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Pour HORLOGE ELECTROMAGNETIQUE.-
L'invention décrite ci-dessous se rapporte à une horloge électro-magnétique indépendante ou réceptrice, du type à réaction électromagnétique directe dans laquelle l'aimant est porté par le pendule, tandis que le solénoïde est fixe, ou vice-versas
Cette horloge électromagnétique est plus particu- lièrement caractérisée par les dispositifs suivants le/ la disposition du mécanisme est telle que le plan d'os- cillation du balancier est perpendiculaire à celui du cadran.
Cette disposition très particulière permet d'utiliser pour la transmission du mouvement entre le pendule et la première roue de la minuterie un mécanisme extrêmement simplifié - 2 / Le bâti qui supporte tout le mécanisme de l'horloge comprend un disque évidé Cour lequel peut être fixé le cadran et une platine perpendiculaire au plan du cadran et de préférence
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venue de fonderie avec le disque évidé. Cette platine sup- porte tous les organes du mécanisme.
Se/ Le mécanisme de transmission de mouvement entre le pendu!) le et la première roue de la minuterie est constitué de la fa- çon suivante; dans un renfort du bâti disposé en face de la position moyenne de la tige du pendule est monté librement un arbre pouvant tourner sur lui-même. A l'extrémité située vers le pendule, cet arbre porte une pièce formant manivelle, appe- lée "toc", sur laquelle est monté un doigt excentré engagé dans une fenêtre longitudinale de la tige du pendule. Le mouvement oscillant du pendule entraînant ce doigt excentré fait osciller cet arbre intermédiaire.
A l'autre extrémité, cet arbre-porte un petit disque normal à lui sur lequel sont pivotés un cli- quet moteur et un cliquet de retenue engagés avec un rochet parallèle au plan de la platine, Sur l'arbre de ce rochet est montée une vis sans fin qui engrène avec une roue dentée formant le premier organe de la minuterie. Comme on le voit, ce système de transmission est aussi réduit que possible, - 4 / Le montage du cliquet-moteur et du cliquet de retenue sur leur disque est fait par des arbres placés de telle façon que l'oscillation du disque fasse avancer le cliquet-moteur exactement de la largeur d'une dent de rochet et laisse l'ex- trémité du cliquet de retenue sensiblement fixe.
A cet effet, l'arbre d'oscillation du cliquet-moteur est monté en un point du disque -relativement écarté du centre et dont la position moyenne est en dehors de la tangente menée du centre du dis- que au roohet. Au contraire, l'arbre d'oscillation du cliquet de retenue est monté en un point du disque placé relativement près du centre et dont la position moyenne est sur la tangente menée du centre du disque au racheté - 5 / Le montage du cliquet-moteur et du cliquet de retenue sur le disque de l'extrémité de l'arbre oscillant est effectué
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de la façon suivante: ce disque a la forme d'une bobine dont les joues, percées aux points convenables, reçoivent les arbres de montage des cliquets, lesquels sont maintenus en plaoe par des plaquettes fixées extérieurement sur les joues de cette bo- bine.
- 6 / La toc qui sert à la liaison de mouvement du pendule avec l'arbre oscillante sert également à l'établissement périodi- que du contact qui ferme le circuit de la bobine. A cet effet, un des cotés de la fente de la tige du pendule porte une pla- quette isolante et l'autre côté porte une plaquette partie isolante, partie conductrice. La tige du pendule est électrique- ment isolée, tandis que l'axe oscillant est en communication électrique avec la masse du bâti. Lorsque, dans l'oscillation du pendule, le doigt du toc vient en contact avec la plaquette conductrice, le courant passe dans la bobine.
Pour régler la durée de contacta dont dépend la bonne marche de l'horloge, on peut régler l'éoartement du doigt du toc par rapport à l'arbre oscillant: ce résultat peut être obtenu simplement par le fait que ce toc qui est une mince plaque métallique, est muni d'un évidement de façon à former à sa partie inférieure une sorte de crochet facilement déformable sur lequel est monté le doigt de contact.
