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Procédé et dispositifs de traitement des éléments photographi- ques sensibilisés exposés à la lumière.
La présente invention a trait à un procédé ou méthode et à des moyens et dispositifs de traitement des éléments photo - graphiques sensibilisés suivant lesquels des éléments photo - graphiques sensibles, exposés à la lumière, sont soumis à des traitements successifs ayant pour effet de développer ces élé - ments, de les fixer et les laver, et par lesquels les éléments sont séchés et délivrés par l'appareil à l'état définitif (fini).
L'invention peut être combinée à des appareils photogra - phiques qui exposent l'élément sensibilisé à la lumière et à des appareils, de préférence dans et formant partie de l'appa - reil servant à développer le dit élément sensibilisé et, à ti- tre d'exemple le meilleur connu jusqu'ici de bonne réalisation pratique de l'invention, l'invention est combinée à un appareil photographique ou autre appareil d'exposition et à un disposi- tif de développement combiné à cet appareil d'exposition.
Les termes " élément sensible " ou " élément sensibilisé
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ont été employésjusqu'ici, mais, pour plus de concision, ils se- - ront, dans la suite, remplacés par le mot " film ".
Un des buts de l'invention est de créer de nouveaux dis - positifs ou moyens qui retirent le film du dispositif dévelop - pateur mentionné ci-devant et l'amènent à un bain fixateur. Le bain fixateur, dans la présente réalisation de l'invention, est situé a une proximité telle du dispositif développateur que le film, déplacé d'un réceptacle de développement, est soumis à un fluide recouvreur ou fixateur initial pendant qu'il est délivré au bain fixateur.
Il est bien connu que la durée de temps requise pour le développement d'un film est ordinairement bien plus faible que celle requise pour que l'agent fixateur agisse et, par conséquent, il en est tenu compte par une possi- , bilité d'emmagasinage d'un nombre déterminé de films dans le bain de fixation ; par conséquent, dans le présent exemple il est prévu de pouvoir traiter approximativement dix films dans le bain fixateur avant que le premier film de ce groupe amené dans le bain en soit enlevé et, par âpres, chaque fois qu'un film est amené au bain de fixage, un autre en est enlevé.
Conformément à ce but et à d'autres qui apparaitront au cours de la description, l'invention réside dans les détails de construction et dans la disposition et la combinaison des élé - mente décrits complètement ci-après et revendiqués.
La description détaillée qui va suivre est faite avec l' appui des dessins annexés, qui constituent partie de la deman- de de brevet, et dans lesquels les mêmes signes de référence désignent des parties correspondantes dans les diverses figures.
A ces dessins .
Fig. 1 est une vue en élévation d'un appareil comportant les mécanismes et dispositifs mentionnés.
Fig. 2 est une coupe à plus grande échelle d'une partie du mécanisme déplaçant le film du réservoir de lavage au sys - terne sécheur.
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Fig. 3 donne une coupe longitudinale de l'appareil.
Fig. 4 est une coupe de détail, à plus grande échelle, d' un dispositif provoquant la submersion (l'immersion) et le mouvement du film.
Fig. 5 est une vue en élévation d'une extrémité de l' appaxeil.
Fig. 6' est une vue en plan d'une des unités de dispositif d'immersion et de déplacement du film.
Fig. 7 est une vue en élévation latérale du réservoir de lavage et du sécheur.
Fig. 8 est une vue d'un des éléments d'immersion et des parties combinées avec cet élément.
Fig. 9 est une vue en plan par le dessous du dispositif d'immersion.
Fig.10 donne une vue de détail, partie en coupe, à plus grande échelle, du dispositif d'immersion et des parties y combinées.
916.Il est une vue en plan d'une partie du bac laveur.
Fig.12 donne une coupe horizontale d'une partie d'une des parois du bac laveur.
Fig.13 est une coupe suivant la ligne 13-13 de la fig.ll.
Fig.14 donne une vue détaillée d'un contrôle de l'unité de déplacement du film.
Fig.15 est une coupe de détail, à plus grande échelle, suivant la ligne 15-15 de la fig.14.
Fig.16 est une coupe d'un des mécanismes de transport du film.
Fig.17 est une coupe, approximativement suivant la ligne 17-17 de la fig.5.
Fig.18 est une vue en plan d'une partie d'un des mécanis - mes de transport du film.
Fig.19 donne une coupe d'une partie de ce mécanisme et des engrenages de commande de ce mécanisme.
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Fig.20 est une vue en plan à l'extrémité d'une partie du mécanisme de transport opposé à celui de la fig.19.
Fig. 21 est un plan détaillé d'une partie des engrenages de commande.
Fig. 22 est une coupe par le dispositif de vis sans fin.
Fig.23 est une vue en élévation d'une partie de l'appa - reil, partie en coupe.
Fig. 24 est une coupe horizontale prise sous la chambre d'exposition.
Fig.25 est une coupe verticale à proximité de la chambre d'exposition.
Fig.26 donne une vue de détail, à plus grande échelle, d'une commande du dispositif de déplacement du film et d'un mécanisme de glissement pour ce dispositif de déplacement.
Fig.27 donne une vue similaire, les parties occupant d' autres positions.
Fig. 28 est une vue en plan, à plus grande échelle, d'une partie d'un mécanisme de glissement et de commande.
Fig.29 donne une vue similaire, les parties occupant d'autres positions.
Fig.30 donne une vue en élévation du côté interne du mé - canisme de commande et de glissement.
Fig. 31 est une coupe du dispositif de la fig.30, certai - nes parties étant omises.
Fig.32 est une vue similaire, les parties occupant d' autres positions, et
Fig.33 est une représentation conventionnelle d'un récep- tacle à employer dans l'appareil.
Dans la réalisation pratique de l'invention, telle que représentée dans l'exemple, la boîte A est destinée à recevoir le film et est pourvue d'un mécanisme pour transférer le film, l'exposer et le délivrer à un réservoir développateur et aux mécanismes combinés avec ce dernier, désigné d'une manière
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générale par la lettre B. Au voisinage du bac développateur, se trouve un mécanisme 0 de transport du film qui reçoit ce- lui-ci du bac et l'amené à un réceptacle D contenant un fluide fixateur.
