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" Moteur à mouvement perpétuel de toutes les puissances désira- bles dans l'industrie."
La présente invention a pour but des perfectionnements aux moteurs à mouvement perpétuel de toutes les puissances désirables dans l'industrie, formant l'objet du brevet principal n 356213 du 28 novembre 1928.
Ces perfectionnements ont surtout pour but de donner un nou- veau mode de construction et de réalisation des roues portant les soufflets ou boîtes à air et les contrepoids plongés dans le liquide, et aussi de réaliser et de construire un même genre de roue fonctionnant hors d'un liquide et donnant une force motrice ne coûtant que le prix de l'installation et marchant éternelle-
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ment sans autres frais que le graissage.
Ces divers perfectionnements au brevet principal ont sur- tout pour but d'atteindre une réalisation plus pratique des roues portant les clapets ou bottes à air et surtout de les ren -dre capables de produire une force motrice plus gronde.
D'autres caractéristiques du présent perfeationnement res- sortiront de la description ci-dessous, avec retienne aux figu- res du dessin annexé qui représentent, à titre d'exemple pure- ment indicatif et non limitatif, cinq formes de réalisation de la roue devant produire la force motrice marchant éternellement, sans autres frais que ceux du graissage.
Dans ces dessins:
Figures 1, 2 et 3 donnent les formes de réalisation de la roue possédant soit des flotteurs, soit des bottes à air, avec contrepoids et devant fonctionner dans l'eau, le fonctionnement de ces roues étant basé sur le principe d'Archimède;
Figures 4 et 5 donnent deux formes de réalisation de la roue devant fonctionner éternellement hors de l'eau et qui est munie de contrepoids, soit d'un boyau flexible et étanche, soit d'un tube en métal.
Se référant à la fig.l, qui représente la premiére forme de réalisation de la roue fonctionnant sous eau, 1 représente les flotteurs mobiles en zinc ou toute autre matière, disposes sur tout le pourtour de la roue à des distances égales et pouvant pivoter autour des pivots qui sont rattachas à l'arbre de ro- talion/de la roue émergeant hors du liquide (.le la cuve 6, le ni- veau du liquide dans la cuve étant indique par la ligne de ni- veau 7.
En examinant la figure, on voit que la ratière de droite de la roue tire vers la surface pour sortir de l'eau.
Si on mesurait la distance du centre de gravite de chacun des flotteurs au pivot d'attache, on trouverait un surplus de puissance exprimée en fonction du volume, donc du poids des flot-
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teurs et- des leviers avec lesquels l'action de Ces poids se fait sentir sur la roue, cet excès de puissance de la partie droite sur la partie gauche ayant pour effet de faire tourner éternellement la roue. Le sens de mouvement de la roue est indi- que par la flèche 9.
Se référant à la fig. 2, représentant la seconde forme de réalisation de la roue fonctionnant sous eau, 1 représente les flotteurs en zinc ou autre matière, de forme analogue à ceux représentes dans la fig.l, tournant autour du pivot 2, ces flot- teurs ayant pour fonction d'ouvrir ou de fermer les boîtes à air 8 prévues sur tout le pourtour de la roue; ces bottes à air peu vent 'être de toutes dimensions désirables attendu qu' il n'y a plus de déperdition due au recul des contrepoids, comme il s'est produit en appliquant le dispositif décrit dans le brevet principal.
Les flotteurs forment donc encore contrepoids, mais avec cette différence qu'ils augmentent encore la force motrice dis- ponible destinée à faire tourner la roue. Ces flotteurs ont suffisamment de cubage d'air qui tire vers la surface pour ou- vrir les bottes à air quand elles arrivent, grâce à leur rota- tion, à occuper une position à droite du diamètre vertical de la roue. Ces bottes à air aspirent encore de l'air par des tuyaux 3 qui les mettent en communication avec le cylindre creux 4 at- taché à l'axe de la roue 5, ce cylindre creux étant lui-même en communication avec une cheminée d'air. 2. représente la cuve dans laquelle est plongée la roue, le niveau de liquide étant indiqué par la ligne de niveau 7. Le sens de mouvement de la roue est indique par la flèche 9.
Se référant à la fig.3, qui montre la troisième forme de réalisation de la roue plongée dans l'eau, 8 représente les boî- tes à air qui s'ouvrent sous l'action de contrepoids 10 fixés sur des leviers 11 en dehors de la circonférence de la roue; ces contrepoids sont faits dans un métal excessivement lourd, soit
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par exemple du plomb;
ces soufflets sont évdieement de nouveau en communication,au moyen de tuyaux 3, avec les cylindres creux 4 fixés sur l'axe 5 de la roue, ces cylindres 4 étant en com- munication avec la cheminée d'air. Si la roue se déplace dans le sens de la flèche 9, les bottes à air s'ouvriront quand el- les auront dépassé la position verticale en passantde la par.- tie gauche de la roue vers la partie droite, ce qui est donc conforme au brevet principal.
