Dispositif de freinage<B>à</B> fluide sous pression. La présente invention a pour objet un dispositif de freinage<B>à</B> fluide sous pression, applicable aux roues d'aéronefs.
Ce dispositif est du genre dans lequel une même pression de freinage est exercée sur au moins deux freins lorsque l'avion at territ en ligne droite et des pressions inégales lorsque Fon désire faire virer l'avion d'un côté ou de l'autre.
Le dispositif suivant l'invention est ca ractérisé par un récipient contenant du fluide et présentant<B>à</B> son intérieur plusieurs pis tons, déplaçables dans des parties de ce ré cipient dont les axes sont convergents et<B>à</B> partir desquelles du liquide est refoulé<B>à</B> une pression variable, par des tiges de piston pi- votées sur au moins un organe mobile pou vant se déplacer par un mouvement de trans lation rectili-ne et angulairement: dans ledit récipient.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution du dispo sitif. La fig. <B>1</B> est une vue, moitié en plan et moitié en coupe horizontale du dispositif; La fig. 2 est une coupe le long de la ligne C-C de la fig. <B>1,</B> vue dans la direction des flèches; La fig. <B>3</B> est un schéma du dispositif et de ses tuyaux et connexions actives au tam bour de frein et au palonnier de commande du gouvernail de direction-, La fig. 4 est une coupe verticale du réser voir<B>à</B> liquide alimentant la pompe<B>à</B> main et le réservoir<B>à</B> piston;
La fig. <B>à</B> est un schéma du déplacement relatif des parties actionnant les pistons, lors que les freins sont actionnés également et différentiellement; La fig. <B>6</B> est une élévation de la pompe <B>à</B> main, et Les fig. <B>7</B> et<B>8</B> sont des coupes partielles du mécanisme interne de la pompe<B>à</B> main.
Le dispositif représenté comprend un ré cipient ou enveloppe<B>1</B> qui peut être une pièce coulée en métal léger, présentant deux cliam- bres creuses<B>2)</B> et<B>3</B> s'étendant obliquement en s'éloignant du corps central ou de la partie formant puits du récipient et s'ouvrant dans ce corps ou cette partie, cette dernière étant disposée symétriquement par rapport aux chambres inclinées extérieurement.
Le corps central peut être approximative ment triangulaire, vu en plan, le sommet se trouvant entre les côtés internes des chambres 2 et<B>3</B> divergeant latéralement, la partie ar rondie du puits central qui constitue la par tie principale du corps, présentant une troi sième chambre 4 sur la ligne centrale ou sur l'axe C-C qui passe symétriquement entre les axes des chambres 2 et<B>3.</B>
Les chambres<B>9,</B> et<B>3</B> s'ouvrent dans l'en veloppe, laquelle est complètement remplie d'huile ou d'un autre liquide approprié et chaque chambre est munie d'un piston et d'une tige de piston.
L'extrémité externe (le chacune des cham bres est filetée intérieurement et est fermée par un capuchon<B>5 à</B> bride, lequel est ouvert en son centre.
La surface externe des capuchons des chambres<B>?</B> et<B>3</B> est plate et la surface interne de ces capuchons est conique, de telle sorte que le capuchon est plus épais en son centre qu'à sa périphérie.
Un ressort hélicoïdal conique<B>6</B> repose sur la partie conique interne de chacun des capu chons<B>à</B> des chambres 2 et<B>3,</B> l'enroulement de plus grand diamètre de ce ressort appuie con tre la surface interne<B>de</B> la partie périphé rique du capuchon, l'enroulement de plus pe tit diamètre du ressort reposant contre une rondelle<B>7</B> ouverte en son centre qui peut être en une matière élastique telle que du caout- cliouc et présentant une bride<B>à</B> sa périphérie formant un contact coulissant et étanche au fluide avec la paroi de la chambre ou avec une chemise fixée<B>à</B> cette chambre.