A, ou près d'une extrémité du bac fixateur, est situé un mécanisme de transport du film, désigné d'une manière générale par la lettre E, dont la construction, la fonction et le fonctionnement seront décrits en détail ultérieurement. Ce transporteur 3 du film enlevé le film du bac fixateur et le délivre à un transporteur ooagissant, désigné d'une manière générale par F et situé à ou près d'une extrémité d'un réser- voir ou bac G dans lequel le film est lavé. Quand le film pénètre dans le bac laveur, il est mu vers et dirigé dans un transporteur H de film sitùé à ou près de l'extrémitédu bac opposée à celle qui contient le transporteur F.
Le transpor - teur H renferme un mécanisme qui agit pour mouvoir le film dans le bac et le retirer par après du bac, et ce transporteur est de préférence en liaison avec un sécheur, désigné d'une manière générale par la lettre I, lequel, comme on le verra, est pourvu de mécanismes qui sèchent le film et le délivrent l'état fini.
Afin que chacun des mécanismes ou dispositifs désignés par les lettres A à I, soient clairement compris, chacun d'eux va être décrit successivement en détail.
Comme toutes les personnes versées dans l'art de la photo- graphie comprennent la composition et le fonctionnement des appareils photographiques commerciaux et la façon dont un film est pris d'une bobine ou roulette et amené à une chambre d'ex- -position, puis amené à un réceptacle situé au fond de la chambre d'exposition, il ne semble pas nécessaire d'appuyer sur ces éléments.
Le réceptacle 25 , dans l'exemple représenté, est destiné à recevoir le film exposé, en vue de son développement, et il possède un support 26 de film en forme de bobine, dans lequel
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le film est temporairement emmagasiné pendant qu'il est d éve- loppe. Des mécanismes sont combinés, associés avec le récep - tacle de développement, lesquels fonctionnent pour enlever le film du bac développateur et le délivrer au transporteur de film C.
Le transporteur de film 0 a pour fonction de soumettre le film, pendant son transport, à un recouvrement par un flui- . de initial de fixage, avant son arrivée finale au bain fixa - teur , et il a été trouvé en pratique que cette application momentanément appelée "initiale" de fluide fixateur, au film développé, sert à arrêter, à suspendre le développement et à le rendre possible pour emmagasiner temporairement le film dans le réceptacle fixateur tandis que le film continue à être. fixé et est complètement fixé sans changement appréciable de l'image ou photographie sur le film.
Le dispositif transporteur de film qui vient d'être men- tionné est situé dans la présente réalisation de l'invention, à l'extrémité frontale du bac renfermant le fluide fixateur : et les films sont déposés dans ce bac un à un, en superposi - Lion les uns par rapport aux autres, comme spécifié précédem- ment.
Des moyens sont prévus dans, ou sont combinés avec, le bac développateur et ont pour fonction de déplacer le film pas à pas vers le bas, dans le fluide fixateur, et, après qu'un nom- bre déterminé de films se trouve dans le fluide fixateur, un film est enlevé du bac chaque fois qu'un autre y est déposé.
Le dispositif mentionné provoquant l'immersion et le mouvement des films constitue la partie de l'appareil désignée d'une manière générale par la lettre E et est représenté en coupe à la fig.4.
Ce dispositif d'immersion et de transport comporte des bâtis ou plaques d'extrémité telles que 26' et une barre transversale 27 pourvue de coussinets 28 dans lesquels sont
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rotatifs des arbres 29. Un pignon conique 30 à l'extrémité supérieure de chaque arbre engrène avec un autre pignon 31 d'un arbre 32 supporté transversalement, et qui est entraîné de manière intermittente, comme on va le voir. Le pignon co- nique 30, ou une pièce y associée, est pourvu d'une oreille ou brocher qui, pendant la rotation de l'arbre 29 , glisse sur la surface supérieure 34 du support ou coussinet des tou- rillons de l'arbre 29; mais ce support possède une encoche ou retrait 35, d'un côté, qui permet à l'arbre 29 de se mou - voir légèrement axialement quand la broche ou oreille 33 correspond avec (pénètre dans) l'encoche 35.
Par la rotation de l'arbre 29, cependant l'oreille ou broche glisse en dehors de l'encoche et alors se déplace sur la surface supérieure 34 du support jusqu'à ce que l'arbre 29 ait fait un tour complet, où il se meut à nouveau vers le bas, la broche 33 pénétrant dans l'encoche 35. Les engrenages 30 et 31 engrènent plutôt à vide quand les organes sont dans la position de la fig.4, mais unjeu est prévu qui permet au pignon 30 de se lever par rap- port au pignon 31 sans endommager les dents de ces pignons quand ils sont entraînés.
La vis 36 est montée ou faite sur l'arbre 29 et, dans la présente réalisation de l'invention, cette vis comporte une série de filets destinés à recevoir un film 37 et à l'ame- ner vers le bas dans le fluide développateur. Le premier fi - let de la vis est légèrement incliné, déporté par rapport au filet suivant de façon à former une embouchure ou entrée dans laquelle le film voyage ou est guidé pour assurer une liaison entre le film et la vis pendant les divers points de l'opéra- tion.
Le filet inférieur 38 de la vis (fig.8 ) est conformé de manière à déterminer un retrait ou dépression allongée 39 dans sa surface inférieure, et cette partie de la vis coagit avec un rouleau d'alimentation ou d'entraînement 40 monté sur un arbre 41 supportétransversalement par rapport au bâti.
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Il est évident que, dans les machines destinées 1 traiter des feuilles ou films relativement grandes, telles que celles ayant une largeur de 24 pouces, il est de préférence prévu Jeux vis d'immersion et deux mécanismes de manoeuvre de ces vis dans chaque dispositif d'immersion et de transport, et, évidemment, tous les organes seront doublés pour chacune des vi s.
Un engrenage 42 est fixé sur l'arbre 41 près d'une extré- mité de celui-ci, et il est entraîné par un train d'engrenages, désigné d'une manière générale par 43 , à partir d'un engrena- ge 44 calé sur un arbre 45. L'arbre 45 porte une série de rouleaux ou cylindres 46 et ces rouleaux coagissent avec des roues ou rouleaux 47 de l'arbre 48 pour tirer le film hors du fluidefixateur.
Le dessin représente que des nervures ou guides inclinés 49 s'étendent diagonalement vers le haut et vers l'arrière, vers l'extrémité du bâti , et, en fonctionne - ment, les films qui ont été forcés vers le haut sur les sup - ports inclinés 49 sont guidés entre les rouleaux 50 et 51 supportés de manière appropriée transversalement au bâti ; ces rouleaux sont commandés, comme on va le voir, et ont pour fonc- tion de transporter le film vers l'extérieur, à partir de 1' endroit où les films sont délivrés à des moyens introduisant les films dans l'appareil laveur dont il a été déjà parlé.
