BE340427A - - Google Patents

Description

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  "Perfectionnements aux articles abrasifs (tels que le papier de verre et autres articles analogues) et   à   leurs procédés de fabrication" . 



   La présente invention est relative, en géné- ral, au traitement d'une matièrede préférence sous forme de feuille, et concerne, plus particulièrement, le traite-   'ment d'une matière en vue des structures composites dont exemples/des formes bien connues d'abradésigné habituellement sous sifs, telles que /le produit désigné habituellement sous   le nom de papier de verre, 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 
Bien que l'invention soit décrite ci-après dans son application à des abrasifs tels que le papier de verre, il est bien entendu que l'invention, ou certaines de ses caractéristiques, possèdent un champ d'utilisation plus étendu. 



   Les structures composites du type abrasif, telles que le papier de verre ou la toile émeri, com- prennent généralement : a) une base, formée d'une matière sous forme de feuille, qui peut être feutrée, comme c'est le cas pour le papier, ou tissée comme   c*est   le cas pour la toile ; b) une matière résistante (telle que le silex, le grenat ou le corindon), broyée plus ou moins fine- ment et possédant des propriétés abrasives; c) une substance agglutinante qui sert à fixer l'abrasif sur la base. 



   Les substances agglutinantes ou adhésives em- ployées jusqu'à présent appartenaient d'une manière générale à l'une des deux classes générales suivantes a) colle animale; b) huiles et gommes végétales ou autres matiè- res analogues. 



   Ces deux classes de substances prêtent à cer- taines critiques quand on les utilise pour fabriquer des articles abrasifs destinés à certains usages; ainsi par exemple, la colle animale est hygroscopique et, par suite, ne peut être utilisée avec succès pour une abrasion comportant l'emploi de l'eau; d'autre part, autant qu'il est à la connaissance de la société demanderesse, cette colle n'a pu avec beaucoup de sucè cès être rendue hydrofuge; les huiles et les gommes végétales exigent un traitement plus ou moins soigné 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 pour pouvoir être utilisées avec succès comme bases pour des substances agglutinantes qui restent stables au cours d'une abrasion comportant l'emploi de l'eau;

     enfin*   la qualité de la colle animale, comme celle des huiles et des gommes végétales varie plus ou moins et il est nécessaire de manipuler et de contrôler avec soin ces substances pour obtenir des séries de produits de qualité uniforme. 



   La présente invention a pour objet d'une part la réalisation d'un nouvel article abrasif et, d'autre part, un nouveau procédé de fabrication audit article, dans lequel on utilise une certaine substance résineuse et, plus particulièrement, des résines synthétiques (par exemple certains dérivés aldéhydes phéniques tels que des produits de condensation de la formaldehyde phénique)   qui,,   à certains points de vue, présentent un caractère de nouveauté et peuvent être facilement contrôlés entre certaines limites déterminées et vou- lues, de manière à permettre une production facile d'ar- ticles abrasifs répondant parfaitement à des spécifica- tions définies. 



   Sous sa forme préférée, l'invention a, en ou- tre, pour objet l'utilisation de produits chimiques, possédant des caractéristiques connues et parfaitement définies, grâce auxquels il est possibles non seulement d'atteindre des résultats déterminés en appliquant le procédé perfectionné dont il est question ici, mais encore d'obtenir certains résultats qu'il n'a pas été facile d'obtenir (à supposer qu'ils aient pu être at- teints) pour les buts proposés ici ou pour des buts quelconques, au moyen des procédés antérieurs connus. 



   En outre, grâce à la synthèse de la substance agglutinante perfectionnée dont il est question ici, il est possible d'éviter diverses caractéristiques fâ- 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 
 EMI4.1 
 cheuses;, telles que pertes de tem,'. .épenses insu- tiles, et autres facteurs dus au fait que la qualité du produit varie   à   cause de la variation des procédés de préparation et de la présence d'impuretés, en quan- tité inconnue, dans les cas où l'on se sert de pro- duits animaux et végétaux. 



