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"Procédés de construction"
La présente invention a pour objet des procédés de construction des bâtiments souterrains et particulière- ment applicables aux constructions devant être faites en- tièrement ou partiellement sous la surface de l'eau, commet les chemins de fer souterrains, installations d'écluses, consolidation des rives, eto....
Actuellement la construction des -bâtiments souterrains se fait dans la plupart des cas de la manière suivante : on fait une fouille de terrain qu'on laisse ouverte après l'a- voir étrésillonnée' au moyen d'un revêtement en charpente ou bien qu'on ferme provisoirement. les fouilles et leur étrésillonnement non seulement coûtent cher, mais encore, sont extrêmentt génanters surtout dans les cas où l'emplacement de la construction se trouve sous les voies de communication, par exemple sous les rues @
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d'une ville, oar elles/empêchent dans oe cas la circulation.
Lorsque la construction est suffisamment avancée, on enlève le revêtement en oharpente et l'édifice fini est recouvert par des matériaux de remplissage.
Ce procède, outre qu'il est embarrassant, peut encore être dangereux pour les édifices qui se trouvent à proacimité, par suite des affaissements provoqués inévitablement par la rupture de l'état de l'équilibre du sol due aux fouilles ou- vertes et remplies de nouveau.
Le procédé qui fait l'objet de la présente invention permet d'éviter tous ces inconvénients et donne un moyen de construction plus rapide et moins coûteux.
Conformément à l'invention, on prooède à l'encastrement par battage ou à l'enfoncement par injection d'eau des cloi- sons constituées par des éléments de coffrage, et, par con- séquent, sans fouilles préalables. Ces oloisons ont les di- mentions des murs de construction'à bâtir et sont étayées latéralement l'une contre l'autre ou contre le sol.
La terre qui se trouve entre les oloisons n'est enlevée par la suite qu'autant qu'il est nécessaire,,
Sur les dessins annexés sont représentés quelques exem- ples de construction d'après l'invention:
Les figures 1 à 3 montrent une exécution d'un chemin de fer souterrain ; la fig.l est une section d'un tronçon terminé d'une ligne souterraine, la fig.2 une coupe suivant l'axe A-A de la fig.l, et la fig.3 une coupe horizontale de la fig.l
Les figures 4 et 5 montrent une section verticale comme oit-dessus, et une coupe suivant l'axe S-S de la figure 4 d'un mode d'adaptation de l'invention à la construction d'une écluse.
La figure 6 montre ,en coupe verticale la construction d'une fondation à caisson sous l'eau.
La figure 7 est une coupe horizontale faite suivant l'axe T-T de la figure 6.
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Sur les figures 1 à 3 est représentée la construction d'un chemin de fer souterrain sous la surface d'une voie de
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communication, La surface supéDeure de la rue est représen- tée par l'étendue 2. h. Le plafond formé par la rue va âtre ouvert d'abord sur une moitié, par exemple en 1';',S, et une petite tranchée va être déblayée en ou en ± suivant le cas.
Par la tranchée en 1 va être battue ou bien, pour éviter les ébranlements, enfoncée de la façon habituelle, par in- jection d'eau, une cloison fermée a constituée par des éléments de coffrage, Ensuite, en 3 on introduit de la mime manière par battage,'ou par enfoncement par injection d'eau, des piliers séparés e.
Sur la cloison ± et sur le pilier du milieu on posera alors des poutres longitudinales en béton armé qui seront fortement ancrées en a et e aux cloisons latérales et aux piliers, par mise en place des armatures métalliques et par bétonnage, après avoir enlevé en partie la terre qui se trouve dans la partie supérieure de la chambre intérieure des cais- sons.
' Sur ces poutres longitudinales en béton armé on fixera
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un planoher.Ip qui peut 8tre constitué, par exemple, par une dalle en béton armé sur laquelle se pose d'une façon connue,
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le pavage. La zone f-± va étre alors répayée et la circula- tion, qui'se faisait sur la partie ,S-l!. restée intacte pendant le temps du travail sur la partie :-.!' va se faire sur le coté rs et on pourra terminer en g-h la deuxième partie de la construction, en battant la oloison b ou en l'enfonçant par injection d'eau de la même manière. à présent on pourra aouse la protection de la dalle de couverture enlever la terre qui se trouve dans l'espaoe situé entre les.murs.a et b, par 02mmm pies par une rue voisinnante;
puis enfin on aménagera une sole en béton damé.2, Si, pendant la construction, on tombait sur une nappe d'eau souterraine on pourrait l'extraire par les
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moyens habituels: abaissement artificiel du niveau de la .::¯,
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nappe souterraine, épuisement de l'eau par écoulement ou refoulement d'air, etc...Dans le cas d'épuisement d'eau par une pompe à air, là chambre de tunnel fermée servira.
de chambre de travail,
Comme exemple d'établissement d'une construction à ciel ouvert, on peut voir sur les figures 4 et 5 la construction d'une écluse pour le passage des bateaux, gour défendre la construction oontrè l'arrivée d'eau du bief supérieur aussi bien que du bief inférieur, on en- oestre encore des cloisons fermées A formées par des pro- fils d'éléments de coffrage mais sans faire de tranchées.
Ensuite, on bat les oloisons latérales de l'écluse y pom- prisles oloisons longitudinales b' qui limitent les loge,. ments des portes. Sur la figure 5, à gauche, on peut voir de quelle façon on peut construire une partie correspondante du mur longitudinal à l'aide d'une paroi de fer c'.