Il a été dit que le rouleau 40 coagit avec le filet in - férieur dela visd'immersion et de transport, et que cette action est intermittente. Chaque fois que la vis est mue, elle est levée, pendant son mouvement initial et elle fait approxi- mativement un tour complet dans sa position relevée, pendant lequel le film situé le plus bas ou précisément près de l'ex- trén,ité inférieure de la vis est enlevé (dégagé) et se trouve donc entre l'extrémité de la vis et du rouleau. Quand la vis redescend - ce qu'elle fait quand la broche ou oreille 33 pénètre dans l' encoche 35 - le film est forcé en contact avec
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le rouleau, et il est ainsi forcé hors du bac.
On voit que la dépression 39 , dans la présente réalisation de l'invention, est courbée, et il rentre dans la portée de l'invention que cette dépression soit allongée concentriquement à la circonférence du plan de la vis de transport, afin qu'un jeu soit laissé pour le mouvement initial de la vis quand elle tourne légé- rement et se déplace vers sa position relevée. La relation . entre les divers organes est telle que le fond de la dépres- sion 39 ne vient pas en prise avec la périphérie du rouleau
40 quand la vis est dans sa position la plus basse. Le rouleau
40 doit tourner librement, mais le jeu est tel que le film se- ra saisi par le rouleau 40 quand il est situé entre ce rouleau et la vis.
Les rouleaux 50 et 51 sont entraînés l'un par l'autre en
52 (fig.6( et ils servent à transporter le film, et, en même temps, à expulser ou exprimer le fluide- de ce film de façon que seulement une quantité limitée de fluide fixateur soit quand entraînée et portée par le film / il sort du bac de fixage. Le rouleau 50 a un tourillon ou arbre 53 et une roue 54 , telle qu'une poulie, par laquelle l'énergie est transmise, par l' intermédiaire d'un engrenage 55, d'un pignon fou 56, d'un en- grenage 57 et d'un pignon 58, aux parties motrices du méoanis- me.
La roue dentée 56 est portée par un bout d'arbre 59 et le pignon 57 par un arbre 60 rotatif dans un support 61. L' extré- mité interne de l'arbre 60 porte une roue dentée 62 engrenant avec un pignon droit 63 de l'arbre 48 de sorte que, par cette transmission, l'ambre 48 est entraîné positivement et que les éléments 47 sont mis en rotation pour déplacer le film en conjonction avec les rouleaux 46 de la manière décrite. La transmission de l'arbre - 45 au pignon de l'arbre 41 est de même commandé de façon à entraîner le rouleau 40 qui détermine un mouvement initial du film pour provoquer une délivraison du film entre les éléments rotatifs 46 et 47.
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Afin que le mécanisme d'immersion du film (la vis) soit entrainé de manière intermittente, un embrayage ou un rochet avec cliquet est interposé entre le pignon 58.,commande positi- , vement, et l'arbre 32 et, dans la présente forme de réalisation ! de cet embrayage, le pignon 58 possède un manchon ou extension 64 pourvu d'épaulements 65, tandis qu'un disque 66 fixé sur l'arbre 32 possède un pivot 67 sur lequel un chien ou corbeau 68 peut osciller.
Le chien 68 a un nez 69 et par conséquent, quand le chien est en prise avec les épaulements ou dents 65 , la roue 58 entraînera l'arbre 32, tandis que, lorsque le chien est dégagé des épaulements ou dental, la roue tournera folle. Un ressort 70 est fixé sur une partie immobile du dis - positif et appuie contre le chien pour forcer normalement ce- lui-ci à se mettre en prise avec les d.ents 65 , des moyens étant pré vus pour maintenir par instants le chien inactif.
Dans le présent exemple, une tige de poussée 71 est dé - plaçable dans des supports 72 et 73 portés par le bâti et, com- me le montre la fig.6, la tige est en prise avec la queue 74 du chien et, de cette façon, ce chien est empêché d'attaquer les dents 65. Des moyens sont prévus pour déplacer la tige 71 axialement quant elle est partiellement tournée, et, à cet effet, le supporta est pourvu d'une fente 75 diagonale au travers d.e laquelle s'étend une broche 76 qui part radialement de la tige 71 , de sorte que, quand la tige 71 tourne, les pa - rois ou bords de la fente 75 agissent à la manière de cames contre lesquelles la broche 76 glisse pour faire déplacer la tige 71 dans et hors de la. trajectoire .de la queue 74 du chien.
La tige 71 possède un bras 77 auquel est relié un levier 78 pour faire tourner partiellement cette tige pendant le fonc- tionnement d'autres parties de l'appareil, comme il va être décrit.
Comme il est désirable que le dispositif d'immersion du film soit déplacé à chaque fois qu'un film est amené au bac,le
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mécanisme de manoeuvre de ce dispositif agira quand la tige 71 a été déplacée hors de la trajectoire de la queue du chien, étant donné que, dans ce cas, le ressort appuie le chien en prise avec les dents 66 et ainsi, le mouvement de la roue 58 sera transmis à 11 arbre 32.
Immédiatement après que le chien a été dégagé , il sera amené, par l'action de l'engrenage 58 , au-delà de la tige 71 et, immédiatement après, la tige 71 sera ramenée dans sa position représentée à la fig.6 dans laquelle elle se retrouve dans la trajectoire de la queue du chien et arrête le chien, le dégageant des dents 65. Ainsi donc, cha - que fois que la tige 71 est déplacée hors de prise avec le chien, le dispositif d'immersion est mis en mouvement pour immerger le film le plus haut et amener vers le bas les films successifs immergés dans le fluidejusqu'à ce qu'ilsarrivent successivement dans la zone d'action des rouleaux 40.
De préférence, le dispositif est pourvu d'un guide pour le film, lequel est efficace pour assurer l'entrée du film dans le dispositif d'immersion et, dans la réalisation repré - sentée, des plaques guides, telles que 79 , à extrémités exté- rieures 80 repliées -déportées - vers le haut, sont supportées au ou à peu près au niveau du fluide dans lequel le film est immergé dans le bac. Les plaques 79 sont représentées comme pourvues de bras, tels que 81, qui s'étendent vers le haut et sont conformés de façon à embrasser une barre transversale dans laquelle les arbres 29 sont supportés ; ces bras peuvent être fixés en place par des vis de fixation ou de blocage 82.
