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Il Perfectionnements apportés aux aéroplanes ou semblables comportant des gouvernes pour assurer leur stabilité trans versale. "
L'invention est relative aux aéroplanes ou sembla- bles comportant des gouvernes pour assurer leur stabilité transversale.
Elle a pour but, surtout, de permettre de simpli- fier lesdits engins tout en améliorant leurs performances et leur sécurité.
Elle consiste, principalement;, à constituer les gouvernes destinées à assurer la stabilité transversale des- dits engins par des volets ou semblables séparés de la voilu- re principale et disposés en arrière des ailes, le bord d'at- taque desdits volets se trouvant au moins en certains points de son étendueà une distance du bord de fuite de l'aile, en arrière de laquelle il se trouve, supérieure à la moitié de la profondeur dudit volet en ces mêmes pointso
Elle consiste, mise à part cette disposition prin- oipale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de
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préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après) notamment en une seconde disposition, consis- tant à disposer de manière telle,
les gouvernes à faire com- porter aux engins du genre en question pour assurer leurs stabilités transversale et longitudinale, que ces gouvernes soient portées par un système de support unique les reliant à la voilure principale.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdi- tes dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les engins du genre en question comportant application de ces mêmes dispo- sitions, ainsi que les éléments spéciaux propres à leur éta- blissement.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1, 2 et 3, de ces dessins, montrent, sché- matiquement, respectivement en vue en plan, en vue de face et en vue latérale, un aéroplane établi conformément à un mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 4 et 5, enfin, montrent, en vue en plan, respectivement deux aéroplanes établis conformément à deux autres modes de réalisation de l'invention.
Selon l'invention et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties,auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant, par exemple, d'établir un aéroplane monoplan, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
En ce qui concerne, tout d'abord, l'ensemble dudit engin à l'exceptioh de ses gouvernes de gauchissement, on l'établit de n'importe quelle manière appropriée de façon à
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lui faire comporter une aile a présentant une résistance à la torsion suffisante pour résister aux efforts que seront sus- ceptibles de lui imposer en vol les gouvernes de gauchissement établies ainsi qu'il va être indiqué.
Et, en ce qui concerne lesdites gouvernes on les é- tablit sous forme de volets orientables b, mais, au lieu de les incorporer à la partie arrière de l'aile ou bien de les disposer à une petite distance du bord arrière de ladite aile de façon à constituer une "fente" arrière é- troite, on les dispose de manière telle, en arrière du bord de fuite de l'aile, que le bord d'attaque des volets b se trouve, au moins en certaine points de son étendue, à une distance du susdit bord de fuite supérieure à la moitié de la profondeur desdits volets en ces mêmes points.
A cet effet. ou bien on donne aux volets b une forme rectangulaire et on les dispose parallèlement aux parties extrêmes ou à toute autre partie du bord de fuite de l'aile (figo 1 et 5); ou bien on donne aux volets b une forme quelconque et on dispose leur bord d'attaque obliquement (aoit seulement en plan, soit seulement en vue de face, soit à la fois des deux susdites manières)'par rapport au bord de fuite de l'ai- le (fig. 4); ou bien on agence les volets b de toute autre façon tel- le que la condition susénoncée soit remplie.
On monte, bien entendu, les volets b à pivot sum des axes parallèles ou non au bord de fuite de l'aile et on les réunit, par exemple, de la manière usuelle à des or- ganes de commande usuels.
Un prévoit, pour maintenir en place les volets b, des supports c appropriés et de préférence tels que lesdits volets se trouvent, en vol, baignés par les filets d'air pro- venant de l'intrados de l'aile, donc dans une zone d'écoule- ment non perturbé, ce qui accroit l'efficacité de ces gouver-
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nes, notamment dans le cas du vol aux grands angles d'attaque.
On constitue, par exemple, les susdits supports par des cloisons supportées par l'aile et se trouvant dans le lit du vent, les cloisons extrêmes pouvant avantageusement constituer clés parois de bout d'aile pour l'aile a et les vo- lets b.
De préférence aussi, on cale lesdits volets sur leur axe de manière telle que, pour leur position de vol normal, leur incidence soit légèrement négative (par exemple de 1 de- gré), c'est-à-dire qu'ils soient frappés sur leur extrados par les filets d'air provenant de l'intrados de l'aile.
