Dispositif et procede pour determiner, au depart d’un echantillon prealablement preleve chez un individu, qu’au moins un anticorps cible a ete ou est present chez ledit individu La présente invention porte sur un dispositif et sur un procédé pour déterminer / pour mettre en évidence, au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez un individu, en particulier au départ d’un échantillon liquide préalablement prélevé chez un individu (animal ou humain), qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu (animal ou humain).
Par les termes « anticorps cible », il est entendu, au sens de la présente invention, un anticorps dont on cherche à savoir, en particulier de façon indirecte, s'il est ou s’il a été présent chez un individu au départ duquel un échantillon est préalablement prélevé.
Un dispositif selon l'invention trouve de nombreuses applications dans les domaines de la santé, notamment pour mettre en évidence / pour déterminer, chez un individu au départ duquel est simplement prélevé un échantillon, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu, ceci indiquant que l’individu est sujet ou a été sujet à une ou plusieurs pathologies ou à une ou plusieurs maladies données. Il peut par exemple s'agir d'une pathologie ou d’une maladie virale (hépatites virales, ...) ou d’une pathologie ou d’une maladie bactérienne (méningite, ...) ou encore d’une pathologie ou d’une maladie parasitaire (paludisme, …).
Malheureusement, actuellement, les dispositifs de mise en évidence / de détection pour mettre en évidence / pour déterminer qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu, sont complexes, tout comme les procédés actuels mis en œuvre pour mettre en évidence / pour déterminer qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu.
En outre, généralement, les dispositifs et les procédés actuels sont peu adéquats voire totalement inadaptés pour de telles mises en évidence / détections d’au moins un anticorps cible chez un individu devant être effectuées sur le terrain.
Par ailleurs, les dispositifs actuels nécessitent généralement un prétraitement / une préparation de l’échantillon prélevé chez un individu, ce qui
? BE2021/5266 requiert toujours la mise en œuvre de nombreux réactifs. Ainsi, avec les dispositifs actuels, l'opérateur doit non seulement disposer de matériel (réactifs, solvants, pipettes, dispositif de chauffage, …) mais aussi réaliser de nombreuses manipulations délicates comme par exemple des dilutions qui se doivent d’être précises. Il est évident que ceci est particulièrement contraignant et d’autant plus sur le terrain où il est même parfois tout simplement impossible d’assurer une préparation correcte de l’échantillon prélevé. Aussi, les réactifs mis en œuvre sont généralement sensibles aux conditions environnementales (températures élevées, humidité, …) et/ou dangereux à manipuler, ce qui rend d’autant plus contraignantes les utilisations des dispositifs actuels.
Il existe donc actuellement un réel besoin de procurer un dispositif et un procédé plus simple pour mettre en évidence / pour déterminer qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu, notamment lorsqu’une telle mise en évidence / détection doit être effectuée sur le terrain.
Pour résoudre au moins en partie ces problèmes, il est prévu, suivant l'invention, un dispositif pour déterminer / pour mettre en évidence, au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez un individu, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu, ledit dispositif comprenant : e une molécule ou un composé, en particulier une molécule ou un composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ; et e des électrodes agencées pour être en contact avec ledit échantillon pendant que ce dernier est en contact ou après que ce dernier ait été en contact avec ladite molécule ou avec ledit composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
Au sens de la présente invention, les électrodes constituent un moyen de détection, c’est-à-dire une partie ou zone du dispositif qui permet à elle seule ou en association avec un dispositif/appareillage externe (ne faisant pas partie intégrante du dispositif selon l'invention), de réaliser une mesure électrochimique permettant de déterminer / de déduire qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu au départ duquel un échantillon a été préalablement prélevé.
Par les termes « une molécule ou un composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) ou à un ADN complémentaire (ADNc) », il est entendu, au sens de la présente invention, toute molécule ou tout composé qui peut se lier / se greffer ou encore se fixer à un ARN messager (ARNm) ou à un ADN complémentaire (ADNc). Il peut par exemple s'agir d’une molécule ou d’un composé apte à se fixer / se greffer à la surface dudit ARNm ou d’une molécule ou d’un composé interagissant selon tout autre mécanisme avec ledit ARN messager (ARNm). A titre d’exemple, il peut également s'agir d’une molécule ou d’un composé apte à s’intercaler (on parle alors d'agent intercalant) entre des molécules, en particulier entre deux paires de bases, d'ADN complémentaire (ADNc) lorsqu'il est double brin. Une telle molécule ou un tel composé permet de marquer / de cibler, au sein d’un échantillon préalablement prélevé chez un individu, un ARN messager (ARNm) ou un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible. Toujours à titre d'exemple, il peut également s’agir d’une molécule non intercalante ou d’un composé non intercalant, comme par exemple Os(bpy)s** ; Ru(NHs)es3 ; FcCH2N+Me3 ou FcB(OH)2. Par exemple, lorsque ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) ou à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) est un agent intercalant, il peut s'agir du bleu de méthylène, du vert de méthylène, du bleu de crésyle brillant, du bleu de toluidine ou encore de l’acétate de thionine. Cette liste est non exhaustive.
Préférentiellement, selon l'invention, ladite molécule ou ledit composé, en particulier ladite molécule ou ledit composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, est une molécule ou un composé apte à interagir avec lesdites électrodes, en particulier avec une électrode de travail.
En particulier, selon l'invention, ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible est apte à interagir non seulement avec ledit ARN messager (ARNm) ou apte à se lier avec ledit ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) mais aussi avec les électrodes.