Les murs b'seront ensuite consolidés et reliée par une longrine en béton armé d' comme dans le premier exemple.
Oes longrines sont à leur tour fortement ancrées aux arma- tures de fer et aux parties en béton armé placées dans les coffrages lorsque ceux-ci ont été vidés.
On munit ces longrines de semelles armées saillantes en arrière et d'ancrages e'f', pour donner à la oonstruo,. tion une solidité suffisante pour supporter une pression horizontale de la terre et les chocs des bateaux.
Ensuite on enlève la terre entre les cloisons jusqu'à l'obtention de la profondeur désirée pour l'écluse et on place un radier en béton ±, lequel va être encore conso- lidé le cas échéant par des armatures en fer h. Ces der- nières s'attachent par des griffes spéciales aux points de jonction des divers éléments de coffrage qui forment les Cloisons.
On peut faire descendre également d'une manière uni-
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forme les armatures'de fer h le long des pièces d'attache des éléments des murs b, jusqu'à la profondeur ci-dessus indiquée et poser ensuite sous l'eau le radier en béton coulé.
En outre, les griffes fixées aux armatures h doivent être constituées, au moyen d'un système de trous et de ti- re-fonds, pour permettre aux armatures une certaine faculté de déplacement dans le sens longitudinal en vue de leur adaptation aux irrégularités dans la distance des cloisons b'.
Ensuite on pose les montures.! des portes de l'écluse et on découpe les parties a" des murs a formant l'ouverture du profil de l'écluse en amont et en aval.
Si par la suite, on se trouve devait la nécessité de prolonger l'écluse on peut le faire d'après la présente invention de la façon la plus simple en battant une cloison formée d'éléments de coffrage b" dans le prolongement du mur b'.
, Après le battage on procédera, d'une façon analogue à celle déorite précédemment, à la réunion avec les parties déjà établies de la construction à la mise en place du radier, etc....La construction peut être faite dans l'eau souterraine' sans barrages spéciaux, Ici également on est dispensé de tout revêtement en charpente des fouilles, etc.
Le nouveau procédé peut également être appliqué avec grand avantage à l'établissement des fondations des puits et des caissons.
Jusqu'à présent dans les constructions souterraines @ on construisait au-dessus de l'endroit destiné à la mise en , place définitive de la fondation, d'un caisson enfer, ma- çonnerie, béton ou charpente de bois, qu'on enfonçait ensui- te dans la profondeur.
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Pour les fondations dans l'eau on prooédait au remblaya- ge d'une ile artificielle au-dessus de l'endroit définitif, destinée à servir de champ de travail. Ensuite on prooédait comme il a été indiqué plus haut. Ou bien on battait dans l'eau, autour du eontour de la fondation, un mur de pilots, à l'intérieur duquel on assemblait le caisson qu'on faisait descendre ensuite le long de pieux, ou bien on amenait par voie d'eau le caisson construit sur terre dans l'enceinte des pilots pour l'enfoncer ensuite. Suivant les nouveaux procédés, on bat directement sur place les cloisons fermées ao constituées par des coffrages, qui limitent un contour correspondant, par exemple, à une pile de pont.
Les cloisons ao sont réunies par une dalle en béton armé bo à un caisson. On prévoit dans la dalle une ouver- ture ! pour l'introduction de l'air comprimé; ensuite on étrésillonne d'une façon convenables les cloisons dans la chambre inférieure, par des poutreseo et les contre-fiches fo.
Cette fondation, battue dans le lit de la rivière m, n, sera enfoncée d'une manière habituelle comme un cais- son, dans lequel l'air comprimé est amené par une ouverture d, et le sol sera creusé à l'intérieur jusqu'au moment où on arrivera à une couche o-p ferme et d'une résistance suffi- sante. La corniche eo de la cloison (figure 7) assure une plus grande uniformité à l'enfoncement, pendant qu'on creuse suivant les circonstances d'un ou de l'autre côté. Un autre avantage par rapport aux prooédés habituels d'enfoncement . consiste dans le fait qu'on creuse le sol seulement sur l'étendue entre le lit de la rivière m-n, et le sol partant o-p.
De la même façon que pour les trois exemples diffé- rents décrits ci-dessus, le procédé d'enfoncement préco- nisé par la présente invention peut s'appliquer à un nombre illimité des cas des constructions souterraines ou sous-
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fluviales telles que par exemple: aqueducs, consolidation des rives, établissements des caves, revêtements des bassins, etc...
Résumé la présente invention a pour objets
1 des prooédés pour établir sous terre et sous l'eau des constructions telles que: chemins de fer souterrains, écluses, consolidation des rives, etc... caractérisées par le feit qu'on introduit tout d'abord par battage ou par enfoncement au moyen d'injection d'eau et sans travaux pré- liminaires, (tels que les fouilles et leur étrésillonnement par des revêtements en charpente), des parois de soutène- ment en rapport avec les cloisons à construire et oonstitu- ées par des éléments de coffrage en fer qu'on étaye ensuite le cas échéant, et qu'on enlevé seulement, à mesure des besoins, la terre qui se trouve entre ces parois.
2 un mode de réalisation du prooédé, en vue d'une installation du genre d'un Ohemin de fer souterrain passant au-dessous d'une rue ou d'une voie de communication sem- blable caractérisée par le fait quai a) on enfonce d'abord les cloisons de séparation cor- respondant à une partie de la surface totale de la cons- truction et par conséquent seulement sur une partie de la largeur de la voie de communication. b) on enlève la partie correspondante de la surface de la rue, tout en laissant accessible à la communication l'autre partie.
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