<Desc/Clms Page number 1>
PERFECTIONNEMENTS DANS,'LES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE La.. présente invention a pour objet un nouveau type d'injecteur pour les moteur à combustion interne fon- ctionnant selon systèmes dérivés du Diesel, dans les- quels le'combustible est injecté dans le cylindre pendant, et en général vers la fine, de la,,course de compression.
Il est connu que avec ces systéme on atteint les plus hauts rendement thermiques à cause de la possibilité d'at
EMI1.1
teindre des hautes compressior prevntives, qui ne se- raient pas possibles avec des moteurs alimentées avec un mélange air-combustible préalablement carburé, a cause des explosions prématurés qui se produiraient.
Il,est encore connu que le maximum d'avantage dans les moteurs à injèction est,obtenu injectant le combusti ble pulverisé au moyen d'un jet d'air comprimé, et que ce .système est, tout-à-l'heure, borné aux moteurs de grande
<Desc/Clms Page number 2>
et de moyenne puissance, parce que l'injection par l'air comprimée, conçue comme elle l'est couramnent entraîne des complications encombrantes et coûteuses (compresseurs, réservoirs, spupates, etc.) qui rendent la construction chère, pésante, compliqée et le fonctionnement délicat.
Dans les petits moteurs, la construction ,s'est, pour ces raison, orientée au système d'injection directe (dénommée très improprement "solid injection") c'est dire que la liquide combustible est introduit tel quel dans le cy= lindre sans pulvérisation préalable.
Les moteur de ce système sont entrés dans l'usage cou- rent, sont bien loin du haut rendement du Diesel, mais ils ont tout de même l'avantage de fonctionner avec des combustibles bien plus lourds que le pétrole et l'essence, ce qui les rend suffisamment économiques.
On tente depuis quelque temps d'appliquer des systèmes semblables sur des moteurs polycylindres à haute vitesse / pour l'automobilisme et même ,pour l'aviation, mais on ren- contre des sérieuses difficultés à injecter des moindres quantités de combustible exactement et surtout uniforme- ment dosées. Des grandes difficultés naissent du fait aus- si que la pompe Ö combustible doit vaincre la pression de compression et ce qui, à part des nombreuses autres difficultés, introduit l'élasticité des tuyotages comme cause de perturbations et de fausses injections. Avec le système objet de la présente invention, ces inconvénients et difficultés sont tournés, et on établit un moteur qui: 1 ) fonctionne à injection par l'air comprimée, à pulve- risation simple ou redoublée, sans qu'il y ait des compresseur.
2 ) le combustible est introduit dans l'injecteur à une pression presque nulle, ce qui assure la regularité et la facilité de l'entretien et de la régulation de
<Desc/Clms Page number 3>
la pompe,à combus,tible (qui n'est même pas toujours indispensable.
3 ) l'istant auquel commence l'injection peut, se faire varier entre, 180 1, environ, c'est à dire du commencement à la fin de la course de compression, ce qui signifie pouvoir adapter continuellement le moteur aux condi- tions de la charge.
4 ) on peut réaliser un réglage de la quantité du combusti- ble injecté en fonction du temps ce qui rend le moteur très élastique et autorégulateur.
5 ) le fonctionnement de l'injecteur est tout à fait auto- matique, et ne demande aucun dispositif de commande.
Dans les dessins annexés on à illustré un exemple de construction de l'injecteur et son application à un moteur à quatre cylindres.'
La fig. 1 montre l'injecteur, en coupe verticale, pen- dant l'alimentation.
La fig. 2 en est une coupe semblable, vue au moment de l'injection.
La fig. 3 est un schéma d'application sur un moteur à quatre .cylindres.
La fig. 4 est un schema de l'alimentation pour un moteur monocylindre à 2 temps'
Sur les dessins:
Le N 1,indique le corps de l'injecteur, qui est un pe- tit cylindre placé à l'endroit plus convenient sur la tète du moteur. Dans ce corps est disposée un piston 2 pourvu @ d'une. tige 3 qui sort du corps 1,.et sur laquelle appuie un ressort 4 dont la charge peut être'réglée au moyen d'un dispositif 5.
La cavité du corps 1 communique au moyen dune soupape automatique 6, avec un'tuberie d'alimentation 7, et au moyen
<Desc/Clms Page number 4>
des tonus 8 percés dans le piston 2, avec le cylindre mo- teur.
