<Desc/Clms Page number 1>
"Meubles"
La présente invention se refera à des parties de meubles et spécialement à des parties de bois de lits telles que par exempletête et pied@-
L'invention est basée sur l'emploi d'une matière première permettant de conférer aux meubles fabriquas avec elle des propriétés nouvelles et utiles. 0'est le bois qui est la matins préférée pour la fabrication des meubles et, en dépit de ses nombreux inconvénients évidents, il a oonservé cette faveur par suite de l'aspect agréable qu'il possède,de son faible pouvoir de conductivité calorifique, en d'autres larmes paroe ,qu'il n'est pas froid au toucher, de sa dureté moindre que
<Desc/Clms Page number 2>
celle du métal,, etc.
On a recommande l'emploidu métal pour remplacer le bois et on a utilisé le métal comme matière de remplacement du bois, dans 'une grande mesure, par suit'3 da ses propriétés ygiéniques, tandis qu'on désire an même temps, imi- ter souvent assez bien l'aspect du bois. Mais uns imitation de 96 genre entraîne d'une part un- gaspillage de matière et ne donne d'autrepart qu'un objet d'aspect lourd qui au sur- plus, ne possède pas les propriétés très désirables de la @ - faible conductivité de la chaleur, etc. qui ont contribué à assurer au bois la prédominance.
Conformément à la présente invention, on peut fabriquer des'bois de 'lits et parties de meubles analogues supérieures au bois en ce qui concerne les propriétés antiseptiques 'et la résistance aux actions chimiques et qui pour le surplus sont aussi légers que le bois et possèdent une aussi faible oonduc- tivité calorifique que ce damier. Contrairement à ce qui se passe pour le bois, on peut les fabriquer par moulage tout comme les objets métalliques.
A la différence des objets en métal toutefois,, on peut leur donner un beau poli et les mouler en respectant scrupuleusement les détails, ce qui les rend, après le démoulage, sans nécessité de revêtement et sans aucun façonnage apris moulage, d'aspect agréable et satisfaisant,
La présente invention se réfère donc à des meubles ou à des parties de meubles, p.ex. à des parties de bois de lits, fabriquées en une matière contenant un liant à base de forma.1- déhyde phénolique ou liant résineux de même genre et une char- ge composée pour la plus grande part de fibres naturelles, p.ex.
de fibres du typa du chanvre, telles que chanvre de sisa manille,chanvre proprement dit, jute, de longueur suffisante pour donner à la masse de la résistance et de l'élasticité.
L'emploi de ces charges constitue une nécessité primordiale, car les masses de moulage renfermant des liants à base de ré- sine phénolique et des charges d'espèces autres ne convien- nent pas, pour autant que l'on saohe, pour la fabrication, - @ avec succès, des objets mentionnés ci-dessus.
Ceci doit
<Desc/Clms Page number 3>
être attribué à ce fait que des masses del'espèce ne possè- dent pas la solidité et la résistance au choc requises par suite de l'étendue des surfaoes et par les autres exigences oonstruotives des objets dont il est question De même,les matières stratifiées renfermant du papier ou autres couch6s de matières agglomérées par un liant à base de résine phêno- lique ne pouvant pas convenir non plus pour la fabrication des meubles, étant donne qu'elles ne possèdent pas la résis- tance requise dans les trois dimensions Or, les fibres de sisal ou autres matières textiles de même ordre,
de grande longueur offrent une solidité et une résistance surprenante au choc qui leur permet d'affronter victorieusement les épreu- ves de résistance à la rupture et au choc exigés par leurs conditions d'emploi normal.
Ainsi qu'on l'a déjà dit, les fibres sont suffisamment longues pour se recouvrir mutuellement dans la masse, en d'autres termes, elles ont une longueur allant de 6 25 mm. ou plus et l'on fait mettre ainsi à profit leur résistance.
Dans l'exposé qui va suivre, on les qualifiera de "longues" pour les différencier des fibres qui niant pas la longueur requise pour accroître notablement la résistance de la masse.
