de phénol, crésol, crécinéol et   cinéol.   



   Le réservoir d'emmagasinage 384 (représenté seulement schématique- ment) correspondant à la portion moyenne de la tour de purification 350 re- cueille les produits formés principalement d'huiles neutres avec un point de distillation approximativement compris entre 150 et 180 C. Ces huiles neutres sont de nouveau soumises au cracking dans le cylindre de'cracking de goudron 101, et à cet effet, la conduite 388 amène les huiles neutres au réservoir 150 (voir figure 2). 



   Les produits non condensés quittent la partie supérieure de la tour de purification 350 par l'intermédiaire de la tuyauterie 389 et pénètrent dans un condenseur multitubulaire 390 dans lequel les produits de tête sont refroidis et condensés puis sont déchargés par l'intermédiaire de la tuyaute- rie 391, du tube de contrôle 392, et de la tuyauterie de décharge 557 dans le réservoir d'emmagasinage 393 représenté schématiquement,, 
La tuyauterie de décharge 557 de même que la tuyauterie similaire des tubes de   contrdle   385 et 386 débouchent dans les réservoirs d'emmagasina- ge respectifs 393,384 et 383 tout près du fond.

   Le condenseur multitubulaire 390 est muni dans sa chambre inférieure   558,   en plus de la tuyauterie 391, 

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 d'un autre raccord tubulaire 559 qui entre dans un déphlegmateur 560 de   strcuture   similaire à celle du déphlegmateur   187de   la tour d'extraction d' alcool 133. Une tuyauterie de décharge 561 pour les fractions liquides qui peuvent avoir été entraînées, relie le déphlegmateur 560 au réservoir   d'em-   magasinage 393. La partie supérieure du déphlegmateur 560 est reliée au ven- tilateur d'aspiration 562, dont l'ouverture de décharge 563 est reliée di- rectement à   l'atmosphère.   



   Revenons à la tour de condensation 335 (voir figure 6). La tuyau- terie de décharge des gaz 344 de cette tour qui est reliée, comme on l'a déjà dit, à la tuyauterie 552 et alimente également les scrubbers 183, est munie d'un régulateur de pression   564   représenté schématiquement et bien connu, des- tiné µ-régler la pression sur ses deux côtés et plus particulièrement la pres- sion dans la tour de condensation 335 et dans le déphlegmateur 310. 



   En considérant maintenant l'ensemble du déphlegmateur 310, de la tuyauterie de décharge   348,   de la chaudière 349 et de la tour de   purificatiai   350, en ce qui concerne leur mode de fonctionnement, il y a lieu de signaler ce qui suit La   chaudière   349 est chauffée au   moyen   d'un fourneau 565 d'où il résulte que les fractions volatiles s'élèvent du brai résiduel, et qu'il se produit ainsi une pression dans la chaudière 349 qui tend à arrêter la décharge du liquide fourni par la tuyauterie de décharge 348 reliée au déphlegmateur 310.

   En vue de surmonter cette difficulté on a prévu un régulateur de pression   554,   qui assure qu'une certaine pression est maintenue dans le déphlegmateur 310 sur le liquide se trouvant dans le déphlegmateur   310,   cette pression étant capa- ble de contrebalancer au moins partiellement la pression existant dans la chaudière 349.

   Cependant, la pression qui est parfois produite dans la chau- dière   349,   est trop élevée par rapport à la pression existant dans le déphleg- mateur 310, et   c'est   pourquoi on a prévu le déphlegmateur 560 avec le ventila- teur d'aspiration 562 qui coopère en assistant les gaz à monter dans la chau- dière 349 et la tour de purification 350, et ainsi la pression dans la chau- dière 349 est suffisamment réduite pour assurer la décharge libre des liquides à travers l'ouverture de décharge 348'. Il est par conséquent important d'é- quilibrer correctement la puissance opératoire du ventilateur d'aspiration 562 et le régulateur de pression 564. 



   Les hydrocarbures emmagasinés dans le réservoir d'emmagasinage 393 forment l'épine dorsale du carburant pour les moteurs à combustion interne, ces hydrocarbures consistant en hydrocarbures acycliques de la série saturée, en hydrocarbures saturés de la série polyméthylènique et en hydrocarbures ben- zéniques. 



   Le condensateur multitubulaire 390 reçoit son eau de refroidisse- ment à partir d'une source, non indiquée, qui fournit l'eau à travers la con- duite d'alimentation 3940 L'eau utilisée est déchargée par l'intermédiaire de la tuyauterie de décharge 395 et pénètre dans la tuyauterie 396 qui l'envoie à la partie inférieure   382'   d'un réservoir de refroidissement 382, l'eau uti- lisée étant déchargée par l'intermédiaire de la partie supérieure 382' à par- tir de laquelle l'eau est amenée par l'intermédiaire d'une conduite 397 dans la partie inférieure 381' d'un réservoir de refroidissement 381, et est fina- lement déchargée à la partie supérieure 381".

     Ainsi.,   la même eau de refroidis- sement s'emploie pour des phases successives, ce qui est possible en raison du fait que la température dans le condenseur multitubulaire 390 et dans les réservoirs de refroidissement 382 et 381, augmente progressivement. 



   Revenant maintenant à la figure 2, et plus particulièrement au puisard thermique 155, on va examiner présentement la décomposition de l'acé- tate de calcium clarifié. L'acétate de calcium clarifié, emmagasiné dans le dernier compartiment   203',   est aspiré par la pompe 229 par l'intermédiaire de la tuyauterie 205. Cette pompe 229 envoie la liqueur d'acétate de calcium par l'intermédiaire de la conduite flexible 231 dans la tête de pulvérisation 398 (voir figure 16) du piston 399 monté sur la tige 400.

   La tête de pulvéri- sation 398 est disposée de manière à pouvoir glisser dans le cylindre 102 de 

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 décomposition d'acétate de calcium, partiellement logé dans la chambre de chauffage 99, comme cela a déjà été expliqué, et est muni à ses deux extré- mités respectivement d'égouts 401, tout ceci ayant déjà été décrit tant au point de vue structural qu'au point de vue du fonctionnement lorsqu'on a par- lé du cylindre de cracking de goudron 101, comme on peut mieux le voir dans la figure 6. 



   Une conduite 402 fournit le liquide de refroidissement et une con- duite   403   permet de décharger le liquide de refroidissement qui a été réchauf- fé. Le liquide de refroidissement ou réfrigération est nécessaire en vue d' empêcher l'acétate de calcium, qui pénètre dans la tige 404, de former des in- crustations sur les parois internes de la conduite qui est la continuation de la conduite   flexibles   incrustations qui finalement obstrueraient la conduite. 



   Le liquide de réfrigération est de l'eau fournie par une source (non indiquée) et qui pénètre dans la tige   comme   indiqué par l'intermédiaire de la conduite   402   et quitte cette dernière par l'intermédiaire de la condui- te   403.   L'eau chaude est envoyée à une chaudière (non indiquée) munie de son fourneau et de ses accessoires correspondants pour produire la vapeur néces- saire demandée dans plusieurs parties de l'usine, comme on l'a déjà vu et comme on le verra plus tard, la chaudière productrice de vapeur étant reliée   à   la conduite de vapeur d'alimentation générale 371. 



   Comme dans le cylindre de cracking de goudron 101, le cylindre 102 de décomposition d'acétate de calcium est muni à sa partie centrale supérieure d'une ouverture 404, à laquelle se trouve une conduite de sortie 405 s'éten- dant dans le déphlegmateur 406. La course de travail du piston 399 est exacte- ment la même que celle du piston 269 du cylindre de cracking de goudron 101. 



  Pendant la course de travail, la tête 398 de pulvérisation projette une pluie finement divisée de liqueur d'acétate de calcium contre la paroi interne 407 du cylindre 102 de décomposition d'acétate de calcium. La pluie finement divi- sée forme une pellicule sur la paroi interne 407, où l'eau est presque instan- tanément évaporée et immédiatement après ceci le séchage de la pâte commence, après quoi la pâte sèche se décompose, l'acétate de calcium dans cet état at- teignant une température supérieure à   300 Go     Ainsi,   de la vapeur d'eau, des vapeurs acétone, de méthylacétone et d'huile acétonique sortent du cylindre 102 de décomposition de l'acétate de calcium à travers l'ouverture 404 et pénètrent dans le déphlegmateur 406. 



  Les cendres résiduelles sont déchargées dans les égouts   4010   Si on a à l'es- prit l'explication de la course de raclage donnée relativement au cylindre de cracking de goudron 101 et à la conduite de sortie   307   (voir figure 6), on comprendra que l'absence d'un piston de raclage dans la conduite de sortie 405 (voir figure 16) de l'installation de décomposition d'acétate de calcium fait qu'il n'est pas nécessaire réellement d'avoir un égout 401 adjacent au point mort de la course de travail du piston 399 ou, en d'autres mots, l'égout à main droite dans la figure 50 Toutefois, il est préférable de prévoir un tel égout,

   parce qu'en pratique il est possible que de petites quantités de résidus ne soient pas déchargées dans l'égout de gauche pendant la course de râclage ou que certains résidus tombent dans le cylindre à travers l'ouvertu- re 404, qui alors seront déchargés dans l'égout de   droite.   



   Par "huile acétonique" on doit comprendre,un mélange de substances obtenues comme sous-produits de purification de l'acétone brute, ces sous-pro- duits dérivant de cétones supérieures produites au cours du traitement du li- quide d'acétate de calcium qui a été formé   à   partir de l'acide pyroligneux qui contient environ 5% d'autres acides que l'acide acétique (voir "La Industria de la Destilacion de Lena y sus   Derivados"o   Juan A. Yantorno, Buenos Aires, 1933, pages 546 ff.; 559 ff.). 



   Le déphlegmateur 406 recueille les huiles lourdes et une partie de l'eau. Les gaz et vapeurs restants montent dans la tour de concentration 408, formée d'un certain nombre de réservoirs à cascade   409   du même type et dispo- sés de la même façon que les réservoirs à cascade 159 et 160 de la colonne d' extraction d'alcool 133 (voir figure 4). 

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   Les vapeurs et gaz non condensés, qui constituent un mélange brut d'acétone à   20-25%,   quittent la tour à travers la conduite 410 et entrent dans le condenseur 411 dont la fonction est de les concentrer encore davantage, ce qui fait qu'une grande partie de l'eau est recyclée vers la tour de concentra- tion   408   par l'intermédiaire d'une tuyauterie de reflux 412, tandis que les produits gazeux non condensés ayant une concentration plus forte en   actéone,   sont déchargés à travers la tuyauterie de décharge   413   et pénètrent dans le réfrigérant 414,

   où l'acétone brute s'obtient à la concentration approximati- ve de 25 à 30% Cette solution est déchargée au moyen d'une tuyauterie   415   dans un déphlegmateur 566 dont la partie supérieure est reliée par l'intermé- diaire d'une tuyauterie 567 à un'ventilateur d'aspiration 568 relief à l'atmos- phère, tandis que la partie inférieure du déphlegmateur 566 est reliée à la tuyauterie de décharge 569 qui conduit le liquide à un réservoir de précipita- tion   416   où les huiles acétoniques se séparent et flottent à la surface de 1' acétone,en sorte qu'elles puissent passer, lorsqu'un certain niveau a été at- teint, au réservoir 417, au moyen de la tuyauterie 418.

