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Pour :Machine à doubler les tôles ou les paquets de tôle.
La présente Invention se rapporte aux machines à plier et à doubler les tales et les paquets de tôle.
Il est bien connu en effet que pour pouvoir laminer des tôles minces il est nécessaire de doubler et de superposer cas tôles en plusieurs oouohea avant de les faire passer entre les cylindres.
Ce doublage des tôles minoen est généralement effectué de la manière suivante un ouvrier saisit aveo des pinces appropriées une des extrémités de la tale chaude, étendue
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sur le plancher du laminoir, et la ramène sur la tôle elle- mime jusqu'à ce que les deux extrémités du métal se reoou.. vrent. Le pli est tout d'abord donné simplement aveo les pieds, puis pressé dans un dispositif approprié; la tôle ainsi doublée est ensuite recoupée à l'aide de oiseaux.
Ce procédé de doublage et de pliage exige une grande habileté de la part de l'ouvrier, qui d'autre part a beau- ooup a souffrir de la chaleur intense rayonnée par les tôles chaudes sur lesquelles il travaille. En outre, les opérations qu'il a à effectuer nécessitent de sa part un gros effort physique ).il est en butte d'autre part à des dangers oonsi- dérablea, car il arrive fréquemment que les tales qui sont particulièrement flexibles s'échappent des pinces, et vien- nent blesser l'opérateur aux jambes, ou que lui-même glisse et tombe sur une tôle chaude. Il est particulièrement diffi- cils à l'opérateur, déplus, de replier exactement la tale en son milieu, et comme il y arrive rarement, il résulte par suite des pertes considérables.
On a déjà proposé d'effectuer ces opérations de plia- ge, ou de doublage, à la machine, et on oonnait à l'heure actuelle des machines de cette sorte, mais elles comportent certains inconvénients que la présente invention a pour but de supprimer. Une machine satisfaisante de ce type, doit être de construction relativement simple et fruste, elle ne doit pas comporter des conditions de fonctionnement trop oompli.. quées, et ce fonctionnement doit être entièrement automati- que, et elle doit agir aveo le moins de partes 'possibles, lors du découpage de la matière doublée.
La nouvelle machine à fonctionnement automatique effeo.. tue une mise en position précise de la tôle, alors que celle- ci est sur le plancher du laminoir à l'intérieur de la machi- ne; elle pousse la tôle dans une poche de pliage ; ellereplie la tôle sur elle-même et la comprime le long de la ligne du pli; elle la soulève et la retire de la poche, et enfin la retouros.
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Ces divers résultats sont obtenus en particulier aveo la machine ci-dessous décrite, et représentée aux dessins annexés, qui constitue un mode de réalisation particulier de l'invention. nouvelle
La Fig. 1 est une élévation de face de la/machine à plier et à doubler.
La Fig. 2 est une ooupe horizontale de la machine, suivant le ligne 2 - 2 de la Fig. 1 et regardée dans le sens des flèches.
La Fig. 3 est une coupe transversale verticale, suivant la ligne 3 - 3 de la Fig. 2 regardée dans le sens des flèohes.
La Fig. 4 est une élévation partielle montrant le dispo- sitif pour mettre en marche la machine, et le mécanisme de renversement automatique de marche.
En se reportant aux dessins, 10 désigne le plancher du laminoir au-dessous duquel se trouve la fosse 11 destinée à recevoir une partie du mécanisme, et plus particulièrement la poche de pliage 12 aveo l'organe de doublage ou organe de compression 13 à mouvement alternatif pour presser sur elle- même ou doubler la feuille pliée, le long de la ligne de plia- ge; elle contient aussi le mécanisme de commande, utilisé à cet effet et qui comprend un moteur électrique 14.
Au-dessus du plancher s'étend le bâti 15 en acier, qui oomprend des pièces de guidage aux piliers verticaux pour un chariot à mouvement alternatif vertical; ce chariot porte une barre de pliage 16 et il est porté et mis en mouvement par une paire de chaînes sans fin telle que les chaînes 17. Ces chaînes sont montées respectivement sur les paires de roues à chaîne 18 et 19, portées par les piliers du châssis 15, et qui entraînent leurs chaînes respectives dans la direction voulue. Le mouvement d'entraînement est transmis du moteur
14 aux roues par un mécanisme intermédiaire oomprenent un pignon moteur 20, et un pignon droit 21 en prise avec ce pignon moteur; le pignon droit entraîne à son tour un arbre horizontal 22 sur lequel sont montés fous deux pignons coni- ques 23.
