BE358753A - - Google Patents

Info

Publication number
BE358753A
BE358753A BE358753DA BE358753A BE 358753 A BE358753 A BE 358753A BE 358753D A BE358753D A BE 358753DA BE 358753 A BE358753 A BE 358753A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
mold
leather
rubber
sole
vulcanization
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE358753A publication Critical patent/BE358753A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B29WORKING OF PLASTICS; WORKING OF SUBSTANCES IN A PLASTIC STATE IN GENERAL
    • B29DPRODUCING PARTICULAR ARTICLES FROM PLASTICS OR FROM SUBSTANCES IN A PLASTIC STATE
    • B29D35/00Producing footwear
    • B29D35/0054Producing footwear by compression moulding, vulcanising or the like; Apparatus therefor
    • B29D35/0063Moulds
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B29WORKING OF PLASTICS; WORKING OF SUBSTANCES IN A PLASTIC STATE IN GENERAL
    • B29DPRODUCING PARTICULAR ARTICLES FROM PLASTICS OR FROM SUBSTANCES IN A PLASTIC STATE
    • B29D35/00Producing footwear
    • B29D35/06Producing footwear having soles or heels formed and joined on to preformed uppers using a moulding technique, e.g. by injection moulding, pressing and vulcanising
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B29WORKING OF PLASTICS; WORKING OF SUBSTANCES IN A PLASTIC STATE IN GENERAL
    • B29KINDEXING SCHEME ASSOCIATED WITH SUBCLASSES B29B, B29C OR B29D, RELATING TO MOULDING MATERIALS OR TO MATERIALS FOR MOULDS, REINFORCEMENTS, FILLERS OR PREFORMED PARTS, e.g. INSERTS
    • B29K2021/00Use of unspecified rubbers as moulding material

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 
 EMI1.1 
 n PCTgOIEN'3 DANS Il FABRICATION   DES CHAUSSURES AVEC SEMELLE EN CAOUTCHOUC "   
L'invention vise lea chaussures à semelle en   caout-   chouc traité, fixée de façon intégrante au dessus en cuir, sans couture, elle vise en particulier un procédé pour   la   fabrication de ces chaussures. 



   On ne connaissait pas   jusqu'ici   de chaussures ayant des semelles en caoutchouc moulé fixées de façon intégrante, par du caoutchouc avec les dessus en cuir et ces chaussures sont en fait, un produit indus: triel nouveau. 



   De nombreux essais ont été faitts pour fabriquer des souliers de ce genre au moyen d'un procédé de traitement sans enfermer la matière, mais ces essais ont échoué car on a cons- 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 taté que le cuir se plisse et durcit pendant le traitement de sorte qu'il perd définitivement ses caractéristiques de flexibilité et qu'il peut se déchirer ou se rompre.

   Le deman- deur a découvert cependant que si les chaussures sont complè- tement enfermées, chacune dans un moule spécial, sont forte- ment pressées contre le moule, et que l'on emptche la tempé- rature du moule de s'élever trop haut à l'endroit où il est au contact de la partie cuir de la chaussure, ce cuir ne s'a- bîme pas comme il le fait dans le   procède   de traitement, sans que la matière soit enfermée, mentionné   ci-dessus,   et il est ainsi possible d'avoir des produits donnant entière- ment satisfaction.   En   pratique, on peut employer pour les dessus des chaussures du cuir de n'importe quelle catégorie. 



   Lorsque le cuir n'est pas fini.. le moule peut être porté à une température plus élevée sans abîmer le cuir, mais il est préférable dans tous les cas d'adopter la mesure de précau- tion consistant à faire circuler de l'eau dans les parties du moule qui viennent en contact avec la partie cuir des chaus- sures; la partie semelle du moule, par l'intermédiaire de laquelle on applique à la semelle en caoutchouc la chaleur nécessaire pour la vulcanisation, est naturellement chauf- fée.

   Les cuirs tannés au chrome supportent beaucoup mieux   d'être   chauffés que les cuirs tannés avec des matières vé- gétales et, lorsque l'on emploie pour les dessus, du cuir tanné au chrome, ne'possédant pas de fini superficiel ou non verni, il suffit de refroidir les'moules avec de l'air, Il est bon que la partie cuir des chaussures ne soit pas humide lorsqu'elles sont mises dans le moule. Il n'est pas nécessai- re de recourir à un séchage   artificiel   tant qu'il n'y a pas plus d'eau que celle qui est naturellement contenue dans le cuir dans les conditions   atmosphériques   normales.