Les films voyageant à ou prés de la surface du fluide et qui ren - contraries plaques 79, trouvent leur passage sous ces plaques vers la partie ouverte du premier filet de la vis d'immersion et ceci assure que les films prennent la position voulue par rapport au mécanisme d'immersion.
.Après que le film a été immergé pas à pas dans le bac ci- dessus décrit, et. en a été enlevé au travers des rouleaux 50
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et 51, il est amené à un bac laveur et, pour aider à ce que le film soit délivré à ce bac laveur à plat ou relativement à plat, le film est attaqué par le transporteur de film!' qui comporte un bâti pourvu de plaques latérales 83 dans lesquel - les est supporté un arbre 84. Cet arbre peut porter des pou - lies ou un tambour creux 85, sur lequel des bandes ou courroies de transport 86 peuvent passer : le film sortant des rouleaux 50 et 51 tombe sur les surfaces des éléments 86 de transport.
Un arbre ou rouleau 87 est supporté dans le bâti et les élé - ments de transport agissent autour de lui et autour d'un tam- bour ou rouleau 88 sur un plan situé sous les éléments 85 et 87 et en un endroit situé entre ces éléments. Des roues ou rouleaux 89 relativement lourds attaquent les surfaces des éléments de transport 86 et ile coagissent avec ces éléments 86 de manière telle que le film reçu sur l'élément ou tablier de transport 86 est positivement porté par cet élément, par suite de la friction ou pression des rouleaux 89 qui maintient le film en contact avec l'élément 86 et augmente l'action d' alimentation de cet élément.
Il est montré au dessin que la périphérie du rouleau 87 est de préférence au-dessus du niveau 90 de l'eau contenue dans le bac laveur de sorte que, quand le film dépasse le rouleau87 il est délivré sur la surface de l'eau dans le bac laveur et est poussé longitudinalement par rapport à ce bac, pratiquement sur la surface de l'eau. L'ar- bre 89' des rouleaux 89 est de préférence mobile verticalement dans une fente 892 et ceci permet un réglage de la position des rouleaux 89 pour compenser la variation dans la tension des éléments de transport 86.
Le transporteur de film F est situé à ou près de l'extré- mité réoeptrice du bac laveur de film 91 et le film est com - platement lavé dans ce bac, par suite du fait que l'eau en écoulement oonstant circule au travers de ce bac. L'eau fraf- che est alimentée au bac et après qu'elle a passé au-dessus et
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au-delà du film , elle s'écoule par un tuyau d'échappement.
C'eet un but de l'invention d'utiliser la force de l'eau en- trante pour faciliter la délivraison du film et le mouvement du film dane l'eau, afin que le film soit propulsé' et dirigé longitudinalement par rapport au bac dans la zone d'un méca - nisme d'immersion et de mouvement du film, tandis qu'en même tempe le film est lavé.
Dans ce but, la présente réalisation de l'invention comporte les dispositifs suivants : les pa - rois latérales du bac sont chacune pourvues d'une série de fentes 92 s'étendant à peu près verticalement, lesquelles tonnent des jeta ou orifices de sortie pour l'écoulement de l'eau : ces parois sont disposées diagonalement en avant par repport à la direction du mouvement du film dans le bac, et la partie fendue de chaque paroi a un tuyau externe 93 par lequel l'eau est amenée aux fentes 92.
Par cette disposition, l'eau qui est amenée sous pression à ce bac par les fentes 92. sert à maintenir les bords du film écartée des surfaces latérales du bac et empêche une trainée., un retard du film, ce qui pourrait arriver si les bords du film étaient en contact avec les côtés du bac. La force de l' eau sortant des orifices .92. exerce également une action sur le film , qui aide à le déplacer longitudinalement par rapport au bac, de sorte que ces orifices relativement profonds aug- mentent l'action de lavage du film, et l'eau sortant de ces orifices aide à déplacer le film longitudinalement au bac et empêchent les borde du film de venir en contact avec les pa - rois du bac à un degré qui pourrait empêcher le libre mouve - ment du film.
L'eau est amenée au tuyau93 par tout conduit ou tuyau convenable 94 qui peut être relié à une source d'eau, telle qu'une conduite 95.
De plus .des moyens sont prévus pour la sortie de l'eau du bac, et, bien que divers systèmes de tuyauteries peuvent être employés , la dite conduite IL, ici représentée, s'étend transversalement par rapport au bac, près d'une extrémité et
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l'eau peut être amenée à celui-ci de toute manière convenable, telle qu'une liaison 95.
Des tuyaux 97, en tout nombre désiré ou nécessaire, se relient à la conduite 95 et ils s'étendent longitudinalement par rapport au bac et se terminent en éjec - teurs 98 par lesquels l'eau est émise vers le haut et longitu- dinalemnt au bac , et l'action de l'eau aide à soutenir le film sur l'eau et à le faire mouvoir vers l'arrière du bac, étant donné que le courant d'eau dans le bac est vers l'extré- mité opposée à celle dans laquelle la conduite 95 est située.
D'autres éjecteurs sont situés, en positions inclinées vers le haut, sous le transporteur auxiliaire de film dans l'extré- mité réceptrice du bac , et la force de l'eau en sortant aide au lavage du film et à son déplacement longitudinalement par rapport au bac.
Des tuyaux d'eau 100 sont supportés au-dessus du bac et s'étendent transversalement à celui-ci ; ces tuyaux sont enco- re d'autres moyens d'alimenter de l'eau au bac là où l'eau frappera le film et de déloger le fluide fixateur et les a - gents chimiques qu'il est désirable d'enlever pendant le pro- cessus de lavage. Ces tuyaux 100 possèdent des éjecteurs 101 dirigés vers le bas et vers l'arrière, et qui déversent de l'eau sous pression appropriée à la surface supérieure du film quand il est amené au bac, et la force de l'eau de cesjets aide également au mouvement du film longitudinalement par rapport au bac. Les tuyaux 100 peuvent être reliée à toute source convenable d'eau, mais ils sont représentés comme re - liés à une conduite ou un réservoir 102.
Des soupapes ou robi- nets 103 peuvent être prévus pour contrôler l'écoulement d' eau.
Par conséquent, sous l'influence de l'action du transporteur de film et de l'écoulement et des forces de l'eau, le film qui a été successivement amené au bac laveur est déplacé vers l' extrémité écartée de l'extr mité de réception et en liaison coopérante avec un transporteur et immerseur H de film.