L'autre côté, interne, de la rondelle est supporté, de manière<B>à</B> pouvoir se déplacer, par la surface plate externe d'un piston<B>8</B> présentant en son centre un canal<B>9</B> de dia mètre relativement petit et s'étendant entre les surfaces interne et externe du piston. Une partie conique<B>10</B> s'étend du côté in terne du piston près de l'ouverture centrale <B>9;</B> la périphérie de cette partie se termine par une bride<B>Il</B> dont les bords appuient par l'in termédiaire d'étoupe contre la paroi cylin drique de la chambre pour constituer une sur face d'appui supplémentaire<B>à</B> celle réalisée par la périphérie de la partie plate du piston duquel la bride<B>11</B> est espacée.
La surface interne<B>19-</B> de cette partie co nique<B>10</B> sert<B>à</B> diriger l'extrémité de la tige <B>13</B> de piston vers le sommet de ladite pièce conique. Une surface d'appui 14, partielle ment sphérique ou arrondie, par l'axe de la quelle passe le canal<B>8</B> de petit diamètre, est prévue au sommet de la partie conique<B>10.</B>
La surface d'appui sphérique ou curvi ligne constitue un siège pour une tête<B>là</B> sphérique complémentaire formée ou fixée<B>à</B> l'extrémité de la tige<B>13</B> de piston qui est fixée de manière<B>à</B> pouvoir pivoter en<B>16</B> sur un organe<B>17</B> d'actionnement, cet organe étant déplaçable longitudinalement et angulaire- ment par rapport<B>à</B> l'axe commun C--C entre les chambres 2 et<B>3</B> disposées obliquement.
Chacune de ces chambres est munie du piston sollicité par un ressort et de la tige de piston, comme décrit ci-dessus.
Lorsque chaque piston est poussé exté rieurement dans la position active représentée <B>à</B> la fig. <B>1,</B> la tête sphérique de chaque pistou ferme le canal de petit diamètre et, par suite, l'écoulement du liquide actionnant les ±reins dans le corps de l'enveloppe est em <B>pêché,</B> le liquide se trouvant entre le capu- c'lion et le piston est chassé vers le<B>f</B>rein ou le groupe de ±reins par les conduites<B>18</B> et<B>19.</B>
Lorsque les pistons sont retirés de la po sition représentée<B>à</B> la fig. <B>1,</B> la pression de fermeture cesse d'agir<B>à</B> l'extrémité interne des canaux<B>9,</B> et l'huile (on autre liquide em ployé) est libre de retourner au réservoir formé par le corps de l'enveloppe et de se mé anger dans ce réservoir.
Comme le mouvement de retrait supprime la pression vers l'extérieur sur le piston, le ressort conique hélicoïdal<B>6</B> oblige chaque piston<B>à</B> suivre sa tige et facilite le retour des colonnes respectives (le liquide sous pression du mécanisme<B>57</B> de tambour de frein, méca nisme qui peut comprendre des anneaux sol licités par ressort et dont la construction est décrite et i,eveii(li(]tiée au brevet anglais no <B>379529</B> du<B>16</B> septembre<B>1931.</B>
Comme l'application égale et simultanée des freins, lorsque le liquide se trouve dans tous les tambours<B>à</B> une température uni forme, dépend de<B>ce</B> que des quantités égales de liquide soient chassées par les pistons, deux arrêts<B><I>M</I></B> effectifs sont prévus dont les extrémités font contact avec les brides<B>Il</B> de chaque piston et déterminent<B>à</B> l'avance la course vers l'intérieur des pistons, ce qui<B>dé-</B> termine par conséquent la quantité de li quide qui peut être éjectée par les pistons.
Les arrêts<B>20</B> sont vissés<B>à</B> travers des ou vertures<B>à</B> chaque extrémité d'un support fixe 21, lequel est lui-même fixé par deux boulons 22) au corps<B>du</B> récipient entre les chambres 2 et<B>3.</B>
En déplaçant chaque arrêt, la course du piston respectif peut être réglée comme on le désire, en contre-balançant ainsi n'importe, quel effet tendant<B>à</B> une action inégale des freins par suite d'un chauffage inégal.
