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Alexandre VAUGEAN, Ingéniera, demeurant à paris, 15 Ru7e Théc- dule Ribot, poux : "Serrure spéciale".
La présente invention a pour objet un dispositif de ferme- 5ture enlardé ou encastrée pouvant être appliqué soit à 1 établis- sement d'une targette, soit d'une serrure à bec de cane, soit d'un verrou de sûreté vans clef.
L'invention répond à une nécessité réelle, toutes les se!*- rures actuellement employées nécessitant, pour être montées, un emplacement beaucoup plus grand que la largeur des montants usuels. Dans 1* impossibilité d'être .-logées dans les montante, les serrures courantes sont placées dans le joint de la traverse centrale avec le montant, oint dont elles périclitent la soli- dité.
De plue, l'architecture moderne tend à éliminer ces tra- verses centrale , qui coupent :forcément toutou le portes à la même hauteur et empêchent ainsi une construction piaf rationne et la possibilité d'une décoration variée ou l'installation clou vitres dans la région la plus éclairante des portée.
Plusieurs constructeurs ont pongé remédier aux difficultés
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résultant de la grande longueur des serrures, en disposant leurs organes en hauteur au lieu de les disposer en largeur. cette
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couritruotion verticale ne fait que déplacer la difficulté, car en exagérant la hauteur on eoupe le montant sur une grande éten- due dans son milieu, o',ast-à-dire sur la partie qui fatigue le plus, et comme 1 'épaisseur des serrures usuelles est très forte par rapport à l'épaisseur propre du montant, on finit par dété- riorer oe montant que l'on est obligé d'armer ensuite avec clos plaques métalliques.
Un autre inconvénient clos serrures verticales est que l'axe des organes de commande (poignées ou clefs) se trouve si près ns des bords des portes qu'on/ peut tourner les poignées ou clefs sans danger pour les doigté, pour que la commodité de service d' une porte soit assurée, il faut que pour n'importe quelle longueur de la serrure, la distance du bord de la porte à l'axe de manoeu- vre soit telle que les doigts puissent se placer à l'aise.
La fig.l clos dessins annexé. représente schématiquement un palastre avec le pêne et les organes de mouvement. Dans cet-
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te figure, la longueur totale du palautre-oerrure k est aussi réduite que possible , c'eet-,àcïire égale à la longueur du pêne lui-même. Cette valeur Irréductible (longueur du pêne pour la course voulue) impose, à. son tour, la valeur du ! (longueur totale de la serrure) qui ne saurait être inférieure à selle du
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pour aussi ingénie usa que la mécanique dagmouvements puisse être, l aéra toujours dans la serrure horizontale plue grand que la largeur de montants normaux, et dans la serrure verticale l! 7 (distance du bord à l'axe des commandes) trop faille pour permettre le libre mouvement des doigts. lies deux serrures
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seront donc p8:tmènt inutilisables.
En donnant au pêne la position inclinée présentée sohémati- quem.el1 dans la fig 3, sm, obtient - pour la même longueur de Pô- ne - une valeur 3 (longueur de serrure) réduite pour une valeur
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de D (distance axe manoeuvre,) augmentée. Il est vrai que H (hau- toux de la serrure) se trouve faiblement agrandi, mais cette augmentation insignifiante, n'affecte pas la solidité du montante étant donné que H' de la fig.2, malgré son augmentation compa- rativement à H de la figl;
reste quand même inférieure aux hau- tours des serrure? usuelles.. Il est évident qu'il existe une va- leur optimum de 'angle, !. formé par l'axe du pêne avec l'hori- zontale pour toute valeur donnée de L, H et D.
Le pêne Incliné offre donc un premier grand avantage. Il en offre d'autres:
La résistance d'une serrure étant , en ce qui concerne le pêne, égale à la résistance de la section parallèle au montant portant la gâche, il résulte que le pêne incliné qui offre une section de résistance plus grande que la section correspondante d'un pêne s'engageant normalement à ,la gâche. Il s'ensuit que l'on peut réduire Basa Inconvénient l'épaisse= du pêne et par conséquent l'épaisseur totale du palastre ! sans diminuer la résistance effective du pêne.
En diminuant la section du palas- tre, on diminue d'autant la largeur de la mortaise ou de l'en- taille à pratiquer dans le bois pour monter la serrure, et il résulte la possibilité d'utiliser de$ serrures établies con- formément à l'Inventif dans des bois mains épais.