   Lorsque l'on utilise du cuir fini ou   vernit   le vernis ou l'enduit 
 EMI2.1 
 <,'" ,¯ce 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 doivent être grattés ou autrement enlevés du rebord inférieur du dessus afin qu'il puisse y avoir une liaison complètement efficace entre le système de semelle en caoutchouc et ce re- bord. 



   En travaillant avec des cuira   chromés,   pour la fabri- cation de chaussures, souliers ou analogues, on choisit des peaux ou des cuirs complètement tannés au chrome. Ces cuirs ou peaux sont- bien lavés et, si nécessaire, séchés, puis ils sont passés dans un tambour de façon à y incorporer la plus grande quantité possible d'un liquide gras constitué par de l'huile de poisson, du savon et des huiles sulfonées. Ce traitement des cuirs de ce genre est déjà connu et est mis en pratique de façon à donner au cuir le maximum de souples- se, de flexibilité et d'étanchéité à l'eau.

   Il n'est pas né-   cessaire   de retirer la matière grasse du cuir pour le rendre propre à y faire adhérer les semelles en caoutchouc; on n'a pas constaté que la. présence de graisse et d'huile dans le cuir présente des inconvénients quand la liaison du   auir   au caoutchouc se fait par le procédé de traitement sous pres- sion, faisant l'objet de la présente demande. 



   Dans la fabrication d'une chaussure, on choisit une forme de   dimensions   un peu plus faibles que celles qu'aura la chaussure que l'on veut fabriquer. Sur la semelle de cette forme, on place une première   aemelle   en étoffe ou en cuir et sur cette première semelle, une semelle de recouvre- ment en pâte caoutchouc contenant les ingrédients nécessai- res pour la vulcanisation et l'accélération, la liaison se faisant en enduisant les surfaces en contact avec un dissol- vant du caoutchouc ou une solution de caoutchouc.

   Le rebord du dessus est garni d'une solution de caoutchouc contenant également des ingrédients de vulcanisation et d'accélération et le dessus est tiré par dessus la semelle de recouvrement, 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 et son rebord étant martelé et roulé sur cette semelle de recouvrement de façon à assurer l'adhérence entre le rebord garni de caoutchouc et le caoutchouc de la semelle de recou- vrement.

   Les rebords correspondant aux doigts et au talon sont plissés- et l'on enduit le rebord ainsi retourné d'une solution de caoutchouc ou d'une pâte de caoutchouc fluide contenant également les ingrédients voulus pour la vulcani- sation et l'accélération de façon à réaliser une adhérence      aussi complète que possible et un effet de collage maximum en vue d'avoir une liaison satisfaisante de la semelle exté- rieure avec la semelle de recouvrement et le rebord du des- sus. On place alors sur le tout la semelle extérieure (avec au sans la surépaisseur pour le talon) et l'on comprime de façon à faire adhérer celle-ci à la face inférieure de la semelle de recouvrement et au rebord plissé. On n'a pas be- soin de pointes ou de piqûre pour maintenir le rebord du dessus- pendant l'opération de mise en forme.

   Lorsque la se- melle extérieure a été mise en place comme indiqué ci-dessus, le soulier ainsi fabriqué est enlevé de la forme et l'on y introduit une plaque en métal dur qui se plaque sur la se- melle intérieure. Le tout est ensuite introduit dans un moule; un coussin de gonflement en caoutchouc est placé dans la chaussure, le moule est fermé et verrouillé. Le moule est de grandes dimensions et il est porté sur une table chaude, ou bien sa base est chauffée directement à la vapeur ou en- core par le gaz ou l'électricité. Le dispositif avec table chaude est cependant le meilleur car on peut avoir ainsi un meilleur réglage de la température. La partie supérieure du moule, qui, comme la partie de la semelle, est métallique, est à l'air et, en conséquence, la température diminue gra- duellement de la plaque de semelle à la partie supérieure du moule.