On conçoit qu'en raison de leur éloignement de l'axe de l'aile a, les volets b donnent lieu, lorsqu'ils sont dé- placés de leur position de vol normal, à des couples de tor- sion considérables. Four que l'aile puisse résister à ces cou- ples, on l'établira en conséquence, par exemple en lui donnant une grande épaisseur, ce que l'on pourra réaliser en adoptant un profil très épais dont l'épaisseur atteigne,par exemple en- core, le quart de la profondeur.
Dans le cas d'un multiplan la cellule étant, par construction, suffisamment rigide, on conçoit qu'il sera, par contre, possible d'utiliser des profils minces.
En suite de quoi, on obtient, de toute façon, un aéroplane présentant, sur ceux déjà existants, entre autres avantages, celui d'avoir ses ailerons baignés par les filets d'air provenant de l'intrados de l'aile, ce grâce à quoi les- dits volets se trouvent constamment dans de l'air non perturbé et, lors du vol aux grands angles, se trouvent dans de l'air défléchi vers le bas, ce qui fait que, même si l'aile est en perte de vitesse, les volets ne s'y trouvent pas et conser- vent leur efficacité.
Et, ou bien on se contente de procéder ainsi qu'il vient d'être dit, ou bien, et mieux, on a recours à certaines autres dispositions telles que les suivantes, et qui peuvent, le cas échéant, être utilisées isolément.
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Selon l'une de ces dispositions, on agence de ma- nière telle, les gouvernes à faire comporter aux engins du genre en question pour assurer leursstabilités transversale et longitudinale, que ces gouvernes soient toutes portées par un système de support unique les reliant à la voilure prin- cipale.
A cet effet, on dispose,par exemple, lesdites gou- vernes à l'arrière de la voilure principale et, ou bien on a recours à des voleta de gauchissement dis- posés de part et d'autre d'un volet de profondeur, au bien on a recours à des volets de gauchissement pouvant, ainsi que connu, être à volonté actionnés soit dans des sens différents, soit dans le même sens de manière à pouvoir jouer à la fois le rôle de gouvernail de torsion et le rôle de gou- vernail de profondeur.
Une telle disposition présente un intérêt particu- lier dans le cas des aéroplanes établis ainsi qu'il a été dé- crit plus haut.
On peut alors, ou bien (fig. 1) disposer les volets b et un gouvernail de profondeur 1 dans le prolongement les uns des autres, par exemple parallèlement au bord de fuite de l'aile 4, ou bien (fig. 4) se passer du gouvernail de profondeur, dont les voleta b jouent le rôle et, éventuellement, interpo- ser entre ces voleta un plan fixe e, ou bien (fig. 5) disposer le gouvernail de profondeur en arrière, voire en avant, des volets b, ou bien disposer les susdits volets et gouvernail de tou- te manière convenable, le bâti devant supporter ces gouvernes étant alors consti- tué, par exemple, par les cloisons a dont il a été question plus haut ou par des poutres prolongeant, par exemple, vers l'arrière, une nervure maîtresse de la voilure.
La construction susindiquée permet, ainsi qu'on le
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conçoit, d'établir des aéroplanes d'encombrement très réduit et dans lesquels le fuselage usuel peut être remplacé par une simple nacelle! supportée par la voilure principale et por- tant, par exemple, le groupe moto-propulseur.
De tels aéroplanes peuvent,a vantageusement, être munis d'un train d'atterrissage constitué par deux roues centrales ± disposées en tandem et partiellement noyées dans la nacelle 1 et par deux roues latérales h respectivement portées par les extrémités des ailes, roues h que l'on cons- titue, avantageusement, par de grands disques plats (de dia- mètre par exemple égal à la demi-profondeur du profil au cen- tre de l'aile) portés par des axes fixés à l'aile, lesdits disques se trouvant dans le prolongement vers l'avant des cloisons de bout d'aile c.
On complète, bien entendu, l'aéroplane établi ainsi qu'il vient d'être dit par des gouvernes de direction ap- propriées que l'on constitue, par exemple, ainsi que connu, par deux volets i disposés dans le prolongement des parois de bout d'aile et susceptibles d'être actionnés de manière appropriée.
Un obtient alors en définitive un aéroplane d'un encombrement très réduit, présentant cependant un amortisse- ment du tangage bien plue considérable que les avions sans queue dont les gouvernes sont accolées à l'aile principale.
Les gouvernes dudit avion provoquent en effet évidem- ment des couples amortisseurs de tangage très importants, ce qui facilite la tenue en vol et le roulement au sol à grande vitesse.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus par- ticulièrement été envisagés; elle en embrasse, au contrai- re, toutes les variantes.