   Le ventilateur   d'aspi-   ration 568 est prévu pour diminuer la pression dans le cylindre 102, la tour de concentration 408 et ses accessoires, pour être certain que la fraction dé- composée d'acétate de calcium dans le cylindre 102 soit immédiatement enlevée, évitant ainsi une décomposition ultérieure de l'acétone brute, étant donné que ceci n'est pas désirable pour l'objet poursuivi ici. 



   Le réfrigérant 414 et le condenseur   411   sont refroidis avec de 1' eau fournie par une source d'alimentation (non indiquée), l'eau entrant au moyen de la tuyauterie d'admission   419   dans le séparateur ou réfrigérant 414 et quittant la partie supérieure de celui-ci au moyen de la tuyauterie 420 pour entrer dans le condenseur 411 et être finalement déchargée à la partie supérieure au moyen de la tuyauterie de décharge 421. 



   Il est à signaler maintenant qu'en vue d'éliminer toutes les traces d'acétone de l'eau et de l'huile acétonique, qui reviennent dans le déphlegma- teur 406, ce dernier est   muni   d'un serpentin de chauffage 422 alimenté avec de la vapeur de la tuyauterie d'alimentation 371 qui a déjà été décrite dans la figure 13 en relation avec la tour de purification 350. Une soupape 423 per- met de contrôler le volume de vapeur entrant dans le serpentin 422. 



   La solution aqueuse d'acétone qui se décante dans le réservoir 416 est prête pour son admission dans la tour de rectification d'acétone 424. Une tuyauterie de décharge 425 munie d'une soupape de réglage 426 est disposée à la partie inférieure du réservoir 416 et permet la décharge de l'acétone brute qui poursuit son chemin à travers la tuyauterie 427 et pénètre dans la conduite de réfrigération 271 de la tige creuse 250 (voir figure 6 et 7). Une fois que l'acétone brute est convenablement réchauffée dans le cylindre 101 de cracking de goudron, elle quitte la tige creuse 250 par l'intermédiaire de la tuyauterie 277 et pénètre dans la partie inférieure de la tour de rectifi- cation   424,   dans laquelle la solution d'acétone brute préchauffée est soumise à un traitement chimique. 



   La tour de rectification d'acétone 424 comprend une chaudière de fond 428 munie d'un serpentin de chauffage 429 qui reçoit de la vapeur par 1' intermédiaire de la tuyauterie d'alimentation de vapeur principale 371, la vapeur passant préalablement à travers la soupape 431. Une tuyauterie de dé- charge 432 qui en même temps forme un dispositif de niveau pour la chaudière par suite du fait que son ouverture de décharge   432'   est disposée à une cer- taine hauteur par rapport au plancher, donne l'assurance que les liquides qui s'écoulent dans la colonne 434 et entrent dans la chaudière 428 restent pen- dant un temps considérable dans la chaudière   428,   pour une raison qui sera expliquée plus tard. 



   La tour de rectification d'acétone 424 est munie d'une section in- férieure de réservoirs de barbotage 433 et d'une section supérieure de réser- voirs de barbotage 434 du type utilisé dans la tour de rectification 141 (voir figure 22). La section supérieure 434 est séparée de la section inférieure de réservoirs de barbotage 433 par une chaudière intermédiaire 435 dans laquelle entre la partie supérieure de la section inférieure de réservoirs de barbotage 433. 

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     Un   certain nombre de conduites de décharge 436 relient la section du fond 4349 de la section supérieure des réservoirs de barbotage 434 avec la partie inférieure de la chaudière   435,   les conduites de décharge 436 étant adaptées au déchargement des portions liquides de la section supérieure des réservoirs de barbotage 434 dans la partie inférieure de la chaudière 435. Un serpentin de chauffage 437 est disposé dans la partie du fond de la chaudière 
435 et est alimenté avec de la vapeur par la conduite d'alimentation générale 
371.

   Une tuyauterie de décharge 438, ayant une ouverture de décharge   438',   maintient le niveau liquide dans la chaudière 435 à une hauteur considérable de la même manière que l'ouverture de décharge 432' le fait avec le liquide contenu dans la chaudière 428, et ainsi les résidus liquides formés dans la chaudière 435 peuvent être déchargés. 



   Comme déjà indiqué, l'acétone préchauffée brute pénètre au moyen de la tuyauterie 277 dans la section inférieure des réservoirs de barbotage 
433 où les portions liquides vont tomber en direction de la chaudière 428 et les produits gazeux monter dans la tour 424. Le serpentin de chauffage 429 qui est relié à la tuyauterie d'alimentation de vapeur principale 371 est mu- ni d'une tuyauterie de décharge 430 ayant une soupape, et permet d'élever la température de la portion liquide logée dans la chaudière   428,   et ainsi le s vapeurs d'acétone se séparent du liquide et s'élèvent dans la tour   424 en   barbotant à travers le récipient de barbotage inférieur 433; les vapeurs aug- mentent ainsi chaque fois leur teneur en acétone.

   Ces vapeurs atteignent de cette façon les réservoirs 433' où elles sont traitées avec un agent de cor- rection tel que des solutions alcalines fournies par le réservoir auxiliaire 439 et sa tuyauterie d'alimentation 440 Une soupape de réglage 441 permet de régler le volume de la solution alcaline, qui peut être par exemple dû car- bonate de   sodium, 'de   la soude caustique ou de la chaux hydratées On ajoute cette solution (ou solutions) en vue de précipiter le restant des huiles et de neutraliser les quantités de phénols ayant pû être entraînées, qui sont pro- duites par les quantités de goudron qui peuvent éventuellement subsister dans la liqueur d'acétate de calcium, 
Les vapeurs d'acétone ainsi purifiées montent et barbotent dans les réservoirs de barbotage suivants,

   jusqu'à ce qu'elles atteignent finalement la chaudière 435 pour passer ensuite dans la section supérieure des réservoirs de barbotage 434. 



   Dans cette section supérieure 434, les vapeurs barbotent dans la partie liquide contenant en solution un agent de correction tel que des acides minéraux fournis par le réservoir auxiliaire 442 au moyen de la soupape 443 et de   la'   tuyauterie 444. Les acides minéraux sont nécessaires à l'élimination des portions aminées et autres impuretés que les vapeurs d'acétone peuvent encore contenir. 



   Ainsi, les vapeurs d'acétone pure sortent par la partie supérieure de la tour 424 à travers la conduite 445 et pénètrent dans le condenseur   446   qui recycle   à   la tour de rectification d'acétone   424   au moyen de la tuyauterie   447   les parties liquides qui ont pû être entraînées, tandis que les vapeurs d'acétone sont conduites dans le réfrigérant 448 au moyen de la tuyauterie 449 et, dans le réfrigérant   448,   les vapeurs d'acétone sont liquéfiées.

   L'acé- tone liquide sort du réfrigérant   448   à travers la tuyauterie de décharge 450 et entre dans le réservoir d'emmagasinage 451 (représenté seulement   schémati-     quement)   en passant préalablement à travers un tube d'essai 452 muni d'un tuyau-reniflard 4530 
Le système de refroidissement du condenseur 446 et du réfrigérant   448   est exactement le même que celui du condenseur 411 et du réfrigérant   414   et il ne demande pas par conséquent à être décrit spécifiquement. 



   Pendant ce temps, la portion liquide qui entre dans la chaudière 435 au moyen de la conduite de décharge 436, et qui contient encore de l'acé- tone en solution, est retenue pendant un temps considérable dans la chaudière 435 en vue d'éliminer les toutes dernières traces d'acétone que le liquide peut encore contenir, et c'est à cet effet que le serpentin de chauffage 437 est prévu. 

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   D'après la description ci-dessus relative à la tour de rectifica- tion d'acétone   424   on peut comprendre que par suite de la double disposition des chaudières et de ses accessoires la perte de chaleur est considérablement réduite comparativement aux types connus de tour de rectification qui utili- sent au moins deux colonnes indépendantes, une pour le traitement alcalin et l'autre pour le traitement acide. Si on utilise une installation avec deux tours indépendantes, il n'est pas besoin d'apporter de modifications substan- tielles au procédé. 



   En outre, cette nouvelle tour 424 permet également de réduire la hauteur totale, par comparaison avec la somme des hauteurs des tours indépen- dantes connues, ce qui représente également une réduction dans le nombre de réservoirs de barbotage. 



   En raison des explications précédentes on peut aussi comprendre que la tour de rectification   424   ou de son équivalent structural peut s'employer avec tout autre type quelconque de procédé de distillation, dans lequel le fluide à rectifier doit être soumis à deux traitements différents, tels que les traitements acide et alcalin décrits   ci-dessus.   Evidemment si on doit rem- placer les réservoirs de barbotage par un autre type quelconque de réservoir, par exemple des réservoirs à cascade décrits précédemment, ceci peut se faire facilement. Par conséquent l'invention désire couvrir également cette variante. 



   Les huiles acétoniques, dont une partie s'accumule dans la partie supérieure du réservoir   417     comme   cela a déjà été décrite s'accumulent égale- ment dans le réservoir   454.   Les huiles acétoniques qui sont recueillies dans le réservoir 454 sont fournies par le déphlegmateur 406 au moyen de la tuyau- terie 455 qui fonctionne suivant les mêmes principes de niveaux que les tuyau- teries de décharge 432 et 438. Une tuyauterie de décharge 456, qui fonctionne également suivant le même principe, décharge l'eau contenue dans le réservoir 454 qui est rejetée à l'égout.

   Une pompe 457 aspire depuis la partie supérieu- re du réservoir   454   les huiles acétoniques qui flottent sur l'eau dans le ré- servoir   454,   au moyen d'une conduite 458, et envoie les huiles acétoniques par l'intermédiaire d'une conduite   459   dans un réservoir 417. 



   Une pompe 460 munie d'une conduite d'aspiration   461   qui entre dans le réservoir 417, envoie les huiles acétoniques à travers la conduite d'ali- mentation 462 dans la chaudière 463 de la tour de rectification d'huiles acé- toniques   464.   Cette chaudière 463 est munie d'un serpentin de chauffage 466 ayant des ouvertures de décharge de vapeur 467, le serpentin 466 étant relié à la conduite d'alimentation de vapeur principale 371 par l'intermédiaire de la soupape   465,   
Les huiles acétoniques qui entrent dans la chaudière 463 au moyen de la soupape 468 commencent à monter à l'état gazeux, autrement dit, les va- peurs d'huiles acétoniques et les vapeurs d'eau passent à travers les réser- voirs de barbotage (non indiqués), disposés dans la tour 464,

   où différents produits se séparent à différentes hauteurs; plus particulièrement, les huiles lourdes sont récoltées dans la partie inférieure de la tour 464 par la tuyau- terie 469, et passent au moyen du réfrigérant 470 dans le réservoir d'emmaga- sinage 471. Les huiles moyennes sont recueillies à une hauteur moyenne de la colonne 464 par l'intermédiaire d'une tuyauterie   472,   passent dans le réfrigé- rant   473   et sont emmagasinées dans le réservoir   d'emmagasinage     474,   et finale- lement,les huiles légères sont recueillies à la partie supérieure par une tuyauterie   475,   passent dans le réfrigérant   476,   et sont emmagasinées dans le réservoir d'emmagasinage 477.

   Tous les réservoirs d'emmagasinage 471, 474 et 477 sont représentés schématiquement. 



   Le système de distribution du liquide de refroidissement pour les réfrigérants 470, 473 et   476   est du même type que celui décrit relativement à la tour de purification   350   (voir figure 13). 



