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Perfectionnements apportés aux transporteurs.
La présente Invention a trait à des transpor- teurs "Redler", c' est-à-dire à des appareils de trans- port du type qui déplace la matière en masse.
Ce genre d'appareil de transport est applicable pour divers usages, par exemple pour des oonvoyeurs, des élévateurs, des déchargeurs à benne, des déohar- geurs pour navires, et autres appareils du même genre, et comporte des châssis ouverts ayant la forme de chaînes ou d'une série de traverses reliées entre elles, et disposés pour le traitement de matière en vrac ou en masse, contenue dans une auge ou récipient.
Des appareils de ce genre sont, en partie, décrits @ dans les spécifications des brevets britanniques nes 159.236 de 1919; 169,262 de 1920; 225.028 de 192@; 243552 de 1924; 243.770 de 1924 et 244.693 de 1924, ainsi que dans les demandes de brevet britanniques encore en cours 16086 de 1925 et 17444 de 1925.
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La présente invention a pour objet l'établis- sement d'une construction de châssis ouvert dans laquelle les maillons et les traverses qui la consti- tuent sont disposés pour présenter tes facilités l'assemblage et de démontage, une augmentation de rendement dans l'exécution de 1 opération de trans- port, et des propriétés de nettoyage automatique.
Dans le but de mettre l'invention en pratique, les maillons se distinguent en ce que chacun d'eux présente une extrémité fermée et une extrémité ou- verte, et en ce que des moyens sont prévus, à chaque extrémité, pour faire coïncider, pour l'as- aemblage, ce maillot avec les maillenssuivants, afin de permettre rajustement des traverses complémentai- res, et pour faire cesser ensuite cette coïncidence, afin de fixer les traverses en position active.
Les traverses se distinguent en ce que chacune dtentre elles est pourvue à ou près de ses extrémi- tés, d'organes coopérant avec les maillons, pour les assembler et les démonter par rapport à ces maillons, et présentant des propriétés rotatives et réversi- bles.
En ontre, les traverses se distinguent en ce qu'elles sont de construction massiTe, la traverse proprement dite ou portion médiane étant de section cunéiforme et remplissant soit un rôle de ''creuse- ment*, soit un rôle te "flottement".
Les traverses se distinguent encore ence que la traverse proprement dite ou partie médiane est de structure composée ou combinée, pour remplir différents usages. Par exemple, la traverse propre- ment dite ou partie médiane se compose t'éléments espacés, qui se confondent aux extrémités, les éléments étant tans le même plan ou dams des plans
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âifférentau îliff les maillons, aînel 1 - 7 averses, se distinguent également en ce que leurs surfaces mar- ginales sont plus ou moins pointures ou conformées de manière à présenter des plans inclinés opposés, afin d'empêché que la matière repose dessus et pro- Toque un engorgement.
L'invention va être décrite ci-après, sous forme d'exécution mentionnée à titre d'exemple, en s'aidant des dessins annexés, dans lesquels :
Figure 1 est une élévation latérale d'un maillon.
Figure 2 est un plan de la figure 1;
Figure 3 est une coupe transversale sui- Tant la ligne 3-3 de la figure 1;
Figure 4 est une coupe transversale suivant la ligne 4-4 de la figure 1 ;
Figure 5 est une coupe transversale suivant la ligne 5-5 de la figure 1;
Figure 6 est une élévation latérale d'une traverse;
Figure 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la figure 6;
Figure 8 est une élévation latérale d'une variante de traverse;
Figure 9 est une coupe transversale sui- vant la ligne 9-9 de la figure 8;
Figure 10 est une élévation latérale fragmentaire d'un assemblage de maillons, avec la forme préférée de pignon; et
Figure 11 est une demi-coupe transversale par le pignon seulement, suivant la ligne 11-11 de la figure 10.
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Suivant la forme d'exécution représentée aux figures 1, 2, 3, 4, 5 et 10, on emploie un maillon a ayant une partie centrale se terminant par des extré- mités agrandies b et c. L'une des extrémités b pré- sente la forme d'une fourche, dont chaque branche d présente un trou circulaire e. Une partie de la péri- phérie interne du trou ±, sur la ligne longitudinale centrale du maillon d, est découpée de manière à former une fente à angle droit f, à la manière d'un trou de serrure, L'autre extrémité ± est massive, et de longueur et de largeur telles qu'elle s'ajuste librement dans la fourche b du maillon voisin a.
