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"PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX PROCEDES POUR MANIPULER ET POUR TRANSPORTER DES ELEMENTS DE CONSTRUCTION".
Faisant l'objet d'une première demande de brevet déposée en ALLEMAGNE, le 30 novembre 1926, sous le N J.29 644 VI/80 a.
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On connaît déjà un procédé pour manipuler des éléments ou blocs de construction en béton de scories ou mâchefer, après que lesdits éléments ou blocs viennent d'être moulés par pres- sage ou par tassement, lequel procédé est caractérisé, d'une part, par une mise en tas des dits éléments ou blocs qui don- ne lieu à une réduction notable de l'encombrement, et, d'autre part, par une installation de transport appropriée qui donne lieu à une réduction appréciable des frais et salaires, ces deux caractéristiques combinées avec la mise en oeuvre d'un procédé de manipulation permettant d'obtenir desrésultats é-
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conomiques importants.
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La présente invention a pour but d'élargir lei fendes résultats sus indiqués et d'étendre les possibilités d'applica- tion du principe fondamental du brevet, c'est-à-dire la fabri- cation économique des éléments de construction en béton de scories.
Il est avantageux de pouvoir procéder à la mise en tas et au transport des éléments du genre en question, quand ceux-ci ont durci suffisamment, sans que l'on doive recourir à des planchettes servant comme supports. Le nombre excessivement grand de planches et de supporta que l'on utilisait jusqu'ici nécessitait des frais d'établissement très élevés, surtout dans le cas d'établissements nouvellement établis. Même dans le cas où il s'agit d'une fabrique déjà existante, dans laquel- le on établit de tels éléments, il peut arriver, ou bien, dans le cas où les débouchés sont moindres, que la réserve de blocs augmente de telle manière que les supports dont on dispose ne suffisent plus, ou bien que pour des nouvelles commandes, on doive fournir et transporter en le plus court tempa possible, de grandes quantités d'éléments.
Il peut se présenter égale- ment des cas dans lesquels l'emploi de planches ou autres supports devient absolument impossible, par exemple, dans le cas où l'on doit fabriquer des éléments en béton de scories des blocs constitués par un mélange de sable et de chaux', ou de briques, imprégnés d'une matière appropriée. Dans ce cas, les supports non seulement occupent un espace considérable dans la chaudière d'imprégnation, mais, en outre, les éléments restent collés auxdits supports. L'importance de la présente invention réside surtout dans les avantages extraordinaires qui résultent du fait que l'on supprime des transports coûteux et la manipulation répétée des éléments pour les superposer en couches.
Jusqu'ici, on devait, par exemple, introduire à
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la main les éléments à imprégner dans le récipient d'imprégna- tion et, après .traitement suffisant, retirer lesdits éléments un à un hors dudit récipient pour les placer sur un moyen de transport, et enlever ensuite à la main lesdits éléments dudit moyen pour procéder à leur mise en tas. De même, le charge- nient sur véhicule ou sur wagon avait lieu à la main.
Conformément à la présente invention, on dispose les é- léments ou blocs, quand ceux-ci sont dégagés du support sur lequel ils sont moulés, de la presse ou du four, sur un tas, comme montré sur les Fig. 2 et 3, dans lesquelles les éléments sont placés de manière telle qu'ils laissent des vides (cou- ches d'air) entre eux ou qu'ils soient serrés les uns contre les autres, et en les transporte ainsi aux endraits où ils doivent subir certaines opérations (par exemple à la chaudiè- re d'imprégnation), au dépôt ou à l'endroit où s'effectue le chargement. Les formes des tas sont montrées respectivement sux les Fig. 2 et 3.
Les tas constitués de manière telle que la couche inférieure soit formée par des éléments serrés les uns contre les autres, alors que les couches qui se trouvent au-dessus de la première sont formées respectivement par des éléments qui peuvent, selon les besoins ou à volonté, être écartés les uns des autres ou serrés les uns contre les au- tres. La couche supérieure est toutefois, comme montré sur le dessin, en retrait sur les autres, pour que l'appareil de levage puisse être engagé en dessous du tas qui se trouve di- rectement au-dessus de celui-ci. Plusieurs de ces tas peu- vent être disposés les uns au-dessus des autres, comme montré plus spécialement sur la Fig. 3.
L'appareil de levage est constitué par un treuil à grap- pins automatiques, comportant une pince propre à assurer à la
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fois le levage et l'accrochage, de sorte que ledit appareil puisse servir aussi bien pour accrocher et déplacer des tas établis comme montré sur les Fig..2 et 3, mais également pour soulever et déplacer des tas disposés sur des supports.
Dans le dernier cas (Fig. 1) où l'appareil de levage ne fonctionne que comme une pince propre' à soulever le tas, le dispositif doit comporter un moyen propre à empêcher que la pince n'exerce une trop forte pression sur le support, afin se que celui-ci ne puisse/courber ou casser, alors que dans l'au- tre cas (Fig. 2) il est nécessaire que la couché inférieure soit fortement sollicitée par une pression exercée par la pince.
Les Fig. 1, 2 et 3 montrent, à titre d'exemple, une forme de réalisation de l'invention.
La Fig. 1 montre, en élévation, un appareil de levage en forme dé pince élévatrice, propre à soulever un tas monté sur un support.
La Fig. 2 montre, semblablement, un appareil de levage en forme de pince élévatrice et d'accrochage, propre à soulever un tas sans support.
La Fig. 3 montre, schématiquement', de quelle façon les tas sont formés.
L'appareil da levage est actionné par un tambour h alors que la pince qui comporte des bras latéraux c et une traverse est portée, par l'intermédiaire de la tige e, par le tambour qui commande l'ouverture de la pince et qui permet de la soulever quand elle est dans la position ouverte. Une butée a limite le déplacement de la traverse supérieure d. vers le haut et son emplacementest tel, que les bras raccrochent le support g, sans exercer une trop forte pression sur ledit sup- port. La butée est maintenue en place par un boulon h et elle peut, quand l'appareil de levage comporte une pince, qui
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sert à la fois au levage et au serrage, 'être dégagée, après enlèvement du boulon h ou être tournée autour de celui-ci de 180 .
L'ouverture de la pince a lieu de la façon suivante : tige de traction e,actionnée par le tambour f, est retenue par le frein qui sert à maintenir la pince ouverte et le tam- bour de levage b. laisse filer le câble de levage. Par l'a- baissement de la gaîne qui entoure le tige e, les bras c. de la pince viennent occuper leur position écartée, montrée sur la Fig. 1 en traits interrompus. Dans cette position (ouverte), on peut soulever la pince, celle-ci restant ouverte, en fai- sant tourner à la faisles tambours b et f.
Dans le cas où la pince doit agir par serrage, comme montré sur la Fig. 2, la butée a. estienlevée (comme indiqué sur la Fig. 2) ou tournée autour du boulon 8 d'un angle de 180 , de façon que lors du soulèvement, les bras latéraux puissent agir par pression sur la couche inférieure i des éléments de construction.
REVENDICATIONS.
1. Procédé pour manipuler et transporter des éléments de construction tels que blocs en béton, en scorie, en bri- ques, caractérisé par le fait que lesdits éléments sont em- pilés par couches en piles serrées ou écartées, et ce de ma- nière due la couche supérieure soit un peu en retraitet que la couche inférieure soit formée d'éléments serrés les uns à côté des autres et qu'on a recours à un appareil de levage propre à saisir les empilages et à amener les blocs ainsi empilés aux emplacements où ils seront utilisés, mis en dépôt, ou chargés sur les véhicules.
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