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" Perfectionnements apportés aux appareils de prise de vues photographiques ou cinématographiques ". l'invention est relative aux appareils de prise de vues photographiques ou cinématographiques.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces appa- reils. qu'ils répondent, mieux que jusqu'à présent, aux di- géra desiderata, de la pratique.
Elle consiste, principalement, à faire comprendre, aux. appareils du genre en question, au moins un miroir conve- xe propre à fournir une image virtuelle du sujet à photogra- phier (paysage, intérieur, groupe, personne, etc. ), et à per- mettre, notamment, à l'opérateur, par l'observation de ladite image, d'amener l'appareil ou le sujet dans des positions res- pectives appropriées pour l'obtention d'un bon cliché.
Elle consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines, autres dispositions qui s'utilisent de pré- férenoe en même temps-, et dont il sera plus explicitement par- lé ci-après.
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Bile vise plus particulièrement certains modes d'ap- plication, ainsi que certains modes de réalisation, deadites dispositions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question comportant application de ces. mêmes dispo- sitions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles ou installations comprenant de sembla- bles appareils.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d*indication..
La fig. 1, de ces dessina, montre, en perspective, un appareil photographique établi conformément à I*invention.
La fig. 2 montre, en coupe, un miroir à faire com- porter à cet appareil.
La fig. 3 montre, en perspective, partiellement schématique, un appareil du même genre établi suivant une variante du mode de réalisation représenté sur la fig.1
La fig. 4, enfin, est un schéma. montrant le parcours des rayons lumineux dana un appareil du genre de ceux représen- tés sur les fig. 1 et 2.
Selon 1*'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux. dea modes de réali- sation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'étblir un appa- reil pour prise de vues photographiques ou cinématographiques, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On établit ledit appareil, à. l'exclusion du miroir dont il va être parlé et des organes annexes de ce miroir, d'une façon appropriée usuelle, cet appareil- pouvant être, soit du genre de ceux utilisant dea plaques, soit, comme re- présenté, du genre de ceux.utilisant des films,, et étant, de préférence, susceptible d'être monté sur un pied,,'par exemple
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sur un pied à rotule, et on fait comprendre, en outre, audit appareil, confor- mémento, cette fois, à l'invention, un miroir convexe propre à fournir une image virtuelle du sujet à photographier (paysage, intérieur, groupe, personne, etc.), et à permettre, notamment, à l'opérateur, par l'observation de ladite image,
d'amener l'appareil ou le sujet dans des positions relatives apropri- éea pour l'obtention d'un bon cliché.
A cet effet, par exemple, et pour ce qui est, d'a- bord, du miroir proprement dit M, on l'établit d'une manière usuelle quelconque, par exem- ple, soit en métal} soit en verre recouvert d'une couche de matière réfléchissante, par exemple d'une couche argentée, on limite, de préférence, les bords de ce miroir, de préférence, par un cadre rectangulaire f de forme semblable à celle du châssis de la plaque ou du film à obtenir, les di- mensions dudit cadre étant, avantageusement, sensiblement égales à celles dudit châssis (par exemple 9x12 cm, s'il s'a- git d'un appareil donnant des images 9x12 cm), et on donne, au rayon de courbure dudit miroir, une va- leur telle que l'image virtuelle que l'opérateur peut aperce- voir en se plaçant devant le miroir,
puisse lui apparaître sensiblement de mêmes dimensions que l'image réelle fournie par l'objectif L de l'appareil, et ce dans le cas où le cadre f est de mêmes dimensions que le châssis dudit appareil, ces conditions pouvant être réalisées de façon approchée en fai- sent le susdit rayon de courbure (égal, comme on le sait, au double de la distance focale), égal ou légèrement supérieur -- ainsi que représenté sur la fig. 3, figure sur laquelle e est le centre du miroir et F et F' les foyers de l'objectif et du miroir --, au double de la distance focale de l'ocjectii' L de l'appareil.
Pour ce qui est, maintenant, des moyens à prévoir pour fixer, de manière convenable, le miroir sur l'appareil,
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on les agence de manière telle, ou bien que ledit miroir puisse venir s'appliquer de fa- çon amovible contre l'objectif L, dans une position de pré- férence telle que l'axe du miroir coïncide avec celui de l'ob- jectif, disposition que l'on peut réaliser, par exemple, soit (fig. 1), en munissant ledit miroir de moyens tels.
qu'une collerette b propre à permettre de venir l'adapter par exemple sur le parasoleil ± de l'objectif, et en prévoyant dans ledit miroir, à l'endroit ou il recouvre ledit objectif, une portion d susceptible d'être traversée par les rayons lu- mineux (portion constituée par un trou, si le miroir est en méta.1, ou par une surface non argentée, si le miroir est en verre), ladite portion étant de dimensions appropriées à cel- les de l'ouverture de l'objectif, de sorte qu'il ne soit pas nécessaire d'enlever le miroir au moment où. l'on prend la pho- tographie, soit en montant directement le miroir sur une partie fixe de l'appareil, soit (fig.