Bile est pourrue d'un trou circulaire ± et d'une fente ou trou de serrure h, ces deux brganes étant dispo- sés l'un par rapport à l'autre, à la manière décrite pour les branches d, d de k'extrémité fourchue b, excepté que la fente ou trou de serrure h est située sur la,ligne verticale centrale.
Par suite, quand l'extrémité massive c, d'un maillon a est assemblée dans l'extrémité fourchue b du maillon a complémentaire, les trous e et g coïn- aident, mais les fentes f et h sont à angle droit l'une de l'autre, lorsque les maillons a, a, sont en ligne, tandis que quand les maillons a, a sont assemblés de manière à faire entre eux un angle droit, les fentes f et h coïncident. Suivant les figures 6, 7, 8, 9 et 10, les traverses i sont de longueur apporpriée pour établir la liaison entre les d'aux séries de maillons a, a.
La traverse i comporte une partie médiane massive jde section quelconque voulue, se terminant par des extrémités cylindriques k, k situées dans un plan différent, ces extrémités le, le 'ajustant dans les trous circulaires et et g des
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maillons et constituant des goujons. Chaque partie cylindrique ou goujon * est pourvue en son milieu d'un trou fileté pour la réception d'une broche 1 ayant une tête carrée m, pour correspondre aux fentes te serrure f et h des maillons a, a, et coopérer avec oelles-oi à la manière d'un verrou ou d'une clef.
Les 'broches 1, 1 peuvent être disposées de manière à ce que la tête m, à l'une ton extrémités de la tra- verse i, repose en sens opposé de celle de l'autre extrémité: ceci permet de faire varier le mode d'as- semblage.
En conséquence, si l'on assemble les mail- lons a, a, et si on les fait tourner à angle droit, de manière à ce que les fentes de serrure f et h coïncident, les goujons k,k paurent tourner dans les trous circulaires e et g, leurs têtes m,m se trouvant en ligne avec les fentes f et h, oe qui permet l'ajus- tement, mais si on fait tourner les maillons, les fentes f et h ne coïncidant plus, et les broches ou clefs 1,1 prennent une position active par rapport à la fente h de l'extrémité massive e du maillon a 'en assurant ainsi le traverse i en place.
La construction donnée à la traverse i, le manière à oe qu'elle présente les propriétés de creusement et de flottement mentionnées plus haut, va être décrite maintenant. Dans ce but, d'une manière générale, comme c'est représenté aux figures 6 et 7,la traverse i peut être de section polygonale à cotés inégaux, ou bien elle peut être de section triangulaire à cotés inégaux.
Lorsque la traverse i se trouve dans la position de creusement, le coté le plus large ou le plus profond dans le cas où elle est de forme polygo- nale, et la face à angle droit dans le cas ou elle
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est de forme triangulaire, fait face à la direction de mouvement de la construction on ohaine complète, tandis que la position flottante résulte de la mise en place inverse,
On voit donc qu'en renversant la po- sition de la traverse i de bout en bout, on peut la rendre soit du type de creusement, soit du type flot- tant.
Pour parler d'une manière générale, le creuse- ment se fait en rendant le tout on la plus grande partie du biseau ou inclinaison actif dans le sens de l'avant, tandis que le flottement s'obtient en reniant le biseau actif dans le sens de l'arrière.
Bans les (eux cas, l'effet est plus prononcé lorsque le cote inférieur de la traverse i est biseauté pa- rallèlement au coté supérieur.
On peut rendre nuls les effets de creuse- ment et le flottement, dans une structure ou chaine complète, en disposant les traverses i, de deux en (eux, avec le biseau vers l'avant, et les traverses intermédiaires avec le biseau vers l'arrière.
On peut o btenir un effet de flottement ou de creusement plus ou moins fort en faisant varier le rapport entre le nombre de traverses i,i biseau- tées vers l'arrière et le nombre le traverses bi- seautées vers l'avant, ce rapport étant plus grand que l'unité si l'on veut obtenir un effet le flotte- ment, tandis qu'il est moindre que l'unité si l'on veut établir un effet de creusement.
Il est également évident que les effets de flottement ou de creusement peuvent être obtenus au sommet ou au fond le la structure ou chaîne com- plète, et dans le sens le l'avant ou de l'arrière, et que l'ensemble peut être réalisé par diverses
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combinaisons dans la structure ou onaine complexe, de telle sorte que si l'on travaille d'un côté on obtient un certain effet, et que si on retourne ou si on renverse le système, on obtient l'effet con- traire.