On comprendra cependant que l'enveloppe centrale est elle-même de nature<B>à</B> faciliter l'échange de chaleur et<B>à</B> égaliser la tempé rature, pour autant que le liquide revenant des deux freins puisse se mélanger librement dans le corps<B>du</B> récipient.
Ces arrêts 20 sont accessibles, de même que le reste du méc#anisme, interne, lorsque la partie supérieure<B>23</B> du récipient est enlevée (fi-. 2).
Le sommet de l'enveloppe est maintenu <B>à</B> la base 24 par des boulons<B>25</B> et le disposi tif lui-même est normalement fixé au fuse lage ou<B>à</B> un autre support plat par des bou lons passant<B>à</B> travers des tasseaux<B>26</B> per <I>forés.</I>
Les arrêts<B>20</B> peuvent également être pro longés de manière que les têtes arrondies passent<B>à</B> travers des rondelles appropriées dans l'enveloppe pour permettre un réglage <B>de</B> l'extérieur sans ouvrir l'enveloppe.
La base arrondie de la partie triangulaire de l'enveloppe du récipient est ouverte sur l'axe de symétrie C-C qui passe entre les chambres disposées obliquement et elle est venue de fonte avec une prolongation 4 tubu laire, présentant un capuchon<B>5</B> perforé et une chemise ou une surface interne d'appui du piston, comme les autres chambres.
L'ouverture d'extrémité du capuchon con duisant<B>à</B> la chambre 4 est reliée par une con duite<B>28 à</B> une source externe de gaz ou de liquide sous pression, qui peut avoir la forme d'une pompe<B>à</B> main<B>29</B> décrite ci-après.
Une rondelle<B>30</B> présentant une bride, en une matière élastique, est enfermée dans la chambre<B>28</B> et est fixée<B>à</B> un piston<B>31</B> par une vis centrale et une rondelle.
Ce piston<B>31</B> est cylindrique et le côté iii-- terne est creusé en ïorme de cône, mais le cône n'est pas ouvert et ne présente pas<B>de</B> canal permettant l'écoulement du fluide entre l'enveloppe et la pompe<B>à</B> main ou autre source de fluide sous pression.
Le siège en partie conique et en partie sphérique du côté interne de ce piston<B>31</B> est engagé par une tête<B>32</B> sphérique complé mentaire formée à l'extrémité externe d'une tige de piston<B>33</B> dont l'autre extrémité est reliée, de manière<B>à</B> pouvoir pivoter,<B>à</B> un petit arbre 34 cylindrique (fig. 2) dont l'axe est perpendiculaire<B>à</B> celui du piston<B>31</B> et est perpendiculaire au couvercle et au fond de l'enveloppe.
Les extrémités supérieure et inférieure de cet arbre 34 se trouvent normalement dans l'axe de symétrie C--C qui passe au centre de l'enveloppe et qui di-vise en deux parties égales l'angle entre les chambres 2 et<B>3</B> la térales disposées obliquement et qui s'ouvrent sur cet axe.
Les parties inférieure et supérieure<B>de</B> l'arbre 34 viennent également en contact avec les bords de la rainure<B>35</B> dans un bâti consis tant en une paire de plaques parallèles et es pacées<B>36</B> pratiquement en forme de flèche, la pointe de la flèche étant normalement diri- t, crée vers les chambres latérales <B>2</B> et <B>3</B> le long de la ligne C-C.
Les rainures de guidage se trouvant dans ces plaques<B>36</B> en forme de flèche et espacées, correspondent l'une avec l'autre, mais le bâti en forme de flèche dans lequel ces rainures sont entaillées, est déplaçable angulairement en tournant autour d'-an pivot fixe près de la base desdites plaques.