3), en montant le miroir sur un bâti propre permettre de le déplacer à volonté pour l'amener devant l'objectif, ou, au contraire, de l'écarter du champ de cet objectif, ledit bâti pouvant, par exemple, être fixé sur le parasoleil c et être constitué par dea glissière e dans les- quelles puisse coulisser le miroir, ou pouvant aussi être mo- bile et relié à l'appareil, avantageusement par des charniè.- res, auquel- cas le miroir peut être fixé sur ledit bâti, ou bien que ledit miroir soit fixé, à demeure, ou de fa- çon amovible, à proximité de l'objectif, par exemple latéra- lement à ce dernier, soit sur une partie fixe de l'appareil, soit sur une partie mobile avec l'objectif.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisa- sation adopta, on obtient un ensemble dont le fonctionnement est le suivant.
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On va supposer, d'abord, uti1. a*agit da phatQgra^,'
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phier un sujet quelconque A B (fig. 4) dont ne fait pas partie l'opérateur, et que le miroir dont on dispose est tel que son axe puisse être amené en coïncidence avec l'axe de l'objectif.
Dans ce cas, l'opérateur commance, cornue d'ordinai- re, par disposer de façon telle, le pied de son appareil, que ce dernier se présente, à une distance convenable, au-dessus du sol, puis, ayant amené l'appareil lui-même dans une posi- tion telle que l'axe de l'objectif soit dirigé à peu près vers le sujet, et ayant disposé le miroir contre l'oojectif, il va se placer devant ledit miroir, à une certaine distance, par exemple deux mètres.
Il regarde alors l'image virtuelle du sujet, en ayant soin de placer ses yeux sensiblement sur le prolongement de l'axe commun de l'objectif et du miroir (ce dont il peut se rendre compte aisément, puisque, pour cette position, l'image de ses yeux, que lui renvoie le miroir, se présente au centre de ce dernier),par exemple en P (fig, 4).
On conçoit que cette image virtuelle a1 b1 (fig. 4) apparaît disposée, par rapport au cadre f du miroir, en a2b2, de la même manière que l'image réelle a b par rapport au châssis de l'appareil. Par conséquent, l'observation de cette image virtuelle permet à l'opérateur de corriger, s'il y a lieu, la position de l'appareil, ou celle du sujet, et cela, sans avoir recours, comme dans les appareils existants, à un viseur, ni à un verre dépoli.
Si on suppose, maintenant, que le sujet soit consti- tué par une personne qui veuille se photographier elle-même, celle-ci peut procéder, par exemple, ou bien, dans le cas ou elle veut photographier seulement son buste, en disposant l'appareil à la hauteur de ses yeux, de aorte que l'image aperçue dans le miroir est évidemment identique à l'image réelle, quelle que suit la distance ré- gnant entre ladite personne et l'appareil, ou bien en disposant l'appareil à une hauteur quelconque, auquel cas on prévoit, avantageusement, des moyens propres à
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permettre d'effectuer les corrections nécessaires dues au fait que les yeux de ladite personne ne se trouvent pas sur l'axe de l'oojectif, ces moyens étant.
réalisés, par exemple, soit en maintenant l'axe du miroir en coïncidence avec celui de l'objectif, et en faisant comporter à ce miroir des indications permettant de faire savoir, pour dea distances dé-
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téruiinées de la personne 'à l'appareiL,' quelle at la position d'un point du sujet sur-l'image.réelle, par rapport à la posi- tion de ce même point sur l'image virtuelle aperçue dans le miroir, soit en montant le miroir sur .un bâti susceptible de pi- voter autour d'un axe horizontal, et d'être amené:dans une po- sition. convenable pour chacune dea susdites, distances:.
L'invention permet donc de réaliser de.nombreux- avantages par rapport aux. appareils, du genre en question déjà existants, notamment: celui de permettre à l'opérateur d'observer une image très éclairée du sujet, alors que, sur les appareils. exis- tants, l'opérateur' ne peut observer, qu'une image d'intensité très faible sur un verre dépoli (quand. ce dernier existe), 'au qu'une image trop réduite dans un viseur, lequel viseur n'as- sure jamais, d'ailleurs, qu'une précision insuffisante, celui de permettre au sujet, quand--ce dernier eat consti- tué par une personne ou un groupe, de s'observer au moment de la prise du cliché, ce qui permet audit sujet de rectifier sa.
position, et celui, enfin, de permettre de se photographier soi- même, avec la plus grande précision possible.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux. des modes de réalisation, de ses diverses parties, ayant été plus spé- cialement indiqués.; elle en embrasae, au contraire, toutes les variantes..