<Desc/Clms Page number 1>
"PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A TRAVAILLER LES CUIRS , PEAUX, ET AUTRES MATIERES SIMILAIRES".
La présente invention se réfère aux machines travailler les cuirs , peaux. et autres matières analogues et particulièrement aux machines à repasser à imprimer , à, glaçce, et autres opérations similaires.
Jusqu'ici,les machines pouvant exécuter ces opé- rations sont du type soit à rouleaux, soit à plaques , ou comprennent la combinaison d'une plaque d'appui et d'un rouleau. Les machines de ces types connus présentent cer- tains inconvénients qui sont bien connus de toutes les per- sonnes du métier.
<Desc/Clms Page number 2>
le but de la présente invention est de réaliser une machine dont la caractéristique principale réside dans l'uti- lisation d'une parpe de segments qui oscillent simultanément et agissent sur la matière à travailler placée entre eux
Les faces extérieures des segments forment ou portent des platines qui travaillent la matière ; les seg- ments sont disposés face à face afin de coopérer pour ap- pliquer la pression nécessaire sur les cotés opposés de la matière à travailler.
La. pression est appliquée par les segmenta à un point qui se trouve sur la ligne passant par les centres d'oscillation des dits segments.
Une caractéristique importante de la présente in- vention réside dans lea moyens adoptés pour rendre solidai- res les mouvements des segments et cela. sans jeu. Lorsque la machine est employée pour l'opération que l'on appelle impression un des segments peut être muni d'une matrice et l'autre d'une platine ou d'une plaque en reliefs Dans ce cas il est essentiel que les segments , oscillent de façon conjuguée sans jeu afin de maintenir une concor- dance exacte entre la plaque en relief et la matrice.
Dans ce but , et suivant une forme de réalisation de la présente invention les segments sont reliés par des moyens qui se fixent aux extrémités opposées des segments opposés , en se croisant au droit de la ligne où s'effectue la pression. Dans ce but on emploie des câbles ou autres éléments flexibles ; ces câbles sont fixés d'une manière réglable aux extrémités des segments et de préférence sont noyés dans des rainures pratiquées dans les segments*
Le passage de matières d'épaisseurs différentes entre les segments demande un mouvement relatif des centres. sur lesquels tournent les segments.
Cela peut être obtenu
<Desc/Clms Page number 3>
par un moyen quelconque ,approprié , et la forme indiquée ci-dessus d'assemblage flexible entre les segments permet- tra le déplacement relatif nécessaire sans contrecarrer la commande positive des segments
Pour permettre de varier la pression à appliquer , un segment (ou les deux) est monté de façon à pouvoir oscil- ler sur un axe mobile, De préférence l'un des segments oscille sur un arbre , faxe, ou autre équivalent porté par des supports fixes , tandis que l'autre segment est porté par des supports mobiles reliés à...: des moyens ap- propriés donnant la pression nécessaire.
On emploie pour cela avec avantage ,un dispositif hydraulique ce sui- vant la description ci-après. la présente invention est caractérisé par deux surfaces courbes qui coopèrent les avantages obtenus par l'emploi des segments résident dans le grand rayon de cour- bure des faces coopérantes si on les compare avec les ma- chines à rouleaux , et dans le fait que l'on obtient une plus forte pression avec une dépense de force moindre que dans le cas des machines à plaques plates.
L'invention vise également les dispositifs per- mettant de mettre ou de couper la communication entre la machine ci-dessus et une presse hydraulique donnant la pression voulue pour son fonctionnements
Une des caractéristiques de l'invention consiste en ce que l'on emploie , dans un dispositif destiné à met- tre en action ou à contrôler la pression hydraulique , une soupape principale fonctionnant à l'aide de moyens hydrau- liques , laquelle provoque l'ouverture et la fermeture d'o- rifices qui réglent la pression à mettre en oeuvre sur la machine. La soupape principale comprend un piston qui fonctionne sous l'action d'un accumulateur*.
<Desc/Clms Page number 4>
Selon une autre caractéristique de l'invention on peut employer conjointement avec la soupape principale une autre soupape de contrôle par l'intermédiaire de laquel- le la soupape principale est commandée. la soupape de contrôle est munie de préférence d'un élément de commande pouvant tourner ,à savoir un levier ou une poignée qui fera fonctionner la soupape principale
Ce dispositif est de préférence placé dans un ensemble comprenant un accumulateur une pompe chargeant l'accumulateur , des mayens automatiques pouvant contrôler l'alimentation de la pompe à l'accumulateur ,et des moyens permettant de faire varier la pression effective appliquée à la machine ou à l'appareil.
L'accumulateur est construit de manière à ce que l'on puisse faire varier la pression soit en supprimant , soit en ajoutant , un ou plusieurs des poids dont l'ensem- ble forment l'accumulateur.
La pompe employée est à pistons multiples. Elle travaille conjointement avec un mécanisme automatique.- qui pendant le chargement de l'accumulateur ,arrête les pistons les uns après les autres , la. pompe étant complètement ar- rétée lorsque l'accumulateur est en haut de course. Lorsque l'accumulateur s'abaisse jusqu'un niveau déterminé ,les pistons s'enclanohent les uns après les autres afin de re- charger l'accumulateur.
D'autres caractéristiques de la présente invention ressortiront de la. description qui va en être faite en se reportant aux dessins annexés dans lesquels t
La. figure 1 est une coupe verticale en bout d'une machine conforme à l'invention.
La. figure 2 est une vue verticale en bout, partie en coupe de la machine montrant plus particulièrement les articulations qui actionnent la commande du mouvement.
<Desc/Clms Page number 5>
La. figure 3 est une vue verticale de face d'une extrémité de la machine.