Ce déplacement angulaire est réalisé en formant d'une seule pièce ou en reliant l'une des plaques en forme de flèche<B>à</B> un axe<B>37</B> parallèle<B>à</B> l'arbre 34, cet axe étant relié<B>à</B> l'une des plaques, perpendiculairement<B>à</B> celle- ci, et passant<U>vers</U> le haut et vers l'extérieur<B>à</B> travers un palier de l'enveloppe dans la par tie centrale de cette enveloppe.
L'autre plaque en forme de flèche est fixée<B>à</B> une saillie<B>38</B> cylindrique présentant un palier<B>à</B> la base du récipient.
L'axe<B>37</B> est relié<B>à</B> une manivelle ou a un levier<B>39</B> qui s'étend latéralement et qui est fixé au palonnier 40 de commande du gou vernail de direction ou<B>à</B> un autre mécanisme de direction, par une bielle 41.
En plus du contact coulissant entre ses extrémités supérieure et inférieure et les rai nures des plaques rotatives en forme de<B>flè-</B> che, la partie centrale de l'arbre s'ajuste, de manière<B>à</B> pouvoir pivoter,<B>à</B> travers deux ou vertures dans un autre bâti consistant en une paire de plaques<B>17</B> espacées de forme prati quement triangulaire, placées de telle sorte en association avec les plaques en forme de flèche, de manière<B>à</B> produire, en combinai son avec ces dernières plaques, une liaison dé- plaçable longitudinalement et angulairement entre toutes les tiges de piston, cette liaison ressemblant<B>à</B> celle de la lettre X.
Entre ces plaques triangulaires<B>17</B> est fixée, en<B>16,</B> de manière<B>à</B> pouvoir pivoter, l'extrémité interne de chacune des tiges de piston<B>13.</B> Une de ces tiges actionne le piston dans chacune des chambres latérales 2 et<B>3.</B>
Les plaques triangulaires supérieure et inférieure<B>17</B> sont espacées par une bague 43 de liaison (fig. 2). Cette bague se déplace avec le bâti<B>17</B> le long de l'axe de symétrie C-C dans une fourche de guidage 44 qui est fixée<B>à</B> la paroi du récipient et qui s'étend vers l'intérieur sur une courte distance<B>à</B> partir de la jonction des parois des chambres<B>2</B> et<B>3</B> vers la partie cen trale du corps<B>1.</B>
Le bâti<B>17</B> est ainsi mobile,<B>à</B> la fois lon gitudinalement et angulairement autour de la fourche de guidage 44 fixe, par rapport<B>à</B> l'axe central et les plaques<B>36</B> en forme de flèche sont mobiles avec un déplacement rota tif autour du pivot fixe<B>37, 38</B> dans le même, axe central de symétrie.
Le déplacement longitudinal relatif des plaques<B>36</B> en forme de flèche et des plaques <B>17</B> triangulaires est effectué contre la ten sion de deux ressorts<B>27 à</B> boudin disposés entre des chevilles portées par les plaques<B>17</B> et des crochets fixes 42.
Lorsque la pression principale du piston <B>30</B> est supprimée, les ressorts<B>27</B> retirent ra pidement les tiges<B>13</B> de piston sur une dis tance telle que les canaux sont ouverts lors que les brides<B>11</B> de piston font contact avec les arrêts 20.
Les moyens externes de pression de fluide, par lesquels le piston<B>30</B> est déplacé, com prennent une pompe actionnée<B>à</B> la main, telle que celle représentée aux fig. <B>6, 7</B> et<B>8.</B> Cette pompe comporte un corps de pompe<B>29</B> qui est prolongé<B>à</B> son extrémité supérieure pour supporter un arbre 45 autour duquel une ma nivelle 46 peut être mise en rotation par une poignée 47. La manivelle est reliée<B>à</B> une extrémité d'une tige 48 dont l'autre extrémité est de forme partiellement sphérique et en gagée de manière<B>à</B> pouvoir se déplacer dans un canal<B>51</B> qu'elle ferme, ce canal étant mé nagé dans une surface d'appui formée dans le plongeur 49.
