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"Perfectionnements aux appareils de démarrage pour moteurs"
La présente invention est relative à un démarreur pour moteur à combustion interne et concerne, spécialement, le type d'appareil comportant un moteur électrique et un dispositif de transmission reliant ledit moteur électrique à une roue d'engrenage du moteur à combustion interne qu'il s'agit de met- tre en route, ledit dispositif comprenant un pignon et des moyens pour débrayer automatiquement le pi- gnon de la roue d'engrenage du moteur à combustion interne lorsque ce dernier part.
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Des démarreurs de ce type sont décrits dans la demande de brevet déposée en France par la
Société demanderesse le 29 décembre 1928 pour "Per- fectionnements aux appareils démarreurs pour moteurs à combustion*.
Les démarreurs décrits dans la demande de brevet précitée comprennent un dispositif que l'on manoeuvre à la main pour mettre le pignon en prise avec la roue dentée du moteur à combustion interne et pour fermer le circuit du moteur de démarrage seule** ment après que le pignon a été mis en prise avec la roue dentée du moteur à combustion in- terne. Le système à main en question est organisée pour obliger le pignon à tourner, tandis qu'il est poussé élastiquement contre la roue dentée du moteur à combustion interne, de manière à faciliter la mise en prise, dans le cas où le pignon, avant d'être en prise, viendrait à buter contre la roue dentée du moteur à combustion interne.
L'un des buts de la présente invention consiste à simplifier la construction et à réduire le prix de la fabrication du démarreur en question. On atteint ce but en reliant le pignon à l'arbre du mo- teur de démarrage au moyen d'une transmission à canne- lures (dans laquelle il existe un certain jeu)permettant de faire tourner, à la main, le pignon, suffisamment pour le présenter en vue de sa mise en prise.
Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ici, il existe une transmission avec un cer- tain jeu entre le pignon et des cannelures hélicoïdales disposées sur l'arbre récepteur du moteur de démarrage.
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Un embrayeur chargé de déplacer le pignon peut glisser le long de l'arbre et est relié, de préfé- rence, avec les cannelures hélicoïdales dudit arbre, de manière que le mouvement de l'embrayeur dans le sens de l'arbre soit accompagné d'un mouvement de rotation.
Des organes de transmission sont disposés entre l'embrayeur et le pignon, de manière que ce dernier tourne avec l'embrayeuro Ces organes de transmission permettent au pignon de se déplacer dans le sens de son axe par rapport à l'embrayeur de ma- nière que, si le mouvement du pignon pour venir en prise avec la roue dentée du moteur à combustion se trouve arrêté par la rencontre des dents du pignon avec les dents de la roue dentée du moteur à com- bastion* l'embrayeur puisse continuer à se déplacer dans la direction de son axe en faisant tourner le pignon et en l'amenant en prise avec la roue dentée du moteur à combustion.
Le mouvement de l'embrayeur dans la direction de son axe est transmis au pignon par l'intermédiaire d'unressorts, de manière que, l'embrayeur soit maintenu normalement écarté du pignon, à la distance voulue et que ce dernier soit élastiquement appuyé contre les dents de la roue dentée du moteur à combustion tout en étant entraîné dans un mouvement de rotation. L'embrayeur ou organe de manoeuvre du pignon est actionné au moyen d'une pédale (ou de tout autre dispositif con- venable) qui se trouve automatiquement dégagée de l'embrayeur avant le départ du moteur à combustion.
Grâce à ce dispositif, quand le moteur à combustion tourne tout seul, le pignon est automatiquement dé- sengrené quelle que soit la position de la pédale.
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Sur le dessin annexé, on a représenté, uniquement à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention : La- fig. 1 est une vue, avec coupe longitu- dinale partielle, d'une portion de démarreur;
La fig. 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la fig. 1;
La fig. 3 représente une partie de l'appa- reil vue par dessous en regardant dans la direction de la flèche 3 de la fig. 1;
La fig. 4 est une coupe suivant la ligne 4-4 de la fig. 1 ;
La fig. 5 est une coupe longitudinale d'une portion de l'appareil, cette coupe étant faite par un plan vertical passant par la ligne 5-5 de la fig.