   On gonfle le coussin jusqu'à une pression   de 7   kgs. par cm2 et cette pression est maintenue pendant l'opération de vulcanisation; la durée de cette opération dépend des ca- 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 ractéristiques du mélange de caoutchouc. Pour obtenir une vulcanisation satisfaisante du caoutchouc, il faut faire at- tention à ce que la température soit à son maximum sous la semelle et diminue rapidement en montant à partir de la se- melle. Ia semelle en caoutchouc absorbe une chaleur considé- rable et la température de la partie supérieure du moule ne s'élève,par suite, pas aussi rapidement qu'elle le ferait si la chaussure n'était pas dans le moule.

   La température à la- quelle le rebord du cuir est soumise ne s'élève pas à un   de -   gré suffisant pour abîmer le cuir; la matière de la semelle absorbe beaucoup de chaleur et le rebord n'atteint, par sui- te, pas la température de la plaque chaude. Somme la semelle extérieure est soumise à une température plus élevée que la semelle de recouvrement et que le rebord du dessus, le mélan- ge en caoutchouc employé dans   la,   semelle de recouvrement doit contenir une plus grande proportion d'ingrédients de   vulcani-   sation et d'accélération que la semelle extérieure. En intro- duisant ces ingrédients en proportions convenables, on obtient un traitement uniforme. 



   Lorsque l'on envoie de l'air comprimé dans le cous- sin de gonflement, la plaque métallique, qui se trouve en- tre le coussin de gonflement et la semelle intérieure main- tient plate la semelle, empêche qu'elle s'amincisse et assu- re une répartition uniforme de la température   sur   toute la surface de la semelle. Cette plaque métallique est enlevée dès que l'opération de vulcanisation est achevée. La   près**   sion appliquée intérieurement soulève le dessus de la chaus- sure et l'amène à remplir complètement le moule. Dans cette dilatation, le rebord du dessus est tiré. d'une.certaine quantité extérieurement, d'entre la. semelle de recouvrement et la semelle extérieure, en entraînant avec elle un bourre- let de caoutchouc pria sur la semelle extérieure.

   Ce bourre- let forme une garniture qui remplit le joint et constitue 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 une sécurité importante contre tous risques de brûler ou d'endommager le dessus de la chaussure. L'adhérence obtenue entre le dessus   étales   semelles est très efficace et il n'est ordinairement pas possible d'arracher le dessus de la semelle d'une chaussure faite conformément au procédé sui- vant l'invention.

   Pour s'assurer que la partie du dessus du moule reste froide, la pièce coulée constituant le moule peut être faite de façon   à   présenter intérieurement des ca-   vités   cellulaires et des connexions constituées par des tu- bes flexibles aboutissant à ces cavités ce qui permet à. l'eau de circuler à l'intérieur de celles-ci pour enlever la cha- leur qui monte de la plaque de semelle chaude du moule. 



   Lorsque l'opération de vulcanisation sous pression est terminée. on supprime la pression du coussin de gonfle- ment, le moule est ouvert, la chaussure traitée est retirée et l'on retire de celle-ci le coussin de gonflement et la plaque métallique. Le procédé de fabrication est sensible- ment le même, qu'il s'agisse de chaussures, de bottines et de pantoufles. 



   On ne peut obtenir un bon résultat technique que si   l'on   emplaie un caoutchouc composé convenablement pour la semelle extérieure,   la   semelle intérieure et pour le caout- chouc liquide dont on enduit les surfaces en contact, lors- que l'on fabrique la chaussure, ainsi que celui servant à l'imprégnation du rebord du dessus pour le rendre adhérent aux semelles en caoutchouc. Les mélanges respectifs sont do- sés de façon à chtenir une vulcanisation uniforme dans toute la partie en caoutchouc$, eu égard au degré de température qui est le maximum sur la table chaude et qui diminue vers la partie du dessus du moule. On peut cependant faire varier dans des limites raisonnables les proportions des ingrédients et modifier de même les Ingrédients de charge.