La partie supérieure de l'en veloppe est également reliée par un tuyau<B>50</B> <B>à</B> un petit réservoir d'huile (non représenté), de telle sorte que la partie de l'enveloppe<B>29</B> de la pompe se trouvant au-dessous du plon geur est toujours maintenue pleine d'huile.
En soulevant la poignée, la tige 48 du plongeur découvre le canal<B>51</B> qui passe<B>à</B> travers le plongeur 49 et permet ainsi<B>à</B> la partie se trouvant au-dessous de ce dernier d'être maintenue pleine d'huile.
La base<B>de</B> l'enveloppe de la pompe au- dessous du plongeur est reliée au piston<B>30</B> par une conduite<B>28.</B> Le retour du plongeur est assuré par un ressort<B>52</B> hélicoïdal de compression et le déplacement vers le haut du plongeur est limité par un arrêt en forme<B>d'é-</B> paulement<B>53,</B> de telle sorte que lorsque la poignée 47 est complètement soulevée, la tige 48 du plongeur découvre le canal<B>51.</B>
Pour que le pilote soit<B>à</B> même d'enlever sa main de la poignée 47 de la pompe de pression, cette poignée porte un petit levier 54 de cliquef; qui, lorsqu'on le presse contre la poignée, retire un cliquet <B>55</B> d'une cré maillère arquée<B>56.</B>
Le pilote peut ainsi exercer la pression requise qui peul; lui être indiquée par un ma nomètre approprié et lâcher la manette lors que cette pression est obtenue.
Lors du fonctionnement. pour appliquer une pression égale aux deux roues ou aux deux groupes de roues se trouvant sur les côtés opposés du fuselage, le pilote utilise la pompe<B>à</B> main pour appliquer de la pression au piston<B>31</B> qui travaille<B>à</B> la base ou<B>à</B> l'extrémité arrondie du récipient.
Le bâti<B>36</B> en forme de flèche étant dis posé symétriquement, il s'ensuit que la rai nure de guidage<B>35</B> et l'arbre 34 coïncident également avec l'axe C-C. Par conséquent, les plaques triangulaires<B>17</B> sont également déplacées seulement dans une direction lon gitudinale le long de l'axe de symétrie C-C, vers les chambres latérales. La position sy métrique ainsi maintenue par rapport<B>à</B> l'axe C-C est représentée schématiquement par les traits pleins<B>à</B> la fig. <B>5.</B>
Les extrémités sphériques des tiges de piston se déplacent vers l'extérieur en faisant contact avec les pistons, en fermant la sortie de l'huile et en poussant les pistons; le li quide qui se trouve alors enfermé derrière eux descend dans les conduites respectives avec une pression égale pour actionner les freins. #D Par conséquent, lorsque la pression principale est diminuée ou annulée, les tiges de piston et les pistons sont retirés et l'huile ou autre liquide est ramené<B>à</B> l'enveloppe qui fonc tionne comme un réservoir.
Le liquide se trouvant dans cet-Le enve loppe graisse également toutes les parties travaillantes et l'enveloppe, empêche la péné tration de poussière.
Si une pression inégale doit être appliquée aux différents freins, le pilote exerce ou crée de nouveau une pression principale con-ve- nable <B>à</B> l'aide de sa pompe<B>à</B> main, ou par d'autres moyens, et il tourne ensuite son pa lonnier de commande du gouvernail comme il est nécessaire ou bien, s'il le désire, il peut tourner en premier lieur son palonnier et en suite exercer initialement différentes pres sions de freinage, par sa pompe<B>à</B> main.