Ces pignons engrènent avec un autre pignon conique
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24 logé entre eux et oalé sur un arbre 25, logé dans la partie basse de la fosse 11, et monté dans des coussinets appropriés portés par les piliers du bâti 15.Cet arbre entraîne un contre-arbre 25' portant également les roues à chaînes intérieures de commando 18 et 19 des chaînes 17.
Un embrayage à griffes 26 claveté sur l'arbre 22, de maniè- re a tourner avec cet arbre, est susceptible d'embrayer avec l'un ou l'autre des pignons coniques 23 par la manoeuvre d'un levier de commande 27 qui s'étend au-dessus du niveau du facilement plancher pour pouvoir être/manoeuvré, et fonctionner d'une manière bien connue, ainsi en poussant ce levier d'un coté ou de l'autre de la position neutre, indiquée Figure 4, on détermine la direction de mouvement des chaînes 17. Ces chats, nes 17 peuvent être munies de contrepoids- appropriés 28, pour l'équilibre.
Ainsi qu'il a été dit les chaînes portent la barre de pliage 16 et elles sont combinées de manière à pouvoir faire pénétrer cette barre dans la poche de pliage 12, et à l'on retirer ensuite, le degré de pénétration étant déterminé par le mouvement des chaînes, il se produit automatiquement un renversement de oe mouvement au moyen d'un système de le- vierset de bielle-a, qui contrôle également l'amplitude du mouvement de retour ou de remontée de la barre.
Far exemple ce système pourra actionner l'embrayage à griffes 26 au moyen de son levier de commande 27; à cet effet le système comportera un double jeu d'organes (un de chaque coté des piliers 15) comprenant un levier de sonnette supérieur 30 avec un galet de contact 31 à son extrémité intérieur libre, et un levier de sonnette inférieur analogue 32, avec un galet 33, ce galet s'étendant sur le chemin du déplacement de la barre et étant destiné a être actionné par cette barre de manière à pousser les bielles 34 et 35, reliant leurs paires respectives de leviers de sonnette Aux leviers de sonnettes inférieure ,ou plutôt à leurs;
arbres basculants est fixé un autre bras ou manivelle 37 qui est relié à
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une bielle 39, dont l'autre extrémité est articulée au le- vier de commande 27 de manière à faire basculer ce levier, en concordance aveo le mouvement des leviers de sonnettes.- supérieurs ou inférieurs de la paire de leviers de sonnettes.
Dans le premier cas le levier de commande sera ainsi tiré jusqu'à la position neutre indiquée figure 4 de manière a arrêter le mouvement .de commande des roues à chaînes; quand d'autre part les leviers inférieurs seront actionnés, le levier de commande 27 sera ramené en arrière à la position indiquée en pointillé de manière à renverser le mouvement d'abaissement de la barre au moyen de l'embrayage 26. Pour mettre la machine en marcha, on tire à la main le levier de commande 27 vers l'avant, de façon à projeter l'embrayage dans l'autre train de commande.
Des bras de mise en position 40 pour placer la tôle métallique contre des organes d'arrêt angulaires 41 fixés au plancher 10, par exemple, sont également actionnés par les chaînes mobiles de manière à mettre en position d'une façon précise, la tôle métallique, perpendiculairement à la barre de pliage, et avant que cette barre de pliage vienne en contact avec elle.
Dans oe but la paire de bras 40 pivote au fond de la fosse, et ces bras sont tirés par des ressorts 42 de manière à s'écarter des butées 41, étant destinés à âtre dé- placés d'une manière positive dans la direction opposée, de la façon suivante : une pièce de détente raglable 43 portée par la barre 16 d'un coté des piliers, ,est destinée à venir en contact avec l'extrémité libre d'un levier de sonnette 44 fixé à un arbre basculant 45, qui à son tour est relié par des bras 46 'qui y sont fixés, et par l'intermédiaire de biel- les 47, avec les bras 40.
Lorsque l'organe de détente 43 vien- dra actionner le levier do Bonnette, lebroc 40, seront ti- rés d'une manière positive dans la direction des butées 41, et la succession des mouvements est combinée, de telle manière que oette opération s'effectue juste avant que la barre de pliage soit arrivée encoobtact avec la tôle pour/la faire péné
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trer dans la poche de pliage 12, oe qui permet un pliage précis de la tôle. L'organe de détente 43, libère alors le levier 44, et à son mouvement de retour passe librement sur lui sans avoir aucune action les bras 40 ayant en même temps été également ramenés par leur ressort 42, à leur position normale par la libération du levier de sonnette 44.