La caractéristique principale de la présente invention con- siste dans l'emploi d'un pêne-crémaillère commandé par un pi- gnon denté et disposé obliquement dans un palestre dont la sec- tion réduite offre strictement la matière nécessaire pour le lo- ger. l'angle d'inclinaison du pêne-crémaillère, la forme des différents organes, ainsi que les relations spatiales entre ces organes, sont établis de manière à réaliser une serrure spéciale dont la longueur, la hauteur comme l'épaisseur lui permettent
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d'être facilement encastrable et dans laquelle l'éloignement des axes de commande est suffisamment grand pour permettre le servi- ce commode soit des poignées soit des clefs.
Une forme préférée de la section droite du palastre sera constituée de deux demi-cercles raccordés par des parties droi- tes. L'invention est de plus caractérisée : le) par le dispositif de montage sur l'axe de commande de la serrure, du pignon ou du secteur servant à produire le dé- placement du pêne;
2 ) par Inorganisation des bouchons qui ferment latérale- ment les palaetres et qui servent de guides à l'axe et au pi- gnon de commande;
3 ) par la combinaison avec les dispositifs précités d'un mode de montage de la poignée de manoeuvre sur son axe, ce mon- tage étant fait à l'aide d'une partie excentrée assurant une fixation très efficace dans n'importe quelle position eux l'ar- bre de commande sans le secours d'aucune goupille.
L'invention comporte en outre de nombreux détails de con- struction tels que: L'emploi d'un gâche à trou ovalisé.
Dans la construction d'un verrou de sûreté sans clef, d'un pêne à deux crémaillères de longueur différente se faisant suite dans le plan horizontal, l'axe de commande étant formé de deux tronçons portante respectivement un pignon fixe et un pignon à rochet, lesquels agissent sur le pêne indépendamment et respec- tivement sous l'action de chacune des poignées, la plus longue crémaillère assurant au pêne deux courses successives dans la direction de fermeture, la crémaillère de moindre longueur n'as- surant qu'une course de retour du pêne dans la position d'ouver- ture.
L'invention consiste également dans l'application des dé- tails de eonstruotion décrits ci-après, dans des serrures de même type mais qui comportent un pêne horizontal.
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Dans les dessins annexés on a représenté, à titre d'exem- ple, quelques modes de réalisation de la serrure spéciale fai- sant l'objet de l'invention.
Les figs.1 et a sont des vues schématiques illustrant res- pectivement une serrure à pêne horizontal et une serrure spéciale pêne oblique; ;Le. figures 3 à 15 se rapportent au dispositif de targette ; les figures 16 à 36 se rapportent à la simple serrure à bec de cane; les figures 37 à 61 se rapportent au verrou de sûreté Bains clef et les figures 6 à 67 se rapportent aux trois genres de ser- rures ci-(levant comportent des pênes horizontaux. les figures 3 et 4 représentent respectivement une coupe longitudinale et une coupe transversale d'une targette établie conformément à l'invention; la figure 5 une vue en élévation de face du palastre de cette targette;
la figure 6 une élévation en bout du palastre les figures ? et 8 respectivement une vue en bout et une vue latérale du pignon de commande; les figures 9, 10 et 11 respectivement une élévation laté- rale, une vue en bout et une vue en plan du pêne de la targette; les figures la et 13 respectivement une vue en élévation de face et de profil de la douille de guidage du pignon; la figure 14 une vue en élévation latérale de la gâche; la figure 15 une vue en bout de la gâche; la figure 16 une coupe longitudinale' verticale de la ser- rure à bec de cane; la figure 17 une coupe transversale de cette serrure, sui- vant 17-17 de la fig.16.