- 7 / Le freinage de l'arbre oscillant est assuré par un ressort à boudin de tension réglable, terminé par une boucle engagée sur une gorge formée à l'extrémité de l'arbre oscillant* Ce ressort sert en même temps à assurer un bon contact électrique de cet arbre avec la masse du bâti.
- se/ Le réglage de la durée d'oscillation du pendule est effectué, à l'atelier, par un poids curseur disposé comme à l'ordinaire au bas de ce pendule, et, en service courant, au moyen d'un petit ressort à boudin dont une extrémité est fixée sur la tige du pendule et l'autre en un point du bâti, de posi-
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tion réglable. Ce support variable est constitué par un levier dont l'extrémité dépasse sur l'avant du cadran de façon à être facilement accessible* - 9 / L'arbre oscillant est monté dans un renfort du bâti percé en son centre d'un canal dont les deux extrémités sont garnies de plaques percées en leur centre pour recevoir cet axe.
On obtient ainsi un montage extrêmement simple, et l'on évite la nécessité de terminer cet arbre par deux pivots décolletés de plus petit diamètre dont la fabrication est coûteuse et délicate. Dans le cas d'une horloge électromagnétique, on peut en effet employer, pour la partie des arbres portant dans les paliers, un assez grand diamètre, car, les efforts qui s'exer- cent sur le mécanisme étant très faible le frottement de surfaces plus importante s est admissibles - loe/ Le pendule porte un aimant dont la caractéristique est d'avoir une branche centrale qui pénètre dans la bobine et un certain nombre de branches périphériques dont les extré- mités embrassent l'extérieur de la bobine.
On obtient ainsi un aimant dans lequel la distribution des lignes de force est particulièrement favorable à une action énergiqueo Cet aimant sera de préférence réalisé par découpage dans une plaque d'acier. On aura ainsi un aimant léger et peu encombrant. pour le rendre plus puissant on pourra lui donner plusieurs branches et munir celles-ci d'épanouissements polaires entou- rant la bobine. Comme l'acier servant pour la fabrication des aimanta a un coefficient de dilatation sensible, on pourra pour éliminer cette cause de perturbation, disposer l'aimant plat horizontalement sur la tige du penduleo - 11 / Un' levier d'immobilisation permet de coincer le pendule contre une plaquette de butée, de façon à ce que l'horloge puisse être transportée sans inconvénient.
Ce levier d'immo- bilisation déborde à la partie inférieure du mécanisme de façon à être facilement accessible.
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-12 / Tout le mécanisme est enfermé dans un capot oylindri- que fixé sur l'arrière du disque évidé qui porte la platine perpendiculaire; ce capot laisse dépasser à la partie inférieu- re, dans une ouverture appropriée, le levier .-d'immobilisation.
Sur ce capot sont placées les deux bornes du circuit électri- que qui doivent être reliées à la pile.
- 13 / Pour permettre de placer le mécanisme dans une posi- tion verticale correcte, un évidement est pratiqué dans le ca- dran, et dans cet évidement est suspenduelibremnt une mass formant fil à plomb. Lorsque cette masse affleure exactement les bords de l'ouverture dans le sens latéral et dans le sens d'avant en arrière, la position verticale du mécanisme est correcte* - 14e/ L'invention comporte enfin un dispositifavantageux de la pile dans le cabinet de l'horloge. Cette disposition consiste à placer la pile dans une ouverture pratiquée à la ,partie inférieure de ce cabinet. On augmente ainsi la stabili- té de l'horloge La pile est munie sur sa face inférieure de deux bornes formées par des lames plates dont l'engagement sous des manettes pivotantes assure la fixation de la pile.
Le poids de la pile agit ainsi pour assurer un bon contact. Les deux bornes et les manettes correspondantes sont disposées de façon dissymétrique, de manière à ériter une mauvaise mise en place de la pile.