   Il est évident que la séparation des différentes huiles acétoniques doit se faire en accord avec l'application pour laquelle elles sont destinées. 



  A titre d'exemple il peut être signalé que ces huiles s'employent éventuelle- ment comme dénaturant pour l'alcool éthylique. 

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   Comme cela a déjà été dit, la tuyauterie 522 du réservoir de neutra- lisation 521 (voir figure 4) conduit les gaz fixes vers la partie inférieure du premier scrubber 1830 Il y a lieu de retenir que la tuyauterie   344   débouche également dans la tuyauterie 522 et par conséquent   lesgaz   fixes,  produite   dans la tour de condensation 355 (voir également les figures 2 et 6), sont également conduits dans le premier scrubber 183.

   (voir figure 17) 
Les gaz fixes forment un produit intermédiaire de valeur apprécia- ble puisqu'on peut les utiliser pour l'alimentation du brûleur (ou brûleurs) à gaz 95 (voir figure 4).Ces gaz ont approximativement la composition suivan- te 
 EMI37.1 
 
<tb> anhydride <SEP> carbonique <SEP> 58 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> carbone <SEP> 35 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> hydrogène <SEP> 4 <SEP> %
<tb> 
<tb> oxygène, <SEP> méthane, <SEP> azote, <SEP> etc. <SEP> 3 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
 
Le pouvoir calorifique des gaz produits au cours de la distillation du bois peut être considérablement accru si le pourcentage élevé d'anhydride carbonique est transformé en oxyde de carbone.

   Cette réduction se fait par pas- sage du gaz à travers du charbon ou du charbon de bois chauffés au rouge, avec comme résultat l'obtention   d'un   gaz combustible ayant un pouvoir calorifique compris entre   6000   et 7000   calories/kg.   



   Dans ce but, on prévoit une installation pour traiter les gaz com- bustibles, comme on peut le voir dans la figure 17, qui consiste en un certain nombre de scrubbers 183. Les gaz sont introduits à la partie inférieure du premier scrubber au moyen de la tuyauterie 522 et s'élèvent à travers le scrub- ber 183 en contre-courant par rapport à une pluie d'eau 478 fournie par les rosaces   4790   Comme on le sait, les scrubbers 183 sont remplis d'obstacles 480 tels que des morceaux de verre, de la pierre ponce etc.

   Tandis quelles gaz quittent l'extrémité de la tuyauterie 522 munie   d'un   chapeau 481 en vue d'évi- ter l'entrée de l'eau dans la tuyauterie 522, et qu'ils atteignent au cours de leur ascension la chambre 482, l'eau atteint la partie inférieure en en- traînant dans son mouvement vers le bas les hydrocarbures et autres impuretés contenues dans les gaz fixes, les impuretés étant déchargées en même temps que l'eau au moyen de la conduite de décharge 483   manie   d'un chapeau 483' dans le réservoir 484 d'où l'eau de lavage est à nouveau reprise par la pompe   485   qui la renvoie au moyen des rosaces 479 dans les scrubbers 183. 



   A mesure que l'opération de lavage se poursuit, l'eau de lavage du circuit se charge de plus en plus avec les produits séparés à partir des gaz fixes, jusqu'à ce que la proportion soit devenue telle que   1-'eau   ne puisse plus être employée en vue du lavage. Lorsqu'on en est à cette phase,on ouvre la soupape 486 et on envoie l'eau avec les impuretés dans le réservoir 136 au moyen de la pompe 485 par l'intermédiaire de la tuyauterie 487 (voir également figure 2), le réservoir 136 contenant du méthanol brut. Un nouveau volume d' eau fraîche est introduit dans le réservoir 484 au moyen de la conduite d'ali- mentation d'eau   245   réglée par la soupape de réglage 570. La tuyauterie d'ali- mentation d'eau 245 est reliée à une source appropriée, qui n'est pas repré-   sentée.   



   Le gaz lavé qui est contenu dans la chambre 482 est recueilli par la conduite 488 munie d'un chapeau 488', est envoyé à l'extrémité inférieure d'un autre scrubber 183, l'opération étant répétée jusqu'à ce qu'il atteigne le dernier scrubber 183 ou la tuyauterie de décharge 489 munie d'un chapeau   489'   recueille le gaz. 



   Le gaz lavé est envoyé à travers la conduite 489 dans une soupape de sécurité 490 dont la fonction est d'éviter le retour des flammes dans le dispositif d'enrichissement du gaza dénommé ci-après gazogène 491, dans la direction du scrubber 183. 



   Les gaz qui sont recueillis par la tuyauterie de décharge   489.et   envoyés à travers la soupape de sécurité 490, continuent leur chemin à tra- vers la tuyauterie 493 pour entrer à travers l'injecteur 495 dans la partie centrale du gazogène 491 ou, autrement dit, dans sa zone de réduction 499. 

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  Le gazogène 491 réduit l'anhydride carbonique en oxyde de carbone; il com- prend un dépôt de charbon de bois 496 qui peut être chargé au moyen de l'ou- verture 497 munie d'un couvercle 497'. Le gazogène 491 est muni dans la par- tie inférieure du dépôt 496 d'une trémie 498 qui entre dans la zone de réduc- tion 499 où le charbon de bois est à l'état incandescent. Une zone de combus- tion 500 comprend une grille 501 qui supporte le charbon de bois incandescent. 



   En vue d'empêcher le charbon de bois en ignition de s'éteindre, ce qu'il ferait si les gaz fixes injectés par l'injecteur 495 étaient injec- tés seuls, il est nécessaire d'activer la zone de réduction 495 et la zone de combustion 500 par une introduction d'air produite par un ventilateur 502, qui fournit l'air dans une proportion suffisante pour maintenir la zone de réduction à environ 1200 à 1300 C, suite à quoi l'anhydride carbonique, qui est injecté par l'injecteur 495 est dissocié, et de cette façon le gaz résul- tant a approximativement la composition suivante 
 EMI38.1 
 
<tb> oxyde <SEP> de <SEP> carbone <SEP> 80%
<tb> 
<tb> anhydride <SEP> carbonique <SEP> 5 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> azote, <SEP> oxygène, <SEP> etc.

   <SEP> 15 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
 
La fraction d'azote est due à l'injection d'air fourni par le   ven=   tilateur   502   nécessaire   à   l'activation de la combustion, puisque les gaz fi- xes fournis par l'injecteur 495 ne contiennent seulement qu'environ 1 à 2 % d'azote. Le gaz résultant quitte le gazogène 491 au moyen de la tuyauterie 494 et est refroidi dans un condenseur multitubulaire   504,   muni d'un système de refroidissement à eau tubulaire de type connu et déjà décrit en relation avec d'autres condenseurs. Les gaz refroidis sont recueillis par la tuyauterie 503 au moyen d'une pompe de réglage de pression 492 du. type Béai. 



   Il est connu que la pression à l'intérieur des cornues   41   et d'au- tres appareillages et installations, tous reliés à la pompe de réglage de pression 492, n'est pas uniforme.. La pompe 492 est nécessaire en vue d'éviter que ces pressions ne soient ou trop grandes ou trop basses. Si la pression est trop grande, des fissures peuvent se produire dans les cornues et autres parties, qui permettent aux gaz de s'échapper, et si la pression est trop basse, la haute température pouvant.-en résulter peut décomposer les hydrocar- bures en d'autres composés de poids moléculaire moins élevé. 



   En vue de régler les pressions, la pompe de réglage de pression 492 est prévue; elle consiste en un tambour cylindrique 510 dans lequel un excentrique 511 tourne, muni d'une paire de lames extensibles diamétralement opposées 512, lesquelles au moyen d'un ressort de tension 513 sont toujours en contact avec la paroi interne 514 du tambour 510. Ainsi le tambour 510 est divisé en deux compartiments différents, et par rotation de   l'eentri-   que 511, le gaz est aspiré par la tuyauterie 503 et envoyé à travers la tuyauterie 506 sous une pression qui varie en fonction de la vitesse de ro- tation de l'excentrique 511. La pression du gaz à l'admission et à la sor- tie de la pompe 492 est indiquée par les jauges 515 et 516, respectivement. 



  L'excentrique 511 est mis en mouvement par un moteur électrique (non indi- qué). La conduite 506 conduit le gaz dans le gazomètre 505 où il s'accumule. 



   Le gaz combustible est injecté dans le brûleur à gaz 95 au   moye%   de la pression fournie par le gazomètre 505, et à cet effet les gaz passent en premier lieu à travers la conduite   507,   la soupape de sécurité 508 et la tuyauterie d'alimentation 509. La soupape de sécurité 508 a été prévue afin d'éviter les retours de flamme du brûleur 95 en direction du gazomètre 505 et dans ce dernier. 



   Au lieu d'alimenter un tunnel de préchauffage 4 avec les cornues 41 et leurs accessoires respectifs, on peut utiliser à la place la disposi- tion indiquée dans la figure 24, cette disposition ou installation étant plus économique parce que les wagons-paniers 1 ne requièrent pas le disposi- tif d'accouplement 20 ni le mécanisme d'accouplement et de commande   47,   avec leurs crochets spéciaux 24. 



   Dans cette forme de l'invention, comme dans celle décrite aupara- vant,une   antichambre   555 est prévue avec sa porte d'admission 573, son pan- 

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 neau de séparation   574   et un mécanisme de commande   à   chaîne   5750   
Les wagons-paniers 576 sont semblables aux wagons-paniers 1 avec comme seule différence que l'avant et l'arrière des wagons-paniers 576 sont respectivement pourvus d'une paire de tampons avant 577 et d'une paire de tam- pons arrière 578 (un tampon seulement de chaque paire est visible) du type conventionnel dans les wagons.

   Les deux paires de tampons   577   et 578, sont si- tuées à la même hauteur par rapport aux   railsa   
Le tunnel de séchage et de préchauffage 579 diffère du tunnel 4 de la forme d'invention décrite précédemment en ce qu'il présente une pente et' ainsi pénètre dans. le sol, ce qui présente l'avantage qu'une fois qu'un wagon 
576 est entré dans   l'antichambre   555 et que le mécanisme de   commande   à chaîne 
575 a ouvert les panneaux de séparation 574, qui ne sont pas pourvus d'une fente, la pente est suffisante pour permettre au wagon 576 de se déplacer vers l'avant dans le tunnel de préchauffage 579 jusqu'à ce que ses tampons avant 
577 touchent les tampons arrière 578 du wagon qui le précède.

   Les divers wa- gons atteignent ainsi un à un, par suite de l'action de la pesanteur, la par- tie finale 579' du tunnel de préchauffage 579 où une paire de rails 580 est prévue avec un dispositif   d'arrêt   581 formé d'une-paire de tronçons de rails 
582 (un seulement est visible) montés élastiquement sur un certain nombre de ressorts   à   compression 583 capables de déplacer la paire de tronçons de rails 582 vers le haut jusqu'à ce que leurs saillies respectives 584 retien- nent les oreilles correspondantes 585 montées sur les rails 580 comme indiqué dans la figure   24,   ce qui fait que le dispositif d'arrêt 581 arrête chaque wagon 576   lorsqu'il   atteint l'extrémité de son parcours correspondant au tun- nel de préchauffage 579. 