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Le dispositif d'immersion et de transport H. pour ce qui concerne les mécanismes d'immersion et les commandes, est de la-même construction que le dispositif d'immersion et de transport E, excepté que la vie d'immersion a une capacité lui permettant de fonctionner aveo à peu près vingt films au lieu de dix approximativement, et, comme on le conçoit, ceci signifie seulement la prévision d'un surplus de filets à la via pour former des espaces pour le film en nombre égal à ce- lui de films que l'on désire avoir dans le bac avant l'enlè- vement du film le plus bas.
Par conséquent, il suffit de se reporter à la description du mécanisme représenté aux figs.4 et 5 particulièrement ; tout homme de l'art comprendra la constitution du mécanisme H d'immersion et de transport.
' Le mécanisme H d'immersion et de transport du film, ce - pendant, possède, par rapport au dispositif E, des points additionnels, mais ceux-ci se rapportent à l'amenée de film à un sécheur, qui a été désigné d'une manière générale par la lettre I. Les rouleaux 104 et 105 du mécanisme d'immersion et de transport H, qui correspondent aux rouleaux 50 et 51 du mécanisme d'immersion et de transport E, sont combinés à un rouleau métallique 106 sous lequel le film 107 se déplace en venant du bac laveur. Le rouleau 106 a pour fonction de pres- ser le film et d' enlever toute couche d'eau qui pourrait être sur sa surface âpres qu'il a passé entre les rouleaux 104 et 105.
Le rouleau 106 est supporté dans des supports 108 arti- culés dont les extrémités inférieures s'appliquent librement aux tourillons du rouleau104.
Les rouleaux 104 et 105 sont engrenés, en 109, et le film est pris par eux du mécanisme de transport H et est amené à un transporteur 110. Dans son trajet, le film suit la direction de la flèche (fige. 1 et 3 ). Le transporteur 110 se compose d'un bâti solidaire du bâti du transporteur H et possède des braa 112 dirigés vers le bas dans les extrémités supérieures
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desquels est supporté un arbre 113, et dans les extrémités inférieures desquels est supporté un autre arbre 114. L'arbre 113 est entraîné positivement par un train d ' engrenages 115.
Les arbres 113 et 114 possèdent des poulies telles que 116. au-dessus desquelles passent des tabliers transporteurs 117.
Ces tabliers transporteurs reçoivent le film et le supportent tandis qu'il est amené entre le tambour 118 et le tablier 119 du sécheur. Le tambour 118 est, évidemment, chauffé, mais com- me des tambours sécheurs de ce type sont connus, de même que les moyens d'amenée de chaleur, la construction interne du dispositif de chauffage du sécheur n'est pas décrite en détail.
Il ressort, d'une simple, inspection de là fig.l, que le tablier 119 passe autour d'un rouleau ou poulie 120 et d'une poulie ou tambour 121 écartée de la poulie 120, de sorte que ce tablier forme une bande continue, agissant autour des deux rouleaux 120 et 121, autour du tambour 118 et en prise avec des rou - leaux fous 122,123, 124 et 125 disposée dans des supports con- venables du bâti de la machine. Le film qui a été transporté autour du tambour au-delà du rouleau 121. est forcé en prise avec un déflecteur courbe 126 qui l'oblige à se recourber sur lui-même et à suivre un parcours indiqué par la flèche 127 (fig.3 ) vers un réceptacle 128 dans lequel le film est reçu à l'état fini.
Le traitement du film depuis le moment où il est exposé jusqu'à, l'instant où il est délivré en cet état fini, et les mécanismes précédemment décrits, sont réalisés positivement soit par intermittence, soit en synchronie, soit en concordance de temps, de sorte que, successivement ou simultanément, le film est soumis à des traitements aboutissant à la production de photocop8ies, photostats ou photographies à. l'état fini.
De préférence, la partie du mécanisme destinée à dévelop- per le film et à le fixer est installée dans une machine pho- tostatique combinée à la chmnbre d'exposition et soumise au
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. mouvement des organes intéressant la mise au foyer, et, dans la présente réalisation de l'invention, on voit cependant, que cette disposition peut évidemment être changée, sous certaines conditions.
Le bac développateur et le bac renfermant le fluide fixateur sont reliée à la structure de l'appareil photographique ou au dispositif d'exposition de manière 4 se déplacer avec l' appareil photographique et comme, dans la mise'au foyer, le rapport, la liaison entre ces parties par rapport au bâti 129 change, il est également désirable de faire changer en même temps la position du bac laveur et du sécheur de façon qu'ils puissent être convenablement situés pour recevoir le film sor- tant du bac de fixage. Dans ce but, un bâti 130, sur lequel sont montés le bac laveur et le séchoir, est pourvu de roues
131 se déplaçant sur une voie 132.
Une liaison 133 relie le bâti 130 à un goujon 134 de l'appareil photographique et, par conséquent, quand. on met l'appareil au foyer, le bâti 130 se déplaoe exactement de la même quantité que l'appareil photogra- phique, de sorte que la position relative des diverses parties est maintenue.
Les bras 77 ont été décrits comme actionnant les tiges de poussée 71. dont l'une est associée à l'unité E et l'autre à l' unité H. Le levier 78 relie les bras 77 de sorte qu'ils se meu - vent ensemble quand le levier135, qui actionne le mécanisme coupeur d'une machine de ce type, est manoeuvré. Le levier coupeur oscille dans la direotion de la flèche 136 et son ex - trémité inférieure se meut en prise avec un levier 137 pivota- ble sur 136 . l'extrémité d'un des leviers 78 est reliée à 1' extrémité du levier 137 de sorte que, quand le levier oscille, les leviers 21 sont déplacés longitudinalement.
Un ressort 139 , attaquant le levier 137, sert à ramener ce dernier dans sa po- sition normale aussitôt après la libération du levier 135, Quand les leviers 78 sont donc déplacés initialement dans la direc - tion des flèches 140, les tiges de poussée 71 seront tournées
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partiellement et leurs broches contacteront avec les parois des fentes inclinées des supports qui supportent ces tiges, et, par là ces tiges seront mises manuellement hors de prise avec les queues des chiens et ramenées en prise par l'action du ressort 139. Evidemment, tout moyen approprié peut être prévu pour arrêter et dégager les chiens de manière intermittente.