En supposant que l'on vire<B>à</B> gauclie, l'extrémité gauche du palonnier ou la pédale gauche est alors poussée en avant comme re présenté par la flèclie <B>à</B> la fig. <B>3.</B> Ceci pro voque un mouvement correspondant de la ma nivelle<B>39</B> reliant le palonnier<B>à</B> l'axe et aux plaques en forme de flèches qui, par consé quent, sont mises en rotation avec leur che min de guidage, dans le sens des aiguilles d'une montre.
Par conséquent, les plaques triangulaires se déplacent en sens contraire des aiguilles d'une montre, comme représenté schématique ment<B>à</B> la fig. <B>5,</B> et la tige de piston gauche, comme représenté<B>à</B> la fig. <B>5,</B> est retirée pro gressivement et rapidement de sa tête de pis ton formant soupape, pour libérer ou dimi nuer la pression sur les freins droits ou de tri bord auxquels la chambre<B>3</B> est reliée, comme représenté<B>à</B> la fig. <B>3,</B> la cliambre 2 droite étant reliée aux freins de bâbord.
Lorsque l'on vire<B>à</B> gauche, le pilote pousse en avant le côté gauche du palonnier autour de son pivot central dans la direction de la flèche (fig. <B>3),</B> les plaques en forme de flèche sont mises en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, comme dans le cas précédent, et une pression de freinage re lativement élevée est transmise de la chambre <B>2</B> aux freins gauches ou de bâbord, tandis que les freins de tribord ou droits restent priv tiquement sans changement.
Mais n'importe quelle augmentation dan gereuse ou très rapide de la pression dans les freins de bâbord ou gauche, supérieure<B>à</B> celle <B>déjà</B> créée, est empêchée de se produire parce que, lorsque le pilote diminue le diamètre du virage<B>à</B> gauche en accentuant<B>le</B> mouvement du palonnier, le déplacement angulaire en sens inverse des aiguilles d'une montre des plaques triangulaires doit augmenter, de telle sorte que de la pression est très rapi dement supprimée des freins de tribord, mais reste pratiquement la même dans les freins de bâbord, ce qui garantit automatiquement contre toute augmention indésirée et dange reusement; forte qui pourrait bloquer subite ment la ou les roues du<B>côté</B> où le virage est effectué.
Le déplacement symétrique et asymé trique des parties, est représenté schémati quement par les traits mixtes de la fig. <B>5,</B> dans laquelle on voit que lorsque le piston gauche reliant le point<B>16</B> est déplacé d'une position<B>16</B> en une position 16a, lorsque le pa lonnier est déplacé, l'autre tige de piston re liant le point<B>16</B> reste pratiquement station naire, bien que l'arbre 34 ait été déplacé le long d'un chemin circulaire jusque dans la position 34a et que la bagne 43 ait été retirée le long de la fourche de guidage, en corres pondance fixe avec l'axe C-C, dans la posi tion 43a.
Bien que l'on ait décrit l'emploi d'-une pompe<B>à</B> liquide pour exercer la pression principale, il est évident aux personnes du métier que n'importe quel genre de pression de fluide, tel qu'une pression pneumatique peut être appliquée dans ce but-,<U>comme,</U> par exemple, l'échappement de l'air par un robi net d'une bombe d'air sous pression.
Le système de freins comprend égalc- ment un réservoir se trouvant dans une boîte qui peut avoir la forme d'un capuchon métal lique bombé fixé, de manière amovible par des brides<B>59 à</B> une console<B>60</B> fixée<B>à,</B> une partie appropriée de la carlingue, près du pi lote. La boîte<B>58</B> contient un réservoi- flexible <B>à</B> liquide<B>61</B> que l'on peut remplir par une fermeture appropriée<B>69, à</B> laquelle on accède en enlevant la boîte.
Le réservoir interne<B>61</B> de fluide et son enveloppe<B>58</B> sont placés verticalement au- dessus du niveau de la pompe<B>29</B> et, par con séquent, le liquide se trouvant dans le réser voir flexible<B>61</B> est fourni par gravité par la conduite<B>63 à</B> sa base<B>à</B> la jonction<B>67</B> (fig. 3).