4 ;
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la f ig. 5; La fig. 7 est une vue schématique, corres- pondant à la fig. 1, et montrant l'état de l'appareil au moment où le pignon du moteur de démarrage a été engrenement amené, par rotation, en position engrénement avec la roue dentée du moteur à combustion;
La figo 8 est une coupe suivant la ligne 8-8 de la fig. 7 ;
La fig. 9 est une vue, par-dessous, de certaines parties de l'appareil représentées sur la fig. 7, en regardant dans le sens de la flèche 9 de la fig. 7;
Les fige 10 et 11 sont des vues développées de certainea parties représentées sur lea fig. 1 et 7
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respectivement, la fig. 10 représentant lesdites parties dans leur position normale, tandis que la fig. 11 représente ces mêmes parties dans la position correspondant à celle de la figure 7; La. fig. 12 est une vue analogue à la fig. 7 montrant l'appareil dans la position qu'il occupe juste avant la fermeture de l'interrupteur du moteur de démarrage;
La fig. 13 est une vue analogue à la fig.
12 montrant l'état de l'appareil pendant la manoeu- vre de la manivelle; La- fig. 14 est une vue semblable à la fig.
13, montrant le démarreur après la mise en marche du moteur et avant l'abandon de la pédale par l'opérateur;
La fig. 15 est une vue en plan de la plaque de métal dont est tiré un manchon chargé de trans mettre le mouvement de la pédale à l'organe de ma- noeuvre du pignon;
La fig. 16 est une vue, à échelle double, d'une rondelle de butée du pignon, ladite vue étant prise dans le plan passant par la ligne 16-16 de la fig. 1;
La fig.. 17 est une coupe suivant la ligne 17-17 de la fig. 16.
Comme on le voit sur le dessin, 20 désigne la cage des l'inducteurs d'un moteur électrique, fixé à un carter 21, lequel peut être fixé à. un châssis de moteur à combustion non représenta. La cage 20 porte un palier, non figuré, qui supporte l'extrémité de gauche de l'arbre 22 portant l'induit du moteur; carter le 21 forme un palier 23 pour le même arbre.
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Le circuit du moteur est commandé par un interrup- leur comportant une enveloppe 24 dont tme partie est représentée sur la figure 1. La boîte 24 renferme des éléments de contact dont l'un peut être déplace par un coulisseau d'interrupteur 25 main- tenu normalement, par un ressort 26, dans une posi- tion correspondant à l'ouverture du circuit. Le dispositif chargé de relier l'arbre 22 au volant/30 d'un moteur à. combustion qu'il s'agit de mettre en marche comprend un pignon 31 et des moyens pour désengrener automatiquement le pignon d'avec la roue dentée 30 quand la moteur à combustion part. Ces moyens consistent dans dea cannelures hélicoïdales 32 formés sur l'arbre 22 et qui entraînent le pignon 31.
En se reportant à la figure 4, on remarque- ra que les filete 33 compris entre les cannelures héli- coidales intérieures du pignon 31 sont sensiblement plus étroites que lee rainures de même forme 34 si- tuées entre les fileta 32 de l'arbre 22. Cette diapo- si%ion constitue ce que l'on appelle une transmission par cannelures hélicoidales avec jeu établie entre l'arbre et le pignon. Normalement,
les filets du pignon ne touchent pas le côté. des filets de l'arbre qui assure l'entraînement et sont maintenus en contact avec le coté desdits fileta qui travaille lors du désengrènement. Cette disposition relative normale du pignon par rapport à l'arbre sera. décrite en même temps que l'organe de manoeuvre ou embrayeur du pignon.
