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"Moteur à mouvement perpétuel de toutes les puissances désira- bles dans l'industrie".
La présente invention a pour but la réalisation d'une force motrice ne 'Sortant que le prix de l'installation, mini- me d'ailleurs et marchant éternellement sans autres frais que le graissage, tel est le but de cette invention qui est appe- lée à révolutionner l'industrie mondiale.
Le mouvement perpétuel est obtenu en sa basant sur le -principe d'Archimède: 'Un corps plongé dans un liquide subit des pressions qui ont une résultante dite poussée, dirigée de bas en haut et égale au poids du liquide déplacé par le corps.
Cet appareil se compose d'une cuve en métal ou en béton, remplie d'un liquide (eau, huile, etc...) dans lequel tourne une roue munie de soufflets ou boîtes à air, pouvant se remplir
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et se vider successivement de leur air et par suite , prendre successivement la position d'un soufflet de forge gonfle, puis d'un soufflet aplati. La poussée verticale du liquide exercée sur les soufflets gonflés d'air pousse ceux-ci à sortir de l'eau et provoque la rotation de la roue.
La présente invention peut être réalisme de façons diffé- d'exemple rentes. Voici une forme de réalisation à titre/d'ailleurs non limitatif.
Figures 1 et 2 montrent un de ces apparils en ordre de marche.
La figure 1 est une vue en élévation de la roue, et la figure 2 est une coupe-profil de la cuve .
La figure 1 nous montre les soufflets prenant attache par uns tige fixe 12 sur l'axe de la roue et par une tige mobile 13 pur un cercle métallique qui est fixé aux tiges Chaque souf- flet est relié, par un tuyau 16, à un gros cylindre creux 17 qui lui-même est fixé sur l'arbre de rotation 16., Ce cylindre creux communique, par des trous percés sur son pourtour en 19, avec une cheminée d'air 14 qui dépasse le liquide de la cuve.
Chaque soufflet porte, à sa partie inférieure, un poids 15 suf- fisamment lourd que pour ouvrir le soufflet quand il arrive dans sa rotation à occuper une position à droite du diamètre verti- cal de la roue, ceci en supposant la rotation comme la flèche de la figure 1. Ce soufflet aspire, en s'ouvrant, de l'air par un des tuyaux 18. Cet air crée une poussée verticale qui fait re- monter le soufflet à la surface du liquide. Dès qu'un soufflet a passé au-dessus vers la gauche du diamètre vertical de la roue, le poids attaché au soufflet oblige celui-ci à se refer- mer et à expulser l'air par un des tuyaux 18 dans la cheminée 14.
Les soufflets de gauche étant moins volumineux à ce moment que ceux de droite, la poussée verticale sur les soufflets de droite est supérieure à la poussée verticale exercée sur les soufflets de gauche et la rotation s'en suit.
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La cheminée 14 étant fixe et le cylindre creux 17 mobile, @ il y a lieu dtappliquer des rondelles d'étanchéité sur le cy- lindre 17 et contre la cheminée 14.
Afin de vider l'eau qui éventuellement entrerait dans la cheminée 14; une petite pompe rotative 20 mue par la force mo- trice obtenue, sera installée au-dessus de la cheminée et son tuyau d'aspiration ira plonger jusque dans la poche qui ferme la cheminée en-dessous.
Exemple de la force obtenue..* Supposons des soufflets de 100 décimètres cubes d'air chacun. Avec trois soufflets en travail utile, nous aurons une poussée de 300 kilos ou 4 H2.
Voilà un moteur économique qui peut être construit dans tou- tes les dimensions désirables.
Une seconde forme de réalisation est la suivante:
La figure 3 représente une vue en plan de l'appareil; la figure 4 représente une coupe de profil de la fig. 3.
Bans la présente forme de réalisation, les boîtes à air sont complètement en métal 1 coulés ou fabriqué avec préci- sion, le couvercle 2 doit avoir au moins le poids du vide de liquide quil déplace, il est monté sur pivot 3, il glisse contre les parois intérieures de la boîte 1 au moyen d'un bourrelet en caoutchouc ou toute autre matière 4 et repose sur les mêmes bourrelets 5 à chaque demi-circonférence 'pour le rendre étanche.
Les tuyaux en métal 6 destinés à l'aspiration et au re- foulement de l'air sont tous fixés à une boîte creuse 7 au- tour de l'essieu et prend l'air par une cheminée 8 qui est traversée par le cylindre creux 7 perforé de lumières à l'en- droit de la cheminée et tourne dans celle-ci, munie de joints bien étanches; s'il passe un peu d'eau par ce joint ou par les boîtes à air, elle se déposera dans un réservoir 9 au fond de la cheminée, elle sera extraite au fur et à mesure par une petite pompe 10 qui fonctionnera automatiquement par le
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mouvement de la machine.
Une troisième forme de réalisation représentée par la figure 5 nous montre un appareil sans cheminée d'air, la boîte à air 21 étant diamétralement opposé à la boîte 22, elle con- serve la position qu'elle avait en montant vers la surface, parce que les contrepoids 30 n'ont aucune action étant arrivés au 23 Comme celui-ci est relié par un tube au 24, le contre- poids appuie sur le 23 et le referme en repoussant l'air dans le 24 attiré également par le contrepoids 30, il s'ouvre et ainsi de suite, le 25 avec le 26, et le 27 avec 28. Une roue 11 sera prévue sur l'axe 16 pour transmettre le mouvement de rotation, soit par transmission à chaîne, soit par tout autre système*
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1.
Moteur a mouvement perpétuel de toutes les puissances désirables dans l'industrie, caractérisé en ce qu'on utilise comme force motrice perpétuel, la pression exercée par un liquide sur des soufflets ou boîtesà air, immergés dans ce liquide et disposés sur une roue, tel que décrit dans la spé- cification ci-dessus.