Deux conduites partent de cette jonction, l'une<B>50</B> maintenant une réserve de liquide pour la pompe, l'autre 64 maintenant une ré serve de fluide d'actionnement pour les pis tons 2 et<B>3</B> du récipient<B>1,</B> par sa liaison en <B>65</B> avec ce récipient.
Lorsque l'on actionne la pompe<B>à</B> main, le piston plongeur de la pompe et les pistons<B>2,</B> <B>3</B> et<B>31</B> déplacent du liquide de leurs compar timents respectifs et par conséquent crée raient un vide partiel dans le récipient si cela n'était pas automatiquement empêché de se produire par la possibilité d'aspirer tempo rairement du fluide du réservoir<B>61</B> d6for- mable.
Si l'on emploie une pompe<B>à</B> air ou une bombe ou réservoir d'air sous pression pour déplacer le piston<B>31,</B> le réservoir<B>58</B> sera seu lement relié au récipient<B>1.</B>
Les conduites<B>18, 19</B> conduisant aux <B>f</B>reins et les conduites<B>28, 50</B> et 64 reliant la pompe avec le récipient<B>1</B> sont toutes de pré férence en cuivre pour éviter toute perte de eompression, mais les boucles<B>66</B> représentées <B>à</B> la fig. <B>3</B> qui se conforment au mouvement du train d'atterrissage, peuvent, si on le<B>dé-</B> sire, consister en de courtes longueurs de tuyaux flexibles appropriés en caoutchouc renforcé.
<U>Comme</U> on le voit de la fig. <B>3,</B> l'angle entre le palonnier 40 et la bielle 41 et entre la bielle 41 et la manivelle<B>39</B> est de<B>90'</B> lorsque les parties se trouvent dans la posi tion représentée, le palonnier étant dans sa position inactive, et lorque le palonnier est déplacé, un mouvement angulaire de la ma nivelle<B>39</B> peut s'effectuer sur un arc de<B>30 '</B> dans le sens des aiguilles d'une montre on en sens inverse.
On remarquera que le dispositif décrit permet au pilote d'appliquer la même pres sion variable<B>à</B> deux freins ou groupes de freins de chaque côté de l'axe longitudinal de l'avion, grâce<B>à</B> des moyens automatiques permettant également de rendre inégales les pressions de freinage lorsque le pilote déplace le gouvernail pour diriger l'avion<B>à</B> droite ou <B>à</B> gauche.
Les moyens automatiques fonctionnent également de manière<B>à</B> empêcher toute aug mentation indésirable de la pression bydrau- liquide dans le ou les freins du<B>côté</B> intérieur de la courbe, c'est-à-dire du côté de l'avion selon lequel on vire, en empêchant ainsi toute tendance de blocage de la roue qui agit comme pivot.
Ce dispositif permet également que la pression de freinage appliquée aux freins se trouvant du côté externe de la courbe soit rapidement supprimée sitôt que le virage est commencé, de manière<B>à</B> éviter tout danger de capotage de l'avion, d'une part, en évitant toute augmentation indésirable de pression du côté interne de la courbe ou, d'autre part, en provoquant une diminution lente de la pression du côté externe de la courbe. En outre, l'avion peut être dirigé<B>à</B> droite ou<B>à</B> gauche par déplacement du palonnier de commande du gouvernail de direction, de la manière habituelle, sans actionner les freins, excepté lorsque le pilote le désire.
Le dispositif présente aussi des avantages du fait de sa compacité et par le graissage automatique de toutes les parties tra- vaillantes, du fait qu'elles sont enfermées dans une enveloppe protectrice qui contient le liquide de travail, tel qu'une huile, et qui maintient ce liquide<B>à</B> l'abri de la poussière, tout en constituant également un réservoir <B>à</B> huile dans lequel le liquide peut se mélan ger facilement en facilitant ainsi l'égalisation de la température dans tout le dispositif.