L'embrayeur 37 du pignon est constitue par une pièce ,en forme de disque pourvue, de cannelures
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intérieures qui coopèrent, avec un certain jeu, avec les cannelures. de l'arbre, Dans cea conditions, le déplacement de l'organe de manoeuvre, le long de Par... bre, s'accompagne d'un mouvement de rotation du même organe, Le mouvement de rotation de 1,*organe de manoeuvre est transmis au pignon 31 grâce à un prolon- gement tubulaire 35 du pignon, comportant des rainu- rees diamétralement opposées 36 dont chacune reçoit un ergot 37a de L'organe 37.
Le mouvement de l'organe 37 est transmis dans le sens de l'axe au pignon 31, par un ressort 38 qui entoure l'arbre 22 et est logé entre l'organe 37 et ,le pignon 31. On voit ainsi que le mouvement de l'organe de manoeuvre 37, dans le sens de l'axe, vers la roue dentée 30,a pour effet de pous- ser élastiquement le pignon 51 vers la roue dentée;
si le pignon 31 vient à buter contre les dents de cette dernière, il est poussé élastiquement par le ressort 38 contre la roue dentée,tandis que l'organe 37 continue à se déplacer le long de l'axe de l'arbre de manière à faire tourner le pignon et à le présenter, en vue de son engrènement avec la roue dentée du moteur à combustion, Il est bon que le pignon soit poussé élastiquement contre la roue dentée du moteur à combustion tout en étant entrainé dans un mouvement de rotation, car une pression élastique permet au -pignon tout en tournant de se dérober légèrement le long de l'arbre en restant en contact avec la face de bout d'une dent d'engrenage.
Si le pignon ne pouvait se dérober ainsi légèrement, il pourrait se bloquer avec la roue dentée du moteur à combustion par suite du contact des faces rugueuses extrêmes du pignon et des dents de la roue dentée du moteur à combustion contre laquelle le pignon vient buter.
Le ressort 38 est normalement comprimé,
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comme le montre la figure 5, et le dispositif char- gé d'empêcher le pignon de s'écarter de l'organe de manoeuvrer, plus que ne le montre la figure 5, cour- prend. l'arbre même du moteur de démarrage. On remar- quera. que le ressort 38 tend à pousser vers la gau- che l'organe de manoeuvre 37, dans le sens de l'axe, et le pignon 31 vers la droite dans le sens de l'axe, comne le montre le dessin. Grâce à. la trans- mission établie entre l'organe de manoeuvre et le pignon par les ergots 37a et par le prolongement tubulaire rainuré 36, le pignon ne peut se déplacer vers le bout par rapport à l'organe de manoeuvre que suivant l'axe de l'arbre.
Dans ces conditions, les filets hélicoïdaux 32 de l'arbre coopèrent avec les rainures hélicoïdales de l'organe de manoeuvre et du pignon de manière à limiter l'écartement des deux éléments en question. La figure 10 montre clairement que le ressort 38 tend à déplacer les rainures hé-
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licoidalea 57b-de 1 t organe bzz, seulement dans la direction de, l'axe, jusqu'à ce qu'elles touchent l'un des côtés des filets 32 de l'arbre. Le ressort 38 pousse les filets 33 du pignon, seulement dans le sens de l'axe, jusqu'à ce qu'ils touchent les côtés des filets 32 de l'arbre qui travaillent au moment du débrayage.
Dans ces conditions, aucun autre dis- positif n'est nécessaire pour limiter l'éloignement du pignon et de l'organe de manoeuvre, alors que lesdits éléments sont montés sur l'arbre.
Normalement, les cannelures 37b de l'organe
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de manoeuvre sont poussées élastiquement contre les parties 32a des filets de l'arbre qui forment, avec l'axe de ce dernier un angle plus petit que les au- très parties des fileta. Cette disposition fournit un moyen pour bloquer le pignon 31 sur l'arbre 22, de manière que ledit pignon ne puisse pas êtxe déplacé vers la roue d'engrenage du moteur à combustion tant que l'organe de transmission 37 n'a pas été lui-même déplacé vers cette roue.