A titre d'exemple, on a décrit ci-dessous et représenté aux dessins annexés un mode de réalisation préféré de cette horloge électromagnétique
La figure 1 est une vue en élévation latérale, partie en coupe, montrant le côté de la platine portant le pendule,
La figure 2 est une vue en élévation transversale par l'arrière du mécanisme, le capot étant enleva
La figure 8 est une vue en élévation latérale de l'au- tre face de la platine,
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La figure 4 représente à plus grande échelle le cliquet- moteur et le cliquet de retenue montés sur leur disque oscillant et actionnant le roohet,
La figure 5 représente à plus grande échelle la tige du pendule, dans la partie portant la fenêtre où est engagé le doigt du too,
La figure 6 représente le disque oscillant qui porte les cliqueta,
ce disque étant constitué par une carcasse de bobine,
La figure 7 représente le too porté par l'autre extré- mité de l'arbre oscillant et muni de son doigt de contacta
La figure 8 représente le montage de l'arbre oscillant dans le renfort de la platine,
Les figures 9, 10, 11, 12 sont relatives au ressort de freinage de l'arbre oscillant et le représentent respectivement de face, en élévation verticale, et en plan (figs. 9 et 10) et dans ses deux positions (fige.
11 et 12) lors de l'oscillation de l'arbre,
La figure 15 représente un ressort de réglage de la durée d'oscillation du pendule,
La figure 14 représente en détail un des points d'attache de ce ressorte
Les figures 15, 16, 17,18 sont relatives à l'aimant,
La figure 15 représente le champ magnétique d'un aimant plat,
Les figures 16 et 17 représentent en élévation latéra- le et de face un aimant à quatre branches et sa position par rap- port à la bobine,
La figure 18 représente un aimant plat disposé horizonta- lement,
La figure 19 représente le levier de coincement dans sa position de coincement,
La figure 20 représente schématiquement le capot du mé- canisme,
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Les figures 21 et 22 représentent respectivement, en vue de face et en coupe transversale, la masse servant de filà plomb,
Les figures 23 et 24 représentent respectivement, en coupe transversale verticale, et en vue en/plan par en dessous, la partie inférieure du cabinet de l'horloge munie de son ou- verture dans laquelle est engagée tenta: la pile,
La figure 25 est une figure d'ensemble montrant le mécanisme de l'horloge et la pile en place dans le cabinet.
Le bâti de l'horloge est constitué (fig.1) par un disque évidé 1 solidaire d'une platine perpendiculaire 2. Cette platine porte un palier 3 auquel est suspendu, par une sus- pension 4, un aimant 5 porté par une tige 6.
D'après cette disposition, cet aimant oscille dans le plan parallèle à celui de la platine 2, c'est-à-dire per- pendioulaire au disque 1.
@ Sur le disque 1 est fixé le cadran 7 portant les aiguilles 8 et 9 commandées par une minuterie d'un type connu, dont la première roue est disposée en 10.
La liaison de mouvement entre la tige 6 du pendule et la première roue 10 du mécanisme est effectuée de la façon suivante! dans un renfort 11 (fig.S) de la platine 2 est monté un arbre 12 pouvant osciller dans ses paliers. A l'extré- mité située du côté du pendule, cet arbre 12 porte une mani- velle, ou toc, 13 munie d'un doigt 14 .Ce doigt 14 est enge- gé dans une fente 15 pratiquée dans la tige 6 du pendule. Lors- que la tige du pendule oscille, l'arbre 12 entraîné par le doigt 14 oscille également . De l'autre côté de la platine 2 (figs.3 et 4), l'arbre 12 porte un disque 16 sur lequel sont montés, d'une part,au point 17, un cliquet moteur 18, d'autre part, au point 19, un cliquet de retenue 20.
Ces deux cliquets sont enga- gés dans la denture d'un rochet 21 dont l'arbre, monté également
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dans un renfort de la platine 2, porte une vis sans fin 22 qui engrène avec la première roue 10 de la minuterie.