   La présente invention a pour principaux ob- jets : ma réalisation d'un article abrasif dans lequel la substance agglutinante agit plus efficacement que toute autre substance agglutinante connue jusqu'à   ce jour ; réalisation d'un article abrasif compor-   tant une substance agglutinante caractérisée par le   degré désiré de flexibilité ; réalisation d'un   article abrasif comportant une substance agglutinante caractérisée par une extensibilité et une compressi- bilité qui permettent à la base de fléchir sans subir de gauchissement permanent ni de désintégration pernicieuse ; la réalisation d'un article abrasif comportant une substance agglutinante caractérisée par une résistance à la tension et aux efforts tran- chants plus grande que celle des substances agglutinan- tes connues jusqu'à ce jour;

   la réalisation d'un ar- ticle abrasif comportant une substance agglutinante offrant plus de résistance à l'action de certains solvants, tels que la gazoline, que l'on rencontre   dans certaines abrasions ; réalisation d'un article   abrasif comprenant une substance agglutinante dont la nature permet une fabrication plus rapide que cel- le qui avait été possible jusqu'à présent ; la réalisa- tion, en outres d'une substance agglutinante possédant des propriétés qui permettent de manipuler le produit 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 d'une manière plus expéditive qu'il n'était possible de le faire jusqu'à ce jour et, spécialement, la réalisation d'un produit que l'on peut manipuler sans en altérer les faces; la réalisation d'un article abrasif comprenant une substance agglutinante qui présente l'avantage de moins se détériorer avec le temps;

   la réalisation d'un article abrasif comprenant une substance agglutinante grâce à laquelle il devient possible de faire certaines opérations d'abrasion qui n'étament pas faisables   jusqu'à   ce jour; la réalisa- tion d'un article abrasif dont la substance agglutinan- te renferme les proportions de matières basiques et d'agents modificateurs possédant des propriétés   défera   minées; la réalisation d'uns structure abrasive per- fectionnée à l'épreuve de l'humidité; d'une manière générale, un procédé perfectionné pour la' production d'un article abrasif présentant une ou plusieurs des caractéristiques formant les objets de la présente invention, en même temps que tels autres objets et avantages supplémentaires que la suite de la descrip- tion fera apparaître. 



   Dans l'application de la présente invention à la fabrication du papier de verre et autres produits analogues, par exemple, on utilise, comme base une feuille de matière (papier par exemple) convenant bien à l'usage proposé et, comme abrasif,, une matière (qui peut être du silex, grenat ou corindon présentant les dimensions désirées) broyée de manière à remplir la fonction que l'on a en vue. 



   Il est des plus désirable que la substance agglutinante utilisée remplisse les fonctions et possè- de les caractéristiques d'une grande résistance méca- 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 nique comprenant la dureté, la résistance aux efforts de tension et aux efforts tranchants et d'une grande foroe agglutinante comprenant l'adhésivité et la ténacité ; il faut de plus que la substance agglutinan- te en question ne soit pas hygroscopique, qu'elle résiste à l'humidité, qu'elle puisse être d'un tra- vail facile qu'elle soit formée de substances faciles à trouver dans le commerce, peu coûteuse, facile à travailler et à appliquer et qu'elle possède une   qualité connue une fois fabriquée ;

   faut enfin, si   l'on se sert d'une base   imprégnable,   que la substance agglutinante puisse s'imprégner par la base en ques- tion, de manière à s'unir fortement avec elle, et qu'elle résiste en outre autant que possible aux solvants que l'on rencontre habituellement dans les opérations abrasives couramment pratiquées. 



   La Société demanderesse a constaté que pour certains usages proposés par elle, les substances ré- sineuses étaient préférables, non seulement aux gommes (qui sont plus ou moins solubles dans l'eau), mais encore aux résines-gommes et aux huiles durcies.   En   particulier, les résines synthétiques sont préféra- bles comme étant spécialement adaptées au but pour- suivi, et cela pour plusieurs raisons, dont la suivan- te : non seulement les propriétés desdites résines- synthétiques peuvent être mieux contrôlées que celles des produits naturels, mais encore les masses possédant les propriétés désirées peuvent être facilement reproduites. 



   La Société demanderesse a également constaté que diverses matières aldéhydes phéniques convenaient bien, mais que des produits de condensation de la 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 formaldehyde phénique étaient   'préférables   comme élément dominant de la substance agglutinante, car, à certains points de vue, ils permettent d'atteindre le mieux les buts fixés. 



   Dans la préparation de la substance   agglutinan-   te, la résine est utilisée directement dans les pre- mières phases de la réaction ou avec un véhicule conve- nable qui, pour des raisons qui seront expliquées, est, de préférence, d'un type tel qu'un mélange d'alcool et le benzol. 