On voit clairement sur la figure 10 que si on allait obtenir la mise en prise du sa traction pignon 31 et vers la droite, ce mouvement se trouverait immédiatement contrarié: en effet, l'or- gane de manoeuvre et le pignon sont reliés de façon que l'un ne peut pas se déplacer suivant une hélice sans déplacer l'autre; d'autre part, le déplacement hélicoidal des filets 33 du pignon, le long d'une par- tie de l'arbre pourvue de cannelures. d'un. certain pas, ne peut pas avoir lieu alors que les cannelures 57b de l'organe de manoeuvre ont à se déplacer le long d'u- ne partie des cannelures de l'arbre, cannelures dont le pas est différent.
En d'autres termes, il est clair que si l'on voulait essayer de faire glisser vers la droite les filets 33 du pignon le long des filets 32 de l'arbre, comme le montre la figure 10, lesdits filets 33 se coinceraient d'une manière serrée contre lea filets de l'arbre, parce que les cannelures 37b de l'organe de manoeuvre, en touchant la partie cannelée 32a de l'arbre, empêchent le pignon de tour- ner. Dans ces conditions, tant que l'organe de manoeu- vre 37 reste dans sa position normale, le pignon ne peut pas venir accidentellement en prise avec la roue d'engrenage du moteur à combustion.
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Le dispositif char- gé d'actionner l'embrayeur 37 du pignon comprend un levier 40, actionne par une pédale non figurée, et articule sur un axe 41 fixé par un écrou 42 au car- ter 21, comme le montre la figure 2. Le levier 40 est normalement maintenu dans la position représentée sur la figure 1 par un ressort dont la partie centrale 43 est enroulée autour de l'axe 41, et dont les ex- trémités 44 et 45 s'appuient respectivement sur le carter 21 et sur le levier 40. Le ressort 43 est organisa de manière à. pousser le levier 40 dans le' sens dea aiguilles d'une montre. Le levier 40 porte un bouton 44 qui peut accrocher le coulis seau 25 de l'interrupteur.
Le mouvement du levier 40 est transmis, à l'organe, de manoeuvre 37, par un dispositif qui peut être débrayé par la manoeuvre de la manivelle quand l'opérateur se sert de cette dernière. Ce dispositif comprend un bouton 50 placé près de l'extrémité infé- rieure du levier 40 et qui s'engage normalement dans l'encoche 51 d'un manchon 52 monté concentriquement sur un moyeu 53. Le moyeu 53 supporte les disques 54 et 55-qui écartent le manchon 52 du moyeu 53. Le disque 54 est pourvu, au voisinage de sa périphérie, d'encoches dans lesquellea s'engagent dea ergots 56 du manchon 52. Dana ces conditions, le mouvement du moyeu 52 par rapport au disque 64 est limité, dans une certaine direction, vers l'intérieur du manchon, ou vers le disque 55.
Comme le montre la figure 6, le dernier disque 55 porte un ergot 57 qui s'engage dans un orifice 58 du manchon 50 et, une fois le montage
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fait, s'appuie contre la paroi 58a (voir figure 15).
Le manchon 52 est pourvu d'ergots 59, recourbés en de- qui aussi dans., qui forment butées et 22= portent/contre la surface du disque 55 # placée en face du disque? 54.
Ainsi, une fois que le manchon 52 et le disque 55 sont montes, le mouvement de l'un de ces organes: par rap- port à l'autre est limité, dans une certaine direc- tion, de manière que le disque 55 ne puisse plus, une fois monté, être déplace vers le disque 54, et de ma- nière qu'il accrocha les ergota 59 et la surface 58a de l'orifice 58 du manchon 52. Le moyeu 53 que l'on obtient en prenant un tube ou en. roulant une plaque, porte des. ergota 60 recourbés vers l'extérieur. On fait passer le manchon 53 dans les trous centraux alignas, .des. disques. 55 et 54 jusqu'à ce que les ergots
60 touchent la face de droite du disque 55. Il eat alora évident que le moyeu 53 ne peut pas être déplacé davantage à travers les disques. 55 ,et 54.