Le doigt 14 du toc 13, engagé dans la fente 15 de la tige 8 du pendule, sert également pour fermer le contact du circuit de la bobine 23, montée sur la platine 2, et dans laquelle s'engage l'aimant 5. Le circuit de cette bobine, qui n'a pas été représenté, est le circuit habituel. Un des pôles de la pile est relié à la tige 6 du pendule qui est isolée élec- triquement du bâti. Ce pendule est mis périodiquement à la masse, comme il va être indiqué, par le contact de la tige du pendule et du doigt 14. Une des extrémités de l'enroulement de la bobine 23 est également à la masse; l'autre extrémité est reliée au second pôle de la pile.
Pour réaliser le contact entre la tige du pendule et le doigt du toc, la fenêtre'15 de la tige du pendule (fig. 5) est garnie d'un côté d'une pla- quette isolante 24 et de l'autre côté d'une plaquette isolante 25 et d'une plaquette conductrice 26. Le doigt 14 se trouve en contact avec la plaquette conductrice 26 pendant environ la 1/2 oscillation du pendule pendant laquelle a lieu l'effort moteur. Pour régler la durée de ce contact, le toc 13, qui est une plaque de métal mince, porte à sa partie inférieure un évidement 27 (fig. 7) de façon à former une sorte de crochet sur lequel est monté le doigt 14.
A l'atelier, au moment du réglage, on peut facilement déformer ce crochet 14 pour augmenter ou diminuer l'écartement du doigt de son axe 12 et régler ainsi la durée de contact*
Le montage des cliquets sur l'arbre oscillant 12 est réalisé comme suit (fig.4) : l'arbre d'oscillation 17 du cli- quet-moteur est placé relativement loin de l'arbre d'oscillation 12 et sa position moyenne, représentée en trait plein, est en dehors de la tangente menée du centre de l'arbre 12 au ro- chet 21.
Il en résulte que, dans l'oscillation du disque 16,
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cet axe 17 oscille de la position 17' à la position 17'', de sorte que le chemin parcouru se projette sur la tangente
28 - 29 suivant une certaine longueur qui représentera sensi- blement la distance parcourue par l'extrémité 30 du cliquet depuis la position 30' jusqu'à la position 30'', cette distance étant réglée pour être exactement celle d'une dent du roohet SI Pour que, à son extrémité de course, dans le cas où l'am- plitude de l'oscillation du pendule est trop considérable, le cliquet-moteur n'entraîne pas la dent au-delà de sa position correcte, on a disposé sur le cliquet 16 une cale 31 contre laquelle vient buter l'extrémité 32 du bras de support du cli- quet-moteur 18;
grâce à ce dispositif le cliquet-moteur 30 se dégage, à fin de course, de la dent qu'il menait. Le cliquet de retenue 20 a son arbre 19 disposé relativement près de l'ar- bre oscillant 12 et dans une position moyenne telle qu'elle se trouve sur la tangente 28- 29. De cette façon, le chemin parcou- ru par cet arbre 19 de la position 19' à la position 19'' est sensiblement normal à la tangente 28-29 et de faible longueur, de sorte que l'extrémité 33 du cliquet de retenue 20 conserve- ra dans l'espace sensiblement la même position pendant toute l'oscillation; ce cliquet restera donc engagé dans la même dent du rochet 21 pendant le retour en arrière du cliquet-moteur et immobilisera correctement ce rocheto
Un mode de concetruction du disque porte-cliquet par- ticulièrement avantageux est représenté en figure 6.
Il est constitué par une carcasse de bobine 34 emmanchée à l'extrémité de l'arbre oscillant 12. Les deux joues 35-56 de cette bobine, qui sont relativement minces, sont percées, à l'endroit con- venable, de trous pour recevoir par exemple l'arbre 17 du cli- quet-moteur. Cet arbre, bien qu'il ait très sensiblement le même diamètre que lestrous percés dans les joues 35-36 peut facilement être engagé dans ces joues en raison de la faible épaisseur de celles-ci, qui permet d'introduire une extrémité
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@ un peu obliquement dans une joue, de façon à amener l'autre extrémité de l'arbre entre les deux joues et à l'engager dans la deuxième.