   En faisant sur la surface d'une base (en pa- pier, par exemple) une application directe de résine dans les premières phases de la réaction ou une appli- cation de résine préparée avec un véhicule tel que le mélange précité d'alcool et de benzol, on obtient une imprégnation de la base par le véhicule qui pénètre, avec ses parcelles de résine, jusqu'à un point voisin de la surface opposée de la feuille, sans toutefois, de préférence, donner lieu à une exsudation réelle excessive du véhicule et des parcelles de résine sur ladite surface opposée. 



   Cette imprégnation de la base au moyen du vé- hicule (en particulier quand on y joint l'utilisation d'une résine possédant les caractéristiques indiquées ci-dessus) rend la matière hydrofuge et empêche une 
 EMI7.1 
 absorption destructrices'humidité par la surface opposée à celle sur laquelle la substance agglutinante est appliquée. L'imprégnation en question a, en outre, pour effet d'enduire et d'agglutiner les fibres ou les fils de la base, ce qui retarde sensiblement   /et   dans tous les emplois pratiques empêche entièrement) la désintégration pernicieuse de la base, au moins pendant à peu près toute la durée efficace de l'article abrasif. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



   Enfin  l'imprégnation dont il s'agit empêche .l'humidité de parvenir, à travers la base, jusqu'au plan de contact de ladite base avec la masse principa- le de la substance agglutinante. On évite ainsi la formation de vésicules et la rupture de la liaison établie entre la masse principale en question et la base, rupture qui serait pernicieuse malgré la soli- dité de la tenue des parcelles abrasives. 



   L'efficacité de l'action de la substance ag- glutinante peut être renforcée, dans la   fabrica-   tion du papier de verre, en utilisant la pression pour appliquer ladite substance agglutinante sur la base. 



  ., On peut donner à la substance agglutinante divers degrés de flexibilité en ajoutant divers agents modificateurs ou des combinaisons desdits agents, ou dans certains cas en brisant à intervalles les substances agglutinantes après l'achèvement de l'ar- ticle. 



   La Société demanderesse a découvert que les substances répondant particulièrement au but proposé comprennent d'une part le glysérolé, l'amidon, la dextrine et le sucre et d'aatre part diverses protéi- nes, l'huile de ricin et le shellac. 



   Le papier de verre fabriqué conformément à la présente invention est caractérisé par le fait qu'il présente la flexibilité désirée sans donner lieu à des effets pernicieux contraires, par une grande résis- tance à l'eau et à l'humidité, en général et à divers autres solvants employés dans l'industrie, et par un assemblage d'une grande résistance mécanique suscep- tible de supporter les granules abrasifs, même si 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 ces granules sont plus grossiers et donnent ainsi lieu à des efforts relativement puissants. 



   La quantité de substance agglutinante à ap- pliquer sur la base dépend de plusieurs facteurs va- riables. Ces facteurs comprennent entre autres : a) l'épaisseur de la base; b) la finesse ou la grossièreté de la couche de parcelles abrasives qui doit être appliquée sur la base ; c) l'emploi qu'on veut faire de l'article abrasif. 



     On   peut régler d'une manière commode, la quan- tité de substance agglutinante appliquée, en se servant 
 EMI9.1 
 / , i ,1,1 de cylindres / pour appliquer sur la base une couche de substance glutinante d'épaisseur détermi- née. 



   La Société demanderesse a constaté que,dans la pratique, oh pouvait avantageusement modifier le nombre des couches de substance agglutinante, d'après ; a) l'épaisseur de la base; b) les dimensions des granules de matière abrasive; c) l'usage auquel est destiné l'article abra- sif; d) le fait que la matière abrasive doit être incorporée à la substance agglutinante avant l'appli- cation de ladite substance sur la base, ou que la matière abrasive doit être appliquée sur la substance agglutinante après que cette dernière a été elle-même appliquée sur la base. 



   La Société a également découvert que la subs- tance agglutinante perfectionnée pouvait être convena- blement modifiée de manière à être avantageusement utiè lisée comme enduit auxiliaire pour imperméabiliser 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 l'une des faces ou les deux faces de la base et pour appliquer un enduit auxiliaire sur celle des surfaces de l'article abrasif qui porte la matière abrasive. 