Pour obtenir des propriétés de nettoyage auto- matique tous les bords du maillon a, c'est-à-dire le sommet, le fond et les extrémités, sont chamfreinés ou biseautés de manière à présenter des surfaces in- clinées n,n, dont toute matière tendant à se déplacer est automatiquement délogée, par suite du tremblement ou vibration inhérent au mouvement de la chaîne* Dans le mime but, la traverse i peut être chamfreinée ou biseautée de la même manière lorsque c'est nécessaire.
Dans une forme de traverse i de structure com- binée, la partie formant le milieu de la barre est en deux pièces, c'est-à-dire qu'elle est constituée par deux branches se confondant aux extrémités pour for- mer les goujons k, k, qui pénètrent dans les trous e et g ces maillons; en d'autres termes, on peut dire que la partie médiane de la traverse i présente une fente allongée. Les deux branches peuvent être dans le même plan, ou dans des plans différents, c'est-à- dire qu'elles peuvent être au même niveau, ou bien que l'une d'entre elles peut être à un niveau plus élevé que l'autre.
La forme où ces branches sont dans des plans différents est particulièrement applicable à des transporteurs destinés à être employés comme élévateurs, tandis que la structure où elles sont dans le même plan est particulièrement utilisable dans les cas où il est nécessaire de faire varier l'écartement des traverses, sans changer le pas des maillons.
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Une Chaîne, constituée par les maillons a, a, et les traverses i,i, peut être montée transversale- ment et entraînée d'une manière quelconque appropriée, bien qu'elle puisse avantageusement être montée sur des pignons comprenant chacun, comme on le Toit aux figs. 10 et 11, deux séries de dents 0,0 ayant un certain éoartement, chacune des dents o étant four- chue, comme représenté en p, et ayant des extrémités ou faces antérieures et postérieures de longueur iné- gale, l'extrémité ou face postérieure étant la plus longue et faisant un angle par rapport à la ohaine, tandis que l'autre extrémité ou face est perpendicu- laire ou sensiblement perpendiculaire à la chaîne.
Les composantes latérales de la chaîne roulent dans les bifurcations p,p et coopèrent avec les extrémités ou faces tes dents o, c de telle sorte qu'un contact à plat relativement long est établi avec les extré- mités ou faces les plus longues des dents, ce qui favorise un entraînement efficace. De préférence, les surfaces de contact des dant o,o peuvent être évitées ou conformées comme on le voit en q pour as- surer une prise efficace du pignon sur la ohaine.
Pour que le dispositif n, n de nttoyage autama- tique ne puisse pas s'endommager ni s'émousser pendant que la chaîne passe sur les pignons, ou sur des voies ou des poulies de guidage, on peut l'isoler ou le situer d'autre manière par rapport au restant de la chaîne, ou bien les voies ou les roues ou pignons peuvent présenter une rainure en forme de T s'ajustant au dispositif. Si on le désire, ces rainures peuvent être disposées de manière à exercer sur la structure une action d'affûtage ou rénovatrice.
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Si pn le désire, le goujon k de la traverse 1 peut être fixé par une voie ou un équivalent, intro- duit au travers de l'extrémité du maillon a et au travers du goujon k, quand on courbe les maillons.
REVENDICATIONS 1.- Transporteur du type défini, caractérisé en ce que chaque maillon possède une extrémité ouverte et une extrémité fermée, et en ce que des moyens sont prévus à chaque extrémité pour les faire coïncider, lors de l'assemblage, avec les maillons voisins de manière à permettre l'ajustement amovible des tra- verses complémentaire , et à faire cesser la coïnci- dence pour fixer les traverses dans la position active.
2.- Transporteursdu type défini, caractérisés en ce que chaque traverse est pourvue, à ou près de ses extrémités, d'organes coopérant avec des organes pré- vus dans les maillons, pour les assembler et les dé- monter par rapport aux maillons, et présentant des propriétés rotatives et réversibles.
3.- Transporteurs du type défini, caractérisé en ce que les traverses sont massives, la traverse propre- ment dite ou sa partie médiane étant de section ounéi- forme, et remplissant soit des fonctions de "creuse- ment", soit des fonctions de "flottement".
4.- Transporteurs du type défini, caractérisé en ce que la traverse proprement, dite, ou sa partie médiane, est de structure combinée ou composée.