   Lorsqu'on dé- sire du caoutchouc, fini   blanc,.   on obtient des résultats très 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 satisfaisants avec un composé en-caoutchouc pour la semelle extérieure ayant la formule ci-dessous. Pour le caoutchouc d'enduit et pour le caoutchouc de la semelle de recouvrement, les proportions de matières   activantes,     accélérantes   et de soufre sont augmentées de façon à donner une vulcanisation      uniforme.   La-   proportion de matière de charge dans la semelle de recouvrement peut être plus grande que celle qui existe dans la semelle extérieure.   La.   formule de la semelle exté- rieurs est la suivantes 
 EMI7.1 
 Caoutchouc en feuille ou crêpe 60*666eeb 1& kans Charge en carbonate de magnésium .......

   a a Oxyde de aine ........................., :c de Ko Soufre élémentaire (vulcanisateur) ..... l'kg, "Sulzine" ou autre accélérateur rapide.. 80 gr. 



   La solution qui est appliquée sur le rebord du dessus pour l'enduire, après qu'il a été martelé sur la semelle de recouvrement, est composée de : 
 EMI7.2 
 Caoutchouc frais........... o..........o...o.., 12 Ifns Soufre élémentaire ..................... 2 "Sulsine" ou autre accélérateur rapide.. a"â gr. 



   Carbonate de   magnésium ,  ................. 1 k  
La substance activante employée de préférence, est la substance connue dans le commerce aous le nom de "SULZINE" et dont la composition   n'est   pas connue. 



   Le solvant en excès   qui   est contenu dans les chaussu- res est de préférence vaporisé par exposition dans une a.t- moqphère chaude et sèche avant que les chaussures soient placées dans le moule de vulcanisation. 



   La température de vulcanisation de la plaque chaude est   d*environ   160 ; le temps nécessaire pour effectuer la vulcanisation varie suivant la   composition   du caoutchouc de 3 à 12 minutes. 



     Les   parties en cuir de la. chaussure ne sont pas sou- mises à une température excessive pendant le traitement sous   /   

 <Desc/Clms Page number 8> 

 pression. La chemise à eau du moule empêche que l'on ait des températures nuisibles dans la partie supérieure de ce- lui-ci. Si on laissait la température s'élever trop haut, le cuir pour-rait être endommagé.   n   est possible de refroi- dir les parties supérieures du moule par d'autres moyens que par une chemise d'eau, ainsi par exemple, le moule pour- rait être maintenu froid en y passant fréquemment des étof- fes mouillées au par des courants d'air dirigés sur lui.

   Le point essentiel est que la température dans la partie du corps du moule qui est au contact du cuir soit maintenu en dessous d'un point   critique,   tandis que la base du moule, au moyen duquel la. semelle en caoutchouc est portée   à.   la température de vulcanisation, est maintenue à une tempéra- ture élevée, convenable: au traitement désiré. 



   Si l'on ne refroidit pas le corps du moule, on court le risque de voir celui-ci devenir de plus en plus chaud au cours d'un travail continu, de sorte que sa température ar- rive bientôt au-dessus de la limite critique. Lorsque les dessus sont en cuir tanné au chrome non verni ou en daim, on peut prêter mains d'attention au refroidissement de la partie supérieure du moule, car ces cuirs ne sont pas sen- siblement abîmés lorsqu'ils sont soumis   à.   la chaleur, quoi- que l'on doive prévoir un certain rétrécissement causé par la chaleur. 



   Afin de réduire au minimum la tendance qu'ont à s'é- tendre, les minces -feuilles de cuir   dédoublé,   il est bon dans la plupart des cas de les renforcer avec des garnitures de cuir ou de tissu ou de peau de mouton. Les joints de la garniture ne doivent   pae   correspondre avec les joints du des- sus. On obtient un renforcement des plus efficace, quand la garniture est continue troua les joints du dessus et la rugo- sité des jointe est alors réduite à son minimum.

   La garnitu- re: est fixée au-dessus   tout   autour du bord de celui-ci, ou bien elle peut le recouvrir sur toute sa surface, en l'y 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 collant au moyen de gomme de caoutchouc qui peut contenir certains éléments de vulcanisation de sorte que l'on peut obtenir une adhérence permanente dans le procédé de   vùlca-   nisation; les bords peuvent être aussi cousus l'un sur l'au- tre. 