   La Société a découvert encore que, lorsqu'elle était ainsi convenablement modifiée pour servir de revêtement hydrofuge auxiliaire, la substance   aggluzi-   nante perfectionnée pouvait être appliquée sur la face de la base opposée à la face qui porte les granu-   les, soit   avant, soit après l'application de l'enduit agglutinant sur cette même face, ou en même temps que cette application. 



   La Société demanderesse a découvert, en outre, qu'en chauffant préalablement la matière abrasive avant de l'appliquer sur la couche de matière aggluti- nante,ou de la mélanger avec cette dernière, on ob- tenait une meilleure liaison que celle que l'on ob- tiendrait en procédant autrement. Elle a ainsi reconnu que les températures avantageuses pour atteindre ce but étaient comprises entre 65 5 et 79 5. 



   La Société a découvert également que la fle- xibilité de l'article obtenu pouvait être quelque peu modifiée en traitant ledit article au moyen de la chaleur après l'application de la substance agglutinan- te et des granules abrasifs. 



   Enfin, la Société demanderesse a découvert qu'on pouvait, en appliquant son procédé perfectionné, utiliser une matière résineuse sans être obligé d'em- ployer en même temps des huiles conne cela se faisait   jusqu'à   présent avec les procédés connus. 



   Tout en ayant obtenu les meilleurs résultats en appliquant le procédé décrit ci-après, la société demanderesse a constaté que ce procédé était parfois 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 d'une application commode et que des résultats accep- tables pouvaient être atteints quand on employait certaines résines synthétiques (que l'on peut se procurer dans le commerce) une fois ces résines dis- soutes dans des solvants convenables et modifiées au- trement d'une manière convenable.

   Hais les résultats ainsi obtenus n'étaient pas, dans les limites des expériences faites, comparables à ceux que l'on ob- tenait en appliquant le procédé, sans en rien retran- cher, à partir du début de la fabrication de l'article abrasif perfectionné, 
Dans la mise en pratique de   l'invention,   il vaut mieux, pour que la matière résineuse se trouve en quantité connue et soit d'une qualité connue, synthétiser un dérivé aldéhyde phénique qui peut être un produit de condensation de la formaldéhyde phénique ou de furfurol phénique convenablement modifié et manipulé.

   On peut également utiliser le naphtol avec unealdéhyde et l'anthracène avec   une aldéhyde .   Le trai- tement auquel ces éléments sont soumis donne une compo- sition possédant à certains points de vue un caractère de nouveauté, 
Tour obtenir la substance agglutinante désirée, la société demanderesse a employé un certain nombre de procédés dont chacun semble présenter certains avantages et caractéristiques utiles. 



   On va décrire maintenant, avec quelques détails un procédé qui a donné de très bons résultats. 



     PROCEDE   n  1 
Dans ce procédé, on emploie un mélange de : 
1 partie de phénol commercial - C6H5OH 
1 partie de formaldéhyde com- merciale à 40 %- CH2O 
1/10 de partie de chlorure de zinc - Zn C12 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 
On place le mélange dans un flacon muni d'un condenseur réflecteur. On le chauffe à petit feu ou dans un bain d'huile. On continue le chauffage en faisant bouillir lentement le mélange jusqu'à ce qu'apparaisse une ligne de démarcation entre la ma- tière résineuse (couche inférieure) et l'eau (couche supérieure).   Tour   saisir ce point des premières   phasest   il est nécessaire d'arrêter le bouillonnement pour faire des observations. 



   Il est essentiel d'arrêter la réaction dans les premières phases pour obtenir la fluidité voulue. 



  Si les produits chimiques employés sont à peu près purs, la matière résineuse, à cette phase, est de couleur blanche; et sa consistance est celle du gou- dron mou. Quand on se propose d'utiliser.cette ma- tière résineuse comme premier enduit agglutinant pour le papier de verre, on maintient, de préférence, la température entre 38 et 6505 environ afin que la viscosité soit aussi faible qu'il est possible et désirable pour que la matière puisse s'écouler libre- ment.

   On voit ainsi que le procédé qui vient d'être décrit permet d'obtenir une nouvelle composition de matière possédant certaines caractéristiques qui la rendent particulièrement utilisable pour établir une liaison stable et hydrofuge avec le papier de verre et avec d'autres produits analogues; ces caractéris- tiques désirables n'existaient pas dans la   composi-   tion avant l'application du présent traitement, ni dans sa phase finale, sans un tel traitement. On peut maintenant appliquer à la manière habituelle la substance agglutinante sur la base de l'article   abra   
 EMI12.1 
 aif en se servant d'une série de CY1indres;iDgl. 



