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Articles en cellulose et leur procède de fabrication
La présente invention se rapporte à une étoffe ou feuille, cable, corde, ou autre article particulier formé entièrement ou partiellement de pellicules trans- parentes ou brillantes de viscose, d'acétate de cellulose ou d'autres dérivés cellulosiques, ainsi qu'à un procédé de fabrication permettant particulièrement d'utiliser les coupes ou bandes de déchets qui sont produites pen- dant la fabrication de ces pellicules et feuilles.
Le but prinoipal de l'invention est de produire -ne étoffe., corde,, etc...de ce type, ayant un aspect
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brillant et attrayant,possédait des qualités excep- tionnell.es de solidité, de durée et de souplesse qui la rendent propre à une grande variété d'usages, et pouvant être produite à un prix minimum grâce à un nouveau procédé utilisant des matières qui étaient per- dues jusqu'ici ou tout au moins des matières qui de- vaient être traitées à nouveau.
L'étoffe, corde, etc ... est faite entièrement ou partiellement de pellicules de cellulose que l'on plie, tord ou plisse en forme de fils, que l'on teint au besoin et que l'on tisse, tresse ou travaille ensuite de façon à leur donner la forme voulue pour l'étoffe, avec ou sans emploi de matières de remplissage textiles ou autres.
Il est préférable d'employer dos déchets de pellicules de cellulose sous forme de bandes ou de rubans qui peuvent être de longueurs courtes, que l'on attache ensemble et que l'on plie ou tord sous forme de fils ou filaments solides convenant pour le tissage, ou que l'on réunit ensemble pendant l'opération du pliage ou de la torsion.
Dans certains cas., on emploie des chaînes ou des trames en coton ou autre matière textile, et dans d'autres cas on emploie aussi bien des chaînes que des trames en pel- licules de cellulose, ces dernières étant plus dures et plus faides.
Dans la description qui suit, l'expression "pellicule de cellulose" désignera des pellicules, feuilles,bandes, lanières, y compris des déchets de ces produits.formés de viscose, de cellulose régénérée, d'acétate de cellulose et d'autres esters cellulosiques, ainsi que d'éthers ou autres dérivés cellulosiques, y compris les mélanges 'de
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ces substances et les combinaisons avec des produits chimiques ou autres matières dont ils constituent la partie constitutive.principale.
L'invention sera décrite ci-après en se référant au dessin annexé, dans lequel :
La figure 1 montre deux bandes de pellicules de cel- lulose de longueurs et de largeurs inégales mettant en évidence le mode de liaison précédant la formation sous forme de fils, etc.
La figure 2 montre la façon de plier ou tordre la pellicule longitudinalement.
La figure 3 montre la façon de tordre la pellicule, de préférence sous pression, sous forme de filament compact,
La figure 4 montre une disposition particulière de deux ou plusieurs filaments tordus ensemble.
La figure 5 montre plusieurs filaments tressés ensemble.
La figure 6 est une vue en plan d'une étoffe tissée, dont la chaîne et la trame sont toutes deux en' pellicule de cellulose.
La figure 7 est une vue semblable d'une étoffe plus douce et plus souple, dont la chaîne est en pellicule de cellulose et dont la trame en une autre matière.
La figure 8 est une vue semblable d'une étoffe tres- sée.
La figure 9 montre deux filaments réunis par torsion,
La figure 10 montre une variante du mode de collage ou cimentage des extrémités de deux filaments.
Dans la figure 1. les bandes 10 et 11 sont des
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bandes ordinaires transparentes ou translucides de viscose, de cellulose régénérée, d'acétate de cellulose ou d'autres dérivés cellulosiques, ou de composés dont ces dérivés formant les perties constitutives principales, et que l'on désignera, ici sous le nom général de "pellicules de cellulose". Ci.,3 bandes peuvent 8tre de largeurs et de ion- gueurs inégales, ou de contour irrégulier; elles sont, de préférence, réunies bout à'bout en 12, par exemple par torsion ou par une substance adhésive convenable.
Il est entendu évidemment que la pellicule de cellu- lose peut être une bande continue, et à titre d'exemple, on peut employer un rouleau de pellicule de 12 à 20 mil- limètres de largeur et d'environ 0,025 millimètre d'é- paisseur. Cependant, en employant des bandes de largeur et de longueur variables, on a l'avantage de pouvoir uti- liser de longues bandes de déchets ou des extrémités cour- tes de pellicules de cellulose, telles qu'on en obtient habituellement en découpant les rouleaux, feuilles et toiles que l'on emploie pour envelopper par exemple les sucreries ou ios bottes de cigarettes tandis que ces ex- trémités dépareillées étaient jetées jusqu'ici au rebut ou sinon devaient 8tre travaillées à nouveau.
Les bandes préparées comme il est décrit, ci-dessus, sont ensuite pliées, crêpées ou plissées corme représenté en 13 à la figure 2 et comprimées sous forme de fil, filarent ou bande d'environ 3 à 5 millimètres de largeur.