La barre continuant à descendre, la tôle est tirée dans la poche de pliage 12, qui est fermée à sa partie inférieure et qui supporte une barre d'éjection 50 pour évacuer la tôle pliée et doublée de la poche 12. Ce mouvement ne se produit pas cependant avant que la barre,ait été entraînée et qu'elle ait plié et amené la tôle dans la poche, sensiblement au cen- tre de l'organe de pression à mouvement alternatif 13, qui a pour effet de doubler la tôle pliée.
Le mouvement de l'organe de pression ou organe de dou- blage est donné par l'arbre 25 au moyen de cames 51,¯qui tournent avec cet arbre et qui sont susceptibles d'action- ner les galets 52 aux extrémités correspondantes des bras
53 de leviers dont les autres bras sont reliés à cet organe de pression, qui est écarté normalement de la poche de plia- ge par un contre poids 54 qui y est attaché.
Après le doublage la tôle pliée et doublée doit être éjeotée de la poche 12; ce résultat est obtenu par un organe éjeoteur 60 qui dans oe but est aotionné à cette phase de l'opération par des organes 55 portés par les chaînes.
. Un peu avant d'arriver au niveau du plancher, le mou- vement de l'organe éjeoteur, et en fait, également, le mouve- ment des chaînes est arrêté; la tôle pliée et doublée est alors retournée par des bras basculant 56 qui normalement sont disposés au-dessous du niveau du plancher, mais qui se soulèvent, de manière à retourner la tôle, sous Inaction d'une bielle 57 soumise à l'action d'un ressort et qui est fixée à un bras 58 partant de l'arbre basculant 59 porté par ces bras. L'autre extrémité de la bielle est reliée à un levier 60 portant un galet 61 à son extrémité libre, galet est destiné à venir en/contact aveo la barre.
Lorsqu'elle
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monte,un ressort 62 fixé à la bielle et au planoher servant à ramener les bras 56 à leur position au-dessous du plancher après que le galet est libéré.
La machine à plier et à doubler les tôles ou les paquets , de tôle, fonctionne de la façon suivante :
La tôle est placée sur le planoher 10 du laminoir, entre les piliers 15, si bien que le milieu de la tale est disposé a peu près au-dessus du milieu de la poche de pliage 12, résultat que l'on peut obtenir d'une manière convenable en se référant à une échelle appropriée, non représentée. Le levier de commande 27 est alors tiré vers ltavant de manière à embrayer le train.' d'engrenages de commande des chaînes 17, et à provoquer l'abaissement de la barre de pliage 16.
Cepen- dant peu de temps avant que cette barre touche la tôle, les bras de mise en position 40 sont actionnés par l'organe de détente 43 et le mécanisme intermédiaire de manière à pousser la tôle oontre les butées des pièces de base 41, et à la mettre par suite en place aveo précision perpendiculairement à la barre de pliage. Cette dernière approchant de la tale, les bras de mise en position 40 reviennent à leur position initiale de manière à relâcher la tôle qui,- la poutre de pliage continuant son mouvement vers le bas, est tirée dans la poche de pliage 12, à peu près jusqu'au centre de l'organe de pression 13.
L'organe d'embrayage est alors actionné par suite du contact de la barre aveo les galets inférieurs 33 et groe au mécanisme intermédiaire, de/manière à provoquer l'ascen- sion de la barre. Après que la barre a quitté la poche de pliage 12, l'organe de pression 13 pénètre dans cette poche sous l'action des cames 51 et du mécanisme intermédiaire, de manière poids le long do la ligne de pliage, après quoi le contre poids 54 ramène l'organe de pression à sa position normale, et permet de soulever et d'enlever de la poche, la tôle pliée et doublée. Ce résultat est obtenu au moyen de l'organe éjeoteur 50 qui est saisi par les organes 55 lors du mouvement continu des ohatnes vers le haut.
La tôle
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est ensuite retournée par les bras basculant 56 lorsque ces derniers se soulèvent par suite du contact de la barre avec le galet 61, oe qui permet à l'opérateur de la saisir facilement aveo des pinces. Cette tôle peut ensuite être découpée au moyen de cisailles appropriées (non représen- tées) qui peuvent être portées par l'appareil de doublage, lui-même,et actionnées par le moteur de oet appareil, si on le désire. Le fonctionnement est ainsi entièrement aut oma- tique,, et les opérations sont rapides, nécessitant seulement quelques secondes* La machine est en outre immédiatement prête à recevoir une autre tôle, et les opérations peuvent ou ouvriers'non spécialisés,
être effectuées par de simples manoeuvres/ ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent avec des appareils de ce genre.