    ' écartés   de la distance voulue, pour   déterminer   l'é paisseur de l'enduit de substance agglutinante 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 appliqué sur la base. Il ne faut pas perdre de vue que le point où l'on arrête la réaction influe sur la viscosité de la substance agglutinante et, par suite, sur la quantité de matière appliquée sur la base pour un écartement donné des cylindres.

   Il faut également remarquer que les granules abrasifs relativement plus gros exigent une plus grande épaisseur d'enduit ag- glutinant que les granules relativement plus fins ;   est donc bon d'employer un enduit plus visqueux, et   par conséquent plus lourd, pour les plus gros granules, Avec les granules plus fins, il est parfois avantageux d'employer un mélange en quantité suffisante d'alcool   (CHOH   ou C2H5OH) et de benzol (C6H6) ou d'autres solvants ou mélanges tels que l'acétone [(CH3)2CO] et l'amylacétate (C5H11OCOC H3) pour réduire davantage la viscosité de la substance résineuse. 



   Si les granules n'ont pas été incorporés dans la substance résineuse avant l'application de cette der- nière sur les bases (ce qui peut se faire particulière- ment quand les granules sont relativement fins) on applique alors les granules sur la base qui a été enduite au moyen de la substance agglutinante résineuse. 



  Afin d'augmenter l'adhésion entre la substance agglu- tinante et les granules, ces derniers sont, de préfé-   rence,   préalablement portés à une température comprise entre 65 5 et 79 5, ainsi qu'on l'a indiqué plus haut. 



   Si le revers de la base n'a pas été préalable- ment rendu hydrofuge, ou si l'épaisseur relative du papier rend cette propriété désirable pour éviter une destruction de la liaison entre la substance agglutinan- te et la base qui pourrait se produire à la faveur de 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 la pénétration de la substance dans la base au-delà d'une limite voulue, ou si les dimensions relativement plus grandes des granules rendent désirables une telle phase pour compenser une défectuosité quelconquede l'enduit agglutinante on peut, à ce moment, appliquer un ou plusieurs enduits auxiliaires soit sur le revers de la feuille (par rapport à la surface qui porte les granules), soit sur la surface qui porte les granules, soit sur les deux surfaces. 



     Larticle   abrasif ainsi obtenu est ensuite soumis à une cuisson, au moyen d'une application de chaleur qui peut commodément correspondre à une tempé- rature de 60 à 82  environ, pendant un temps dont la durée dépend de la température employée et du point que l'on désire atteindre. 



   La Société demanderesse a employé de l'air chauffé à 74  pendant 15   coures   effectivement. Un cer- tain degré de cuisson est nécessaire pour rendre la feuille de matière abrasive insoluble dans l'eau. La réaction finale peut être, en outre, produite en éle- vant la température, ce qui a pour résultat de durcir l'article et d'augmenter la résistance qu'il oppose aux solvants tels que la   gazolines   l'alcool, l'acétone, l'éther éthylique, etc.. 



   Un certain degré de flexibilité est désirable. 



  Avec des granules relativement gros, le degré de fle- xibilité désiré peut être relativement faible, à sup- poser qu'il existe. Avec des granules relativement fins un degré de flexibilité relativement grand peut être désirable, 
La société demanderesse a découvert que, dans la pratique, le degré de flexibilité pouvait être quelque peu modifié par le traitement a chaud,   c'est-à-   dire par la durée de ce traitement et par sa température. 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 



   La société a également trouvé que, pour augmenter la flexibilité, il pouvait être bon, en particulier avec des granules plus fins, d'ajouter un ou plusieurs des éléments modificateurs, tels que le glycérolé, etc.. énumérés plus haut, au mélange dont il a été question d'abord sous le titre "Procédé N  1". 



  La masse à ajouter dépend de certains facteurs varia- bles savoir :l'épaisseur de l'enduit agglutinant et les dimensions 'des granules, mais cette masse dépend également de l'agent modificateur particulier utilisé. 