L'extrémité supérieure de cette bande a été représentée déployée en éventail pour montrer.le façon de plier, crêper ou plisser Un autre procédé de production du filament consiste à 'tordre la pellicule avec ou sans application de
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pression, soit sèche, soit en présence de plus ou moins d'humidité ou d'un solvant ou d'une solution adh6sive (comme l'indique en 14 la figure 3) ce qui donne lieu à un filament très solide. Pour obtenir une solidité plus grande encore, ainsi que pour des usages décoratifs, on tord entre eux, deux ou plusieurs filaments semblables, comme le montre la figure 4. La figure 5 montre plusieurs filaments 14 tressés entre eux.
La figure 6 montre une étoffe tissée comportant à la fois des fils de chaîne 15 et des fils de trame 16 en pellicule de cellulose, ce qui donne une étoffe dure, relativement raide. Les filaments peuvent être employés selon leur couleur naturelle, ou bien être teints avant d'être tissés, ou bien encore on peut teindre l'étoffe lorsqu'elle est achevée. Lors du tissage, on peut obtenir tout dessin ou modèle par les procédés connus dans le tissage textile.
Suivant une autre forme d'exécution de l'invention, on utilise soit une chaîne, soit une trame en une subs- tance textile, telle que le coton, le fil retors, la laine, la soie, le fil métallique, la soie artificielle, la toile, le lin, le jute, la ramie et les substances analogues, ou toute autre matière convenable telle que le roseau, le saule, le fil métallique, etc...ou les combinaisons de certaines de ces matières entre elles.
C'est ainsi par exemple que, dans la figure 7, les fils de trame 17 sont constitués par du coton, et les fils de chaîne 15 par une pellicule de cellulose, comme ci-dessus.
La figure 8 montre une étoffe tressés comprenant des fils de chaîne 18 et des fils tressés 19. Les fils
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de chaire peuvent être en pellicule de cellulose comme les filtressés, ou bien l'un de ces types de fils peut être en pellicul ' de cellulose ,et l'autre en une matière différente comme dans la fig.7.
Comme on l'a- indiqué ci-dessus, une caractéristique importante de l'invention réside dans l'emploi de déchets de bandes de pellicule de cellulose, qui peuvent 8tre de largeur et de longueur variables. Pour le tissage à la. main par exemple, on peut employer les fils de trame préparés suivant l'invention et ayant une longueur égale à la largeur de l'étoffé achevée,; et dans les métiers à la main ou mécaniques, on peut employer aussi des fils de toute longueur voulue que l'on a collés ensemble bout à bout ou que l'on a tissés ou tordus ensemble, avec ou sans la présence d'une substance adhésive convenable, telle que la'colle, le ciment, les vernis à l'acétone et les tubs- tances analogues..
La figure 9 montre deux fils semblables 14 tordus ensemble en 20, ce qui peut être effectué par le métier, tandis que la figure 10 montre une façon de coller les extrémités entre elles en 21.
Si on le veut, la pellicule de cellulose peut être conditionnée pour l'usage en la traitant au moyen d'un agent, tel que la glycérine ou un glycol, afin de suppri- mer la fragilité et de donner à la pellicule plus de flexi- bilité, de douceur et de solidité.
Les étoffes produites de la matière décrite ci-dessus ont un brillant distincitif et un aspect attrayant, des propriétésexceptinenelles de résistance à l'usure, de la résistanoe au déchirement ou à d'autres efforts mécani- ques, et grâce à un choix ou à un traitement convenable
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de la matière, ces étoffes peuvent résister à l'humidité ce qui les rend supérieures à la paille, à la canne, au rotin ou substances analogues, pour les couvertures de sièges, de planoher et de tapisseries, pour les draperies, pour les couvertures de cloisons, pour les paniers, nattes, rideaux de fenêtres, pantoufles et autres articles d'habillement, ou pour tous autres usages peur lesquels conviennent les étoffes, les cordes et les cordages.
Lorsque ces étoffes sont faites en acétate de cellulose, elles ont en outre l'avantage d'être à l'épreuve du feu.
L'invention n'est pas limitée à la largeur et à l'épaisseur des pellicules ou aux fils qui en résultent, ces dimensions n'ayant été données que comme exemple de démonstration. Dans les exemples donnés ci-dessus, on peut employer n'importe laquelle des diverses pellicules de cellulose. L'invention peut également subir diverses autres modifications ou adaptations non décrites spécifi- quement, mais rentrant cependant dans le domaine de l'invention.
REVENDICATOINS
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1.- Un procédé pour fabriquer des cordes et une étoffe au moyen de ces cordes, caractérisé en ce qu'on transforme une bande mince de pellicule de cellulose de largeur appréciable en un filament beaucoup plus étroit que cette bande, et qu'on tissu ce filament dans une étoffe en l'utilisant, comme chaîne ou comme trame.