La figure 4 est une coupe verticale de face de l'autre extrémité de la machine. Elle comprend le méca- nisme de la commande du mouvement ainsi que les articula- tions.
La figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 2.
La figure 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la f igure 2.
La figure 7 est une coupe détaillée à. plus grande échelle de la fixation d'un câble.
La. figure 8 est une vue verticale , partie.:-.. en coupe ,et
La figure 9 est une vue en plan du mécanisme régulateur de la pression.
La. figure 10 est une vue en bout d'un segment muni de cames.
Les figures 11 et 12 représentent des vues ver- ticalea de côté et en bout ,du dispositif général adopté dans l'ensemble l'exemples
La figure 13 représente une coupe longitudinale de la soupape de contrôle dans sa position normale ou fermée.
La figure 14 représente une coupe longitudinale schématique de la soupape principale dans sa position nor- male.
Les figures 15 et 16 montrent les soupapes dans les positions qu'elles occupent lorsque la pression est sur la machine.
La figure 17 représente un détail . la. figure 18 est une coupe en élévation du dis- positif arrêtant le fonctionnement de la pompe lorsque
<Desc/Clms Page number 6>
l'accumulateur est chargé.
Se référant plus particulièrement aux figures 1 à 4 ,la machine comprend les segments supérieur et infé- rieur 1 et 2. Dans le sens de la largeur de la machine chaque segment peut comprendre ,soit une seule pièce ou élément , soit un ensemble de plusieurs éléments ; par exemple comme il est représenté , trois , boulonnés ou reliés ensemble par un moyen quelconque. Les dits éléments portent de préférence des oreilles 3 pouvant recevoir une tige d'assemblage 4 qui les relie dans le sens latéral de manière à ce qu'ils oscillent à l'unisson. Les assembla- ges du secteur supérieur ne sont pas visibles sur la figu- re 1. On peut prévoir un assemblage auxiliaire analogue dont les tiges 5 sont visibles sur la figure 1 pour les éléments extérieurs des secteurs.
Les segments opposés sont reliés ensemble à chaque extrémité des la machine au moyen de 2 jeux de câbles .2. et ? , voir les figures 1 et 3. Dans la dispo- sition représentée , les éléments extérieurs des segments sont munis de secteurs 8 et 9 ,auxquels sont fixés les câbles qui se logent dans les rainures périphériques 10 de ces secteurs. Les câbles 6 sont attachés à une ex- trémité du secteur 8 et à l'extrémité opposée du secteur
9 ,tandis que les câbles 7 sont attachés d'une façon si- milaire aux autres extrémités des secteurs.
Comme on le voit sur la figure 1 , 9 les 2 jeux de câbles se croisent au droit de la ligne de pression , c'est-à-dire sur la ligne a--b passant par les centres autour desquels tournant les segments* Ces segments sont reliés ensemble dans les deux directions au moyen d'éléments flexibles qui ne gênent en aucune façon les mouvements oscillants des segmenta*
On emploie de préférence des câbles d'acier ,dont les
<Desc/Clms Page number 7>
extrémités sont munies de dispositifs à vis et écrous venant en prise avec des dispositifs prévus sur les secteurs ,de façon à permettre le réglage de la tension des câbleso On emploie de préférence la forme de réalisation représentée sur la figure 7.
Chaque extrémité de câble rentre dans un manchon fileté 11 dont l'ouverture est conique , un bouchon 32 conique est enfoncé dans l'extrémité du câble , de façon à le faire s'épanouir dans le manchon. Ce manchon est mon- té d'une façon réglable dans un support 13 ou équivalent fi- xé au secteur il est en prise dans un écrou 14 qui s'ap- puie contre le support lorsque le câble est tendu, On évite la rotation du manchon dans le support à l'aide d'une vis 15 pénétrant dans un logement 16 pratiqué dans le manchon.
Le câble est mis sous tension et réglé en faisant tourner l'écrou qui ,dans ce but , est muni de trous 17 ou autre élément équivalent permettant d'y engager un outil. Il est évident que les secteurs peuvent être supprimés et les segments prévus pour y.fixer les câbles Non contents de servir à relier les segments entre eux ,les câbles trans- mettent le mouvement d'un segment à l'autre.
A titre d'exemple , si un segment oxcille par un moyen mécanique quelconque , il provoque en même temps un mouvement cor- respondant de l'autre segment ,ce par l'intermédiaire des câbles* Bien entendu les deux segments peuvent être à commande directe-* Les câbles dépassent les surfaces de travail des segments qui peuvent être de dimensions appro- priées au travail à réaliser ,l'exemple donné n'étantnul- lement limitatif.
Les segmenta sont montés dans le bâti 18 de la machine , sur des arbres 19 et 20 portés par des coussi- nets à rotules 21 et 22 comprenant des parties hémisphé- riques 23 et 24 montées dans des socles 25 et 26 , ces
<Desc/Clms Page number 8>
derniers fixés dans le bâti de la machine. Les supporta
23 et le socle 25 sont montés comme indiqué ci-après*.
L'oscillation des segments peut être provoquée par tous moyens appropriés. A titre d'exemple ,la machi- ne peut être munie à une extrémité (voir la figure 4) de
2 frictions 27 et 28 montées sur un arbre 29 et associées à 2 poulies 30 et 31 commandées par courroies droite et croisée (non indiquées sur les dessina) , destinées à transmettre le mouvement de l'arbre par l'intermédiaire d'engrenages 32,33 , 34, 35, à l'arbre 36 muni d'un pignon .Il. s'engrenant avec une crémaillère 38 montée sur le secteur voisin 9. Les frictions sont commandées par des leviers manoeuvrés à la main pour le démarrage l'ar- rêt étant commandé automatiquement.