  Dans le cas du glycérolé, par exemple, la société demanderesse a obtenu de bons résultats avec une partie en poids. Au corps ZnCl2 dont il a été question plus haut à propos du "Procédé n  1", on peut substituer d'autres agents catalyseurs, par exemple le chlorure d'aluminium AlCl3 et l'acide tartrique C4H6O6. 



   La Société demanderesse a également obtenu de bons résultats avec une variante du "Procédé n  1" dont il a été question plus haut, variante qui constitue le 
 EMI15.1 
 ".Procédé nC ". 



   PROCEDE N 2 
Dans ce procédé, on emploie un mélange   de ;   
1 partie de phénol (commercial) 
1 partie de formaldehyde (commerciale à 40 %) 
1/20 de partie d'alcali volatil (NH37%, H2O 93%) 
Dans ce procédé, on opère de la manière indiquée plus haut. 



   Dans les  Procédés N s 1 et   2,   la réaction est retardée, dans ses premières phases, de:manière que la résine résultante puisse être convenablement manipulée dans l'application de l'enduit. Ce résultat s'obtient en interrompant le chauffage et, s'il est nécessaire, en lavant la matière résineuse avec de l'eau, et en 

 <Desc/Clms Page number 16> 

      neutralisant partiellement le catalyseur employé, au moyen de réactifs convenables bien connus'.. 



   Quand l'on estime avoir enlevé une portion considérable de formaldehyde, on peut ajouter une petite quantité de   paraformaldehyde   (CH2O3)) à la masse résineuse, avant de l'utiliser. Cette addition de paraformaldehyde provoque au moment du chauffage final un dégagement de gaz formaldehyde suffisant pour amener la masse résineuse à l'état final désiré. 



   Une autre variante des 'Procédés NOs 1 et 2" ayant donné des résultats comparables mais moins satis- faisants constitue le procédé suivant ; 
PROCEDE N  3 
Dans ce procédé, la société demanderesse em- ploie un mélange de : 
1 partie de résine synthétique commerciale, d'un type bien connu et facile à obtenir désigné, dans le commerce, sous le nom de résine Bakélite "A". 



   1 à 3 parties d'un solvant tel qu'une combinai- son d'alcool et de benzol pour le premier agglutinante et 
1 partie de ladite résine commerciale "A" et   2   à 4 parties du solvant tel qu'un mélange d'al- . cool et de benzol pour les enduits supplémentaires. 



   Le mélange d'alcool et de.benzol peut être mo- difié suivant les conditions que l'on rencontre dans la pratique mais la société demanderesse a constaté qu'un mélange de parties égales d'alcool et de benzol donnait habituellement des résultats tout à fait sa- tisfaisants. 



   La société précitée a constaté que pour la cuisson du produit, les meilleurs résultats étaient ob- tenus en maintenant la température entre 60  et   82 .  

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1. Un procédé pour fabriquer un article abrasif stable, dans le genre du papier de verre ou d'un produit analogue, caractérisé par l'application, sur une base convenable, d'une substance résineuse flexible* de manière à réaliser un lien adhésif réunissant une couche de parcelles ou de granules abrasifs avec la base en question, 2, Un procédé conformément à la revendication 1, caractérisé par le fait que la substance résineuse est appliquée à l'état ou sous la forme plastiques, et qu'elle est ensuite soumise à un traitement à chaud de manière à former un lien stable entre la base et les granules ou parcelles abrasifs 3. Un procédé conformément à la revendication 2, caractérisé par le fait que la substance résineu- se est rendue solide par le traitement à chaud.

   4. Un procédé conformément aux revendications Il 2 eu 3, caractérisé par le fait que la substance résineuse comprend une matière résineuse synthétique stable.

   5. Un procédé conformément aux revendications 1, 2, 3 ou 4, caractérisé par le fait qu'on incor- pore, dans ladite substance résineuse, un agent qui en modifie la flexibilité.

   6. Un procédé conformément à l'une quelcon- que des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'on incorpore dans la substance résineuse en question, un agent qui en réduit la viscosité.

   7. Un procédé conformément à l'une quelcon- que des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite substance résineuse est sensible- ment dépourvue d'huile. <Desc/Clms Page number 18>

   8. Un procédé conformément à l'une quelcon- que des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite substance résineuse est sensible- ment dépourvue de matière végétale, 9. Un procédé conformément à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la substance résineuse comprend un produit de condensation de l'aldéhyde phénique; 10. Un procédé conformément à la revendica- tion 9, caractérisé par le fait que le produit de condensation de l'aldéhyde phénique est appliqué sur la base pendant qu'il est encore à l'état visqueux.