Une fois les; pièces en question ainsi assemblées, le bord extrê- me 61 du moyeu 53 est maté contre la face de gauche du disque 54. Le manchon 52, le moyen 53 et lea disques
54 et 55 sont ainsi maintenus assemblés d'une manière permanente. Le manchon 52 est tiré, de préférence, de la plaque représentée sur la figure 15. Celle-ci est munie d'ergots,en queue: d'aronde et d'encoches 62 et
63 qui s'assemblent de manière à conserver à la plaque une forme cylindrique. L'encoche 51 peut âtrc considé- rée comme le prolongement d'un orifice sensiblement triangulaire 64, limité spécialement par une paroi 65 et par une paroi 66, toutes deux obliques. par rapport à l'axe de rotation du manchon 52.
La paroi 65 du man- , chon. assemblé 52 fait un angle de trois à quatre degrés
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avec un plan perpendiculaire à l'axe de l'arbre 22, tandis que la paroi 66 fait un angle plus grand.
Pour augmenter le frottement entre l'arbre 22 et le manchon 52, le moyeu 53, avec lequel le manchon 52 est relié de manière à être entraîné par lui, est pourvu d'un orifice 70 qui reçoit un bouton 71 pousse élastiquement contre l'arbre 22 par un ressort à lame 72. Ce ressort est conforme de ma- nière à retenirle bouton 71 dans l'orifice 70 si le manchon 53 est monté sur l'arbre de manière à pou- voir en être retiré.
Pendant que le pignon entraîne la roue d'engrenage 30 du moteur à combustion, il s'appuie sur un collier de butée 80 lequel est plus claire- ment représenté, à une échelle double, sur les fi- gurea 16 et 17. Le collier de butée 80 comporte une partie plane 81 et une partie périphérique 82. La partie plane est pourvue d'une ouverture centrale qui reçoit l'arbre 1 cannelures.. Les: parties de la surface plane 81, situées entre les encoches 83, qui reçoivent lea fileta 32 de l'arbre ,sont organisées de manière à s'appuyer contre une bague fendue 84 en fil de fer, engagée dans une rainure 85 de l'ar- bre 22.
La partie 82 située à la périphérie est pourvue d'ergota 86 recourbés autour du fil de fer 84, comme le montre la figure 1, après le montage du collier de butée 80. L'effort longitudinal de l'ar- bre est transmise au carter ,21, par une rondelle plane 87 qui touche une surface usinée 88 formée sur le carter près de l'extrémité de gauche du palier
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Le fonctionnement du démarreur est le sui-- Tant :
On déplace le levier 40, en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui amène le bouton 50 vers la droite, le long de l'arbre 22, et oblige le manchon 52 à se déplacer dans la même direction, en amenant l'organe de manoeuvre 37 du pignon vers la roue d'engrenage 30 du moteur à combustion.
Pen- dant que le pignon vient en prise avec la roue d'en- grenage du moteur à combustion et avant la fermeture de l'interrupteur du moteur de démarrage, le bouton 50 vient toucher la surface 65 qui limite l'encoche 51 du manchon 52. Si le mouvement du pignon vers la droite est arrêté par le contact des dents de ce dernier avec les.
dents de la roue d'engrenage, le le- vier 40, en continuant son mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre, oblige l'organe de maneeu- vre 37 du pignon à se déplacer suivant un parcours hélicoidal, autour de l'arbre 22, tandis que le pi- gnon 31 est élastiquement appuyé, par le ressort 38,
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contre la roue d'engrenage dn m.oteur.â combllfJtionoPen'6'I dant le passage du levier 40, de la position repré- sentée sur la figure 1 à la position représentée sur la figure 7, le pignon tourne, de la position repré- sentée sur la figure 4 à la position représentée sur la figure 8, et ses filets hélicoïdal internes quit- tent les côtés des filets 32 correspondant à l'em- brayage, comme on le voit sur la figure 10,
pour ve- nir toucher les côtés des filets de l'arbre représen- tés sur la figure 11 correspondant à l'entraînemento L'amplitude de ce mouvement de rotation préalable du pignon est suffisante pour que ce dernier présente ses dents en vue de leur engrènement avec la roue
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d'engrenage du moteur à combustion.