De préférence , et dans ce but ,le mécanisme de commande comprend un dispo- sitif à ressort pouvant débrayer les frictions un dis- positif à mouvement à. bascule pouvant être manoeuvré au moyen des dispositifs démarreurs et pouvant coopérer avec un doigt d'accouplement destiné à maintenir les frictions , chacune à leur tour dans la position d'embrayage ,et des assemblages compris entre le doigt d'accouplement.et un des segments ayant pour but de provoquer l'arrêt de la machine. On a prévu également sur les cotés opposés de la machine ,des dispositifs de secours avec les liaisons voulues pouvant commander le doigt , afin de permettre l'arrêt de la machine à n'importe quel moment. On peut prévoir en outre un dispositif de frein automatique pou- vant arrêter le mouvement des segments au moment du dé- brayage.
De préférence , les dits moyens de commande et de contrôle comprennent un dispositif permettant de tra- vailler alternativement sur les deux côtés de la machine qui , dans ce 'cas ,emploie deux opérateurs ,un de cha-
<Desc/Clms Page number 9>
que côté. Une peau est placée dans la machine par l'un des opérateurs qui met la machine en marche , et au moyen des segments la. peau est entrainée sous pression à l'autre coté de la machine où un deuxième opérateur la remplace par une autre peau , puis remet la machine en marche ce qui provoque un mouvement des segments dans la direc- tion opposée et entraine la peau dans la machine vers le premier opérateur.
Les dispositifs démarreurs placés sur les deux côtés opposés de la machine sont de préférence indépen- dants l'un de l'autre de manière à ce que , lorsque les segments se trouvent d'un côté de la machine celle- ci nepuisse être mise en marche par l'opérateur placé du côté opposé ,et vice-versa. Dans l'exemple représenté (voir figures 2 , 4 et 5) , deux leviers de démarrage 39 et 40 sont prévus de chaque côté de la machine ; ils sont reliés respectivement aux bras 41 , 42 et 43 , 44. Le bras 41 est goupillé sur un arbre 45 sur lequel est fixé un autre bras 46.
Sur la même ligne droite se trouve le bras 43 goupillé sur un autre arbre 47 sur lequel est fixé un autre bras 480
Les bras 42 et 44 sont montés librement sur les extrémités opposées d'un arbre à mouvement à bascule 49 pour une raison décrite ci-après. Il s'en suit que les deux leviers de démarrage peuvent être manoeuvrés l'un inde-- pendamment de l'autre. Les arbres à mouvement à bascule 45 et 49 sont supportés par des paliers montés sur les piliers 51 , ces paliers sont munis de logements 52 pouvant recevoir les épaulements 53 des bras 41-44. ce qui limite le mouvement des leviers démarreurs.
Le bras 46 est relié au moyen d'une tige 54 , d'un levier 55 pivotant en 56 ,et d'une tige 57 à un levier 58. Ce levier 58 oscille sur un axe fixe 59 et
<Desc/Clms Page number 10>
agit sur l'un des cotés d'une pièce 60 tournant sur l'axe
59. Le bras 48 est relié à son tour au moyen d'une tige
61 au levier 62 également monté sur l'axe 59 , il agira sur le côté de la pièce 60 opposé au levier correspondant
58. la pièce 60 actionne ,par l'intermédiaire des seg- ments coniques 63 et 64 ,un arbre oscillant 65 sur lequel est fixé un bras 66 relié par une tige 67 au levier 68 monté sur un arbre à mouvement à bascule 69.
Ce dernier qui est oscillant est porté par un support 70 fixé au bâti de la machine. les ressorts 71 et 72 portés par ce support sont disposés pour pouvoir agir sur le levier 68 de part et d'autre de son point d'oscillation par l'in- termédiaire de tiges 73 et de butées réglables 74; ceci dans le but de maintenir le levier 68 dans une position neutre. Une fourche d'embrayage 75 est montée sur l'ar- bre oscillant 69 $ elle s'engage dans un collier 76 cou- lissant sur l'arbre d'embrayage 29 entre les embrayages 27 et 28.
Quand les segments 1 et 2 sont dans la posi- tion indiquée sur les figures 1 et 2 et que le levier de démarrage 39 est poussé dans la direction de l'obser- vateur , c'est-à-dire de gauche à droite (suivant la fi- gure 3) le levier 58 est mis en action par l'intermé- diaire des commandes , qui provoquent la rotation de l'élément 60 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Celui-ci à son tour actionne , au moyen du mécanisme intermédiaire ,le levier 68 , qui tourne dans le sans des aiguilles d'une montre ,si on le regarde comme sur la figure 4 ,en sens contraire de l'action du ressort 72 de façon à actionner la fourche d'embrayage 75 qui par l'intermédiaire du collier 76,provoque l'embrayage de la friction28. Les segments 1 et 2 tournent alors sur leurs arbres 19 et 20 pour arriver à l'extrémité opposée de leur course , où automatiquement la friction
<Desc/Clms Page number 11>
28 est débrayée , ce qui permet au levier de reprendre sa position neutre.
Le mouvement inverse des segments est provoqué par le déplacement du levier démarreur 40 dans la direction opposée à celle donnée primitivement au le- vier 39 , de manière à ce que le levier 62 fasse tourner la pièce 60 en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Par suite , le levier 68 tourne en sens inverse des ai- guilles d'une montre ,en sens contraire de l'action du ressort 71 et embraye l'embrayage 27, Lorsque les seg- ments sont revenus à la position indiquée sur les figu- res 1 et 2 des dessins annexés , le débrayage s'effectue alors automatiquement ,et le levier 68 retourne à sa po- sition neutre.
