BE1028392B1 - Système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d'un ascenseur et principalement dans des trémies ouvertes ou en partie ouvertes - Google Patents

Abstract

La présente invention est conçue pour la protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d'un ascenseur. Cette invention permet, lors d'un heurt avec une/des partie(s) mobile(s) d'un ascenseur, d'arrêter ledit ascenseur afin de minimiser l'impacte du choc sur une personne et/ou un bien, d'éviter une blessure mortelle ou grave ou la destruction d'un bien. Le principe de l'invention est de créer une structure externe servant de sécurité mécanique (6) autour de l'enveloppe des parties mobiles de l'ascenseur (cabine et contrepoids). En cas d'entrave au passage des parties mobiles en mouvement, le heurt sera amorti par cette structure externe (6) et provoquera l'arrêt de l'ascenseur. L'invention est un système mécanique pouvant servir également de support à des capteurs généralement quelconques qui – bien positionnés – pourrons donner une sécurisation supplémentaire au système posé. Cependant, lesdits capteurs ne font pas parties de la présente invention.

Description

1- Titre : Système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur et principalement dans des trémies ouvertes ou en partie ouvertes.

2- Objet de l’invention : La présente invention a été spécialement conçue afin de protéger les personnes et les biens des heurts pouvant être occasionnés par des parties mobiles d’un ascenseur en mouvement, principalement dans des trémies ouvertes ou partiellement ouvertes.

L'invention s’appellera, ci-dessous : « le système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur » 3- Antécédents de l’invention : Les nouvelles législations sur la sécurisation des ascenseurs obligent les consommateurs à faire adapter les ascenseurs à des nouvelles normes de plus en plus contraignantes pour eux.

La solution habituelle est la fermeture de la trémie. Techniquement cette solution n’est pas toujours souhaitable. Soit le poids des murs doit être supportés par les limons des cages d’escaliers pour lesquels cette charge supplémentaire n’a pas été prévue, soit le poids repose dans la cuvette de la trémie qui normalement n’a pas prévu cette charge non plus, soit les deux. Les trois solutions peuvent provoquer une désorganisation des structures existantes.

Bien souvent, cette fermeture atteindrait à l’esthétique du bien immeuble lui-même et lui occasionnerait une réelle moins-value. Dans le cadre de biens du patrimoine, garder l’esthétique de l’ascenseur avec sa trémie ouverte est très important. Ces contraintes ont motivé la recherche d’une solution fiable permettant de garder les trémies ouvertes, en préservant la sécurité des biens et des personnes.

4- Description de l’invention : Le danger des trémies ouvertes ou partiellement ouvertes consiste en la possibilité de heurt si un objet ou une personne entrave le passage des parties mobiles de l’ascenseur.

Le principe de l’invention est de créer une structure externe servant de sécurité mécanique (6) et/ou (8) autour de l’enveloppe des parties mobiles de l’ascenseur (cabine et contrepoids). En cas d’entrave au passage des parties mobiles en mouvement, le heurt sera amorti par cette structure 40 externe (6) et/ou (8) et provoquera l’arrêt de l’ascenseur.

L’invention est principalement destinée à des ascenseurs anciens, mais pas uniquement. Ceux-ci étant généralement dessinés par l’architecte créateur de l’immeuble, les parties mobiles (cabine et contrepoids) peuvent avoir des formes très différentes, par exemple arrondies ou en partie arrondies, 45 sous forme de polygone, de parallélépipède rectangle, de cylindre, etc. Le système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur devra à chaque fois être adapté, mais le principe restera le même.

Les structures externes (6) sont fixées sur la cabine par des points de fixations mobiles amortissantes (7), permettant d’amortir un heurt et provoquant l’arrêt de la cabine et du contrepoids.

Dès que l’ascenseur s’est immobilisé, le système se remet en place.

Le redémarrage de l'ascenseur peut se faire sans manipulation spéciale ou avec manipulation spéciale (réarmement automatique ou manuel). Les systèmes d’amortissement (7) du système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6) peuvent être compensées ou non par des raidisseurs généralement quelconques servant à contrôler les mouvements des parties mobiles suite à un heurt.

Les structures du système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6) suivent de manière continue ou discontinue les périmètres supérieurs et inférieurs des parties mobiles avec des points d’appui sur les parties inférieures et supérieures et/ou sur les côtés.

Combiner des structures sur les côtés (8) et sur le haut et le bas des parties mobiles est possible également, dans ce cas le périmètre à prendre en compte sera celui des côtés.

Le principe est de créer une enveloppe mécanique externe avec possibilité d’y fixer des capteurs électroniques.

Les attaches du système mécanique aux parties mobiles de l'ascenseur restent amortissantes, peu importe leurs points de fixation.

Sauf s’il y a un intérêt particulier, ou des raisons techniques quelconques à concevoir des structures en une pièce soit sur le toit, soit sur le bas de caisse, soit sur les côtés, les systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6) seront reproduits de part et d’autre de l’étrier, en haut et en bas.