La fig. 7 représente l'appareil juste au mo- ment où le pignon est sur le point d'engrener avec la roue d'engrenage du moteur à combustion. La fig.
11 qui correspond à la fig. 7 montre que les rainures 371¯de l'embrayeur ont été rapprochées du pignon 31 beaucoup plus qu'il n'est normal de le faire. Le ressort 38 sera donc comprimé beaucoup plus au moment où le pignon a été tourné pour engrener avec la roue dentée du moteur à combustion. Quand cette condition est remplie, le ressort 38 est libéra de manière à obliger le pignon à avancer et à venir en prise avec la roue d'engrenage du moteur à combustion. Si le le- vier 40 restait fixe pendant ce mpuvement du pignon, mouvement commandé par le ressort, le pignon viendrait en prise avec la roue d'engrenage du moteur à combus- tion jusqu'à ce que ses filets internea touchent les côtés des filets de l'arbre qui correspondent au dé- brayage.
Pendant la période de temps où le levier 40 a été amené dans la position représentée sur la fig.
12, juste avant la fermeture de l'interrupteur, le pi- gnon a tourna jusqu'à ce que ses filets 33 touchent les parois des filets 32 de l'arbre correspondant à l'entraînement.
Un mouvement supplémentaire du levier 40, en sens inverse des aiguilles d'pne montre, en passant de la position de la fig. 12 à la position de la fig. 13, oblige le bouton 44 du levier 40 à pousser le coulis- seau 25 de l'interrupteur dans la position correspon- dant à la fermeture de ce dernier. Ceci obligé, d'une part, le moteur de démarrage à faire tourner l'arbre 22 et, d'autre part, le pignon 31 à entraîner la roue d'engrenage 30 du moteur à combustion. Le sens de rota- tion correspondant à l'entraînement de l'arbre 22 est celui des ......
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aiguillea d'une montre ainsi qu'on peut le voir en regardant de l'extrémité de droite dans la direc- tion de la flèche 90 de la figure 1.
Pendant que l'on manoeuvre le moteur au moyen de la manivelle, l'arbre 22 fait tourner le manchon 52 dans le même sens, dégageant ainsi l'encoche 51 du bouton 50, et obligeant la paroi oblique 66 à toucher le bouton
50. Grâce au contact de la surface 66 avec le bou- ton 50, pendant que le manchon 52 tourne, le manchon est poussé vers la gauche, comme le montre le dessin, en passant de la position de la figure 12 à celle de la figure 13. Il en résulte que le moyeu 53 du manchon 52 est retiré de l'organe de manoeuvre 37 du pignon, de manière que ce dernier puisae en même temps que son organe de manoeuvre être déplacé sans obstacle vers la gauche quand le pignon est automatiquement dégagé de la roue d'engrenage du moteur à combustion lors du démarrage de ce dernier.
Par suite, la mise hors de prise automatique du pi- gnon peut avoir lieu quelle que soit la position du levier 40. Après le démarrage, l'opérateur aban- donne le levier 40 pour permettre au ressort 43 de ramener ledit levier à la position représentée sur la figure 1. Pendant le mouvement du levier 40 vers ,sa position normale dans le sens des aiguilles d'une montre, son bouton 50 touche la surface inclinée 66 du manchon 52, obligeant ainsi ce dernier à tourner de nouveau, vers sa position, normale, de manière que l'encoche 51 reçoive encore le bout= 50. Dans ces conditions, il est clair que l'opérateur doit per- mettre au levier 40 de revenir à sa position normale pour pouvoir recommencer l'opération de démarrage.