Lorsque l'arbre a été mis en place, il est maintenu par des plaques 37, 38 fixées par des vis 39. Qe dispositif de support d'axe, en forme de carcasse de bobine, est d'une cons- truction particulièrement facile et économique.
Le montage de l'arbre oscillant 12 dans la platine 2 est représenté en fig. 8. Le renfort 11 de la platine est percé d'un trou 40, ayant pour axe l'axe que doit avoir l'arbre 12. Aux deux extrémités de ce canal 40, on emmanche à force deux ron- delles 41, 42 percées en leur centre au diamètre voulu pour recevoir -l'arbre 12. @et arbre 12 ne porte pas, comme les ar- bres ordinaires,de mécanismes d'horlogerie, qui sont fixés entre une platine et un pont ou entre deux platines, à ses extré- mités des pivots décolletés de plus petit diamètre que l'ar- bre, construction délicate et couteuse.
Etant donnés les fai- bles efforts que supportent les diverses pièces du mécanisme d'une pendule électromagnétique, on peut sans inconvénient don- ner aux parties de l'arbre 12 qui reposent dans les paliers 41, 42, le même diamètre qu'à l'arbre lui-même. On évite ainsi un usinage coûteux et on facilite le montage. La tenue de l'arbre dans le sens de son axe est assurée de la façon connue par des bagues emmanchées sur ses extrémités ou par tout autre moyeno
On sait que, pour le bon fonctionnement d'une hor- loge électromagnétique, l'arbre oscillant doit être légèrement freinée Le ressort de freinage est représenté en fige. 9 et 10.
Un ressort à boudin 43 a une de ses extrémités fixée sur un'..- bras 44 , de position réglable, porté par un palier 45 solidaire de la platine 2; son autre extrémité se termine par une boucle 46, d'assez grand diamètre, qui est engagée sur une gorge 47 formée vers l'extrémité de l'arbre oscillant 12. Ce dispositif donne un freinage léger, sensiblement constant, sans produire
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de frottement. En effet, lorsque,figure 11, l'arbre 12 oscille dans le sens de la flèche 48, la boucle 46 se déplace dans le sens de la flèche 49 en roulant sans glissement dans sa gorge.
De même, fig. 12, lorsque l'arbre oscillant 18, tourne en sens inverse dans le sens de la flèche 50, la boucle 46 se déplace dans le sens de la flèche 51 en roulant sans glisser dans le fond de sa gorge. La valeur de ce freinage est réglée par la position du bras 44. Le ressort 43 peut être disposé un peu obliquement par rapport à l'arbre oscillant 12, comme on le voit en figure 10, de façon à ce que l'effort qu'il exerce sur cet arbre ait en même temps pour effet de le maintenir contre la platine 2.
Le réglage de la durée d'oscillation du pendule est Obtenu par les dispositifs suivants (fige. 1 et 13) Un ressort à boudin léger 52 a une de ses extrémités fixée en un point 53 de la tige du pendule 6 et son autre extrémité à l'extrémité 54 d'un levier 55 pivoté en un point 56. Le point 54 se trouve sur la verticale de l'axe de suspension 3. Pen- dant les oscillations du pendule, la tension de ce ressort s'ajoute à l'effet de la pesanteur et permet d'obtenir un réglage de l'amplitude. Comme, par ailleurs, la durée de con- tact dépend de l'amplitude, oe réglage a sa répercussion sur la durée d'dscillation. Le pendule 5 porte également comme à l'ordinaire un poids curseur 57 déplaçable sur une tige filetée 58 placée à la partie inférieure du pendule.