Etant donné que chaque friction est embrayée contrairement à l'action d'un ressort,il est prévu des moyens destinés à maintenir l'embrayage jusqu'au moment ou les segments atteignent l'extrémité de leur course.
Dans ce but , un bras 77 est monté sur l'arbre oscillant 65 et est.muni de cames 78 78a sur lesquelles un boulon réglable 79 s'engage alternativement avec l'une ou l'autre des cames , suivant la direction vers laquelle le bras est tourné.
Ce boulon est commandé automatiquement au moyen des cames 80 81 montées sur le segment supérieur. Ces ca- mes sont disposées de manière à ce que ,lorsque les seg- ments se trouvent à bout de course dans un sens ou dans l'autre , l'une ou l'autre d'entre elles maintienne le boulon d'accouplement hors du contact du bras 77. Les cames 80 ,81 agissent sur un levier 82 tournant en 83 (voir figure 4) et relié par une tige 84 à un bras 85 monté sur un arbre oscillant 86 qui porte également un
<Desc/Clms Page number 12>
bras 87 (voir la figure 2) auquel est fixé le boulon d'accou- plement. On voit que la came 81 entre en action lorsque les segments occupent la position indiquée par les figures 1 et
2.
Elle agit sur un galet 87 monté sur le levier 82 afin de maintenir hors d'action le boulon d'accouplement. Par la manoeuvre du levier de démarrage 39,les segments se met- tent en mouvement et le levier 82 est libéré de manière à permettre au boulon d'accouplement de tomber derrière la came 78 ,-puisque le bras a tourné en sens inverse des aiguilles d'une montre du fait du mouvement correspon- dant de l'arbre oscillant 65 -ce qui maintient la friction
28 en prise. En conséquence le levier 82 bascule pour ame- ner le galet sur le chemin de la came 80 (voir la position indiquée en pointillé sur la figure 1); lorsque les segments ont atteint l'extrémité de leur course ,la came entre en contacts avec le levier 82 qui soulève le boulon d'accouple- ment ce qui permet de libérer l'embrayage.
Si l'on manoeu- vre le levier de démarrage 40 ,le boulon d'accouplement est libéré cette fois par la came 80 ,il vient en prise avec la came 78a jusqu'au moment où la came 81 intervient à savoir à la fin du mouvement de retour des segments.
Ce boulon tombe sous l'action de son propre poids augmenté par un poids supplémentaire 88 fixé sur la tige 84. On bien le boulon peut être commandé par un ressort. Norma- lement par suite les segments ,une fois mis'en marche doivent effectuer leur mouvement sans arrêt , ni marche arrières
Suivant la description ci-dessus , il est prévu des moyens travaillant conjointement avec le mécanisme de démarrage afin de permettre à chaque opérateur de faire fonctionner les segments dans une seule direction à sa- ¯ voir en s'éloignant de lui.
Si l'on se réfère aux figures
<Desc/Clms Page number 13>
2 4 et 6 ,on trouve une réalisaiton des moyens ci-dessus indiqués qui comprennent une barre d'encliquetage 89 biseau- tée à ses deux extrémités et en sens contraire qui peut ve- nir en prise avec les dents 90 des bras 41 , 43 des leviers de démarrage* Les dents des bras respectifs sont disposées en sens contraireo La barre d'encliquetage est assemblée en 91 avec le levier 92 pivotant en son centre 93 reposant sur un support 94 qui porte également le levier' à came 82.
Le levier 92 est mis en action au moyen de taquets 95 , 96 portés par les cames 80 , 81 du segment le Suivant le mou.. vement des segments . la barre d'encliquetage est actionnée par les taquets et s'engage alternativement avec les bras
41 et 43. A titre d'exemple lorsque les segments pren- nent la position indiquée aux figures 1 et 2 , le taquet 96 provoque l'engagement de la barre d'encliquetage et du bras 45 (voir particulièrement la figure 6) , de manière à bloquer le levier démarreur 40 , alors que le bras 41 restant libre peut permettre la manoeuvre du levier démarreur 39.
Réciproquement , lorsque les segments pren- nent la position opposée à celle précitée ,la barre d'en- cliquetage s'engage avec le bras 41 , bloquant le mouvement du levier démarreur 59 pour libérer 40. la barre 89 est bloquée dans chacune de ses deux entrémitée positions ex- trêmes pendant le mouvement des segments ,à l'aide d'un loquet à ressort 97 pouvant sauter de chaque côté du but- toir 98 sur la lame d'encliquetage*
Pour permettre l'arrêt de la machine en cas de nécessité ou d'accident , il a été prévu des deux cotés un dispositif de secours comprenant ,de préférence , une barre ou autre élément similaire qui traverse la ma- chine entre les segments cette barre combinée avec un mécanisme approprié ,
peut se déplacer sous la pression -
<Desc/Clms Page number 14>
du moindre geste de l'opérateur , ce dans la même direction que la peau à travailler ,cet ensemble arrête automatique- ment et instantanément la machine Dans le dispositif repré- senté à titre d'exemple/des treillages 99 , 100 sont montés sur les bras 101 ,102 montés eux-mêmes sur les arbres ou tiges 103, 104. Ces treillages sont respectivement accou- plés au moyen de tiges 105 ,106 avec les leviers de déclen- chement 107,108 oscillant en 100 et 110 sur les cotée op- posés du levier 82 qui est accouplé avec le boulon 79,comme indiqué ci-dessus.