L'appareil assemblé est, dans la présente réalisation, pourvu d'une commande par moteur et, à cet effet, un moteur électrique 141 est monté sur un bâti et une poulie commandée 142 entraîne un élément flexible 143- courroie, chaîne ou analogue - passant sur une roue 144 d'un arbre 145. Une via hélicoïdale 146 montée sur cet arbre engrène avec une roue hélicoïdale 147 d'un arbre148. UN pignon 149 de cet arbre 148 est en prise avec un pignon 150 porté par le bout d'un arbre du tambour ou rouleau 120 du séchoir. Un arbre 151 est supporté dans des supports appropriés du bâti et un pignon 152 de cet arbre engrène avec le pignon 150 et avec un pignon 153 monté sur le tourillon du rouleau 120 du séchoir.
Un roohet avec chaîne 154 calésur l' arbre 151 agisur une roue à rochet 155 pour entraîner le mécanisme de l'unité H.
Un arbre 156 est supporté transversalement au bâti à l' extrémité opposée au moteur et porte une roue à rochet 157 et une poulie 158. Une chafne 169. attaquant un rochet 160. entra±ne l'arbre 156 par l'intermédiaire du rochet 157. Tout moyen approprié de guidage ou de réglage, tel que 161 peut être employé dans la machine.
L'extrémité de l'arbre 156 opposée à celle représentée à la fig.7 porte une roue à rochet 162 entraînant une chaîne 163 qui passe sur une roue à rochet 164 de l'arbre 84 de l' unité E, de sorte que le transporteur auxiliaire est ainsi commandé.
La poulie 158 est réunie par courroie à la poulie 54 pour la commande de l'unité E.
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En ce qui concerne les détails de construction relatifs aux mécanismes combinés à la chambre A et au transporteur de film C, il y a lieu de se reporter aux tige.23 à 33 inclus! - vement, dans lesquelles on voit que la chambre A peut renfer- mer une chambre d'exposition au travers de laquelle le film 165 peut être tiré et exposé à la lumière. Généralement le film est tiré entre les rouleaux 166 et 167 qui peuvent être mis en rotation de toute façon appropriée pour tirer le, film hors de la chambre d'exposition et le forcer à voyager dans un réceptacle où, dans la présente réalisation, le film peut être guidé par une bobine 26 disposée dans ce réceptacle.
Un élément 169 est déplaçable dans des guides tels que 170 dans un plan situé au-dessus du réceptacle et de préféren- ce, cet élément constitue un couvercle pour le réceptacle de telle façon que ce couvercle empêche l'évapora/tien et la dé- térioration du fluide développateur. Des bras 171 , de préfé - rence élastiques, ont leurs extrémités fixées à l'élément 169 et font saillie sur le bord frontal de cet élément sur une distance convenable pour prendre des positions, par rapport aux autres mécanismes, qui vont être exposées ci-dessous.
Un rouleau 172 est monté rotativement pour être supporté par les bras élastiques et dans une position légèrement plus bas que les couteaux 173 et 174 entre lesquels le film est amené dans le réceptacle, de sorte que, après que le film a été ain- si alimenté, il peut être coupé par les couteaux 173 et 174 comme ceci est bien connue'
A proximité des couteaux, mais du côté de ceux-ci opposé à celui occupé par le bac développateur, un rouleau 175 est monté pour coopérer avec le rouleau 172 quand l'élément 169 est déplacé pour amener le rouleau 172 sous les couteaux 173 et 174.
Quand ce mouvement se produit, le film qui a été dé - livré au bac développateur a son bord supérieure dans la tra- jectoire de déplacement du rouleau 172 et ce rouleau 172 in- fléchira par conséquent le bord supérieur relevé du film et
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le pressera contre le rouleau 175. La liaison entre les parties est telle que l'axe du rouleau 172 dépassera l'axe du rouleau 175 en glissant au-dessus de la périphérie du rouleau 175 avec le film interposé entre les deux rouleaux.
Par suite de cette disposition des diverses parties, le film sera infléchi ou replié vers le bas d'une certaine quantité au-dessus du rouleau 175. afin que, lorsque ce rouleau 175., est mis en rotation, comme il va être expliqué, le film soit tiré hors du bac développateur et déplacé vers le bas suivant un plan incliné vers le réceptacle 176 de fluide fixateur. Cependant, suivant l'invention, avant l' introduction du film dans le bain fixateur, il est recouvert d' une couche initiale de fluide fixateur, afin que le développement du film soit arrêta - soit retardé - et ne puisse être affecté par la lumière pendant son traitement subséquent destiné à fixer complètement le film avant son lavage.
Pendant le mouvement du film hors du bac développateur, ce film est évidemment, tiré de la bobine dans une direction inver- se de celle qu'il avait quand il entrait dans ce bac et, comme le rouleau 175 est mis en rotation, la pression du rouleau 172 sur le film sera suffisante pour produire une friction qui provo- que le mouvement du film. Afin que le film puisse être convena - blement dirigé du rouleau 175 à l'endroit où il reçoit sa couche initiale de fluide fixateur, un dispositif de guidage et de transport de film est interposé entre le rouleau 175 et le bac 176 renfermant le fluide fixateur.
Le transporteur de film peut être de toute construction appropriée et peut se composer de deux plaques d'extrémité telles que 177 et d'une plaque inclinée telle que 178 ainsi que d'organes y associés, comme il va être décrit, et le transporteur de film est de préférence appliqué amoviblement au bac 176 destiné . contenir du fluide fixateur'.
Le transporteur de film comporte de plus des éléments de support sur lesquels le film se déplace dans sa descente du rouleau 175 vers l'endroit où il est initialement recouvert de
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fluide fixateur. Les éléments de support sont de préférence des nervures 179 relativement basses qui sont inclinées sur la pla- que 178..Ces nervures servent à supporter le film de manière à réduire au minimum le frottement quand le film passe au-dessus de ces nervures et à permettre au film de se mouvoir sans pro- voquer aucune gratte ou marque sur la surface recouverte du film; ceci est d'une importance toute spéciale quand on traite un film recouvert des deux côtés Les bords supérieurs des nervures près de leurs extrémités sont concaves et à, ou près de leurs extré - mités, les bords supérieurs des nervures sont convexes ;
par conséquent, le film sera guidé dans la dépression formée par les concavités des nervures et ensuite relevé quant il passe au-des- sus des convexités de ces nervures. Il a été trouvé en pratique que, quand les organes ou nervures 179 de guidage sont de la forme représentée au-dessin, le film est forcé de plonger dans le fluide fixateur puis sort de ce fluide lors de son passage au-dessus des extrémités des guides et est amené dans le récep - tacle176 sur le dessus du fluide fixateur.