   Le tunnel de préchauffage 579 est relié à une cage d'ascenseur 586 dans laquelle une cabine d'ascenseur 587 est montée de façon à pouvoir glisser, la cabine ayant une plate-forme 588 avec une paire de rails 589 avec la même pente que la paire de rails 580. Les deux rails 589 sont chacun pour- vus d'une saillie 590 capable d'abaisser le dispositif d'arrêt 581 lorsque la cabine 587 atteint sa position la plus basse, suite à quoi un des wagons 576 peut entrer dans la cabine   5870   
L'extrémité opposée de la paire de rails 589 est munie par   exem-   ple d'un dispositif d'arrêt 591, semblable au dispositif d'arrêt 581, qui empêche les wagons 576 logés dans la cabine 587'de quitter cette dernière jusqu'à ce que la cabine 587 atteigne l'extrémité supérieure de son parcours. 



  La cabine est transportée par le moteur d'ascenseur 592 et ses accessoires. 



  Un saillant   -593- semblable   aux saillants 590, abaisse le dispositif   d'arrêt   591 lorsque la cabine atteint sa position supérieure, en sorte que le wagon 576 puisse quitter la   cabdne   587, comme on le verra plus tard. 



   Lorsque la cabine 587 atteint sa position extrême supérieure, elle va, au moyen de sa plate-forme 588 qui entre en contact de fermeture avec le membre de fermeture 594 formé par le béton de la cage d'ascenseur, isoler la portion terminale supérieure 586' du restant de la cage d'ascenseur 586. 



   Ceci présente une importance fondamentale, parce que l'ouverture de chargement 595 des cornues 596, dans cette forme de l'invention, s'ouvre à l'atmosphère et les wagons 576, lorsqu'ils quittent la cabine 587 après ouverture du panneau de séparation   597,   sortent à l'air libre et sont cou- verts partiellement par un toit 598.

   Le système de déchargement du bois con- tenu dans les wagons 576 est le même que celui de la forme précédemment dé- crite de l'invention, mais il est à signaler que la voie ferrée dans la par- tie supérieure 599 au-dessus des cornues 596 est également en pente, ce qui élimine la nécessité d'un mécanisme d'accouplement et de commande; la partie supérieure 599 est reliée à la cage d'ascenseur 600 dans   laquelle   une cabine de déchargement 239 pour les wagons vides est prévue, semblable à l'ascen- seur   46   dans la forme d'invention précédemment décrite. 



   Le fait que la partie supérieure 599 est en contact avec l'atmos- phère, implique un certain nombre d'avantages par rapport à l'autre forme 

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 de l'invention,parce qu'il est possible de contrôler visuellement la déchar- ge des wagons et le chargement des cornues. Ayant à l'esprit le temps très court pendant lequel le bois préchauffé des wagons est en contact avec l'at- mosphère, avant   d'être   chargé dans les cornues, cette exposition à l'air n' offre pas une importance substantielle. 



   En raison du fait que les ouvertures de chargement 595 des cornues 596 sont en contact avec l'atmosphère, il est évident que les gaz de chauffage doivent être conduits d'une manière différente en ce qui concerne leur déchar- ge dans le tunnel de préchauffage 5790 
A cet effet les cornues sont pourvues   à   leur partie supérieure d'une conduite collectrice 156 pour les gaz de chauffage qui pénètrent dans la cage d'ascenseur 586 en dessous du membre de fermeture   594,,   les gaz passant à tra- vers la cage d'ascenseur 586 et pénétrant dans le tunnel de préchauffage 579 d'où ils sont envoyés au dehors au moyen de la cheminée 238. 



   On notera que lorsque la cabine   587   n'est pas dans sa position su- périeure, la cage d'ascenseur 586 est substantiellement complètement isolée de l'atmosphère par son panneau   597,   et les gaz fournis par la conduite col- lectrice 156 n'entrent pas en contact avec l'atmosphère. 



   Lorsque la cabine d'ascenseur 587 atteint l'extrémité supérieure de sa course, et lorsqu'on ouvre le panneau 597, l'isolement des gaz de l'at- mosphère est toujours maintenu en raison du fait que la plate-forme 588 est en contact de fermeture avec le membre de fermeture 5940 
La partie supérieure 599 est munie à son extrémité adjacente   à   la cage d'ascenseur 600 d'un panneau 601, synchronisé avec la cabine 239 qui permet d'éviter que les wagons 576 puissent quitter la partie supérieure 599 lorsque la cabine 239 n'est pas dans la position indiquée dans la figure 24. 



  La cabine 239 est pourvue d'un dispositif d'arrêt (non indiqué) semblable au dispositif d'arrêt 581. 



   Ayant ainsi terminé la description spécifique des formes préférées de l'installation suivant l'invention et aussi du procédé, il y a lieu de pré- ciser encore ce qu'il advient des différents produits recueillis dans les di- vers réservoirs d'emmagasinage, dans une des formes préférées de l'invention. 



  Puisque la destination des produits a déjà été expliquée dans ses lignes gé- nérales au cours de l'introduction de ce texte, on va fournir maintenant les détails complémentaires. 



   Le carburant,comme déjà expliqué, est un mélange des composés sui-   vants :    
Les hydrocarbures acycliques de la série saturée, les hydrocarbures saturés de la série polyméthylénique et les hydrocarbures benzéniques sont obtenus dans le réservoir d'emmagasinage 393;

   le méthanol avec ses impuretés, qui, comme on l'a déjà vu-sont la   butanone-   la   méthylapétone,   les amines acy- cliques et le pyridine, sont obtenus dans le réservoir d'emmagasinage 228 et forment substantiellement le mélange complet des éléments intégrants d'un carburanto On peut signaler que la production volumétrique des divers produits en rapport avec le volume de l'apport de bois est en proportion directe de la,, quantité de chacun des produits résultants dont on a parlé plus haut et qui sont intégralement utilisés dans la formation du carburant. 



   A part le carburant, comme on l'a également signalé, l'acétone, produite à partir d'acétate de calcium et'.recueillie dans le réservoir d'emma- gasinage 451, constitue un autre sous-produit. 



   Le charbon de bois est emmagasiné dans les silos   118;   les huiles de créosote le sont dans le réservoir d'emmagasinage 383; les briquettes sont formées partiellement dans les wagons 360 et finalement les huiles acétoniques sont obtenus dans les réservoirs d'emmagasinage   471,   474 et 477. il est évident que les éléments intégrants des produits finaux ci- tés peuvent également s'employer pour d'autres usages ou peuvent être vendus   directement-   un exemple de ce genre est que le brai déchargé par la tuyauterie 

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358 peut être vendu partiellement ou totalement comme tel au lieu de servir à la formation des briquettes. 



   Un autre exemple d'autres usages est que le carburant végétal peut servir également comme solvant pour les graisses, les matières grasses, les huiles et les résines comme celles qui sont utilisées dans la fabrication des peintures et des vernis; dans l'industrie du caoutchouc, il peut remplacer les solvants et les hydrocarbures aromatiques (benzène, toluène, xylène); dans l'industrie du   celluloide   et dans d'autres industries, il peut remplacer les liquides d'extraction et les solvants   coûteux.   



   REVENDICATIONS. 



   1/ Procédé à circuit unique pour la fabrication d'une série de pro- duits, en utilisant le bois comme matière première, caractérisé en ce qu'il comprend les phases dans lesquelles on soumet les morceaux de bois à une ac- tion de séchage et de préchauffage au moyen de gaz chauds, on carbonise les morceaux de bois préchauffés, on recueille et refroidit le charbon de bois résultant, on recueille les produits gazeux de la carbonisation du bois obte- nus pendant la carbonisation, on sépare le goudron de ces produits gazeux, on sépare à partir des produits gazeux restants l'acide pyroligneux et le goudron soluble, on sépare le goudron soluble de l'acide pyroligneux, ou on neutralise l'acide pyroligneux par de l'hydrate de calcium pour former une liqueur d'acétate de calcium,

   on condense les produits condensables des pro- duits gazeux restants pour obtenir un condensat consistant en une solution al- coolique avec des impuretés, on rectifie le condensat et transforme les gaz fixes des produits gazeux en un gaz combustible à pouvoir calorifique élevé, on soumet à un cracking le goudron séparé et recueille les produits gazeux du goudron ayant subi le cracking, on sépare à partir des produits gazeux mentionnés en dernier lieu le brai, les hydrocarbures acides, les huiles neu- tres et les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques, on recueille les gaz fixes des produits gazeux mentionnés en dernier lieu, et on les ajoute aux gaz fixes mentionnés en premier lieu, on soumet la liqueur d'acétate de cal-   cium à   une décomposition, on concentre les produits gazeux résultants, de la liqueur d'acétate de calcium,

   on sépare et rectifie séparément l'acétone bru- te et les huiles acétoniques résultantes, et on utilise le gaz combustible à pouvoir calorifique élevé pour chauffer et produire les gaz chauds.

Claims (1)

