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" Procédé et appareil pour la macération de matières contenant du sucre ou autres matières "
Il est déjà connu de faire macérer des matières contenant du. sucre .telles que la bagasse lorsqu'elle passe d'un moulin au suivant ou de faire macérer les oossettes de betteraves lorsqu'elles passent du coupe-racines à l'appareil de formation de pulpe. Dans ce but, la bagasse est transportée au moyen.d'un transporteur à râteau à travers un récipient contenant le li- quide de macération habituellement chauffé . Il est également connu d'employer un récipient incliné, dont la partie la plus élevée se trouve au coté de sortie du transporteur, de telle sorte qu'on peut faire circuler un courant liquide en sens inverse de celui suivi par la bagasse.
Les cossettes de betteraves sont traitées d'une manière semblable , au moyen d'une batterie de diffusion (jeu de dis- positifs macérateurs) le liquide de macération étant consécu- tivement employé dans les différents diffuseurs en commençant par le dernier ( le plus rapproché de l'appareil de formation de pulpe). Entre deux diffuseurs adjacents quelconques ,le li- quide est chauffé et le chauffage est progressif à travers
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toute la batterie.
Les inconvénients de /ces procédés bien connus, sont qu'ils nécessitent un grand emplacement pour les appareils, principa- lement en longueur lorsqu'il s'agit de bagasse, une grande quan- tité de liquide de macération et un temps considérable.
L'inventeur à en vue d'éliminer ces inconvénients et par suite le procédé faisant l'objet de la présente invention com- prend le maintien d'un écoulement liquide abondant traversant une masse épaisse de matière contenant du sucre, en s'écoulant de haut en bas, cette masse étant déplacée horizontalement et le liquide qui s'égoutte ,tout au moins sa plus grande partie, étant de nouveau employé paur passer au travers de la matière.
S'il s'agit de bagasse,cette dernière est transportée au moyen d'un transporteur à planche ou tablier en une couche épaisse ( d'environ 75 à 100cm. d'épaisseur, au lieu des 20 cm. habituels) d'un moulin au suivant,avec une rapidité la 50 cm. à 1 mètre par minute. Il est évident qu'en agissant ainsi, une courte distance entre les moulins est suffisante pour l'appli- cation de ce procédé , une macération suffisante étant assurée par l'abondance de l'écoulement de liquide , et qu'en outre, une quantité relativement petite de liquide est suffisante,étant donné le fait que ce liquide est empierré de façon répétée.
Le premier avantage indiqué de mon procédé .présente principalement le plus grand intérêt,étant donné que dans quelques places, par exemple dans la plupart des usines de Java , la distance entre les moulins adjacents est trop courte pour l'application du procédé connu.
S'il s'agit de oossettes de betteraves,ces dernières sont transportées, par exemple , au moyen de récipients ayant des fonds perforés. Avec des récipients de ce genre,le mouvement de transport peut avoir lieu degré par degré ,le même liquide de macération étant versé de façon répétée sur les cossettes,au moyen de conduits indépendants.
Mon procédé permet une application particulière du principe de contre-courant,en ce que le liquide est versé sur la matière
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à différentes places dans le/sens du transport et en ce que le liquide qui s'égautte est reçu dans des récipients indépendants, pendant que chaque récipient est rempli par le liquide venant du récipient adjacent du côté de l'extrémité du trajet de transport ( le dernier récipient étant rempli par du liquide frais ) et vidé graduellement par le transport d'une partie de son contenu au récipient adjacent placé de l'autre coté (la teneur du premier récipient allant en diminuant pour produire la macération à un intervalle précédant entre les moulins,
ou pour être ajoutée au jus en vue d'un traitement ultérieur ou pour être traitée séparément en vue de l'extraction du sucre).
Etant donné le déplacement de la matière le liquide qui y est contenu est également transporté au-dessus du récipient voisin . Par suite, l'action de contre-courant suivant une autre caractéristique de l'invention peut être perfectionné en appli- quant des dispositifs pour exprimer quelque peu la matière , de préférence à une petite distance avant les places situées au- dessus des parois séparant les récipients.
Sur les dessins annexés, on a représenté, à titre d'exemple, un appareil établi suivant la présente invention.
La courroie sans fin 1 , d'un transporteur à tablier est supportée par des rouleaux 2 ,3 ,4 et 5. Sous ce transporteur sont placées trois trémies 6 ,7 et 8 au-dessus de récipients 9 , 10 et 11. Au moyen de conduits ou tuyaux 12 , 13 et 14 , on pompe le liquide de macération provenant de ces récipients, jus- qu'au dessus la bagasse ou les cossettes de betteraves transpor- tées par le transporteur.Les récipients sont reliés les uns aux autres par des conduits de déversement ouverts désignés res- pectivement par 15 et 16 et le récipient II possède un déver- soir ouvert 17.
Afin que la matière soit quelque peu exprimée, on a disposé à une certaine distance avant les points se trouvant exactement au-dessus des lignes de séparation entre les trémies, une courroie sans fin 18 avec ses rouleaux et un tambour 19. Avant de pénétrer
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dans le moulin suivant, la matière est exprimée entre les rouleaux 20 et 21 , le liquide exprimé étant transporté au moyen d'un conduit 22 , dans le récipient 9 , dans lequel un liquide de macération , de préférence frais, est amené par un tuyau 23. Avant les rouleaux 20 et 21 , on peut amenir ,au moyen d'un tuyau 24 , du liquide de macération ou de l'eau fraîche.