Si l'on désire amener le film dans un réceptacle 176 ren - fermant du fluide fixateur, le 'bâti peut être associé à un bac destiné à contenir du fluide fixateur, comme il est représenté à la fig.25, mais si le film doit être soumis à un recouvrement initial de fluide fixateur puis après amené à un réceptacle 180 qui peut renfermer ou non du fluide fixateur, le mécanisme trans- porteur de film sera installé dans un réceptacle 181 contenant du fluide fixateur et situé à proximité d'un bac sans fluide fixateur, de sorte que le film d'abord recouvert de fluide fi- xateur puisse être ensuite délivré au réceptacle. Cette disposi- tion est représentée conventionnellement à la fig.33.
Bien qu'il ait été spécifié que le bac 180 peut être vide pour la réception de film recouvert d'une couche de fluide fi- xateur, il est évident que ce bac peut cependant être employé comme réceptacle de fluide fixateur dans lequel le film est amené pour recevoir son traitement final de fixage, et, dans ce
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cas, le film sera initialement recouvert de fluide fixateur, par le mécanisme transporteur, dans le bac 181
Pour forcer le film à sortir des nervures du bâti , on .peut employer un tambour 182 monté rotativement dans le bâti de telle façon que sa périphérie au-dessus de son axe est à peu près en alignement avec les borde supérieurs des nervures ;
des roues à, friction 183 ayant de préférence des bandages ou des périphéries en caoutchouc coagissent avec ce tambour 182 et maintiennent le film sur ce tambour afin que le mouvement de ces roues à friction soit tansmis au film pour tirer celui-ci au travers du fluide fixateur et le retirer, le faire sortir de ce fluide. Les roues à friction eont montées sur un arbre 184, lequel est également pourvu d'une roue dentée 185 en prise avec un pignon 186 porté par l'arbre 187. Les arbres 184 et 187 ainsi que les tourillone 188 du tambour, sont rotatifs dans un support vertical 189 d'une extrémité du bâti, tandis que l'ar- bre 184 et le tourillon du tambour situé à l'extrémité opposée au montant 189 sont supportés dans un montant 190 situé à l' extrémité opposée du bâti.
Les nervures 179 ont leurs bases fixées à la plaque in - clinée 178 qui forme partie du bâti, et les extrémités inféri- eures libres de ces nervures, qui s'étendent vers l'extérieur de la plaque 178 ont un tirant de renfort 178 ay fixé pour rendre l'ensemble plus rigide. Une roue dentée 191 est fixée sur l'arbre 187 et est destinée à. être entraînée par un méoa - ni,-ne, décrit ci-dessous, par rapport auquel le bâti et les parties qui y sont montées, sont amovibles. La raison pour la - quelle le bâti et les parties qui y sont montées sont amovibles, est de faciliter l'accès à l'intérieur de l'appareil, le net - toyage du bac à fluide fixateur, etc.
L'organe 169 à mouvement alternatif est normalement main - tenu dans sa position de retrait par rapport au rouleau 175. et aux rouleaux alimenteurs qui tirent le film hors de la chambre d'exposition, et, dans la présente réalisation de l'invention,
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cet organe 169 possède une saillie 192 attaquée par une tige de piston 193 placée sous l'action d'un ressort 194. Le ressort est conformé de façon à encercler une partie de la tige 193 et cette dernière se prolonge au travers de l'extrémité d'un cylindre 195. Le ressort est également logé dans le cylindre et attaque un épaulement 196 de la tige de piston 193 de sorte que, comme il a été dit, l'organe 169 sera poussé vers l'arrière par l'action du ressort.
Un mécanisme est prévu pour déplacer l'organe 169 dans la direction opposée au mouvement lui communiqué par le ressort, après que le film a été amené au bac développateur et après qu'il a été coupé , et, à cet effet , un arbre oscillant 197 est supporté dans le carter (l'enveloppe) et est pourvu de bras 198 s'étendant vers le haut et en prise avec la saillie ou butée 192.
quand l'arbre oscillant se meut dans une direction, les bras 198 exercent une pression sur l'organe 169 suffisante à vaincre la pression du ressort et à donner à cet organe 169 un mouvement afin qu'il porte, déplace le rouleau 172 et force celu-ci à infléchir le bord supérieur du film coupé et à for- cer ce film au-dessus du et en contact ferme avec le rouleau 175, duquel le film sera délivré au dispositif par lequel il est transporté dans le fluide fixateur.
L'arbre oscillant est pourvu d'un bras de manoeuvre 199, près de son extrémité et dans le carter, et une barre 200, qui peut être désignée comme une barre de poussée, a une de ses extrémités articulée au bras 199 tandis que son autre extrémité est pourvue d'un mécanisme qui, coagissant avec d'autres parties du dispositif, sert à déplacer forcément la barre, comme on va le voir ci-dessous.
La face interne de la barre, près de l'extrémité écartée de l'arbre oscillant, possède une nervure 201 longitudinale attaquée par un ressort 202 qui sert à presser la barre vers la paroi interne du carter, et cette extrémité de la barre écartée de l'arbre oscillant, qui sera désignée ci-après par extrémité
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externe, possède une plaque portante ou saillie 203 parallèle à la face externe de la barre et s'étendant sur une courte dis- tance au-delà, de l'extrémité externe.
Ce prolongement 203 fait partie intégrale de ou est attaché à l'extrémité externe de la barre et, avec la barre, il constitue un support pour une bro- che ou tourillon 204 de la roue 205 , mais il subsiste unjeu entre le côté interne de la roue et la surface externe de la. barre,jeu qui est égal ou plus grand que la largeur de la. came 206 destinée à coagir avec la roue quand les organes sont dans une certaine position et tourner indépendamment de la roue quand les organes sont dans une autre position. Un arbre 207 est supporté dans un support convenable au travers du car- ter et un ressort 208 entoure l'arbre entre son support et la manivelle ou coude 209 située à l'extrémité externe de l'arbre.
La manivelle est de préférence équilibrée afin qu'elle puisse tourner en direction contre-horlogique ou dans une direction opposée à celle dans laquelle elle se meut quant elle est ma- noeuvrée pour entraîner le mécanisme, cette manivelle ainsi équilibrée facilitant la rotation de l'arbre sous la pression du ressort 208. L'arbre s'étend dans le carter et une roue den- tée 210 est montée sur lui afin qu'il puisse tourner dans . certaines limites indépendamment de cette roue. La roue= a un manchon 211 pourvu d'une lumière courbe 212 dont les parois constituent une surface came, et entre lesquelles agit une broche 213 de-l'arbre.
