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Pour obtenir des matières artificielles, on est parti de matières premières d'espèces très différentes, plus spécia- lement pour la fabrication de produits de condensation à partir d'urée ou de ses dérivés et d'aldéhydes, plus particulièrement du formaldéhyde . On a proposé, dans les derniers temps, di- vers procédés au moyen desquels on obtient des produits de très grande beauté, de grande résistance et de dureté consi-
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dérable .
On a trouvé, d'une manière inattendue, que l'on peut obtenir des matières artificielles de nature tout autre et
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dont les propriétés permettent des applications industrielles plus étendues en mélangeant les produits de condensation d'u-
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rée ou ses dérivés et d'aldéhydes, plus spécialement de for- maldéhyde, d'une matière appropriée, avec des matières hémi- . .. ";.%.:
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colloïdales ou eucolloïdales qui sont dérivées des hydrocarbu res à combinaisons doubles, c'est-à-dire ceux pour lesquels les molécules comportent une ou plusieurs combinaisons doubles.
On cite, à titre d'exemple, l'acide acétique-vinyl-ester l'acroléine, l'acide itaconique, etc...
Les produits obtenus en partant de l'urée et des aldé- hydes présentent, à part lés avantages indiqués ci-dessus, l'inconvénient qu'ils n'ont pas une ténacité correspondant à leur dureté, inconvénient qui se fait parfois fortement sentir en pratique et qui empêche l'application de ces produits dans toute une série de cas pour lesquels ils sembleraient prédes- tinés à cause de leurs propriétés réellement remarquables..
Ainsi, par exemple, il est impossible de constituer convena- blement, à l'aide de produits de ce genre, des films ou des fils analogues à la soie artificielle malgré qu'ils soient non- inflammables et inoolores et que leur résistance à l'attaque de moyens dissolvants soit très grande, d'où résultent des avantages considérables .
Par l'adjonction des hémi- ou eucolloïdes, on par- vient à modifier de manière telle les propriétés physiques des produits de condensation, que l'on obtienne des matières arti- ficielles absolument nouvelles et appropriées aux applications absolument importantes au point' de vue technique .
Le mélange des deux constituants qui donnent lieu à la nouvelle matière artificielle, se fait de préférence sous forme de solutions ...Air si on fabrique, par exemple, une solu- tion du produit intermédiaire d'urée et de formaldéhyde dans un solvant tel, que l'on puisse y mélanger convenablement une solution de l'autre constituant du mélange, sans produire une précipitation et on obtient,, après avoir séparé les solvants,
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éventuellement après durcissement du produit intermédiaire ou en ayant recours à d'autres moyens propres à produire une augmentation du degré de polymérisation, les nouvelles matiè- res artificielles dont il est questionci-dessus.
Il va de soi que l'on parvient également introduire l'hémi ou eucolloïde dans la solution en faisant dissoudre le colloïde dans le sol- vant du produit urée-formaldéhyde .
Conformément à l'invention, le rapport des quantités que l'on utilise pour les deux groupes peut varier entre les plus larges limites Si on a :recours à de grandes quantités du constituant urée..formaldéhyde, les produits résultant du, mélange sont plus fermes après durcissement et, dans le cas contraire, ils sont plus mous mais plus tenaces .
On peut également procéder, conformément à l'inven- tion, de manière telle que l'on adjoint à la solution de con- densation des matières qui seulement au oours de l'opération subséquente de condensation, voire de polymérisation, donnent lieu à la formation des substances organiques celloidales dont question ci-dessus .
On a déjà fait plusieurs essais pour augmenter-la ténacité dès produits de condensation d'urée et de formaldéhy- de Ainsi on a, par exemple, fabriqué des produits de conden- sation mélangés en partant des phénols, d'urée et de formaldé- hyde.
On a toutefois constaté dans ce cas que la règle subsis- te qui, d'une façon générale, compte pour les matières artifi- ' cielles et que l'on a 'observée dans les cas'analogues oonnus; que lbrs du mélange de deux ou plus de deux composés de résines artificielles, le produit obtenu présente principalement seule- ment les mauvaises propriétés de chacun de ceux-ci, alors que . ,.
les bonnes propriétés disparaissent ou sont fortement réduites
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pour la plupart La constatation qu'en mélangeant les deux classes de matières susdites on obtient une amélioration très sensible dans la ténacité des produits finaux, sans qu'on puis- se d'ailleurs observer une.modification quelconque d'espèce préjucliuiable, est d'autant plus surprenante . On peut d'au- tant plus admettre qu'on est en présence d'un effet particulier que de faibles adjonctions des combinaisons susdites suffisent pour améliorer les propriétés de l'autre classe de matières .