Dans ces deux dernières figures on a supposé que la serrure était montée sur une porte;
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les figures 18 et 19 respectivement une élévation de face et latérale du sectes de commande du pêne; la figure 20 une élévation latérale du pêne; la figure 21 une vue en plan du pêne; la figure 22 une ooupe suivant 22-22 de la figure 20; les figures 23 et 24 respectivementune élévation latérale et vue en bout de la gâche; la figure 25 une élévation du bouchon-guide se fixant sur le palastre; la figure 26 coupe suivant 26-26 de la figure 25; les figures 27 et 28 sont des vues de détails d'une vis à saler les bouchons-guides sur le palastre la figure 29 montre l'axe de commande vu en élévation la- térale et partiellement en ooupe ; la figure 30 une vue en bout de l'axe de commande;
la figure 31 une élévation de face du palastre; la figure 32 est une élévation en bout du palastre; la figure 33 un schéma explioatif de la forme du palastre; les figures 34 et 35 respectivement une vue en plan, en élévation de face d'une béquille destinée à être montée sur l' axe de commande de cette serrure. la figure 36 une coupe suivant 36-36 de la figure 34; la figure 37 une coupe longitudinale-verticale du verrou de sûreté sans clef; la figure 38 coupe transversale de ce verrou suivamt 38-38 de la figure 37: les figures 39 à 42 respectivement une élévation de face, vue de dessous, vue en plan et élévation d'arrière du pêne;
les figures 43 à 48 sont des vues de détail d'un arbre de commande combiné, formé de deux tronçons dont l'un porte un pignon fixe et l'autre un pignon à roohet, ces pignons étant ac-
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colis dams la position normale opérante;, les figures 49 et 50 sont des vues de détail du pignon à rochet monté en bout de l'arbre détaillé dans les figurée 45 à 48: la figure 51 est une vue, sur échelle agrandie, en coupe à travers le dispositif d'encliquetage de la roue à rochet des figures 49 et 50; les figures 52 et 53 sont des vues de détail d'une bague à fixer sur la tête de l'axe porte-pignon à rochet; la figure 54 une élévation latérale du palastre; la figure 55 vue en bout du palastre;
la figure 56 ooupe longitudinale à travers le palastre sui- vant 56-56 de la figure 55; la figure 57 une vue de détail d'une broche de calage et de centrage s'engageant dans le palastre; les figures 58 et 59 respectivement une élévation de face et vue en bout de la gâche; les figures 60 et 61 des coupes axiales à travers les douil- les-guides des pignons de l'arbré de commande composé; les figures 62 et 63 respectivement une coupe longitudinale verticale et une oupe horizontale à travers une targette avec pêne horizontal; les figures 64 et 65 respectivement une coupe longitudina- le et une coupe transversale à travers une serrure à bec de cane avec pêne horizontal;
les figures 66 et 67 respectivement une coupe longitudinale verticale et une coupe transversale à travers un verrou de sû- reté sans clef avec pêne horizontale
Considérait les figures 3 à 15, la targette comprend la gâche 1à logement de pêne ovalisé ou non, le palastre 2, le pêne 3 à crémaillère taillée formant butée aux fins de courses, un ressort 4 logé dans une gorge annulaire du pêne, un pignon
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de commande 5, une douille de guidage du pignon 6 calant en même temps le palastre dans son logement et un bouton de manoeu- vre emmanché à force sur l'arbre du pignon 5.
Le palastre est constitué par un bloc de métal, de profil approprié, convena- blement foré suivant deux directions perpendiculaires pour for- mer le logement du pêne et elu des organes de commande. le logement du pêne est incline sur l'horizontale suivant l'angle le plus favorable et la section droite du bloc est réduite au point d'offrir strictement la matière suffisante pour forer le dit logement,
Une forme préférée de cette section sera constituée de deux demi-cercles raccordés par des droites de façon à permet- tre l'établissement du logement de la serrure dans les montants ou cadre à l'aide de la mèche à forer suivant le détail sché- matique représenté dans la fig.33. La mortaise pourra être exé- cutée rapidement,
tout en étant d'un fini parfait, après enlè- vement aux oiseaux des arêtes laissées par les parties enlevées au foret. Il doit cependant être entendu que d'autres sections offrant la même épaisseur réduite pourront être utilisées pour la formation du palastre. Dans le cas de la targette, le loge- ment du pêne sera constitué par un forage parfaitement cylin- drique et le ressort 4, logé dans une gorge annulaire du pêne, formera frein sur la paroi du logement, de façon à pouvoir ap- pliquer la targette suivant toute position désirée. L'orifice transversal pratiqué normalement au plan du palastre sera ta- raudé sur toute sa longueur, de façon à permettre le vissage du bouchon 6 dans n'importe quelle faoe de la porte ou du cadre à garnir.
Considérant les figures 16 à 36, la serrure à bec de ca- ne comprend pareillement la gâche à logement ovalisé ou non, le palastre de section réduite 2 et le pêne incliné 3. Le logement
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du pêne dans le palastre 'comporte deux forages cylindriques de diamètre différent, cependant que le pêne comporte également une partie de diamètre plus grand, partie qui rengagera dans la Bâcha opposée. Entre l'épaulement du logement et celui du pêne est logé le ressort à boudin 12 qui entoure le pêne.