La forme du système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur dépendra également de la position de l’étrier et de la forme de la cabine.

S’il n’y a pas d’étrier, ledit système sera adaptée selon le même principe.

En principe, les mêmes types de système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur seront installés par pairs sur des côtés opposés, reliés ou non entre eux.

Lorsque l’on choisit de les relier éventuellement, cette liaison pourrait être faite par un capteur, par exemple un rideau électronique.

Il serait possible de faire des systèmes complets : haut + bas + côtés et même éventuellement du côté de l’entrée, si cela avait un quelconque intérêt. 40 Les points d’appui amortissants (7) pourraient également en tout ou en partie - être fixés à des éléments autres que l’enveloppe, par exemple, et ceci est non limitatif, au garde corps sur le toit de cabine, aux goussets, sur le bas, etc.

Les points de fixations (points d'appui), où qu’ils soient fixés, sont normalement mobiles et amortissants. 45 Lorsqu’on parle des périmètres des pièces mobiles on peut inclure les parties en saillie éventuelles.

Vu que tous les ascenseurs anciens sont différents, il faudra à chaque fois construire des structures et leurs points de fixation sur mesure. Cela devra cependant se faire dans le respect stricte de l’invention.

Les systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d'un ascenseur sont des structures de protection mécaniques qui devront normalement dépasser les parties mobiles (cabine, contrepoids) à protéger de heurts éventuels. Le dépassement pourra se faire éventuellement par l’ajout de pièces généralement quelconques afin d’en protéger au mieux les périmètres. Les cabines et contrepoids (pièces mobiles) ne sont pas toujours des formes faciles à protéger. La protection dépassante pourrait également se faire au moyen de détecteurs (10) à ajouter aux systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur. Dans ce cas, les détecteurs deviendraient, par destination, une partie de la structure mécanique (système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur). Toutefois, l’électronique des détecteurs ne fait pas partie de la présente demande de brevet.

Les systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur pourront — et cela est vivement conseillé — servir de support à des détecteurs généralement quelconques (par exemple et de manière non limitative, rideaux électroniques (10), cellules, etc. Ces détecteurs ne font toutefois pas partie de l’invention. L'apport des systèmes de détections sur les structures de protections garantissent une sécurisation supérieure. Dans certains cas, les détecteurs eux-mêmes pourront faire partie de la structure. Dans ce cas, au regard de ce brevet, ils seront considérés comme parties mécaniques.

Les matériaux des systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur, ainsi que leurs points d’appui amortissants peuvent être en métal, non métal, matériaux synthétiques, fibres de carbone, bois, dérivés du plastic ou tout autres matériaux généralement quelconques dans lesquels ils pourront être réalisés. Cette liste de matériaux est non limitative.

Le nombre des points d’appui n’est pas défini. Il en faut au minimum un par système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur.

5- Description des dessins : En complément de ce qui a été présenté ci-dessus, la description incorpore les dessins qui sont des exemples pratiques et qui servent à illustrer, à aider à visualiser et à montrer des détails de 40 l’invention. Ces dessins sont illustratifs mais absolument pas limitatifs dans leurs représentations. Pour mémoire, quasi chaque pièce mobile est un cas différent, mais à traiter selon exactement le même principe.

Par soucis de clarté de la présentation et en vue d’une bonne compréhension, du fait des formes 45 diverses que peuvent prendre les cabines et contrepoids d’un ascenseur ancien, les dessins se limiteront à une cabine en forme de parallélépipède rectangle. Un contrepoids étant généralement aussi un parallélépipède rectangle, son principe d’habillage serait similaire, en s’adaptant aux mesures différentes. Toutes les autres formes se déclineront sur le même schéma de principe.

Ci-dessous, les descriptifs des figures précédées des explications des numérotations des pièces dans les figures : 1- Côté d’une cabine d’ascenseur 2- Guide d’ascenseur 3- Chasse-pieds 4- Grille cabine 5- Étrier 6- Système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d'un ascenseur 7- Point d’appui amortissant 8- Autre exemple du point « 6 » 9- Coulisseau 10- Rideau électronique (exemple de détecteur) 11- Partie de cabine dépassante Figure 1: Représente un exemple en perspective d’ascenseur classique ancien avec sa grille de cabine (4). Les systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6) sont fixés ici avec des ressorts comme points d’appui amortissants (7), mais d’autre types de points d’appui amortissants pourraient être placés.

Sur cette figure on peut voir quatre systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6), un de chaque côte de l’étrier (5), dont deux sur la partie supérieure et idem sur la partie inférieure.

Sur les parties du système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6), suivant le périmètre de la cabine (1), le placement de détecteurs est très vivement conseillé. Ils ne sont pas dessinés pour des questions de lisibilité des figures et ne font pas partie de l’objet du brevet.