  1. 2/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 1, caractéri- sé en ce qu'il comprend la phase additionnelle dans laquelle on utilise le chauffage au moyen de gaz chauds d'abord pour faire le cracking de goudron et décomposer la liqueur d'acétate de calcium, carboniser les morceaux de bois préchauffés, préchauffer les morceaux de bois secs et finalement sécher les morceaux de bois.
    3/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 et 2, ca- ractérisé en ce qu'on carbonise les morceaux de bois préchauffés en au moins deux phases.
    4/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 3, caractéri- sé en ce qu'on carbonise les morceaux de bois préchauffés en trois phases.
    5/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 à 4,ca- ractérisé en ce qu'on soumet le goudron séparé des produits gazeux à une dé- cantation en vue d'en séparer les eaux acides.
    6/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 5, caractéri- sé en ce qu'on sépare les eaux acides du goudron dans deux séparateurs.
    7/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 à 6, ca- ractérisé en ce que l'acide pyroligneux et le goudron soluble sont séparés des produits gazeux restants en le traitant par au moins une substance cor- rectrice du groupe comprenant des solutions aluminiques, des acides minéraux et des acides organiques.
    8/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 7, caractéri- sé en ce que l'acide minéral est l'acide sulfurique. <Desc/Clms Page number 42>
    9/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 7, caractéri- sé en ce que l'acide organique est l'acide tannique.
    10/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 7 à 9, ca- ractérisé en ce qu'on traite les produits gazeux restants directement par une des substances correctrices.
    11/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 7 à 9, ca- ractérisé en ce qu'on condense partiellement les produits gazeux restants pour obtenir un condensat et en ce qu'on traite ce condensat par une des substances correctrices.
    12/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'on clarifie la liqueur d'acétate de calcium avant de la soumettre à la décomposition.
    13/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'on utilise le condensat des produits gazeux restants dans un serpentin de réglage de température comme liquide de refroidissement avant sa rectification.
    14/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'on lave dans une installation de scrubbers les gaz fixes, en ce qu'on soumet les gaz lavés contenant un pourcentage élevé en anhydride carbonique à une réduction réduisant l'anhydride carbonique en oxyde de carbo- ne,pour obtenir ainsi le gaz à pouvoir calorifique élevé.
    15/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 14., caracté- risé en ce que le gaz à pouvoir calorifique élevé est emmagasiné sous pression.
    16/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 1 à 15, ca- ractérisé en ce qu'on condense les hydrocarbures acides, les huiles neutres et les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et on les refroidit avant de les séparer des produits gazeux mentionnés en dernier lieu.
    17/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 16, caracté- risé en ce qu'on ajoute les huiles neutres au goudron qui doit subir le crac- king.
    18/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 17, caracté- risé en ce qu'on utilise le brai pour fabriquer des briquettes.
    19/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 1, caractéri- sé en ce que pour convertir principalement la liqueur d'acétone de calcium en acétone on prévoit une surface fermée définissant un espace clos, on chauffe cette surface à la température de décomposition de l'acétate de calcium, on produit une pluie finement divisée d'eau contenant de la liqueur d'acétate de calcium impure, on¯provoque le déplacement de la pluie suivant un mouvement rectiligne unidirectionnel dans l'espace clos, de façon à appliquer un enduit mince de la liqueur d'acétate de calcium à des portions périphériques succes- sives de la surface chauffée, on fait évaporer l'eau contenue dans l'enduit mince de liqueur pour produire sur cette surface chauffée de l'acétate de cal- cium impur sec qui y adhère,
    on fait en sorte que l'acétate de calcium impur sec continue à adhérer sur la surface chauffée pendant un temps suffisant pour décomposer l'acétate de calcium impur sec et engendrer des produits gazeux consistant substantiellement en acétone et en huiles acétoniques à l'état ga- zeux, on élimine l'acétone gazeux, et les huiles acétoniques de l'espace clos, on concentre les produits gazeux, on en sépare une fraction d'acétone brute ét une fraction d'huile acétonique et on rectifie séparément les deux fractions.
    20/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 19, caracté- risé en ce que les produits gazeux contiennent des huiles acétoniques lourdes, et en ce qu'avant la concentration des produits gazeux on effectue une s épara- tion des huiles acétoniques lourdes et d'une partie de l'eau.
    21/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 19, caracté- risé en ce qu'on effectue la concentration des produits gazeux en les séparant en une première fraction comprenant des huiles acétoniques lourdes et une par- tie de l'eau évaporée, et en une seconde fraction comprenant des huiles acéto- <Desc/Clms Page number 43> niques plus légères, de l'acétone et le restant de l'eau évaporée, en ce qu'on prévoit un second espace clos, on fait couler la seconde fraction à travers le second espace clos pour séparer la seconde fraction en un con- densat et en une fraction de vapeur, en ce qu'on ajoute le condensat à la première fraction et condense la fraction de vapeur pour produire un mélange d'acétone brute et d'huiles acétoniques plus légères.
    22/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 21, caracté- risé en ce qu'on laisse reposer le mélange d'acétone brute et d'huiles acé- toniques plus légères afin d'amener la séparation par décantation du mélange condensé en une couche surnageante comprenant substantiellement les huilés acétoniques et une couche inférieure comprenant substantiellement l'acétone brute en même temps qu'une fraction retenue d'huile acétonique, de phénols entraînés et d'une fraction d'impuretés comprenant des amines et autres sub- stances similaires, en ce qu'on décharge la couche surnageante et recueille les huiles acétoniques ainsi déchargées.
    23/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 22, caracté- risé en ce qu'on sépare les huiles acétoniques lourdes de la fraction d'eau et les ajoute aux huiles acétoniques déhbargées.
    24/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 22, caracté- risé en ce qu'on chauffe la couche inférieure pour la convertir en une phase vapeur, on traite la couche inférieure vaporisée avec au moins une solution alcaline, produisant ainsi la précipitation de la fraction retenue d'huiles acétoniques et la neutralisation des phénols entraînés, et en ce qu'on soumet la couche inférieure ainsi purifiée et neutralisée (alors qu'elle est tou- jours en phase vapeur) à l'action d'une solution acide pour éliminer de cette façon les amines et autres substances similaires en vue d'obtenir de la va- peur d'acétone substantiellement pure, en ce qu'on concentre, refroidit et recueille l'acétone substantiellement pure.
    25/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 24, carac- térisé en ce que la solution alcaline consiste en au moins un composé du groupe des composés carbonate de calcium, soude caustique et hydroxyde de calcium.
    26/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 24, caracté- risé en ce que la solution acide est un acide minéral.
    27/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 23, caracté- risé en ce qu'on chauffe et rectifie les huiles acétoniques et recueille indépendamment les huiles acétoniques lourdes, les huiles acétoniques moyen- nes et les huiles acétoniques légères.
    28/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 1, caractéri- sé en ce que le goudron est du goudron végétal liquide.
    29/ Procédé à circuit unique suivant la revendication 28, caracté- risé en ce qu'on soumet le goudron végétal liquide aux phases dans lesquelles on applique, finement divisée, une pluie de goudron végétal, qui se déplace rectilignement dans une seule direction , contre les portions périphériques successives de la paroi intérieure d'un réservoir chauffé à la température de cracking de goudron et en ce qu'on y effectue le cracking de goudron en produits gazeux rectifiables, on recueille les produits gazeux et on les rectifie,, 30/ Procédé à circuit unique suivant la -.revendication 29, caracté- risé en ce qu'il comprend les phases dans lesquelles on fait mouvoir dans les deux sens rectilignement une tête de pulvérisation dans un réservoir chauffé ayant une paroi interne à la température de cracking du goudron,
    on émet con- tinuellement une pluie substantiellement semi-circulaire, au moyen de cette tête, pendant une direction de mouvement seulement, contre les portions péri- phériques successives de la paroi interne du réservoir chauffée on y effectue le cracking du goudron en produits gazeux rectifiables, on recueille les pro- duits gazeux et on les rectifie. <Desc/Clms Page number 44>
    31/ Procédé à circuit unique suivant les revendications 29 ou 30, caractérisé en ce qu'on élimine du réservoir les produits de décomposition résiduels solides obtenus au cours du cracking, principalement lorsquon n' effectue pas l'opération de cracking de goudron.
    32/ Procédé à circuit unique pour la fabrication d'une série de produits utilisant le bois comme matière première, substantiellement comme décrit et pour l'objet spécifié.
    33/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant le bois comme matière première, caractérisé en ce qu'elle comprend un cer- tain nombre de moyens de transport des morceaux de bois, une installation de cornues pour la carbonisation du bois, un tunnel de séchage et de pré- 'chauffage du bois relié à l'installation de cornues, des wagons pour déchar- ger les morceaux de bois dans l'installation de cornues, un moyen pour recueil- lir et refroidir le charbon de bois résultant, un moyen pour recueillir les produits gazeux de la carbonisation du bois qui sont engendrés au cours de la carbonisation dans l'installation de cornues, un moyen, raccordé au moyen pré- cédent pour recueillir les produits gazeux de la carbonisation du bois, pour séparer le goudron des produits gazeux, un moyen, relié au moyen de séparation du goudron,
    pour séparer des produits gazeux restants l'acide pyroligneux et le goudron soluble et comprenant un moyen pour séparer le goudron soluble de l'acide pyroligneux, un moyen pour transformer l'acide pyroligneux en liqueur d'acétate de calcium, un moyen raccordé au moyen de séparation de l'acide py- roligneux et du goudron soluble pour condenser les produits condensables du restant des produits gazeux, un moyen pour rectifier le condensat, un moyen pour transformer les gaz fixes restants des produits gazeux en un gaz com- bustible à pouvoir calorifique élevé, un moyen pour effectuer le cracking du goudron séparé et recueillir ses produits gazeux, un moyen pour séparer à partir des produits gazeux mentionnés en dernier lieu le brai, les hydrocarbu- res acides,
    les huiles neutres et les hydrocarbures aromatiques et aliphati- ques, un moyen pour recueillir les gaz fixes restants à partir des produits gazeux ayant subi le cracking et un raccordement pour les ajouter aux gaz fi- xes mentionnés en premier lieu, un moyen pour soumettre la liqueur d'acétate de calcium à une décomposition thermique, un moyen pour concentrer les produits gazeux résultants de la liqueur d'acétate de calcium et un moyen pour séparer l'acétone brute résultante et les huiles acétoniques, un moyen pour rectifier l'acétone brute et un moyen pour rectifier les huiles acétoniques, un moyen comportant un brûleur alimenté avec ce gaz combustible, pour produire des gaz chauds, des raccordements pour employer les gaz chauds dans au moins un des moyens de cracking, un moyen de décomposition thermique,
    une installation de cornues et un tunnel de séchage et de préchauffage.
    34/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 33, caractérisée en ce que les moyens de transport consistent en un certain nombre de wagons-pa- nierso '35/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 34, caractérisée en ce que les wagons-paniers comprennent chacun une plate-forme et un panier monté sur la plate-forme, une porte de déchargement dans la plate-forme, la porte constituant le moyen pour décharger les morceaux de bois, et un moyen pour régler l'ouverture et la fermeture de la porte de déchargement,, 36/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière-première suivant la revendication 35,
    caractérisée en ce que la porte de déchargement est reliée par articulation à la plate-forme et en ce que le moyen pour régler l'ouverture et la fermeture de la porte de déchargement consiste en une roue de réglage supportée par la porte de dé- chargement et adaptée pour circuler sur un rail de réglage 37/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 34 ou 35, caracté- risée en ce que la plate-forme comprend une saillie d'accouplement à sa sur- face inférieure. <Desc/Clms Page number 45>
    38/ Installation pour fabriquer une série de produits, en utili- sant du bois comme matière première suivant la revendication 37, caractéri- sée en ce que le panier a une extrémité avant et une extrémité arrière et au moins un tampon monté sur chacune de ces extrémités.
    39/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 37, caractérisée en ce que le panier supporte à ses extrémités avant et arrière un dispositif d' accouplement, le dispositif d'accouplement de l'extrémité arrière étant situé à une plus grande hauteur par rapport à la plate-forme que le dispositif d'ac- couplement de l'extrémité avant.