   11. Un procédé conformément aux revendica- tions 3, 5 et 10, caractérisé par le fait que ledit agent modificateur rend le produit de condensation de l'aldéhyde phénique plus flexible une fois solidifié.

   12. Un procédé conformément à l'une quelcon- que des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la substance résineuse est appliquée sous pression sur la base: 13. Un procédé conformément aux revendica- tions 9 et 10, caractérisé par le fait que le produit de condensation de l'aldéhyde phénique est neutralisé, pendant qu'il est encore à l'état visqueux, et qu'on soumet ledit produit au traitement à chaud après son application sur la base.

   14. Un procédé conformément à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'on applique, sur la base, plusieurs cou- ches de ladite substance résineuse, une première cou- che étant interposée entre la base et la couche de parcelles ou de granules abrasifs, tandis qu'une ou plusieurs autres couches, de préférence moins viequeu- <Desc/Clms Page number 19> ses sont appliquées, soit sur la surface portant 1* abrasif, soit sur la surface opposée, soit sur les deux surfaces précitées de l'article ainsi obtenu.

   15. Un procédé conformément à la revendication 14, caractérisé par le fait qu'on laisse la première couche dont il a été parlé au paragraphe précédent imprégner la base, la ou l'une des secondes couches mentionnées étant appliquée pour compenser cette im- prégnation.

   16 Un procédé conformément à la revendication 14, caractérisé par le fait que la ou l'une des secon- des couches est appliquée sur la surface qui porte les granules abrasifs pour sceller les parcelles ou granu- les abrasifs dans le lien; 17. Un procédé conformément à la revendication 14, caractérisé par le fait qu'on laisse la première couche dont il a été parlé imprégner la base, tandis que la ou l'une des secondes couches est appliquée pour limiter la pénétration de la première couche dans la base.

   18. Un procédé pour fabriquer un article abra- sif stable, dans le genre du papier de verre ou d'un article analogue, caractérisé par l'application sur une base convenable d'une couche de parcelles ou de granu- les abrasifs préalablement chauffés, et par l'interpo- sition d'un lien adhésif entre les parcelles ou gra- nules abrasifs et la base.

   19. Un procédé pour fabriquer un article abra- sif stable, dans le genre du papier de verre ou d'un produit analogue, caractérisé par le fait qu'on appli- que, sur une base convenable, un lien adhésif de nature à maintenir la liaison entre la base en question et une couche de parcelles ou de granules abrasifs, pendant sensiblement toute la durée de l'action abrasive effica <Desc/Clms Page number 20> ce de l'article abrasif, mené en cas d'application prolongée de solvants tels qu'un alcool sur l'article ou d'immersion prolongée de ce dernier dans lesdits solvants.

   20. Un procédé pour fabriquer un article abrasif stable, dans le genre du papier de verre gu d'un produit analogue,caractérisé par le fait qu'on applique, sur une base convenable, un lien adhésif de nature à maintenir la liaison entre la base en ques- tion et une couche de parcelles ou de granules abra- sifs, pendant sensiblement toute la durée de l'action abrasive efficace de l'article abrasif même en cas d'application prolongée d'esprits minéraux tels que la gazoline sur l'article ou d'immersion prolongée de ce dernier dans lesdits esprits.

   21. Un procédé pour fabriquer un article abrasif stable, dans le genre du papier de verre ou d'un produit analogue, caractérisé par le fait qu'on applique, sur une base convenable, un lien adhésif de nature à maintenir la liaison entre la base en question et une couche de parcelles ou de granules abrasifs, pendant sensiblement toute la durée de l'action abrasive efficace de l'article abrasif, même en cas d'application prolongée de cétones tels que l'acétone sur l'article ou d'inmersion prolongée de ce dernier dans ces cétones; 22.

   Le procédé pour fabriquer un article abrasif stable, dans le genre du papier de verre ou d'un produit analogue, caractérisé par la fait qu'on applique, sur une base convenable, une couche de par- celles ou de granules abrasifs et qu'on interpose, entre ladite base et les parcelles ou granules abra- sifs, un lien adhésif comprenant un produit de conden- sation de l'aldéhyde phonique pendant que ce dernier <Desc/Clms Page number 21> corps est encore à l'état visqueux, et qu'on trempe l'article ainsi produit de manière à le rendre tenace et résistant quand on l'emploie dans une opération d'abrasion avec emploi d'un fluide.