   Les manutentions pratiquées dans la fabrication de la chaussure sur la forme sont facilement compréhensibles par les gens du métier d'après la présente description,   On   in'   siste   sur   la.fait   que pour une chaussure d'une pointure don- ,née, la forme doit être d'une pointure inférieure car lors- que la chaussure est soumise à la pression de gonflement dans le moule, le dessus sera tendu et allongé si bien que le rebord sera tiré d'entre. la semelle de recouvrement et la semelle extérieure et entraîne avec lui, sur le bord un peu de caoutchouc qui forme une garniture qui remplit le joint, le fermant effectivement et rendant parfaite la fixa- tion du dessus à la semelle.

   La quantité d'extension à pré- voir ainsi doit être de 3 à   6     millimètres   dans la largeur et dans la longueur de la chaussure. Le jeu facilite l'in- troduction de la chaussure dans le moule. L'épanouissement de la semelle latéralement dans toutes les directions fait travailler le caoutchouc de façon telle que l'on obtient un fini net et complet et une liaison parfaite entre le caout- chouc de la semelle et le rebord du dessus.. Un point qui n'est pas moins important est la forme parfaite de la chaus- sure qui est ainsi obtenue car tout   relâchement     ou @rregula-   rite de fabrication sur la forme est compensée dans le moule du fait de la tension du dessus et de l'épanouissement de la semelle. 



   Le moule dans lequel s'effectue la vulcanisation sous pression est construit de préférence comme représenté sur les dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue en plan par dessus représen- 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 tant la partie fermante du moule amenée à la position d'ou- verture. 



   La figure 2 est une vue en plan par dessus du moule fermé. 



   La figure 3 est une coupe transversale suivant la li- gne   3-3   de la figure 2. 



     'La   figure 4 est une coupe verticale suivant la ligne   4-4   de la figure 2. 



   A est la table chaude; cette table est d'un mode de construction courant, comportant des cavités pour recevoir la,vapeur avec des moyens pour faire circuler cette vapeur de façon à maintenir sa température dans les environs de 160 . 



  La partie fixe B du moule est boulonnée sur la table en b b et ne peut pas bouger sur celle-ci. La partie a formant bu- tée pour la partie mobile est fixée à la table   A.   en c et est boulonnée transversalement en c1 à la partie fixe B du moule. 



  La partie de talon D de l'élément fixe du moule est articulée en d à la partie B du moule de sorte qu'elle peut basculer extérieurement de façon à laisser la place nécessaire pour 'introduire ou retirer les chaussures et réduire ainsi, au minimum le risque que l'on peut avoir d'érailler ou d'écor- cher les chaussures. La partie   ouvrante E   du moule est arti- culée en F à la partie C et elle est munie d'une   poignée G   pour la faire basculer dans ses positions d'ouverture et de fermeture. Dans sa position de fermeture, la partie ouvrante E est verrouillée sur la partie fixe B du moule au moyen du crampon H qui est bloqué au moyen d'un pivot à excentrique J pourvu d'une poignée K.

   Elle est fermée en outre au moyen d'un crampon   1 qui    comme le crampon H est porté par un pivot   à.   excentrique M muni d'une poignée N pour le manoeuvrer, la partie ouvrante E porte la plaque de semelle P du moule, la-      quelle est fixée sur cette partie ouvrante. Les. chaussures qui. ont été mises en forme sont placées sur la plaque 1: quand 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 la partie ouvrante E est ouverte en grand;   celle.-ci   est en- suite refermée dans la position représentée sur la figure 2 après que l'on y a introduire coussin de gonflement sur la plaque de métal R. On remarquera que la plaque de moule rentre dans les cotés des parties de moule B, C. D et 1 com- me on le voit nettement en se reportant à la figure 3.

   S est le raccord du coussin de   gonflement   et T est une butée transversale sur laquelle porte le bouton de tête du rac- cord et qui résiste à la pression exercée vers le haut par le coussin de gonflement      
Il n'est possible d'obtenir des résultats satisfai- sants que si la partie du moule correspondant aux doigts est constituée par une poche ne s'ouvrant pas.   Si   le   côté   ouvrant du moule devait être écarté complètement du   coté   fixe, les dessus pourraient être pincés dans le mouvement de fermeture. 