Le pouvoir des pompes refoulant le liquide à travers les conduits 12 , 13 et 14 est tel que ,par exemple, chaque pompe refoule 50 litres par seconde ,les conduits étant par exemple de 20 cm.
Le déversoir 17 est placé plus bas que le déversoir 16 et celui-ci est plus bas que le déversoir 15.
Un chauffage du liquide connu en soi , peut être appli- qué par exemple en introduisant de la vapeur dans les con- duits 12 , 13 et 14. Le fonctionnement de l'appareil est tout à-fait clair de la description qui précède.
Il est évident que le procédé faisant l'objet de la présente invention peut être employé avec d'autres matières que celles indiquées sans sortir du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. Un procédé de macération , par exemple de matières conte- nant du sucre, caractérisé par le fait que la matière contenant du sucre est transportée en une massepaisse et qu'un écoulement abondant de liquide de macération est versé sur elle , ce liqui- de pouvant s'égoutter à travers la masse et être recueilli en- suite, la plus grande partie au moins du liquide égoutté étant reversée sur la matière .
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"Process and apparatus for the maceration of materials containing sugar or other materials"
It is already known to macerate materials containing. sugar such as bagasse when passing from one mill to the next or macerating beet pods when passing from the root cutter to the pulp forming apparatus. For this purpose, the bagasse is transported by means of a rake conveyor through a container containing the usually heated maceration liquid. It is also known to use an inclined container, the uppermost part of which is located at the outlet side of the conveyor, so that a liquid stream can be made to circulate in the opposite direction to that followed by the bagasse.
The beet chips are treated in a similar way, by means of a diffusion battery (set of macerating devices), the maceration liquid being consecutively used in the different diffusers, starting with the last one (the closest pulp forming apparatus). Between any two adjacent diffusers, the liquid is heated and the heating is gradual through
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the whole battery.
The disadvantages of these well known processes are that they require a large location for the apparatus, mainly in length in the case of bagasse, a large quantity of maceration liquid and a considerable time.
The inventor has in order to eliminate these drawbacks and consequently the process forming the object of the present invention comprises the maintenance of an abundant liquid flow through a thick mass of material containing sugar, flowing from top to bottom, this mass being moved horizontally and the dripping liquid, at least most of it, being used again to pass through the material.
In the case of bagasse, the latter is transported by means of a board or apron conveyor in a thick layer (about 75 to 100 cm. Thick, instead of the usual 20 cm.) Of a mill to the following, with a rapidity the 50 cm. at 1 meter per minute. It is evident that in doing so a short distance between the mills is sufficient for the application of this process, sufficient maceration being ensured by the abundance of liquid flow, and that furthermore a relatively small amount of liquid is sufficient, since this liquid is repeatedly stoned.
The first stated advantage of my process is mainly of the greatest interest, since in some places, for example in most factories in Java, the distance between adjacent mills is too short for the application of the known process.
In the case of beet pods, the latter are transported, for example, by means of containers having perforated bottoms. With containers of this kind, the transport movement can take place degree by degree, the same maceration liquid being repeatedly poured over the cossettes, by means of independent conduits.
My process allows a particular application of the principle of counter-current, in that the liquid is poured over the material
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at different places in / direction of transport and in that the dripping liquid is received in independent containers, while each container is filled with the liquid from the adjacent container on the end side of the transport path ( the last container being filled with fresh liquid) and gradually emptied by transporting part of its contents to the adjacent container placed on the other side (the content of the first container decreasing to produce maceration at a preceding interval between The windmills,
or to be added to the juice for further processing or to be processed separately for the extraction of sugar).
Due to the movement of the material, the liquid contained therein is also transported above the neighboring container. Hence, the countercurrent action according to another feature of the invention can be improved by applying devices to somewhat express the material, preferably at a small distance before the places above the separating walls. the containers.
In the accompanying drawings, there is shown, by way of example, an apparatus established according to the present invention.
The endless belt 1, of an apron conveyor is supported by rollers 2, 3, 4 and 5. Under this conveyor are placed three hoppers 6, 7 and 8 above the containers 9, 10 and 11. By means of from conduits or pipes 12, 13 and 14, the maceration liquid from these receptacles is pumped over the bagasse or beet chips transported by the conveyor. The receptacles are connected to each other by open discharge conduits designated 15 and 16, respectively, and the container II has an open overflow 17.
In order for the material to be somewhat expressed, a certain distance before the points lying exactly above the dividing lines between the hoppers, an endless belt 18 with its rollers and a drum 19 have been placed.
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in the next mill, the material is squeezed between the rollers 20 and 21, the squeezed liquid being transported by means of a pipe 22, into the container 9, in which a maceration liquid, preferably fresh, is fed by a pipe 23. Before the rollers 20 and 21, maceration liquid or fresh water can be supplied by means of a pipe 24.
The power of the pumps delivering the liquid through the conduits 12, 13 and 14 is such that, for example, each pump delivers 50 liters per second, the conduits being for example 20 cm.
The weir 17 is placed lower than the weir 16 and the latter is lower than the weir 15.
Heating of the liquid known per se can be applied, for example, by introducing steam into the conduits 12, 13 and 14. The operation of the apparatus is quite clear from the foregoing description.
It is obvious that the method forming the subject of the present invention can be used with materials other than those indicated without departing from the scope of the invention.
CLAIMS.
1. A maceration process, for example of sugar-containing material, characterized in that the sugar-containing material is transported as a mass and that an abundant flow of maceration liquid is poured over it, this liquid. of which can drip through the mass and then be collected, at least most of the drained liquid being returned to the material.