   23. Un produit industriel nouveau, dans le genre d'une feuille abrasive telle que le papier de verre ou un produit analogue, caractérisé par l'appli- cation d'un lien stable hydrofuge comprenant une subs- tance résineuse,flexible interposée entre une base flexible et une couche de parcelles ou de granules abrasifs,de manière à relier la base à la couche de parcelles* 24. Un produit conformément à la revendication 23, caractérisé par le fait que la substance résineuse en question renferme un agent qui en modifie la fle- xibilité.

   25. Un produit industriel conformément à la revendication 23, caractérisé par le fait que la base en question est constituée par une feuille de papier ou d'une autre matière semblablement susceptible d'être imprégnée par un fluide, en l'espèce la substance résineuse et (ou) un solvant de ladite substance jouant le rôle de véhicule à l'égard de celle-ci, 26. Un produit industriel conformément à la revendication 23, caractérisé par le fait que ladite substance résineuse renferme un produit de condensation de l'aldéhyde phénique solidifié.

   27. Un produit industriel nouveau, dans le genre d'un article abrasif tel que le papier de verre ou un produit analogue, caractérisé par un lien stable comprenant une substance résineuse dépourvue d'huile, interposée entre une base et une couche de parcelles ou de granules abrasifs, et servant à relier la base à la couche en question, <Desc/Clms Page number 22> 28. Un produit industriel nouveau, dans le genre d'un article abrasif tel que le papier de verre ou un produit analogue, caractérisé par un lien stable comprenant une substance résineuse dépourvue de matiè- re végétale) interposée de manière à les réunir ensem- ble entre une base et une couche de parcelles ou de granules abrasifs, et servant à relier la base a la couche en question.

   29. Un produit industriel nouveau, dans le genre d'un article abrasif tel que le papier de verre ou un produit analogue, caractérisé par un lien stable interposé entre une couche de parcelles ou de granules abrasifs d'une part et une base d'autre part,, ledit lien étant de nature à conserver son effet de liaison pendant sensiblement toute la durée de l'action abra- sive efficace de l'article abrasif, même en cas d'ap- plication prolongée d'esprits minéraux tels que la gazoline sur l'article ou d'immersion prolongée de ce dernier dans lesdits esprits minéraux.

   30. Un produit industriel nouveau., dans le genre d'un article abrasif tel que le papier de verre ou un produit analogue,, caractérisé par un lien sta- ble interposé entre une couche de parcelles ou de granules abrasifs et une base, ledit lien étant de na- ture à oonserver ion effet de liaison pendant sensible- ment toute la durée de l'action abrasive efficace de l'article abrasif, même si ce dernier subit une appli- cation prolongée de solvants tels qu'un alcool ou une immersion prolongée dans lesdits solvants.

   31. Un produit industriel nouveau, dans le genre d'un article abrasif tel que le papier de verre ou un produit analogue, caractérisé par un lien sta- ble interposé entre une couche de parcelles ou de granules abrasifs et une base, ledit lien étant de <Desc/Clms Page number 23> nature à conserver son action de liaison pendant sensiblement toute la durée de l'action abrasive efficace de l'article abrasif, même si ce dernier subit une application prolongée de cétones telle que l'acétone, ou une immersion prolongée dans les cé- tones en question.

   32. Un produit industriel nouveau, dans le genre d'un article abrasif tel que le papier de verre ou un produit analogue, caractérisé par un lien stable comprenant une résine synthétique renfer- mant un produit de condensation d'une aldéhyde, interposé entre une couche de parcelles ou de granu- les abrasifs et une base, ledit lien étant de nature à conserver son effet de liaison pendant sensiblement toute la durée de l'action abrasive efficace de l'article abrasif, même si ce dernier subit une ap- plication prolongée d'un fluide au cours d'une opé- ration d'abrasion comportant l'application d'un fluide ou une immersion prolongée dans le fluide en questiob,, RESUME SUCCINCT Procédés pour fabriquer un article abrasif stable en appliquant, sur une base convenable,

   une substance résineuse flexible reliant à la base en question une couche de parcelles abrasives et produits industriels nouveaux obtenus au moyen desdits procédés.