Le nouveau procédé convient aussi bien à la fabrica- tion de laques et de films du genre de ceux faits en oellulcîd, voire de soie artificielle, qu'à la fabrication de produits durs présentant un contour déterminé .
De même, on peut réaliser des nouveaux effets inatten- dus pour l'amélioration des matières textiles en ayant recours aux produits fabriqués à l'aide du nouveau procédé .
.On sait que les produits de condensation des urées et des aldéhydes peuvent être teintés à l'aide de colorants prove- nant du goudron . Du moment que l'on imprègne des fibres texti- les, par exemple du papier ou des tissus constitués en fibres textiles avec des produits de condensation d'urée et de formai- déhyde, on obtient donc en quelque sorte une animalisation des fibres textiles permettant la fixation de colorants acides sur lesdits fibres .
Les fibres textiles de cette espèce impré- gnées avec les produits de condensation des urées et des aldé hydes et tels qu'obtenus jusqu['ici ont toutefois un toucher dur et rude, de sorte que l'animalisation des fibres textiles avec ces produits connus n'était pour ainsi dire pas applicable tech- niquement. Si on utilise toutefois, au lieu des produits de condensation purs, les produits mélangés dont question ci-dessus
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on parvient à utiliser les propriétés concernant la fixation des couleurs de ces produits de condensation, sans que les inconvénients indiqués se présentent .
Il en est de même en ce qui concerne l'impression des fibres de tout genre'. On peut, dans ce cas, se servir des produits de condensation d'urée et de formaldéhyde ou bien comme liant ou fixateur de fines partioules métalliques ou de fines particules de toute espèce, ou bien comme matière agglu- tinante pour l'application de réserves, mordants ou analogues.
De même, dans ce cas, les propriétés des produits de condensa- tion purs, nuisibles aux matières textiles sont favorablement influencés par l'adjonction des substances susdites et le champ d'application technique des produits susdits est donc considérablement accru .
L'apprêt des tissus est, de plus, un autre domaine dans lequel ces produits de condensation peuvent être appli- qués .A l'aide de ceux-ci, on peut, aveo du savon et de la soude, obtenir des apprêts qui résist&nt au lavage'. Egale- ment dans ce cas, les articles apprêtés avec les produite de condensation d'urée et de formaldéhyde, connus'jusqu'ici, présentent un toucher rude, ce qui peut facilement amener à la rupture des différentes fibres .Ces inconvénients sont évités par l'utilisation de produits de condensation' qui, .se . lon le nouveau procédé, sont rendus souples On parvient, par exemple, à obtenir des apprêts techniquement utilisables en introduisant les solutions, rendues plus souples par l'ad- jonction des substances susdites, dans les fibres,
et en précipitant ensuite, dans les fibres, leproduit intermédiaire soluble par des moyens de coagulation appropriés tels, par exemple, des moyens précipitant l'albumine, des tann ns, des .
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acides ou des sels . On peut également procéder en imprégnant les fibres des moyens de coagulation susdits avant l'applica- tion de la masse d'apprêt . Quand on fait passer les matières ainsi traitées sur des tambours cylindriques chauffés, on ob- tient un apprêt non soluble dans l'eau, d'un touoher convenable et qui, par l'adjonction de substances de toutes espèces peut être rendu imperméable et incombustible . Il est surtout à re- marquer qu'un tel apprêt s'applique très fortement sur les fi- bres .
Les laques obtenues à l'aide du nouveau procédé donnent lieu, lors de leur utilisation, à un revêtement excessivement élastique qui ne se fendille pas par suite de fortes sollicita- tions de leur support et qui ne se détache pas dudit support .
En outre, l'adaptation des produits de condensation durcis d'u- rée et de formaldéhyde aux dilatations et aux contractions subi- tes des supports métalliques, sous l'effet de la chaleur et du froid, est fortement augmentée .
De même, on peut ainsi obtenir des films et bandes transparentes non-inflammables qui conservent leur couleur à la lumière et qui ne deviennent pas troubles au cours de l'usage .
Le travail des articles de forme déterminée et tels qu'utilisés , par exemple après tournage, est notablement facilité à cause de la résistance à la traction et de la ténacité bien plus grandes.
Les nouvelles matières artificielles peuvent être teintées par des substances connues . On peut y adjoindre des masses de remplissage également connues, etc... et elles peuvent être fabriquées de façon à présenter l'aspect des mailles, des flammes ou autres motifs décoratifs courants A cet ef/fet, on peut avoir recours à des moyens appro priés ,