Figure 2: La figure « 1 » est reproduite avec le système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (8) qui est posé verticalement et constitue une variante à celui de la figure précédente. Toutes les pièces ne sont pas dessinées, mais ici également on distingue clairement la protection de la partie de l’entrée de la cabine qui est protégée mécaniquement Dans ce cas d’espèce, afin de protéger la cabine, il faudra placer des systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d'un ascenseur à chaque face verticale et de chaque côté de l’étrier (5), soit six 40 systèmes.

Le placement de système électroniques, non dessinés ici et ne faisant pas partie du présent brevet, sont vivement conseillés (10).

45 Figure 3: Représentation en plan d’un toit d’ascenseur séparé par son étier (5). Ce modèle d’ascenseur comprend une entrée/sortie « À », ainsi qu’une entrée/sortie «B». Les guides (2) sont ronds (comme dans beaucoup d’anciennes installations), mais ce n’est pas obligatoire et n’a pas d’influence dans le cas présent. Le système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6) suit le périmètre un peu accidenté de la forme de la cabine. Souvent les vieux ascenseurs comprenaient des parties dépassantes (11) permettant le rangement d’une partie des grilles (4) afin de laisser un 5 maximum de place pour le passage.

Le système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6), sur cette figure, ne comprennent pas de détecteur pour des questions de lisibilité des plans. Ils sont cependant vivement conseillés.

Figure 4 : Partie d’un côté d’une cabine (1) qui montre une façon efficace (mais non limitative) de placer les systèmes de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d'un ascenseur (6).

Figure 5 : Exemple d’un détail d’un angle d’ascenseur traité en plan (C), un côté (D) et l’autre côté (E). Ce détail particulier présente — contrairement aux autres figures — un exemple de placement de rideaux électroniques (10) sur le système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur (6).

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Claims (14)

Revendications BE2020/0068

1. Un système de protection des personnes et des biens contre des heurts pouvant être occasionnés par les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur et, ledit système de protection (6, 8) se basant sur l’enveloppement desdites parties mobiles, ledit enveloppement s’effectuant par la pose de cadres (6) suivants les périmètres des parties hautes et basses des pièces mobiles.

2. Le système de la revendication 1 dans lequel les parties mobiles en mouvement d’un ascenseur sont la cabine et/ou le contrepoids.

3. Le système de la revendication 1 ou 2 dans lequel les heurts sont occasionnés dans des trémies ouvertes ou en partie ouvertes.

4. Le système selon une quelconque des revendications précédentes dans lequel l’enveloppement dépasse les périmètres des parties hautes et/ou basses des pièces mobiles.

5. Le système selon une quelconque des revendications précédentes dans lequel l’enveloppement des parties hautes est indépendant de l’enveloppement des parties basses des pièces mobiles.

6. Le système selon une quelconque des revendications précédentes dans lequel le périmètre suivi sera celui des côtés de la partie mobile et, de préférence, de part et d’autre de l’étrier.

7. Le système selon une quelconque des revendications précédentes dans lequel les périmètres s’entendent également avec toute pièce fixée à la partie mobile et étant en mouvement avec elle.

8. Le système selon une quelconque des revendications précédentes dans lequel les structures (6, 8) sont fixées par des points d’appui amortissants (7) afin d’amortir le choc lors d’un heurt et, de préférence, lesdites structures (6, 8) sont munies d’un système pour l’envoi d’un signal au tableau afin de provoquer l’arrêt des parties mobiles (1).

9. Le système selon une quelconque des revendications précédentes dans lequel les matériaux servant à la fabrication du système de protection sont en métal, non métal, matériaux synthétiques, fibres de carbone, bois, dérivés du plastique.

10. Le système selon la revendication 8, dans lequel le système pour l’envoi d’un signal comporte au moins un capteur (10) supporté(s) par les structures (6, 8).

11. Le système selon la revendication 8, dans lequel les capteurs (10) font partie de la/des structure(s) de protection de l’enveloppe des parties mobiles et où, de préférence, dans lequel le fonctionnement dudit capteur servira en plus à la sécurisation des parties mobiles.

12. Utilisation de pièces attachées aux structures mobiles d’un ascenseur pour permettre une protection desdits périmètres.

13. Méthode pour la protection des structures mobiles d’un ascenseur comprenant l’enveloppement desdites parties mobiles par un système de protection mécanique (6), ledit enveloppement s’effectuant par la pose de cadres (6) suivant les périmètres des parties hautes et basses des pièces mobiles et dans lequel le heurt dudit système de protection provoque l’envoi d’un signal électrique au tableau de commande afin d’actionner l’arrêt des pièces 40 mobiles (cabine, contrepoids).

14. La méthode de la revendication 11 dans laquelle les structures (6 & 8) sont fixées par des points d’appui amortissants (7) afin d’amortir le choc lors d’un heurt, lesdites structures (6 & 8) étant munies d’un système pour l’envoi d’un signal au tableau afin de provoquer l’arrêt des parties mobiles (1) et, comprenant l’étape additionnelle, lors d’un heurt, d’envoyer ledit signal 45 audit tableau afin de provoquer l’arrêt des parties mobiles (1).