Les leviers 107,108 sont munis respec- tivement de bras 111, 112 montés au-dessous des taquets
113, 114 du levier 82 ; ils sont normalement maintenue hors d'action par un ressort 115. Si l'on déplace un des treil- lages vers l'intérieur de la machine quand cette dernière est en marche ,le levier 82 bascule ,ce qui fait fonction- ner le boulon d'accouplement qui débraye l'embrayage qui se trouve en prise. Lorsque la machine a été arrêtée de cette manière ,et que l'on désire faire revenir en arrière les segments seul l'opérateur qui se trouve sur le coté opposé de la machine ,peut provoquer cette manoeuvre.
On peut prévoir un frein (non représenté) commandé par un ressort agissant de préférence sur l'arbre des embrayages ,ce frein étant commandé par des commandes intermédiaires mises en action par l'arbre 69 sur lequel la fourche d'embrayage est montée ce dispositif devant agir quand la fourche est à. sa position neutre pour provoquer le freinage , et devant être libéré quand la fourche agit sur l'un ou l'autre des embrayages.
Quand la machine est destinée à travailler de petites pièces , les moyens démarreurs qui sont montés sur les cotée opposés de la machine peuvent être reliés
<Desc/Clms Page number 15>
d'une manière convenable afin de permettre à un seul opé- rateur de manoeuvrer les segments en avant ou en arrière , suivant les besoins.
Lorsque l'on prévoit cette nécessité, on supprime évidemment la barre d'encliquetage 89 . On ajoute alors des leviers 116, 117 montés sur les extrémités opposées de l'arbre oscillant 49, ainsi que des goupilles ( non représentées ) passant en 118 dans ces leviers, et dans les bras 42 et 44, ce qui relie les leviers aux braa: .Le déplacement des leviers auxiliaires dans une di- rection et dans l'autre, aura pour résultat la mise en action alternative des embrayages 27 et 28.
Pour donner la pression nécessaire sur la matière à travailler,un des segments est monté sur un support mobile comportant un dispositif hydraulique qui peut être mis en oeuvre par l'opérateur . Pour différentes raisons indiquées plus loin,, la pression peut être mise en oeuvre automatiquement . Suivant l'exemple représenté ,les pa- Hers 21 du segmen.t supérieur sont montés sur le bâti de la machine au moyen de l'entretoise 119 qui est supportée par des colliers 120 se vissant sur des tiges 121, coulis- sant dans la partie supérieure 18a du bâti de la machine, ce qui. donne une certaine élasticité au segment supérieur, suivant l'épaisseur de la matière à traiter . Chaque palier est actionné par un piston 122 dans lequel se loge le socle 25. Le piston est logé dans un cylindre 123 faisant corps aven 18a.
L'alimentation en huile ou autre liquide aux cylindres peut se faire à l'aide de tous moyens appropriés. mais de préférence au moyen de l'appareil hydraulique décrit ci-dessous . Cet appareil comprend une valve principale par laquelle la pression produite par un accumulateur , est mise sur l'appareil ou coupée ,et une valve de contrô- le C ( voir les figures 8 et 9 ) servant comme inter-
<Desc/Clms Page number 16>
médiaire de contrôle du fonctionnement de la valve princi- pale . une description détaillée de la construction et du fonctionnement des dites valves est donnée plus loin.
L'huile ou autre liquide alimente le cylindre 123 par l'intermédiaire de la soupape principale et de la soupape de contrôle C qui peut être manoeuvrée de chaque côté de la machine ,Dans ce buts l'axe 124 de cette sou- pape est tourné par l'intermédiaire d'un engrenage coni- que 125 au moyen d'un arbre 126 muni de poignées 127,
128; ces poignées sont combinées avec des secteurs 129,
130 qui servent de limiteurs de mouvement dans les deux sens, et portent les indications "Ouvert" et " Fermé ".
Lorsque l'une au l'autre des poignées est déplacée vers la position "Ouvert", c'est-à-dire dans la direction de la flèche de la figure 8, la pression de l'accumula- teur est transmise par l'intermédiaire de la valve princi- pale et d'un tuyau 131 au piston qui se trouve à une des extrémités de la machine, et par le tuyau 132, au piston se trouvant à l'autre extrémité de la machine' Chaque cylindre est muni en 133 d'un robinet d'échappe- ment d'air ( non indiqué sur le dessin ) . On peut également prévoir sur le tuyau 131 un manomètre 134. Bien entendu, la valve de contrôle est actionnée de façon à donner la. pression ou la retirer aux moments propices pour obtenir les mouvements des segments I et 2 .
La présente invention comprend également des moyens décommande automatique de la pression lorsque les segments coopérants I et 2 saississent la matière au début de leur mouvement et lorsqu'ils la laissent à la fin .ces: moyens ayant pour but d'empêcher qu'il se produise une pression exagérée sur la substance traitée lorsque les extrémités- avant et arrière des surfaces 135 et 136 agissent sur ces substances ,
<Desc/Clms Page number 17>
Pour obtenir ce résultat, il a'été prévu des cames 137, 138 convenablement disposées sur le segment supérieur,et un levier 139 commandé par contrepoids ou ressort monté sur l'arbre oscillant 126
La construction est telle que normalement, le levier 139 se trouve maintenu dans la position indiquée par la figure 8,
soit par la came 137 soit/la came 138 ,suivant la position des segments ; la soupape de contrôle C est dans la position " fermée " correspondant à la supression de la pression De plus le levier 139 est maintenu dans cette position sur une certaine course des segments dans le but d'éviter que l'extrémité avant de la peau soit pincée et marquée entre les extrémités correspondantes des surfaces travailleuses . Ensuite ,ce levier tombe par son propre poids ou sous l'action.du ressort ou on agit sur les poignées pour appliquer la pressions Afin de course, la came soulève le levier et coupe la pression-. La position des leviers 92 et des taquets 95 , 96 décrits ci-dessus est réglée pour fonctionner en concordance avec les cames 137, 138.