  En construisant le moule de façon à ce que la partie des doigts soit une poche en une seule pièce du fait de la liai- son permanente des parties B et C, la partie des doigts de la chaussure est introduite dans cette poche du moule lors du mouvement de fermeture et retirée dans le mouvement d'ou- verture. 



   V sont des espaces cellulaires ménagés dans les par- ties latérales et de dessus du moule. Ces cavités comportent des connexions appropriées pour l'entrée et la sortie de l'eau dans ces cavités, en vue de refroidir le dessus du moule. En pratique, les moules sont en aluminium et sont renforcés avec du métal dur aux endroits   où   les crampons H et L viennent en prise sur eux.

Claims (1)

  1. RESUME 1 - Chaussure, constituant un produit industriel nou- veau. comportant un dessus en cuir et des semelles de recou- vrement et extérieures en caoutchouc réunies l'une à l'autre,. le rebord du dessus étant plissé entre les bords de ces se- <Desc/Clms Page number 12> melles et celles-ci étant fixées sur le rebord du dessus au moyen d'une opération de vulcanisation au cours de laquelle les parties du moule qui sont au contact du cuir sont main- tenues à une température telle qu'il ne peut se produire de détérioration du cuir.
    .Cette chaussure peut encore être caractérisée par le fait que le dessus de celle-ci comporte un revêtement qui est continu sous les joints de ce dessus et qui est réuni au des- sus par un adhésif à base de caoutchouc soit sur ses bords soit sur toute sa surface.
    2 - Procéda de fabrication de chaussures dont le des- sus est en cuir et la semelle en caoutchouc caractérisé par le fait que les dessus sont mis en forme par dessus une se- melle recouvrante en caoutchouc, sur un moule de pointure inférieure. la semelle extérieure étant ensuite appliquée sur le tout et l'ensemble vulcanisé sous pression dans un moule, l'ensemble, à l'exception de la semelle, étant main- tenu à une température sensiblement plus basse que le point auquel le cuir peut s'abîmer.
    Ce procédé peut encore être caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : a) La semelle intérieure est maintenue plate et la vulcanisation est égalisée au moyen d'une plaque en métal, que l'on retire ensuite et que l'on place entre la semelle intérieure et un coussin de gonflement pendant la vulcanisa- tion sous pression. b) Le coussin de gonflement est introduit dans la chaussure mise elle-même dans un moule, après quoi on gonfle le coussin de gonflement, on chauffe la plaque de base du moule et on refroidit la partie supérieure de celui-ci pen- dant l'opération de vulcanisation.
BE358753D BE358753A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE358753A true BE358753A (fr)

Family

ID=32394

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE358753D BE358753A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE358753A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FI92011C (fi) Uudelleenmuotoiltava monikerrosjalkine ja menetelmä sen valmistamiseksi
FR2466335A1 (fr) Procede de realisation d&#39;un article en elastomere double et gant de latex realise par ce procede
FR2496004A1 (fr) Procede de collage de deux corps en caoutchouc, notamment pour rechaper ou reparer un pneumatique
FR2503547A1 (fr) Chaussures de travail avec tampon de remplissage du talon
FR2620310A1 (fr) Chausson de chaussure de ski
EP0098974A1 (fr) Matière destinée à former un joint entre deux corps, à l&#39;extérieur de leur interface, procédés pour réaliser des ensembles avec cette matière, ensembles ainsi obtenus
BE358753A (fr)
CH140687A (fr) Chaussure avec semelle en caoutchouc et procédé pour sa fabrication.
FR2551394A1 (fr) Chaussure impermeable et son procede de fabrication
US1160983A (en) Apparatus for applying rubber soles.
BE495374A (fr)
US3130430A (en) Method of lasting a shoe
FR2509146A1 (fr) Semelle protectrice pour chaussure
WO2022162973A1 (fr) Procédé de fabrication de semelle intérieure
BE531152A (fr)
BE408416A (fr)
BE506714A (fr)
BE345291A (fr)
BE381486A (fr)
BE333820A (fr)
BE472633A (fr)
BE474014A (fr)
FR2635651A1 (fr) Poche d&#39;injection pour l&#39;obtention d&#39;une semelle interne a une chaussure a coque rigide, procede pour l&#39;obtention d&#39;une telle semelle, et semelle ainsi obtenue
BE519902A (fr)
BE569437A (fr)