La. came 206 précédemment citée est rigi- de par rapport au manchon du pignon 210 par lequel elle est portée, et elle possède une ouverture au travers de laquelle passe l'arbre.
La face externe de la barre a un guide 214 s'étendant lon- gitudinalement et dans lequel s'étend l'extrémité interne de l' arbre de sorte que, quand la tige se meut dans un sens et dans l'autre (mouvement alternatif de va-et-vient) la-barre, comme on va le voir, est maintenue en liaison active avec le mécanis- me auquel elle est associée. Normalement, quand la barre se
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trouve contre le côté de la. came, ou approximativement, et que les organes sont dans la position représentée à la fig.28, la roue 205 est hors d'alignement avec la came 206, mais si la manivelle est tournée dans le sens horlogique, la saillie ou butée vient appuyer contre la paroi de la lumière de la came et force l'arbre coudé à se mouvoir axialement.
Cet arbre se mou - vaut vers l'intérieur, il communique un mouvement à la, barre, agissant sur celle-ci à rencontre de l'action du ressort 202 jusqu'à, ce que la roue 205 soit ramenée en alignement avec la came. Quand la saillie de l'arbre a atteint l'extrémité de la lumière de la came, elle provoque la rotation du pignon 210 et de la came 206. et cette dernière est alors amenée en prise avec la roue.. et une nouvelle rotation de l'arbre obligera la came à forcer la barre à se¯ déplacer longitudinalement ; ce mouvement déterminera évidemment l'entraînement de l'arbre os- cillant par les intermédiaires mentionnés.
La barre a une ouver- ture 215 destinée à se mettre en alignement avec l'extrémité interne de l'arbxe 207 et, quand cet alignement est réalisé, le ressort 202 déplace la barre latéralement de sorte que l'extré- mité de l'arbre pénétrera dans l'ouerture 215, ce qui permet à la roue 205 d'être amenée hors d'alignement avec la came 205.
La barre sera maintenue par les organes de retenue du mécanisme, et l'arbre coudé pourra être tourné librement pour entraîner les organes du mécanisme, comme on va le voir ci-après.
Il a été dit que la roue dentée 191 devait être commandée par un mécanisme à expliquer et, dans la présente réalisation de l'invention,quand le bâti est monté dans le carter de l' appareil photographique, l'engrenage 191 se trouve au-dessus de la roue dentée 210 et engrené avec elle, de sorte que, quand la roue 210 est mise en rotation, le mécanisme d'entraînement du film est manoeuvré.
. Afin d'empêcher que la roue 210 ne soit déplacée quand l' ,arbre sur lequel elle est montée se déplace axialement, un garde-fou 215. fixé à la paroi interne du carter, ou maintenu
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fixe autrement, attaque le bord interne de la jante de la roue 210 s'il y a une tendance à un mouvement latéral de cette roue.- Dans le cas où il n'y a pas une résistance suffisante dans la transmission pour forcer l'arbre à se mouvoir axialement, lors de l'action d'excentrique décrite, une légère pression axiale sur l'arbre assure un fonctionnement des organes de la manière décrite, bien qu'en pratique, il y a une résistance suffisante pour provoquer le fonctionnement décrit.
Une roue folle 217 est rotative sur un pivot 21 à la face interne du carter et cette roue engrène avec la roue 210 et un pignon 219 également rotatif sur un pivot situé dans le carter.
Le rouleau 175 est de préférence garni de caoutchouc ou autrement constitué de manière à augmenter son action de grip- page sur le film à déplacer, et quant il est mis en rotation aprèsque le rouleau172 a amené le film en priée aveo lui et a pressé le film sur lui, le film sera tiré du bac développa - teur et, évidemment, en bas des nervures dont il est tiré par les roues et le tambour.
Un bout de l'arbre ou tourillon du rouleau 175 est pourvu d'un pignon 220 engrenant avec la roue 219 de sorte que le rouleau 175 et les roues de friction 183 sont entrafnées en unisson quand la manivelle 209 actionne les pignons respectifs 219 et 210. Il rentre dans la portée de l' invention de proportionner le rapport d'engrenages de telle sorte que le film soit tiré du bac développateur tendant qu'il est amené au transporteur et rejeté de celui-ci par un moyen qui donne un mouvement uniforme au film.
Il est à remarquer que le couteau173 peut être mis en mouvement de va-et-vient par l'emploi de crémaillères 221 ma - noeuvrées par des pignons 222, mais, comme les moyens de manoeu- vre de couteaux sont connus, il n'est pas nécessaire d'en faire une description détaillée.
Un garde-fou 223 embrasse partiellement le rouleau 175 mais n'est pas en contact avec la périphérie du rouleau afin qu'il n'en empêche pas la rotation.
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Le but de ce gard-fou est d'empêcher le film d'adhérer indûment au rouleau.
Un écran léger 224 s'étend vers le bas à partir du carter dans une position déterminée pour. empêcher la lumière d'avoir accès au film avant que celui-ci ne soit recouvert de la couche initiale de fluide fixateur.
Les dispositifs ou mécanismes utilisés pour déplacer, convoyer ou transporter le film du bac développateur au récep- tacle dans lequel le film vient se poser ensuite, peuvent être dénommée " convoyeur " ou " transporteur désignant par l à un moyen par lequel le film est transfert ou déplacé d'une partie
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de 1'appareil à une autre.
REVENDICATIONS.
1 - Dans un appareil pour traiter les films, une chambre d' exposition pour les films, un réceptacle auquel les filins sont
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. - . ;" * ... ¯ . ¯.. amenés pour leur développement, un réceptacle à proximité du précédent pour recevoir les films et les fixer, des moyens pour déplacer les films vers le bas dans ce réceptacle, des moyens pour enlever successivement le film le plus bas, un bac laveur, des moyens pour amener les dite filme dans ce bac laveur et les délivrer en superposition approximativement horizontalement, des moyens pour déplacer les films vers le bas danole bac la - veur en superposition les uns par rapport aux autres, des moyens pour enlever successivement le film le plus bas du bac laveur, un séchoir auquel les films sont amenés,
et des moyens pour déplacer les films par rapport au dispositif sécheur et les faire sortir de ce dernier à l'état fini.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.