La cré- maillère du pêne est commandée par un secteur denté 7, calé sur un axe de commande 9,
La forme particulière donnée au palastre permet précisé- ment d'utiliser un secteur denté de grand diamètre pour la oomman -de du pêne, car cette disposition permet d'augmenter la distance disponible d'axe en axe entre le pêne et l'organe rotatif de com- mande. Le grand diamètre donné à l'organe de commande diminue l'amplitude du mouvement de rotation nécessaire pour produire le déplacement linéaire du pêne.
L'arbre de commande 9 compor- tera une partie excentrée 10 qui s'engage dans un logement cy- lindrique de même profil pratiqué dans le bouton ou béquille et une rotation de l'axe 9, par rapport au dit bouton, permet de fixer ces deux éléments l'un sur l'autre avec une adhérence suffisante au but proposé et sans nécessiter d'autres moyens de calage, La clavette 11 peut être prise dans la masse même de l'axe de commande et aura de préférence un profil cylindri- que, de façon à permettre un montage facile des éléments. pour obtenir ce résultat,
le secteur denté est logé dans un évide- ment pratiqué dans le plan normal du palastre et guidé par le collier arrière ménagé à cet effet et par un bouchon de ferme- ture qui s'adapte sans jsu dans l'emplacement circulaire. Le dit bouchon 8. est fixé à l"aide de vis prenant moitié dans le palastre, moitié dans le bouchon, la disposition étant telle que le bouchon présentera son passage central dans la position appropriée à celle du secteur 7: de commande.
Considérant les figures 37 à 61, le verrou de sûreté sans clef comporte pareillement la gâche de section réduite 1, le
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palace de forme spéciale 2 et le pêne 3 logé dans un forage à épaulement pour permettre l'interposition du ressort de rap- pel 12 entre le dit épaulement et un épaulement même du pêne.
Le pêne comporte deux crémaillères de longueur différente, si- tuées dans le même plan, ainsi qu'il résulte des figures 37 et 40. La crémaillère de grande longueur sert à Imprimer au pêne une course supplémentaire prolongea dans la direction de la fermeture, alors que la crémaillère de moindre longueur sert à imprimer une seule course en arrière, donc d'ouverture. les deux boutons de la serrure servent isolément à transmettre chacun de ces mouvements au gré de 1* opérateur.
Les organes de commande sont constitués par deux pignons, l'un prolongeant le tronçon d'axe, l'autre étant un pignon à roohet monté en bout d'un second tronçon d'axe. Les deux tron- çons s'engagent télescopiquement l'un dans l'autre sur une certaine distance, de façon à former par leur accoupleront un arbre de commande indéformable et rigide, mais restent indépen- dants en ce qui concerne le mouvement de rotation des deux pi- gnons de commande qu'ils comportent et lesquels sont accolés dans leur position de montage normal.
le tromçon d'axe 16 porte donc le pignon fixe le cependant que le tronçon d'axe 17 porte un pignon à rochet 19 calé entre un collet fixe 23 et une bague 22 emmanehée à force du coté opposé au dit pignon à. rochet 19. La roue à roohet 19 sera constituée par une couronne dentée à re- dans antérieurs dans lesquels s'engagent les becs d'encliquetage 20 logés dans un forage diamétral de l'axe 17. un ressort à boudin 21 étant introduit entre les deux becs 20 de façon à les maintenir écartés. La roue à rochet est en prise avec la crémaillère de moindre longueur et le pignon fixe avec la cré- maillère de grande longueur.
Les dits pignons avec leur axe sont logés dans un orifice pratiqué normalement au palastre et guidé par deux bouchons 26 et 27, qui peuvent se visser tous les deux
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dans la matière même du palestre ou bien dont l'un se visse dans le palestre, cependant que l'autre se visse sur un filetage cor- respondant du premier bouchon. Comme il convient cependant que les pignons de commande et la crémaillère soient centrés par rapport au logement du pêne et fixés immédiatement dans la po- sition voulue, il y a lieu de prévoir des dispositifs mécaniques pour centrer les deux bouchons dans leur position exacte.