    40/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 39, caractérisée en ce que le dispositif d'accouplement comprend une barre supportée de façon à pouvoir osciller à une extrémité par le panier et faisant corps à l'autre extrémité avec un crochet spécial.
    41/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 40, caractérisée en ce que le crochet spécial comprend une surface d'accouplement supérieure et une surface d'accouplement inférieure, la surface d'accouplement supérieure étant située plus près d'une extrémité que la surface d'accouplement inférieu- re, une --surface de came de rencontre et une surface de glissement se rencon- trant à une extrémité et ayant chacune une autre extrémité l'autre extrémité de la surface de came étant reliée à la surface d'accouplement inférieure et l'autre extrémité de la surface de glissement étant reliée à la surface d' accouplement supérieure.
    42/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 33 à 41, caracté- risée en ce que le tunnel de séchage et de préchauffage comprend une anti- chambre, une portion de base, une portion inclinée et une portion de plate- formela portion de base étant raccordée à une extrémité à l'antichambre et à l'autre extrémité à la portion inclinée, la portion de plate-forme étant reliée à la portion inclinée en un point éloigné de la portion de base, la portion de plate-forme étant reliée à l'installation de cornues, une cheminée reliant la portion de base à la souche, un ascenseur de déchargement de wa- gons vides relié à la portion de plate-forme et un moyen pour mouvoir une ra- me de wagons-paniers logée dans le tunnel de séchage et de préchauffage,
    43/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 42, caractérisée en ce qu'au moins la portion inclinée comprend un certain nombre d'écrans pour produire un mouvement ondulatoire des masses de gaz passant à travers le tunnel.
    44/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 43, caractérisée en ce que l'antichambre comprend une porte d'admission amovible, un panneau de séparation amovible qui sépare l'antichambre de la portion de base, un méca- nisme de commande partiellement logé dans l'antichambre et conçu pour intro- duire les wagons de l'extérieur de l'antichambre dans celle-ci, un dispositif de désaccouplement pour la rame extérieure de wagons en relation opératoire avec le mécanisme de commande et situé à l'extérieur de l'antichambre.
    45/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 42 à 44, caractéri- sée en ce que l'ascenseur de déchargement comprend une cabine logée de maniè- re à pouvoir glisser dans une cage d'ascenseur, et un panneau de déchargement amovible séparant la portion de plate-forme de la cage d'ascenseur.
    46/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 45, caractérisée en ce que le moyen pour mouvoir la rame de wagons-paniers est situé derrière la cage d'ascenseur et est conçu pour passer à travers la cage d'ascenseur, la cabine et le panneau de déchargement dans la portion de plate-forme pour ac- <Desc/Clms Page number 46> coupler le wagon adjacent au panneau de déchargement et 1 introduire dans la cabine,en déplaçant ainsi la rame logée dans le tunnel de séchage et de pré- chauffage.
    47/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 33 à 41, caractéris ée en ce que le tunnel de séchage et de préchauffage comprend une antichambre re- liée à une extrémité d'une'première portion en pente, une première cage d'as- censeur reliée à l'autre 'extrémité de la première portion en pente, une premiè- re cabine dans la première cage d'ascenseur, la première cage d'ascenseur étant reliée à une extrémité d'une seconde portion en pente située au-dessus de 1' installation de cornues, une seconde cage d'ascenseur reliée à l'autre extré- mité de la seconde partie en pente et munie d'une seconde cabine.
    48/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme mtière première suivant la revendication 47, caractérisée en ce que l'antichambre comprend le même moyen que celui revendiqué dans la reven- dication 44.
    49/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 48, caractérisée en ce que l'autre extrémité de la première portion en pente est pourvue d'un moyen d'arrêt de wagons réglable par la première cabine.
    50/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 49, caractérisée en ce que la première cage d'ascenseur est pourvue à sa partie supérieure d'un moyen d'isolement pour isoler la partie supérieure, au moyen de la première cabine, de la partie inférieure de la première cage d'ascenseur, l'installa- tion de cornues comprenant un raccordement communiquant avec au moins la par- tie inférieure de la première cage d'ascenseur pour les gaz chauds, la pre- mière cage d'ascenseur étant raccordée à la première portion en pente.
    51/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 50, caractérisée en ce que la première cabine comprend un moyen d'arrêt pour les wagons-paniers, ce moyen d'arrêt étant/réglable par cette extrémité de la seconde portion en pente, 52/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 33, caractérisée en ce que le moyen pour transformer l'acide pyroligneux en liqueur d'acétate de calcium comprend un réservoir de neutralisation alimenté avec de l'acide py- roligneux et de l'hydroxyde de calcium, et raccordé à un puisard thermique pour clarifier la liqueur d'acétate de calcium résultante.
    53/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 52, caractérisée en ce que le réservoir de neutralisation comprend une conduite intérieure ayant une extrémité libre, un arbre de commande passant à travers la conduite inté- rieure et ayant un hélice adjacente à l'extrémité libre de la conduite inté- rieure pour coopérer à la neutralisation de l'acide pyroligneux avec l'hydro- xyde de calcium.
    54/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 52, caractérisée en ce que le puisard thermique comprend un certain nombre de compartiments com- portant un premier compartiment et un dernier compartiment, le réservoir de neutralisation étant raccordé au premier compartiment, ces compartiments étant séparés par un certain nombre de barrages, le dernier compartiment étant raccordé au moyen servant au traitement de la liqueur d'acétate de cal- cium par décomposition thermique.
    55/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant le bois comme matière première suivant la revendication 52, caractérisée en ce qu'on prépare l'hydroxyde de calcium dans une installation d'hydratation comprenant un moyen pour transformer l'oxyde de calcium en hydroxyde de calcium. <Desc/Clms Page number 47>
    56/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 33, caractérisée en ce que le moyen pour transformer les gaz fixes en un gaz combustible à pouvoir calorifique élevé comprend au moins un scrubber pour laver les gaz, un gazogè- ne raccordé au scrubber pour réduire 1''anhydride carbonique contenu dans les gaz fixes en oxyde de carbone, un moyen pour refroidir et un moyen pour emma- gasiner les gaz réduits, raccordé au gazogène à une extrémité et au brûleur à l'autre extrémitéo 57/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 43,
    caractérisé en ce qu'un régulateur de pression se trouve entre le gazogène et le moyen pour em- magasiner les gaz réduitso 58/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 44, caractérisée en ce qu'une première soupape de 'sécurité se trouve entre le scrubber?et le gazo- gène et en ce qu'une seconde soupape de sécurité se trouve entre le moyen pour emmagasiner les gaz réduits et le brûleur.
    59/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 43, caractérisée en ce que le scrubber comprend une pompe de circulation d'eau de lavage et un embranchement pour décharger l'eau de lavage utilisée devant servir comme agent de refroidissement dans l'installation.
    60/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 33, caractérisée en ce que l'installation de cornues pour la carbonisation du bois comprend un réservoir substantiellement vertical pour la carbonisation du bois logé dans un logement isolé thermiquement, un moyen de chauffage pour le réservoir et un moyen pour soumettre les produits gazeux obtenus au cours de la carbonisa- tion à des traitements ultérieurs, en ce que le réservoir est pourvu de moyens de séparation amovibles et réglables pour séparer le réservoir au moins en une chambre primaire et en une chambre finale superposées, la chambre pri- maire étant pourvue d'un moyen réglable de l'ouverture d'admission de bois,
    la chambre finale étant pourvue d'un raccordement pour décharger les produits gazeux et d'un moyen de déchargement pour décharger le charbon de bois,, 61/ Installation pour fabriquer une série de produits., utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 60, caractérisée en ce que le moyen de séparation amovible et réglable, le moyen réglable de 1' ouverture d'admission du bois et le moyen de déchargement sont constitués chacun de panneaux substantiellement horizontaux conçus pour fermer et pour ouvrir une section transversale horizontale dans laquelle ils sont disposés.
    62/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 60 et 61, caractéri- sée en ce que le réservoir est pourvu d'un moyen de séparation amovible et réglable, divisant le réservoir en une chambre primaire, en une chambre secon- daire et en une 'chambre finale, la chambre primaire étant pourvue du moyen réglable de l'ouverture d'admission du bois, et la chambre finale étant pour- vue du moyen de déchargement.
    63/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la chambre secondaire et la chambre finale sont raccordées au moyen d' une conduite extérieure munie d'une soupape conçue pour raccorder la chambre finale à l'extérieur et à la chambre secondaire.
    64/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 60 à 63, caracté- risée en ce -qu'il existe entre le logement isolé thermiquement et le réser- voir vertical un canal de chauffage au gaz dans lequel une construction hé- licoïdale est disposée,, qui définit un passage hélicoidal tout autour pour augmenter la longueur du parcours des gaz de chauffage qui s'élèvent dans le canal., les gaz étant fournis par le moyen de chauffage. <Desc/Clms Page number 48>
    65/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 64, caractérisée en ce que le canal a une extrémité supérieure et une extrémité inférieure, l'ex- trémité inférieure étant raccordée au moyen de chauffage du réservoir consis- tant en une source d'alimentation en gaz de chauffage, l'extrémité supérieure étant raccordée à un tunnel de séchage et de préchauffage du bois.
    66/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 60, caractérisée en ce que le moyen de déchargement est conçu pour décharger le charbon de bois sur un moyen de transport logé dans un logement étanche raccordé à une instal- lation de silos de refroidissement dans laquelle le moyen transporteur est capable de décharger le charbon de bois.
    67/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 63, caractérisée en ce que la chambre secondaire est pourvue d'un tube collecteur pour recueillir les produits gazeux, raccordé à un séparateur de goudron, raccordé lui-même à une tour d'extraction d'alcool.
    68/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 67, caractérisée en ce que le séparateur à goudron est en outre raccordé à un réservoir d'emma- gasinage du goudron.
    69/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 68, caractérisée en ce que le tube collecteur est raccordé au séparateur à goudron en une portion intermédiaire entre le fond et le sommet, en ce qu'au moins un serpentin de réglage de température se trouve au-dessus de cette portion et au moins un séparateur en toile métallique se trouve au-dessus du serpentin de réglage de température, la tour d'extraction d'alcool étant raccordée au séparateur à goudron en un point au-dessus du séparateur en toile métallique, le fond étant raccordé au réservoir d'emmagasinage du goudron.
    70/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 67, caractérisée en ce que la tour d'extraction d'alcool comprend une chaudière, une section in- férieure de réservoirs à cascade au-dessus de la chaudière et reliée à celle- ci, une ouverture d'admission pour un raccordement faisant communiquer le séparateur à goudron avec la tour d'extraction d'alcool, un condenseur multi- tubulaire situé au-dessus de l'ouverture d'admission et raccordé à la sectim inférieure de réservoirs à cascade,une section supérieure de réservoirs à cascade raccordée au condensateur en un point éloigné du raccordement de la section inférieure au condenseur,
    la section supérieure du réservoir à casca- de ayant une portion de sommet et un moyen relié à la portion du sommet pour condenser les fractions condensables des produits gazeux, un réservoir pour les fractions condensables et un raccordement mettant en communication le réservoir avec une extrémité dp. serpentin de réglage de la température, une tour de rectification, un raccordement entre l'autre extrémité du serpentin de réglage de la température et une tour de rectification.
    71/ Installation pour fabriquer une série de produits, en utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 70, caractérisée en ce que la chaudière est pourvue d'un moyen de chauffage.
    72/ Installation pour fabriquer une série de produits en utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 71, caractérisée en ce que le moyen de chauffage consiste en une tuyauterie d'alimentation de vapeur, une première et une seconde soupapes de réglage, un serpentin de va- peur ayant une conduite de décharge quittant la chaudière, la première sou- pape de réglage raccordant la tuyauterie d'alimentation de vapeur au serpentin de vapeur, et la seconde soupape de réglage raccordant la tuyauterie d'alimen- tation de vapeur à une section ayant des gicleurs d'éjection de vapeur.
    73/ Installation pour fabriquer une série de produits, en utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 70, caractérisée en <Desc/Clms Page number 49> ce que les sections inférieure et supérieure des réservoirs à cascade sont re- liées à un réservoir auxiliaire contenant un acide minéral et à un moyen pour régler le courant de l'acide dans ces sections supérieure et inférieure.