Les fibres qui conviennent le mieux pour le but poursuivi, c'est-à-dire les fibres de sisal, de chanvre de Manille, de Chanvre proprement dit, etc.., se distinguent en outre par leur rigidité et leur élasticité et c'est à ses propriétés que l'inventeur attribue,pour la plus grande part, la solidité e-t la résistance au choc des objets fabriqués par le moulage à partir de ces matières, car apparemment, les fibres sup- portent le choc et empêchent la rupture
Le liant dont on se sert en combinaison avec la charge est de préférence un résiaoïde à base de formaldéhyde phénoli- que, c'est-à-dire une matière qui dans son état A est soluble
<Desc/Clms Page number 4>
et fusible,mais qui, sous l'action de la châles passe à l'état C dans lequel elle est, en fait, insoluble et non fu-,
sible . On peut ajouter le liant à la charge sous forme de poudre. Comme toutefois la masse doit être mise dans le commer- ce Gomme telle, en vue dE.! pouvoir être transformée par moulage sous pression en meubles par les acheteurs , il' est préférable d'ajouter le liant sous une forme telle que pendant le trans- port et les manipulations, il ne se sépare pas notablement de la charge* On atteint ce résultat de préférence en rocou- vrant le liant d'une solution contenant à l'état dissous le liant, en substance à l'état A, p.ex. l'aloool, l'acétone ou un solvant de même ordre.
On élimine ensuite le solvant de préférence sous vide et en chauffant à basse température, en vue d'éviter une notable polymérisation de la résine,. La. masse ainsi préparée est prêts à être moulée,mais comme par suite de la rigidité des fibres et de leur tendance à se'sé- parer, elle est volumineuse, on peut la 'aira passer dans un broyeur, pour diminuer son volume, sans amener une notable séparation du liant* La proportion respective du résinoïde au liant peut varier entre de larges limites, Conformément aux essais faits, des proportions égales en poids de résine et de charge donnent des résultats satisfaisants. pour fabriquer des objetsà l'aide de cette masse, on prépare tout d'abord un moule en acier poli ayant la forme de l'objet.
on coule la masse dans ce moule et l'on soumet à l'action d'une pression élevée en même temps qu'à oelle de la chaleur,, pendant que s'accomplit ce processus, le liant de ré- sinoïde se polymérise, ou encore passe à l'état C, c'est-à-dire à un état dans lequel il est en fait, insoluble et non fusible, .Après un traitement d'une durée suffisante, on arrête l'in- tervention de la chaleur et de la pression et l'on retire l'objet du moule, pour former des bois de lits p.ex. on
<Desc/Clms Page number 5>
emploie un moule de grandes suffisante afin de fabriquer toute la partie en une seule opération.
On remplit ce moule
EMI5.1
d'une masse composée de préférenee de 50 % de fibres de Qhanvre de sisal et d'environ 50 j de résino1de, comme rèvete- ment de la matièrefibreuse.Mais, avant de remplir le mouls, il convient de réchauffer la masse uniformément à une tempe- rature de 100 0 environ. On recourcit ainsi la durée du pro- cessus du moulage et l'on rend plus aisée la fabrication d'un objet bien moulé. On fait intervenir uns pression de 70 à
EMI5.2
210 kilos environ ou plus par oentimètre arré, suivant la forme de l'objet à former, et 1 on chauffe le mouls à une tem- pérature allant de 150 à 175 C.
Une tête ou un pied de lit qui, à l'état moulé sous pression et fini,a en moyenne une
EMI5.3
épaisseur de 1,?o5 amse exige, aux températures de traitement précitées, un traitement de 15 à 25 minutes en vue d'assurer la polymérisation requise, on refroidit alors quelque peu le
EMI5.4
moule;
généralement jusqu"à la température de lU0 , environ et l'on retire l'objet du moule,
L'objet retiré du moule a un poli très brillant qui est fonction du poli de la surface du moule et de la teneur en ré-
EMI5.5
oinolcle,ales dessins qui se trouvent à la surface sont aussi reproduits de façon nette et fidèle, surtout qnand la surface renferme bea1100up de rêoînoicleo On peut arriver à ce résultat en répandant, avant que se donne la pression, du résinoïde pulvérisa dans le moule :
,en ooulant ensuite la masse,puis en ajoutant,si c'est nécessaire, une nouvelle quantité de rési-
EMI5.6
n0ià6 pnlvétdsé à la oharge avant de faire intervenir la pression,
Si on le désire, on peut vernir 1'objet ou lui donner un
EMI5.7
autre revttem6nt qnei#onqu60 scsi peut être désirable quand la masse contient peu de rêsinoidra ou quand la surface n'a pas été enrichie en résine.
<Desc/Clms Page number 6>
on Peut employer d'autres charges en collaboration avec le chanvre de sisal où-matières fibreuses de marne genre,' ; @ telles p.ex. sciure de bois, argile, barytes,etc. on recomman- de toutefois de former, le corps de la charge par des matières fibreuses,en vue d'assurer de la solidité et de la résistance au choc.