Cependant, le bénéfice des forces motrices est augmenté par ce perfectionnement par la fixation des contrepoids sur des leviers et par l'augmentation du poids desdits leviers, puisque la force motrice déterminant le mouve-' ment de la roue, est fonction des contrepoids et de la distance à laquelle ils se trouvent du centre de gravité de la roue. Dans tous les cas, on pourra supprimer le cylindres creux 4 et la che- minée d'air, en les remplaçant par un tube ou un boyau sur le- quel sont fixées les boîtes à air du même principe que celles des figs.l et 2.
Se référant à la figure 4, qui représente une forme de réa- lisation de la roue donnant une force motrice et marchant éter- nellement, 22 représente un boyau réalisé en n'importe quelle matière, pourvu qu'il soit flexible et bien étanche, ce boyau et étant fixé sur une roue 13, rattaché par des rayons la à l'axe 5 de la roue. Ce boyau 22 est à moitié rempli d'un liquide quelconque, le plus lourd possible, tel que le mercure, par exem- ple.
La roue 13 est pourvue de contrepoids 10 mobiles, fixés sur des leviers 11 articulés avec d'autres leviers 15, ceux-ci tournant autour des pivots 16 fixés sur lepourtour de la roue 13 à des distances égales, ces leviers 11 sont pourvus à une des extrémités de patins 12 qui aplatissent les boyaux sur la moitié de la roue et refoulent le liquide sur l'autre moitié; ledit liquide pèsera donc continuellement de tout son poids sur la roue et obligera celle-ci à tourner. Ainsi, sur la partie de
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droite de la roue n'agissent que les contrepoids de droite, tan- dis que sur la partie gauche agissent les contrepoids de gauche plus le poids du liquide variant d'après les dimensions de la roue et du boyau.
Il est un fait évident que pour augmenter la puissance, on peut soit augmenter les dimensions de la roue et les poids em- ployés, soit accoupler plusieurs roues ensemble. La roue tourne donc dans le sens de la flèche 9.
Se référant à la fig.5, représentant la seconde forme de réalisation de la roue devant fonctionner hors de l'eau, 5 re- présente l'axe de la roue sur lequel sont fixés les rayons 14 portant la roue 13 et un tube en métal 17 sur lequel sont fixés à distance égales des cylindres en métal 18 commandés par dos contrepoids intérieurs 19 fixés su r des bras de levîer 20. Le tube 17 est complètement rempli de liquide, ainsi que la moitié des cylindres 18. Les pistons 21, agissant sur ces'cylindres sous l'action des contrepoids 19 et des leviers 90, refoulent le liquide des cylindres de droite dans les cylindres de gauche, ce qui donne un bénéfice de force motrice, fonction de la répar- tition des poids de la roue et des bras de levier agissant sur ces poids, ce qui fera tourner la roue.
Cette forme de réalisation est plus mécanique et plus con- structionnelle que la forme de réalisation précédente, puisqu'on pourra employer toutes espaces de cylindres fabriqués soit en métal ou en toute autre matière, de formes quelconques les plus avantageuses et commandés par des contrepoids ou autres détails constructionnels similaires.
Les dispositifs suivant les deux dernières formes de réali- sation peuvent évidemment fonctionner hors de l'eau, étant com- mandés pa r le poids du liquide se trouvant dans une partie du boyau ou dans les cylindres, suivant le cas. Cependant, il est possible de faire tourner ces roues dans l'eau, du côté opposé, si elles sont commandées par l'air qui sera refoulé soit du
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boyau, soit des cylindres par les mêmes contrepoids.
Il est bien entendu que les présents perfectionnements ne se limitent pas aux détails constructionnels des formes de réalisation représentées et décrites, niais que ceux-ci peuvent être modifiés sans se départir du domaine de la présente inven- tion.
R e v e n d i a a t ion s.
1.-Perfectionnements au moteur à mouvement perpétuel de toutes les puissances désirables dans l'industrie, selon le brevet principal n 356213 du 28 novembre 1928, caractérisée par le fait que la force motrice perpétuelle,nécessaire pour faire tourner la roue, est obtenue au moyen de flotteurs en zinc ou autres matières, tournant autour de pivots disposés sur tout le pourtour de la roue, tel que décrit dans le brevet principal.
2.- Perfectionnements au moteur à mouvement perpétuel de toutes les puissances désirables dans l'industrie, selon le bre -vet principal n 356213 du 28 novembre 1928, comme revendiqué en 1, caractérisés par le fait que la fermeture et l'ouverture des soufflets ou boites à air immergés dans un liquide et dispo- sés sur une roue, sont obtenues par des flotteurs pouvant tour- ner autour de pivots répartis uniformément sur le pourtour de la circonférence de la roue, tel que décrit dans le brevet prin- cipal.
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