Ce dispositif mécanique pourrait comporter, par exemple, une bro- che conique 24 destinée à loger une bille 25 dans un évidement réparti à demi sur les deux bouchons 26 et 27. le montage com- portera donc le logement de la dite bille dans l'évidement, cet- te opération comportant certains tâtonnements qui assurent la position des deux bouchons l'un par rapport à l'autre et la po- sition de leur ensemble par rapport au logement du pêne.
La construction peut prévoir des collets ou épaulements extérieurs aux bouchons de guidage qui assurent en même temps le calage de la serrure dans le bois du montant ou du cadre; de même, ces bouchons pourraient comporter des collets vissants sur pour serrer/le bois du montant ou du cadre.
Dans une forme préférée de réalisation, le pêne traversera l'un des bouchons en 28 de façon à constituer une broche qui empêche le dévissage des bouchons, cette disposition, complétée par le calage à broche 24 conique aveo ou sans bille,formant une sécurité complote par l'immobilisation de tous les éléments dans leurs positions respectives de fonctionnement. le ressort de rappel 12 assure donc le retour du pêne dans sa première cour- se de fermeture, mais le pignon fixe 18 permet d'imprimer une seconde course au dit pêne dans la même direction en comprimant davantage le ressort 12. Cette course engage le pêne au fond de la gâche et provoque en même tempe le débrayage du pignon à rochet 19 de la crémaillère de courte longueur.
Il n'est donc plus possible d'agio sur le pêne avec le bouton ou béquille cor-
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reepondant au dit pignon à roohet 19. L'autre bouton ou poignée permet de ramener le pêne en arrière sur une distance égale à cette course allongée et à la fin de cette course la crémail- lère de moindre longueur vient en prise avec le pignon à rochet.
En ce moment le pêne peut donc être commandé par les deux bou- tons à 1'encontre de l'action du ressort la* Il y a cependant lieu de prévoir des dispositifs pour maintenir le pêne dans cette position relative et ces moyens sont constitués prati- quement par des gorges longitudinales 15 diamétralement opposées
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et pratiquées dans le forage de grand diamètre du logement du des épaulements pêne.. ces gorges présentent à leurs extrémités/pour les billes 13 logées dans un forage diamétral du pêne e interposition d'un ressort 14 tendant à expulser les billes 13 de leur loge- ment. Les billes 13 s'engagent dans les gorges 15 et forment donc butée pour le pêne sur les épaulements en bout des gorges 15.
Une manière pratique d'obtenir oes gorges c'est de prati- quer un alésage supplémentaire du premier perçage cylindrique dans sa région correspondant à la deuxième course de la cré- maillère longue.
Dans la deuxième course allongée de fermeture du pêne les billes sont forcées dans leur logement et exercent unique- ment-une action de freinage sur les parois du logement de cette partie du pêne.
La forme choisie pour le palastre facilite l'usinage des serrures, car elle permet de pratiquer les taraudages destines à recevoir les bouchons de guidage sur des parties planes et non sur des surfaces courbes. Bous les organes intérieurs de la serrure sont efficacement protégés et rendus inacdessibles, ce qui contribue grandement à rendre impossible ou tout au moins difficile l'ouverture frauduleuse.
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Le fonctionnement des serrures-* principalement du verrou de sûreté, peut être rendu inaudible du moment que l'on choisit par exemple des matières spéciales pour les billes 13 qui s'engagent dans les épaulements formés par les gorges 15. Comme matière nous pouvons signaler la backélite, la fibre,le cuir, etc. Enfin, la serrure forme un ensemble solide, eompaot et résistant dont le montage est pratique et simple.
La position inclinée du pêne per- met d'adapter la serrure dans toutes applications possibles, no- tamment aux portes à développement circulaire, aux portes cou- lissantes, par exemple de bureaux américains, ou aux portes glis- sant sur une courbe quelconque*
L'invention comporte en outre l'application de tous les dé- tails de construction quant au palastre et aux organes de commande, des serrures à pêne horizontale
Les:
figures 62 à 67 illustrent clairement cette application avec cette variante que dans le verrou de sûreté, figs.64 et 65, les bouchons de guidage se vissent tous les deux dans la matière même du palastre, cependant qu'une broehe légèrement sécante as- sure la position des bouchons respectivement l'un par rapport à l'autre et par rapport à la position normale des organes actifs de la serrure.
La présente invention ne se limite pas simplement aux formes de réalisation décrites et illustrées, mais s'étend à toute con- struction comportant des variations quant à l'inclinaison du pêne et aux différents éléments actifs des serrures.
Revendications.
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