    74/ Installation pour fabriquer une série de produits,utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 73, caractérisée en ce que la section inférieure comprend auprès de la chaudière au moins un ré- servoir spécial de plus grande hauteur que les réservoirs à cascade et pourvu d'un moyen de déchargement pour décharger vers l'extérieur le goudron soluble précipité.
    75/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première! suivant la revendication 74, caractérisée en ce que la chaudière est pourvue d'une tuyauterie de décharge raccordée à un réservoir de neutralisation de l'acide pyroligneux par de l'hydroxyde de cal- cium pour former une liqueur d'acétate de calcium.
    76/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 70 à 75, caractéri- sée en ce que le moyen raccordé à la section supérieure de réservoirs en cas- cade pour condenser les fractions condensables des produits gazeux consiste en un déphlegmateur ayant une tuyauterie de reflux raccordée à la tour d'ex- traction d'alcool,le déphlegmateur étant raccordé à un condenseur multitubu- , laire lui-même raccordé à un réservoir pour les fractions condensables et à un déphlegmateur également raccordé au réservoir pour les fractions condensa- bles et ayant une ouverture de décharge pour les gaz fixes non condensables.
    77/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 70, caractérisée en ce que la tour de rectification comprend une chaudière avec un moyen de chauf- fage, un certain nombre de réservoirs de barbotage superposés ayant une por- tion de sommet et un moyen raccordé à la portion de sommet pour condenser les produits rectifiés.
    78/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 77, caractérisée en ce que les réservoirs de barbotage sont montés sur un certain nombre de pla- tes-formes chaque réservoir de barbotage comprenant une conduite passant à travers une de ces plate-formes, une cuvette renversée montée sur la plate- forme et couvrant la partie de la conduite émergeant de la plate-forme, les cuvettes ayant une portion de base en forme de zig-zag et au moins une con- duite de décharge pour chacune des plate-formes qui émerge de la plate-forme dans une mesure moindre que les conduites, la conduite de décharge débou- chant vers la plate-forme inférieure suivante.
    79/ Installation de cornues suivant les revendications 60 à 78, caractérisée en ce que le réservoir de goudron est raccordé à l'installation de cracking de goudron liquide et à l'installation de rectification d'hydro- carbure qui fonctionnent-de manière continue,, 80/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 79, caractérisée en ce que l'installation de cracking de goudron liquide et l'installation de rectification d'hydrocarbures, qui fonctionnent de manière continue compren- nent un moyen pour alimenter et effectuer le cracking de goudron de manière intermittente, un moyen pour recueillir les produits gazeux résultants qui leur est relié et comprenant un déphlegmateur,
    une tour de condensation ayant un premier raccordement*pour conduire les produits gazeux du déphlegmateur dans la tour de condensation et un second raccordement pour ramener les pro- duits condensés dans une partie collectrice de liquide du déphlegmateur, un moyen pour régler la pression dans la tour de condensation et le déphlegma- teur, une tour de purification ayant une chaudière, une première section d' extraction raccordée à la chaudière, une première section de lavage des pro- - duits gazeux raccordant la première section d'extraction à la seconde sec- tion d'extraction, une seconde section de lavage des produits gazeux raccor- dés à la seconde section d'extraction, un moyen pour recueillir les produits <Desc/Clms Page number 50> condensés de la tour de purification,
    la chaudière étant mise en communica--; tion au moyen d'un troisième raccordement avec la partie collectrice de li- quide du déphlegmateur.
    81/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 80, caractérisée en ce que le déphlegmateur comprend une portion de sommet et une conduite intérieure ayant une extrémité libre et raccordée au moyen effectuant le cracking de gou- dron.
    82/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 80, caractérisée en ' ce que la tour de condensation a une portion de base, une première section de réservoirs de barbotage raccordée à la portion de base, un condenseur multi- tubulaire raccordé à la première section de.,'réservoirs de barbotage en un point éloigné de la portion de base, une seconde section de réservoirs de bar- botage raccordée au condenseur multitubulaire en un point éloigné de la premiè- re section de réservoirs de barbotage.
    83/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 81 et 82, caracté- risée en ce que le premier raccordement est une première tuyauterie mettant en communication le déphlegmateur ci-dessus de l'extrémité libre de la con- duite intérieure avec la portion de base de la tour de condensation qui a un fond, le second raccordement étant une seconde tuyauterie mettant en communi- cation le fond de la tour de condensation avec le déphlegmateur en-dessous de l'extrémité libre de la conduite intérieure.
    84/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière-première suivant la revendication 82, caractérisée en ce que les première et seconde sections de réservoirs de barbotage consistent chacune en un¯certain nombre de réservoirs de barbotage superposés montés sur un certain nombre de plates-formes horizontales espacées parallèlement, cha- que réservoir de barbotage comprenant une conduite passant à travers une de ces plate-formes, une cuvette renversée montée sur la plate-forme et couvrant la partie de la conduite émergeant de la plate-forme, chacune de ces cuvettes ayant une portion de base en forme de zig-zag et au moins une conduite de dé- charge, pour chacune des plates-formes, émergeant de la plate-forme dans une mesure moindre que la conduite.
    85/ installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 84, caractérisée en ce que les plates-formes sont superposées en formant les sections de réser- voirs de barbotage.
    86/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 85, caractérisée en ce que la conduite de décharge débouche dans l'espace immédiatement en dessous de la plate-fonte par laquelle ells est supportée.
    87/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 83 et 86, caracté- risée en ce que le moyen pour régler la pression dans la tour de condensation et le déphlegmateur sont raccordés au sommet de la seconde section de réser- voirs de barbotage, une tuyauterie de décharge pour décharger les gaz fixes étant raccordée au moyen pour régler la pressiono 88/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 80 à 87, caractéri- sée en ce que la chaudière de la tour de purification est logée dans un four et comprend une portion inférieure et une portion supérieure,
    un certain nom- bre de panneaux perforés divisant la portion inférieure en un certain nombre de chambres,comprenant une première chambre et une dernière chambre,un pan- neau non perforé séparant la première chambre de la dernière chambre, les pan- neaux restants ayant une ouverture raccordant les chambres adjacentes. <Desc/Clms Page number 51>
    89/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 88, caractérisée en ce que le premier raccordement est une troisième tuyauterie mettant en com- munication le déphlegmateur en-dessous de l'extrémité libre de la conduite intérieure avec la première chambre de la chaudière.
    90/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 89, caractérisée en ce que la dernière chambre est raccordée à une conduite de décharge munie d'un moyen de réglage de décharge.
    91/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 90, caractérisée en ce que les première et seconde sections d'extraction comprennent chacune une portion inférieure et une portion supérieure, une conduite centrale pour chacune des sections d'extraction passant à travers leurs portions inférieu- res et pénétrant dans leur portion supérieure respective, un certain nombre de panneaux perforés divisant chaque portion inférieure en un certain nombre de chambres comprenant une première chambre et une dernière chambre, un pan- neau non perforé séparant la première chambre de la dernières les autres pan- neaux restants ayant une ouverture raccordant les chambres adjacentes, un serpentin de vapeur passant à travers les chambres et les ouvertures,
    la der- nière chambre étant munie d'une tuyauterie de décharge.
    92/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 91, caractérisée en ce que le serpentin de vapeur est muni d'ouvertures d'éjection de vapeur dans la portion logée dans les dites chambreso 93/ Installation pour fabriquer une série de produits,utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 91 ou 92, caracté- risée en ce que la tuyauterie de décharge est raccordée à un réfrigérant raccordé lui-même à un réservoir d'emmagasinage.
    94/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 93, caractérisée en ce qu'un tube de réglage est disposé entre le réfrigérant et le réservoir d'emmagasinage.
    95/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 88 à 94, caracté- risée en ce que les première et seconde sections de lavage des produits ga- zeux consistent chacune en un certain nombre de réservoirs de barbotage su- perposés, montés sur un certain nombre de plates-formes, chaque réservoir de barbotage comprenant une conduite passant à travers une de ces plate-for- mes, une cuvette renversée montée sur la plate-forme et couvrant la partie de la conduite émergeant de la plate-forme les cuvettes ayant une portion de base en forme de zig-zag et au moins une conduite de décharge pour cha- cune des plates-formes, émergeant des plates-formes dans une mesure moindre que les conduites,
    les conduites de décharge débouchant dans l'espace immé- diatement en-dessous de la plate-forme par laquelle elles sont supportées.
    96/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 95, caractérisée en ce que la section supérieure des réservoirs de barbotage a une portion de sommet munie d'une tuyauterie mettant en communication la portion de sommet avec un condenseur multitubulaire raccordé à un réservoir d'emmagasinage et à un déphlegmateur raccordé à un ventilateur d'extraction conçu pour réduire la pression dans l'installation de rectification d'hydrocarbures.
    97/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 80 et 93, caracté- risée en ce que le moyen pour alimenter le goudron de manière intermittente comprend un réservoir d'alimentation de goudron, le réservoir d'emmagasinage de la seconde section d'extraction étant raccordé au réservoir d'alimentation de goudron. <Desc/Clms Page number 52>
    98/ Installation pour fabriquer une série de produits,utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 97, caractérisée en ce que les moyens pour alimenter le goudron et effectuer son cracking de ma- nière intermittente comprennent une pompe raccordée au réservoir d'alimenta- tion de goudron, un réservoir de cracking ayant au moins une paroi interne, une tige au moins partiellement creuse se déplaçant dans les deux sens dans le réservoir et pourvue d'un piston auquel est attaché une tête de pulvérisa- tion-pour pulvériser le goudron contre la paroi interne du réservoir, un moyen pour chauffer le réservoir à la température de cracking de goudron,
    un moyen en relation de fonctionnement avec le réservoir pour conduire les produits gazeux résultant du cracking de goudron au déphlegmateur et un moyen raccordé au réservoir pour enlever les produits résiduels solides de décomposition au cours de la phase de cracking alors que le piston se déplace dans les deux sens dans le réservoiro 99/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 97, caractérisée en ce que les moyens pour alimenter le goudron et effectuer son cracking de ma- nière intermittente comprennent une pompe raccordée au réservoir d'alimenta- tion de goudron et à une tige au moins partiellement creuse au moyen d'une conduite flexible,
    la tige étant pourvue d'une bride supportant un piston lo- gé dans un cylindre chauffé à la température de cracking de goudron ayant une paroi interne, le piston comprenant un disque ayant une première chambre semi- cylindrique raccordée à une conduite logée dans la tige creuse et faisant com- muniquer une source de refroidissement avec la première chambre semi-cylindri- que, le disque supportant un racloir en contact de raclage avec la paroi in- terne du cylindre, une tête de pulvérisation formant avec le râcloir une se- conde chambre semi-cylindrique raccordée à un certain nombre de gicleurs con- çus pour éjecter le goudron sur la moitié supérieure de la paroi interne du cylindre, la seconde chambre semi-cylindrique étant raccordée à la conduite flexible au moyen d'une conduite rigide passant à travers la tige creuse,
    la première chambre semi-cylindrique et la seconde chambre semi-cylindrique était disposées parallèlement, une ouverture de décharge dans la tige creuse pour le liquide de refroidissement fourni par la source de refroidissement.
    100/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 99, caractérisée en ce que le piston est pourvu d'au moins une perforation mettant en communica- tion l'avant avec l'arrière du piston.
    101/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 100, caractérisée en ce que le cylindre comprend à chaque portion terminale et en sa partie du fond une ouverture raccordée à un égout"muni d'un panneau de séparation raccordé à une antichambre pourvue elle-même d'un panneau de déchargement en un point éloigné du panneau de,séparation, les panneaux étant pourvus d'un moyen pour les déplacer.
    102/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 101, caractérisée en ce qu'un rail de guidage est monté dans la portion de base du cylindre entre les ouvertures auxquelles les égouts sont raccordée.
    103/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 102, caractérisée en ce que le piston est pourvu à sa portion de base d'une pièce d'usure et de glissement remplaçable montée de manière à pouvoir glisser sur le rail.