Des moyens mécaniques,tels que vis sans fin,peuvent être prévus pour permettre le réglage des segments l'un par rapport à l'autre ce qui sera surtout le cas quand le segment supérieur est commandé hydrauliquement, ce dispositif de réglage permettant la montée et la descente du segment afin de varier sa position . Dans ce but ,les tiges 121 placées à chaque extrémité de la machine sont filetées pas à. droite ,pas à gauche , à leurs extrémités supérieures qui reçoivent les pignons à taille hélicoïdale 140 qui sont commandés par l'arbre 142 muni à. ses extrémi- tés de vis sans fin. 141 qui s'engagent avec les pignons hélicoïdaux ..
Cet arbre est commandé au moyen d'un- volant à main 143 par l'intermédiaire d'un arbre et d'engrenages
<Desc/Clms Page number 18>
coniques 145 ,146.
Dans un autre mode de réalisation, le segment supérieur peut être supporté par des coussinets fixes, alors que le segment inférieur peut être monté élasti- quement et commande hydrauliquement.
Pour le graissage des coussinets des segments, on peut adopter un système de graissage à. pression ( non indiqué sur le dessin ) .
L'un ou l'autre , ou les deux segments peuvent être construits pour permettre leur chauffage, soit par la valeur , soit par tout autre moyen A titre d'exemple le segment supérieur peut être muni d'un réservoir de vapeur 147 comportant des cannelures ou des conduites 148 destinées- à disperser la distribution de vapeur d'une manière uniforme sur toute la partie du segment . Ce réservoir est accouplé avec un système de tuyaux 149, 150, qui permet l'alimentation ,soit à la vapeur, soit à l'eau ,dans le. but de chauffer ou de refroidir , suivant les besoins, la surface du segment.
Le système de canali- sation comprend des joints de dilatation, ou des rotules tels que 151, qui permettent le mouvement oscillant du segment , D'autres moyens sont prévus pour recueillir les eaux condensées ou pour permettre l'évacuation de l'eau .
Lorsque la surface travailleuse de chaque segment comprend, soit une matrice ,soit une plaque gravée, ou tout autre équivalent, celles-ci sont fixées aux seg- ments à l'aide de griffes, d'attaches ou autre équivalent, de préférence de façon à pouvoir les démonter ayant pour but de les maintenir sur la surface du segment, dans une position appropriée Les extrémités avant et arrière des plaques-sont, de préférence, biseautées . Pour certains
<Desc/Clms Page number 19>
travaux, on place un tapis de feutre ou une couverture 152 sur le segment supérieur, ou le segment inférieur, sui- vant le cas, ou bien encore sur les deux segments .
Lorsque l'on emploie ce tapis, il est tendu à la surface du segment ou des segments ,au moyen de crochets 154 munis de res- sorts ou de tous autres dispositifs équivalents disposés sur divers points du secteur .
Pour obtenir un mouvement conjugué des surfaces coopé- rantes des segments , les câbles d'assemblage 6 et 7 ont un rayon égal . Une caractéristique de la présente invention réside cependant en ce fait que les segments peuvent , en cas de besoin, pour des opérations de repassage ou de brunissage des cuirs ,fonctionner à des vitesses différen- tes , de manière à provoquer un frottement sur la matière.
Suivant une forme de réalisation de la présente invention, on peut obtenir ce résultat en modifiant le rayon des com- mandes flexibles , ou le rayon des segments, ou bien l'un et l'autre. A titre d'exemple , si l'un des segments a un rayon plus grand que l'autre et que les quarts de cercle portant les câbles soient de rayons égaux, le segment le plus grand aura une vitesse de course plus rapide que celle du segment moins grand coopérant
La machine qui vient d'être décrite présente par rap- port à celle connue à tables plates, l'avantage d'avoir des surfaces courbes qui permettent à la matière de se contrac- ter pendant son passage dans la machine, ce qui évite de casser les fibres , L'emploi d'éléments presseurs travail- lant en coopération de forme courbe , présente , entre autres avantages,
celui de permettre à l'opérateur de faire disparaitre les plis et rides sur la matière à travailler pendant l'engagement de celle-ci entre les segments . En outre la pression s'applique sur une bande relativement
<Desc/Clms Page number 20>
petite de la matière à travailler ,c'est-à-dire, sur la bande passa ligne de pression répartissant ainsi la pression d'une manière plus régulière que lorsqu'il s'agit de machines à plaques . La machine décrite ci-dessus peut être disposée pour pouvoir faire l'opération voulue sur n'importe quelle peau ou cuir en une seule fois.
Le dispositif mentionné ci-dessus et permettant d'envoyer la pression dans l'appareil, comprend ( fig. Il et
12 ) un accumulateur A, une pompe à pistons multiples P, un réservoir T pour l'huile, une soupape de contrôle C et une soupape principale M. La pompe est reliée avec l'accumulateur au moyen des tuyaux 201 et 202 et d'un raa- cord intermédiaire 203 . L'accumulateur est relié à la soupape principale au moyen du tuyau 202 ,d'un raccord
203 et d'un autre tuyau 204 . La soupape principale est munie d'un tuyau 205 raccordé aux pistona de la machine à travailler les peaux décrites ci-dessus . La soupape principale est également reliée au réservoir T par un tuyau 206 une soupape de sûreté 207 ,un tuyau 208 un T 209 et un tuyau 210.
La soupape de contrôle est reliée à la soupape principale au moyen de tuyaux 211, 212 , à l'accumulateur au moyen d'un tuyau 213 , et au réser- voir d'huile au moyen d'un tuyau 214,du té 209, et du tuyau 210.