Le canal 8 perce le piston 2 et sa tige 3 d'un bout à l'autre, et dans son intérieur est disposée une aguille 16, vissée dans la tige et qui est destinée à faciliter le nettoyage du canal 8 quand celui-ci s'obture à cause d'impuretés. Pour cela, il n'est pas nécessaire de démon- ter l'injecteur, car il suffit de devisser l'aguille avec une clé adapte et de la remettre en place aprèsl'avoir nettoyée.
Dans la pluralité des cas il suffira quelques devis- sages et vissages répétés sans démontage total pour re- joindre le but,
Le fonctionnement de cet injecteur est le suivant: Quand dans le cylindre moteur il n'y a pas de pression, c' est à dire pendant l'échappement et l'aspiration (dans les moteur à quatre temps',et pendant le lavage dans les moteur à deux tempe) la faible pression existante dans le tuyautage 7, soulève 1q soupape 6, et une certaine quantité de combustible pénètre dans le corps 1.
, Pendant la compression,l'air contenu dansle cyline dre moteur pénètre dans le corps au travers des trous 8, en mon que la pression reste la même dans le cylindre et dans le corps. '
Les surfaces du piston sur.lesquelles agit cette pres- sion sont différentes parce que celle interne au corps 1 est moindre, à cause de la tige 3, sur laquelle agit la pression atmosphérique et celle du ressort 4, et non pas celle du cylindre.
Jusqu'à ce'que la somme des pressions agissantes sur cet- te surface est supérieure ou égale à celle du cylindre, le p piston 2 demeure immobile, mais dés que la compression
<Desc/Clms Page number 5>
dépasse un valeur donné, le piston 2 est repoussé dans le corps 1, et,l'air contenue dans celui-ci, avec le com- bustible qui y etait pénétré est vivement injecté dans le cylindre, 'on 'se produit ,l'allumage et la combustion.
On voit comme ça que l'air même du cylindre retourne dans celui-ci emportant le combustible dont s'est chargée dans le corps 1.'
Etant le rapport de compression'établi, la pression atmosphérique pratiquement invariable et la pression du ressort 4 reglable, on,voit que le moment ou commence l'in jeciton est strictement dependant de cette dernière régu- lation. C'est-à-dire que si le ressort 4 sera tout à fait déchargé, l'infection aura commencement aussitot que dans le cylindre on aura une compression appreciable; et que en augmentant la charge du -ressort le commencement de l'injection tardera de plus en plue jusqu'a commencer au . point mort superïeur (et continuer ensuite à cause del'au- gmentation de pression due à la combustion).
La légère pression du combustible dans le tuyautage 7, 'nécessaire à l'alimentation peut etre obtenue par des moyen très simples:
Dans les moteurs à quatre temps, il est suffisant de pla- cer le réservoir,à combustible plus haut que l'injecteur, pour que cette surélévation combinée avec la dépression de l'aspiration suffise à assurer l'alimentation. Un simple robinet pourvoit au réglage.
Pour les moteur à deux temps, la periode utilisable pour l'alimentation de l'inecteur est moindre (pendant le balaya- ge) et de plus il n'y'a pas d'aspiration dans le cylindre.
Si le moteur est à compression dans'le carter, ou qu'il y a une pompe de balayage pour chaque cylindre, on tourne la difficulté par le suivant artifice: .
<Desc/Clms Page number 6>
Sur le tuyautage 7 on place deux soupapes - 6 et 6' au ' lieu d'une seule, et entre une soupape et l'autre on de- rive un petit tube 9 qui débouche au carter (ou à la pom- pe de balayage). Les dépressions et pressions dues au ba- layage'font fonctionner ce tube comme un pulsomètre assurant l'alimentation.
Dans tout les cas, le système préférable consiste (fig. 3) à disposer une pompe d'erogation, qui peut très convenablement être une petite pompe à engrenages,10, qui aspire le combustible du reservoir par un tuyautage 11 et le refoule par une tuyautage 12 qui se dirame aux inje- cteurs, 1, 1 , 1', 1" ..../. Entre les tuyautages 11 et 12 on dispose un'tuyau de court cirquit 13 sur le par- cours duquel est installée une soupape 'de surté 14 au mo- yen de laquelle dans le tuyautage 11 or* ne peut dépasser une pression déterminé.
Sur le tuyautage 12 est insère un robinet de reglage !5 avec lequel on varie la résistence à l'écoulement du combu stible et par consequent la quantité qui en est envoyé aux injecteurs dans l'unité de temps.
On peut, par la pompe 13, aspirer une certaine quantité d'air avec le combustible et en ce cas les injecteurs se- ront alimenté avec un mélange nébulisé, ce qui constitue un rédoublement de la pulverisation.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.