    104/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 103, caractérisée en ce que la conduite intérieure du déphlegmateur est raccordée coaxialement à une extrémité de la conduite de:'décharge des produits gazeux, dont l'autre extrémité est raccordée au cylindre.
    105/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 104, caractérisée en <Desc/Clms Page number 53> ce qu'un piston de raclage est logé de manière à pouvoir glisser dans la con- duite de décharge des produits gazeux, le piston de raclage étant synchronisé avec le piston logé dans le cylindre, le piston de raclage étant pourvu d'au moins une perforation raccordant sa face avant à sa face arrière et d'un moyen de nettoyage pour nettoyer l'ouvertureo 106/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 33,
    caractérisée en ce que le moyen pour soumettre la liqueur d'acétate de calcium à une décomposition thermique comprend une installation pour produire de manière continue de l'a- cétone en utilisant la liqueur d'acétate de calcium comme matière première, ayant un réservoir de décomposition d'acétate de calcium comprenant au moins une paroi interne, une tige m moins partiellement creuse se déplaçant dans les deux sens dans le réservoir un piston monté sur la tige, une tête de pul- vérisation attachée au piston pour projeter une pluie finement divisée de li- queur d'acétate de calcium contre la paroi interne, un moyen pour introduire la liqueur d'acétate de calcium dans la tige,un moyen pour chauffer le réser- voir à la température de décomposition de l'acétate de calcium, une tour de concentration raccordée au réservoir,
    un moyen pour éliminer du réservoir les produits gazeux de décomposition, un moyen fonctionnant par suite des dépla- cements du piston dans les deux sens à l'intérieur du réservoir pour enlever les produits solides de décomposition, un moyen pour séparer les produits gazeux de décomposition en une fraction d'huiles acétoniques lourdes et d'eau et en une fraction d'acétone brute comprenant des huiles acétoniques plus lé- gères et de l'acétone brute9 ce moyen étant raccordé à la tour de concentra tion, un moyen raccordé à la tour de concentration pour séparer les huiles acétoniques de l'acétone brute, un moyen pour rectifier l'acétone brute et un moyen pour rectifier les huiles acétoniques relies chacun au moyen pour séparer les huiles acétoniques de l'acétone brute,,' 107/ Installation pour fabriquer une série de produits,
    utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 1 06, caractérisée en ce que le réservoir est un cylindre.
    108/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 106, caractérisée en ce que le piston monté dans le cylindre est conçu pour se déplacer dans les deux sens entre une position de départ de pulvérisation et une position fina- le de pulvérisation.
    109/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 108, caractérisée en ce que le moyen pour éliminer les produits solides de décomposition comprend au moins un égout adjacent à la position de départ de pulvérisation, cet égout comprenant une antichambre, un panneau amovible, un panneau de déchar- gement, l'antichambre étant séparée de l'égout par le panneau amovible et de l'extérieur par le panneau de déchargement, et un moyen.pour recueillir les produits solides de décomposition à partir de l'antichambreo 110/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 109,
    caractérisée en ce que le cylindre comprend deux égouts adjacents à chacune des positions.
    111/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 110, caractérisée en ce que le piston comprend un disque monté sur la tige, un râcloir monté sur le disque pour entrer en contact de raclage avec la paroi interne par suite du déplacement du piston de sa position finale à sa position de départ, la tête de pulvérisation étant montée sur la râcloir et pourvue d'un certain nombre'de gicleurs dirigés vers la moitié supérieure du cylindre, une eondui- te flexible, une pompe, une soupape de retenue, une source d'alimentation en liqueur d'acétate de calcium,
    une conduite d'alimentation en liqueur d'acéta- te de calcium raccordant la tête de pulvérisation à travers la tige creuse à la conduite flexible reliée à la pompe au moyen de la soupape de retenue, la pompe étant raccordée à la source d'alimentation en liqueur d'acétate de cal- ciumo <Desc/Clms Page number 54> 112/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 111, caractérisée en ce que le cylindre est substantiellement horizontale 113/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 107 à 112, caracté- risée en ce que le cylindre comprend une partie moyenne supérieure, une ou- verture dans celle-ci, une conduite de sortie ayant une extrémité libre,
    un déphlegmateur ayant un sommet, la tour de concentration étant raccordée au dé- phlegmateur, la conduite de sortie étant raccordée à cette ouverture et s'éten dant dans le déphlegmateur, l'extrémité libre de la conduite étant adjacente au sommet, de sorte que les produits gazeux formés par décomposition thermique de la pluie puissent pénétrer par l'intermédiaire de la conduite de sortie dans le déphlegmateur et y être séparés en une fraction d'huiles acétoniques lourdes et d'eau et en une fraction d'acétone brute et pour que la. fraction d'acétone brute puisse entrer dans la tour de concentration.
    114/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 113, caractérisée en ce qu'un serpentin de chauffage est logé dans le déphlegmateur, une source d'alimentation pour le serpentin de chauffage et un moyen pour régler l'ali- mentation de la source d'alimentation étant raccordés au serpentin de chauf- f age 115/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 113, caractérisée en ce que le déphlegmateur a une portion de fond, une première tuyauterie de dé- charge, un premier réservoir ayant un sommet et un.
    fond, une seconde tuyaute- rie de décharge ayant une ouverture de décharge pour décharger de l'eau, la première tuyauterie de décharge raccordant la portion de fond du déphlegma- teur au sommet du premier réservoir, le sommet du premier réservoir étant si- tué au-dessous de 1?extrémité libre de la conduite de sortie, la seconde tuyauterie de décharge raccordant le fond du premier réservoir à l'extérieur, son ouverture de décharge étant située en-dessous du sommet du premier réser- voir.
    116/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 106 à 115, carac- térisée en ce que la tour de concentration comprend un sommet, un certain nombre de réservoirs à cascade superposés constitués par des réservoirs cylin- driques et annulaires disposés alternativement, conçus pour décharger succes- sivement le liquide débordant d'un réservoir au réservoir suivant inférieur jusqu'à décharge finale du liquide dans le déphlegmateur raccordé au sommet de la tour de concentration, un condenseur multitubulaire raccordé à la con- duite, une tuyauterie de reflux raccordée au condenseur multitubulaire et à la tour de concentration pour recycler les portions condensées dans la tour de concentration, un second déphlegmateur, un second réservoir,
    un réfrigé- rant raccordé au condenseur et au second réservoir., 117/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 116, caractérisée en ce que le second déphlegmateur est en autre raccordé à un ventilateur d'aspi- ration destiné à coopérer à la décharge des produits gazeux provenant du cy- lindre de décomposition de l'acétate de calcium.
    118/ installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 117, caractérisée en ce que les premier, second et troisième réservoirs ont chacun une partie su- périeure, une tuyauterie raccordant les parties supérieures du second et du troisième réservoirs, une première pompe raccordant la partie supérieure du premier réservoir à la partie supérieure du troisième réservoir et conçue pour décharger les huiles acétoniques lourdes du premier réservoir dans le troisième, une seconde pompe -raccordant la partie supérieure du troisième ré- servoir à la tour de rectification pour rectifier les huiles acétoniques, une ouverture de décharge dans la portion du fond,
    une tuyauterie mettant en com- munication l'ouverture de décharge avec le moyen pour rectifier l'acétone brute <Desc/Clms Page number 55> 119/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 116, caractérisée en ce que le moyen pour séparer le mélange d'acétone brute et d'huiles acétoni- ques comprend le second réservoir et un troisième réservoir de dép8t raccor- dés respectivement à leur partie supérieure par une tuyauterie, une première pompe raccordant le sommet du premier réservoir de dépôt au sommet du troi- sième réservoir de dépôt et conçue pour décharger l'huile acétonique lourde du premier réservoir de dép8t dans le troisième,
    une seconde pompe raccordant le sommet du troisième réservoir de dépôt à la tour de rectification pour rectifier les huiles acétoniques, le second réservoir de dép8t étant pourvu d'une ouverture de décharge adjacente à son fond pour décharger l'acétone brute dans le moyen pour rectifier l'acétone brute.
    120/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 119, caractérisée en ce que le moyen pour rectifier l'acétone brute consiste en une tour de recti- fication comprenant une chaudière de fond pourvue d'un moyen de chauffage, en une chaudière intermédiaire munie d'un moyen de chauffage,,,, en une section in- férieure de réservoirs et en une section supérieure de réservoirs, la section inférieure de réservoirs raccordant la chaudière inférieure à la chaudière in- termédiaire, et la section supérieure de réservoirs étant raccordée à la chau- dière intermédiaire à une extrémité et en un point éloigné de la section in- férieure et à une décharge à l'autre extrémité,
    et en un moyen pour introduire des agents correctifs dans les sections supérieure et inférieure des réservoirs.
    121/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 120, caractérisée en ce que les moyens de chauffage sont des serpentins de vapeur alimentés en va- peur à partir d'une source extérieure.
    122/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 121, caractérisée en ce que les serpentins de vapeur sont munis chacun d'au moins une soupape de réglage de courant de vapeur.
    123/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 120 à 122, carac- térisée en ce que les sections inférieure'et supérieure de réservoirs compren- nent chacune un certain nombre de réservoirs de barbotage superposés.
    124/ Installation pour fabriquer une série de produits., utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 123, caractérisée en ce que les réservoirs de barbotage sont montés sur un certain nombre de pla- te-formes et en ce que chaque réservoir de barbotage comprend une conduite passant à travers une de ces plate-formes, une cuvette renversée montée sur la plate-forme et couvrant la partie de la conduite émergeant de la plate-for- me, les cuvettes ayant une portion de base en forme de zig-zag et au moins une conduite de décharge pour chacune de ces plate-formes,émergeant de ces plate-formes dans une mesure moindre que la conduite et débouchant dans le réservoir de barbotage immédiatement inférieur.
    125/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 124, caractérisée en ce que les plate-formes superposées forment des sections verticales de réser- voirs de barbotage.
    126/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 125,caractérisée en ce que la chaudière du fond a un sommet, la section inférieure des réservoirs de barbotage ayant une partie supérieure et une partie inférieure, la partie supérieure de la section inférieure des réservoirs de barbotage pénétrant dans la chaudière intermédiaire qui possède une partie supérieure la partie inférieure de la section inférieure des réservoirs étant montée au sommet de la chaudière du fond et reliée à ce sommet.
    127/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant la revendication 126, caractérisée en <Desc/Clms Page number 56> ce que la section supérieure des réservoirs de barbotage a une partie de fond, montée sur la partie supérieure de la chaudière intermédiaire et reliée à cette dernière, en ce qu'au mains une conduite de décharge pour la partie de fond de la section supérieure des réservoirs de barbotage pénètre dans la chau- dière intermédiaire extérieurement à la partie supérieure de la section infé- rieure des réservoirs de barbotage.
    128/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant. du bois comme matière première suivant les revendications 120 à 127, caracté- risée en ce que la chaudière du fond et la chaudière intermédiaire sont pour- vues chacune d'une tuyauterie de décharge raccordée près du fond de chacune des chaudières et ayant une ouverture de décharge à un niveau correspondant à la portion supérieure de chacune de ces chaudières.
    129/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 120 à 128, caracté- risée en ce que le moyen pour introduire les agents correctifs dans la sec- tion supérieure des réservoirs comprend un premier réservoir auxiliaire avec une première tuyauterie d'alimentation reliée à la section supérieure des ré- servoirs, la première tuyauterie d'alimentation étant réglée au moyen d'une première soupape de réglage.
    130/ Installation pour fabriquer une série de produits, utilisant du bois comme matière première suivant les revendications 120 à 128, carac- térisée en ce que le moyen pour introduire les agents correctifs dans la sec- tion inférieure des réservoirs comprend un second réservoir auxiliaire avec une seconde tuyauterie d'alimentation raccordée à la section inférieure des réservoirs, la seconde- tuyauterie d'alimentation étant réglée au moyen d'une seconde soupape de réglage.
    131/ Installation pour fabriquer une série de produits utilisant du bois comme matière première qui est construite, disposée, et fonctionne substantiellement de la manière décrite et en se rapportant aux dessins d' accompagnement. en annexe 10 dessins.
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