Dans le but de bien faire comprendre la construction et le fonctionnement de la soupape principale , celle-ci a été représentée sur la figure 14 . Cette soupape com- prend un piston 215 coulissant dans l'alésage 216 d'un cylindre 217.Le piston est d'un plus petit diamètre dans sa partie intermédiaire comprise entre ses extrémités . Des admissions et des échappements 219 et 220 sont pratiqués dans le cylindre et sont reliés aux tuyaux 204 et 205 au moyen des douilles 221 , 222 , permettant ainsi la
<Desc/Clms Page number 21>
transmission de la pression de l'accumulateur à la machine.
Il est également prévu un échappement 223 relié au tuyau
206 au moyen d'une douille 224, Quand cette soupape est ouverte , elle ouvre la communication, entre la machine et le réservoir ? et permet ainsi de supprimer la pression.
Près des extrémités opposées du cylindre 217 se trouvent des orifices 225,226 auxquelles sont reliés les tuyaux
211 et 212 au moyen de douilles 227 , 228 , pour permettre la transmission de la pression de l'accumulateur à la soupape principale par l'intermédiaire de la soupape de contrôle , d'une part, ou la décharge d'huile de la soupape principale vers le réservoir d'huile par l'intermédiaire de la soupape de contrôle , d'autre part,ainsi qu'il sera expliqué de façon, plus détaillée ci-après . L'alésage
216 est fermé au moyen de bouchons à vis 229,230,qui servent également limiter le mouvement du piston 215 dans les deux sens .
La soupape de contrôle C comprend, un élément rota- tif 231 travaillant dans un cylindre . SI' Cet élément est évidé intérieurement en 233 , il présente des orifices 234, 235,236,237,qui communiquent avec l'alésage 233 , des rainures longitudinales 238 ,238 ,240,241,et des rai- nures circonferentielles 242 , 243 . Les orifices 234,235, sont à angles droits par rapport aux orifices 236 et 237 .
,Les rainures 238 , 239 sont opposées diamétralement l'une en face de l'autre et communiquent avec la rainure 242.
Les rainures 240,241, sont égalament opposées diamétrale- ment l'une à l'autre , mais disposées- à angle droit par rapport aux rainures 238 , 239 , elles communiquent avec la rainure 243. L'extrémité extérieure de l'alésage 233 est fermée au moyen d'un bouchon 244. Le cylindre 232 est muni d'orifices 245, 246, 247, par lesquels la
<Desc/Clms Page number 22>
pression est transmise de l'accumulateur à la soupape principale, il est également muni d'un orifice 248 qui permet le passage de l'huile de la soupape principale au réservoir T. Les tuyaux 211,212, 213 et 214 sont reliés respectivement au cylindre aux orifices correspondants au moyen de douilles 249 , 250, 251 et 252 .
Suivant les conditions normales de travail et lorsque la soupape de contrôle est mise à la position " Fermée représentée sur la figure 13 les orifices 236 ,237, sont mis en communication avec 245 , 247 . Les orifices
220 225, 226 de la soupape principale sont toujours ouverts .
Par suite l'extrémité droite du piston 215 sur la figure 14, soumise à la pression donnée par l'accu- mulateur , maintient l'orifice 219 fermé supprimant ainsi la pression de l'accumulateur sur la machine, tandis que les orifices 220 , 223 sont ouverts grâce à la partie réduite 218 du piston la machine est en communication avec le réservoir d'huile , ce qui supprime la pressions
Lorsque l'on tourne la soupape de contrôle dans la direction opposée ( voir la flèche de la figure 13 ). les orifices - 234 ,235, sont amenés en communication avec les orifices 246 , 245 comme l'indique la figure 15 .
La pression est alors supprimée sur l'extrémité droite du pistoxt. 215 et transférée à l'extrémité gauche, Le pis- ton se déplace alors vers la droite ,c'est-à-dire, dans la position indiquée par la figure 16 de manière à fermer l'orifice 223 et ouvrir celui situé en 219,l'orifice 220 restant ouvert la pression est transmise de l'accu- mulateur à la machine . Sur manoeuvre inverse de la sou- pape de contrôle , le piston 215 reçoit la pression côté droit ce qui le déplace vers la gauche ,ce qui donne les résultats décrits ci-dessus.
<Desc/Clms Page number 23>
Lorsque la soupape de contrôle est tournée à la posi- tion. 'Fermée "les rainures 238 , 239 sont en communi- cation avec les orifices 246 et 248 . De même lorsque la soupape est tournée dans la direction opposée, les rainures
240, 241, sont amenées en communication avec les orifices 248 : 247, en conséquence, le mouvement du piston 215 dans n'importe quelle direction laisse un passage de la soupape principale au réservoir d'huile par l'intermédiai- re de la soupape de contrôle , l'huile restant dans le cy- lindre 217 après la précédente opération du piston pouvant se déplacer. On a indiqué précédemment comment se faisait la manoeuvre de la soupape de contrôle.
Dans l'accumulateur indiqué sur le dessin annexé ,la pression est donnée à l'aide des poids annulaires 253 portés sur les tiges 254 fixés dans une tête 255 reposant sur l'extrémité du piston de l'accumulateur 256 . Les poids montent et descendent entre les piliers 257 ces piliers sont percés de troua transversaux 258 . On peut faire varier la pression en augmentant, ou diminuant le nombre de poids reposant sur la tige de suspension.
Si l'on veut diminuer le poids, on suspend un ou plusieurs des poids en haut du bâti de 1'accumulateur ,ce au moyen de broches passant dans les trous appropriés et venant sous le ou les poids ,voir l'exemple qu'indique la figure 17, dans laquelle un des poids est supporté par les broches 259 logées dans les trous des piliers 257.