Oe réglage du curseur, permet,-tant d'obtenir des variations importantes, est fait à l'atelier lors du montage de l'horloge. Le réglage du ressort 52 est réservé pour l'usage courant. A cet effet, l'ex- trémité 59 du levier 55 dépasse par une fenêtre 60, en avant du cadran 7, de façon à être facilement accessible*
Le montage des points d'attache 53 et 54 du ressort de réglage 52 sur le pendule et sur le levier 55 est réalisé de préférence comme le montage des axes 17 et 19 des cliquets
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sur ledisque 16 constitué (fig.6) par la carcasse de bobine 34.
A cet effet, chacune des extrémités du ressort 52 s'engage dans le trou d'une tige 61 (figs. 13 et 14) solidaire d'un arbre tissa versai 62 lequel est engagea dans les joues d'une carcasse de bobine 63.
L'aimant 5 qui est porté par la tige du pendule est constitué de préférence, comme il est représenté fig. 1, par une branche centrale 64 engagée dans la bobine 23 et par une branche supérieure 65 et une branche inférieure 66 qui embrassent l'extérieur de la bobine. Cet aimant est avantageusement découpé dans une plaque d'acier de faible épaisseur, de façon à n'op- poser qu'une faible résistance au déplacement dans l'air.
Le spectre magnétique d'un tel aimant, représenté en fig. 15, montre que les lignes de force sont particulièrement denses en- tre les extrémités des branches, et que leur direction est telle qu'elles sont normales aux spires de la bobine*
Pour augmenter la puissance d'un tel aimant,' il pourrait être constitué (figs. 16 et 17) de quatre branches, telles que 67, 68, 69,70 disposées dans deux plans rectangu- laires et formant au centre une branche unique en croix 71. La branche centrale 71 s'engage dans la bobine 23 tandis que les quatre autres branches l'entourent. En augmentant le nombre de branches, on arrive à la conception d'un aimant ayant une sur- face extérieure continue, entourant la bobine, et une branche centrale pénétrant dans celle-ci .
Pour renforcer encore l'effet d'un tel aimant, on pourra, lorsqu'il n'a qu'un certain nombre de branches, terminer chacune de ces branches par un épa- nouissement polaire disposé transversalement à la bobine, de façon à l'entourer extérieurement sur une partie de son pourtour. On sait qu'un aimant doit être constitué par exemple en acier au tungstène qui a un coefficient de dilatation sen- sible, et qu'on ne peut pas le constituer comme la tige du pendule en métal Invar (acier ou nickel), dont le coefficient
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de dilatation est sensiblement nul. Il en résulte que dans la disposition verticale d'un aimant plat, représentée en fige 1, la dilatation de l'aimant interviendra sur toute la hauteur de celui-ci.
Dans les cas où il y aura lieu d'éviter cet incon- @ ventent, on adoptera la disposition de la fig. 18 dans laquelle l'aimant plat est placé dans une position horizontale 5' suspendu à la tige 6 du pendule et portant lui-même litige filetée 58 munie du curseur 57.
Le dispositif d'immobilisation destiné à permettre le transport de l'horloge est représenté en fig. 19. Il est constitué par un levier coudé 72, 73 pivoté à son coude en 74 sur un pilier 75 porté par la platine 2 et engagé entre les deux branches 64 et 66 de l'aimant. A l'extrémité de ce pilier est fixée une plaquette 76. Lorsqu'on abaisse le levier dans la position représentée en fig. 19, sa branche 73 vient coincer la branche centrale 64 de l'aimant contre la plaquette 76. Le ba- lancier se trouve ainsi immobilisé. Pour que le levier soit maint nu aussi bien dans sa position d'immobilisation que dans l'autre, la branche 75 porte une goupille 77 engagée sous un ressort 7@ fixé par une vis 79 sur le pilier 75.