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Pendant le débrayage du pignon, ce dernier est entraîné, avec une force considérable, suivant un parcours hélicoïdal, hors de la prise de la roue d'engrenage du moteur à combustion et l'organe de manoeuvre du pignon est déplacé avec ce dernier à peu prèa suivant le même parcours jusqu'à ce qu'il touche le moyeu 53 du manchon. Grâce à son inertie plus grande, le pignon 31 peut se déplacer davantage vers la gauche avant de venir à l'arrêt, donnant ainsi au ressort 38 une compression un peu plus grande que la normale. Quand la force vive du pi- gnon tournant est absorbée par la compression du res- sort 38, ce dernier rebondit et rejette le pignon en arrière dans sa position normale représentée sur la figure 10.
L'organe de manoeuvre 37 ne tend pas à rebondir après avoir heurté le manchon 53 parce qu'il est suivi par le pignon et par le ressort comprimé 58. Quand l'organe de manoeuvre 37 occupe sa position normale ses cannelures 37b possèdent un jeu par rapport aux filets 32 de l'arbre. Dans ces conditions, quand l'organe de manoeuvre 37 est ramené à sa position normale, ses cannelures 37b se déro- bent sûrement devant les filets 33 du pignon assez pour toucher les parties 32a des cannelures de l'ar- bre qui sont inclinées sur l'axe de ce dernier en formant un angle différent de celui que font les autres parties des mêmes cannelures.
En d'autres termes, il y a assez de jeu pour qu'on soit certain que les cannelures 57b de l'organe de manoeuvre s'é- cartent notablement vers la gauche, de là jonction des parties. 32a des. filets de l'arbre avec les. parties
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de droite de cet arbre.
Cette disposition assure ainsi une coopération constante entre les cannelures
37b de l'arbre et les parties 32a de ses filets en bloquant le pignon 31 sur l'arbre jusqu'à ce qu'il . soit dégage ou libéré par le déplacement, vers la droite, de l'organe 37a
La présente invention comporte les caracté- ristiquea essentielles des inventions décrites dans la demande de brevet dont il a été parlé plus haut, en ce sens que, d'une part, la mise en prise du pi- gnon avec la roue d'engrenage du moteur à combustion est obtenue par un effort manuel avant la fermeture de l'interrupteur du moteur de démarrage-, ce qui réduit les détériorations des dents de la roue d'en- grenage, et, d'autre part, le pignon est automati- quement mis hors de prise quelle que soit la posi- tion du levier de commande,
ce qui rend inutile l'ap- plication d'un dispositif d'embrayage pour lea dé- passements de position entre le pignon et l'arbre du moteur de démarrage.
La présente invention constitue un perfec- tionnement au brevet pris en France par la demande- resse le 29 Décembre 1928 pour Perfectionnements aux appareils démarreurs pour moteurs à combusition", par- ticulièrement en ce que le pignon est directement en- traîné par l'arbre du moteur de démarrage au lieu de l'être par un élément intermédiaire qui constitue une partie du dispositif chargé de faire tourner le pignon pendant qu'il est appuyé contre la roue d'en- grenage du moteur à combustion. Grâce à la liaison, par cannelures avec jeu, établie entre le pignon et
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l'arbre, le premier peut être directement entraïne par le second et le jeu permet de faire tourner le pignon par rapport à l'arbre pour faciliter la mise en prise.
L'organe de manoeuvre du pignon peut être fabriqué à très bon compte, car il ne transmet pas au pignon le couple de la manivelle du moteur de démar- rage mais sert uniquement à faire tourner le pignon à la main. Le prix de la construction eat également réduit par le fait qu'il n'est pas besoin d'au- tre dispositif que l'arbre lui-même pour limiter l'é- cartement de l'organe de démarrage par rapport au pignon,, La caractéristique précitée facilite égale- ment le montage de l'organe de manoeuvre et du pignon ensemble sur l'arbre.
Il est bien entendu que l'invention n'est nullement limitée au dispositif décrit et représenté ici et que ce dernier est susceptible de recevoir des modifications de détail sans que l'économie de l'in- vention soit altérée par les modifications en question.
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