Le piston 256 de l'accumulateur travaille dans un- cylindre 260 qui maintient en place les poids de manière à ce qu'ils ne balancent pas . Le cylindre est muni d'un tuyau 261 qui, par l'intermédiaire des différentes pièces 262 263, 264 ,265 ,266, ( voir la figure 12) est relié aux deux tuyaux 202 et 210 de la pompe et de la sou- pape de contrôle.
<Desc/Clms Page number 24>
La commande de la pompe peut être effectuée au moyen de butées inclinées convenablement espacées, ou de cames portées par la partie mobile de I'accumulateur. Ces pièces mettent en mouvement les leviers agissant sur les commandes des soupapes d'aspiration de chaque piston de la pompe.
Cette commande sera effectuée progressivement suivant la position de l'accumulateur qui en descendant libérera les soupapes de chaque piston l'une après l'autre ,agis- sant inversement en remontant jusqu'au complet chargement de l'accumulateur Ce dispositif n'est donné qu'à titre indicatif et non limitatif , il peut être remplacé par tous moyens équivalents donnant les mêmes résultats à savoir , l'action:progressive des pistons
En se référant aux figures 11,12 et 18, on constate que la pompe comprend trois pistons qui sont mis en. oeuvre ou au repas par des cames 267 , fixées aux supports 268 portés par deux des poids 253 .
Ces butées inclinées ou cames sont disposées pour actionner successivement les le- viers correspondants 269 se trouvant sur leur chemin . Ces leviers sont montés librement sur un arbre 270 supporte par des paliers 271 placés sur la tête de la pompe . Ils sont munis de galets 272 et de contrepoids 273 qui maintiennent. les poulies en contact avec les butées ou cames.
Chaque levier actionne une tige 274 qui agit sur un levier 275 ( voir la figure 18),ce levier pivote en 276; dans le bâti de la pompe formant réservoir à l'huile .
Ce levier est muni d'un: bloc 277 de forme concave et approprié pour recevoir l'extrémité inférieure d'un pis- ton cannelé 278 ( contrôlé par ressort ) qui agit sur la soupape d'aspiration à bille 279 . L'attelage de chaque levier 269 et de sa tige correspondante 274 est de préfé rence élastique, il comprend, un ressort 280 et des rondel- les 281 maintenus en position par des écrous 282 . Pendant le
<Desc/Clms Page number 25>
mouvement de montée des poids de l'accumulateur sous l'ef- fort de la pression donnée par la pompe ;
la première came ou butée 267 puis ensuite la deuxième ,et enfin la troisième ,provoquent par l'intermédiaire du levier correspondant, la montée des soupapes d'aspiration l'une après l'autre jusqu'à provoquer l'arrêt total du fonc- tionnement quand l'accumulateur est chargé à fond. Dans la figure 11, l'accumulateur est représenté à la limite supérieure de sa course avec les trois butées ou cames 267 en fonctionnement . La figure 18 représente l'accumu- lateur dans la position qu'il prend lorsqu'il est déchargé,
EMI25.1
c'est-à.-dire , lorsque le système est vide, ce qui per- met aux leviers 269 de se mettre en mouvement par l'inter- médiaire des contrepoids, et de provoquer le fonctionne- ment des soupapes d'aspiration.
Dans ces conditions, la pompe débite à pleine allure pour charger rapidement
EMI25.2
l' ao cumula t eur .
La pompe peut être munie d'un. contre-poids afin de la maintenir au besoin, inactive, quand l'accumulateur est déchargé . Comme représenté sur la figure 18, un levier 283 portant un contrepoids 284 est fixé sur une extrémité de l'arbre 270 dans lequel se trouve des évidements 285
EMI25.3
oorrespondantux leviers 69 . chacun de ces leviers est muni d'une via 286 qui s'engage dans un logement cor- respondant se trouvant à une extrémité de l'arbre afin d'en- trer en contact avec ce dernier . Si l'on tourne le levier 283 dans la direction de la flèche indiquée sur la figure 18, l'arbre 270 s'appui sur les vis 286 ce qui fait fonc- tionner les leviers 269 et soulève les soupapes d'aspi- ration .
En déplaçant le levier 283 en sens inverser les leviers 269 sont libérés et les soupapes d'aspira- tion retournent à leurs positions normales ,
<Desc/Clms Page number 26>
Il a été Prévu des butées réglables 287 288, mon- tées sur une pièce 289 fixée sur la tête de la pompe, afin de limiter les mouvements des leviers 283 . La butée 288 vint porter sur un élément 290 qui est fou sur l'ar- bre ,
et qui vient toucher l'oreille 291 du levier lorsque ce dernier tourne suffisamment pour soulever les soupapes d'aspiration .L'autre butée s'engage aveu la dite oreille lorsque le levier retourne à sa position normale *
Une ou plusieurs des soupapes de refoulement peuvent être munies d'un dispositif de déclenchement afin de per- mettre la vidange de l'accumulateur et de la machine.
A titre d'exemple et comme indiqué sur la figure 18 , cha- que soupape de refoulement est munie d'une goupille 292 dont l'extrémité de forme conique peut agir sur un pis- ton 293 placé en-dessous de la soupape afin de soulever cette dernière . Cette goupille vissée dans sa position de repos ,forme joint éianche Le dispositif peut être muni d'une soupape de retour, réglable . On peut prévoir également une soupape d'échappe- ment d'air et une soupape de sûreté ,laquelle peut être combinée avec l'élément 207 .
La pompe est commandée par l'arbre de la machine à travailler les peaux et peut tourner dans les deux sens.