La position de la goupille et la forme du ressort sont telles que l'immobilisation du levier a lieu dans ses deux positions. L'ensemble de tout le mécanisme est protégé, comme on l'a représenté schématiquement en fig. 20, par un capot 80 formé par une boîte cylindrique à rebord qui est fixée sur le disque évidé 1 ; cela forme un ensemble complète- ment fermé dans lequel le mécanisme est entièrement à l'abrio Il ne se trouve à l'extérieur que l'extrémité 59 du levier de réglage qui sort par une fente sur l'avant du cadran et l'extré- mité 72 du levier d'immobilisation qui sort à la partie infé- rieure du capot. A la partie supérieure du carter sont fixées deux bornes 81, 82 qui permettent de réunir le circuit de la bobine aux pôles de la pile.
On voit que cet ensemble forme un
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bloc entièrement protégé permettant néanmoins le réglage de l'horloge et l'immobilisation du pendule pour le transporta
Cet ensemble se fixe d'une façon appropriée dans un cabinet d'horloge 83 (fig. 25).
Le dispositif suivant (figs. Si et 22) permet de pla- cer le mécanisme, de façon que le plan d'oscillation prévu pour le pendule soit bien vertical et que la position de repos prévue pour le pendule, dans ce plan, soit également verticale.
A cet effet, dans le cadran 7 est découpée une fenêtre 84 ayant la forme voulue pour recevoir, avec très peu de jeu, une masse cylindro-conique 85 suspendue à la partie supérieure par un crochet 86 engagé dans un trou 87. Lorsque les condi- tions ci-dessus définies sont réalisées, la masse 85 se pré- sente dans la fenêtre 84, de façon que ses borde affleurent exactement les bords de la fenêtre et que sa pointe 85' soit dans le plan du cadran 7. En outre, ce dispositif permet de se rendre compte du mauvais calage du cabinet d'horloge sur son support, car, dans ce cas, les oscillations du pendule entrai- nent des mouvementsdu cabinet et du cadran, et, par suite, un. déplacement relatif de la masse 85 par rapport à la fenêtre dans laquelle elle est logée.
Pour mettre l'horloge en bonnes conditions de fonctionnement on effectue alors un calage correct des pieds du cabinet.
Le cabinet d'horloge 83 porte à sa partie infé- rieure (figs. 23 et 24) un évidement 88 destiné au logement de la pile 89. Cette disposition a pour avantage de donner plus de stabilité au cabinet d'horloge en reportant la masse à la partie inférieure. Les bornes de la pile sont constituées par deux lames 91, 92, sur lesquelles, lorsque la pil.e est à poste dans son logement, on peut engager par rotation deux petites manettes 93, 94, pivotées respectivement en 95,96. Ce mode de fixation de la pile est particulièrement simple.
Les
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deux bornes 81, 82 du carter sont reliées par des fils placée à demeure dans le cabinet d'horloge aux deux manettes 93, 94, de sorte que la mise en place de la pile par le système indiqué a en outre l'avantage d'établir immédiatement lés liaisons électriques voulues par un dispositif qui assure un bon contact du fait que les bornes 91, 92 s'appuient sur les manettes 93, 94, avec toute la pression résultant du poids de la pile.
En'figure 25, on aperçoit la disposition d'ensem- ble de l'horloge avec tous les organes dont il a été parlé oi-dessus..
REVENDICATIONS
Ayant ainsi décrit mon invention et me réser- vant d'y apporter tous perfectionnements ou modifications qui me paraîtraient nécessaires, je revendique comme ma propriété exclusive et privative s
1 - Horloge électromagnétique comportant un pen- dule oscillant dans un plan vertical perpendiculaire au cadran, un cliquet moteur, porté par un arbre oscillant perpendiculaire audit plan d'oscillation et entraîné parle pendule,actionnant un rochet parallèle à ce plan, dont les mouvements sont trans- mis par des organes appropriés à la première roue du mécanis- me de minuterie.
2 - Horloge électromagnétique suivant revendi- oation 1 dans laquelle le pendule est suspendu par un disposi- tif approprié à une platine perpendiculaire au cadran et portée par le bâti qui supporte tout le mécanisme de l'horloge.
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