En pratique, ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm), en particulier ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) ou à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) et présentant des propriétés oxydo-réductrices, est apte à échanger des électrons avec les électrodes, en particulier avec une électrode de travail, ce qui détermine directement la grandeur d’un signal mesuré par électrochimie. Si de l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou si de l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible est présent dans l’échantillon, une liaison s'établit entre ledit ARN messager (ARNm) ou ledit ADN complémentaire (ADNc) et une certaine quantité de molécule ou de composé de telle sorte qu’une quantité moindre de ladite molécule ou dudit composé est en mesure d'interagir avec les électrodes, en particulier avec l’électrode de travail, ce qui se traduit par une diminution de la grandeur du signal mesuré par électrochimie. Cette diminution de la grandeur du signal mesuré par électrochimie permet de déterminer / de déduire qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu au départ duquel un échantillon a été préalablement prélevé.
> BE2021/5266 Selon l'invention, pour un ARN messager (ARNm) donné comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, ladite molécule ou ledit composé, en particulier ladite molécule ou ledit composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, peut soit se lier directement à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, soit se lier à un ADN complémentaire (ADNc) monobrin ou double brin obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible. En d'autres termes, selon un mode de réalisation suivant l'invention, ladite molécule ou ledit composé peut se lier directement à l'ARN messager (ARNm) sans que ce dernier ne soit soumis à une transcription inverse et/ou à une amplification.
Par exemple, pour [établissement d’une liaison directe entre ladite molécule ou ledit composé et ledit ARN messager (ARNm), ladite molécule ou ledit composé, en particulier ladite molécule ou ledit composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, peut être une molécule non intercalante ou un composé non intercalant (agent non intercalant) choisi(e) dans le groupe constitué de Os(bpy)3?; Ru(NHzs)e** ; FcCH2zN*Mes ; FcB(OH)2 et leurs mélanges. Cette liste est non exhaustive.
Un tel dispositif selon l’invention, tout en étant simple, permet de mettre en évidence / de déterminer par mesure électrochimique, en particulier de façon indirecte, au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez un individu, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez cet individu, ceci de façon rapide, précise, reproductible et fiable.
Le dispositif selon l'invention est donc un dispositif permettant de mettre en évidence / de déterminer, en particulier de façon indirecte, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu, ceci au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez cet individu, par liaison ou non d’un composé ou d’une molécule à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou par liaison ou non d’un composé ou d’une molécule à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible, et par détermination, au travers d’au moins une mesure électrochimique, de l'établissement ou non de cette liaison entre ledit ARN messager (ARNm) et ladite molécule ou ledit composé ou par détermination, au travers d’au moins une mesure électrochimique, de l’établissement ou non de cette liaison entre ledit ADN complémentaire (ADNc) et ladite molécule ou ledit composé.
Un dispositif selon l'invention permet plus particulièrement de déterminer rapidement quel(s) anticorps porte/a porté un individu (anticorps cible), ceci sur base de la détermination de l’établissement ou non d’une liaison entre un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et ladite molécule ou ledit composé ou sur base de la détermination de l’établissement ou non d’une liaison entre un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) et comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et ladite molécule ou ledit composé. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible. De la sorte, l’échantillon prélevé chez un individu ne nécessite pas de prétraitement / de préparation avant son introduction au sein du dispositif, seule une lyse de l’échantillon étant parfois mais non indispensablement nécessaire selon certains modes de réalisation suivant l'invention, le dispositif selon l'invention comprenant intrinsèquement ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible. Par définition, le terme « intrinsèquement » signifie « qui est inhérent à quelque chose, qui lui appartient en propre ». Dans le cadre de la présente invention, le terme « intrinsèquement » appliqué au dispositif selon l'invention signifie donc que le dispositif comprend, avant même son utilisation et donc avant introduction d’un échantillon, de façon inhérente et en propre les composés / constituants indiqués comme y étant présent intrinsèquement.
Le dispositif selon l'invention permet à l’opérateur de se dispenser d'une quantité importante de matériel et de réactifs mais aussi de réduire considérablement les manipulations à effectuer notamment sur le terrain pour mettre en évidence / pour déterminer, au départ d’un échantillon prélevé chez un individu, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez cet individu. Il en résulte notamment que les erreurs de manipulation et les contaminations sont significativement réduites, que les mesures réalisées sont d'autant plus fiables et que le temps requis pour réaliser une détection notamment sur le terrain est significativement réduit. En outre, un dispositif de selon l'invention est peu coûteux et peu encombrant puisqu'il ne nécessite pas d’appareillages imposants tels que ceux utilisés en laboratoire.
En d’autres termes, un dispositif selon l'invention permet de façon simple, rapide, précise, reproductible et fiable, de mettre en évidence / de déterminer qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez un individu par détermination de l’établissement ou non d’une liaison entre un ARNm spécifique ou un ADNc obtenu au départ dudit ARNm spécifique correspondant à l’anticorps cible et une molécule ou un composé apte à se lier audit ARNm ou audit ADNc obtenu au départ dudit ARNm comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
De préférence, selon l'invention, ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible est sous forme anhydre ou lyophilisée.
Au contraire d’une forme liquide (par exemple une forme aqueuse), une forme anhydre ou lyophilisée permet de disposer d’un dispositif qui peut être conservé plusieurs mois voire plusieurs années sans dégradation de la molécule ou du composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible, ladite molécule ou ledit composé conservant ses propriétés au cours du temps, ce qui contribue à une reproductibilité des résultats.
Actuellement, une forme liquide d’une telle molécule ou d’un tel composé est préconisée, en particulier une forme liquide d’une telle molécule ou d’un tel composé introduit(e) au sein du dispositif après introduction dans ce dernier d’un échantillon (la molécule ou le composé n’est donc pas intrinsèquement présent(e) dans le dispositif). Avec les dispositifs actuels, cette forme liquide est systématiquement utilisée et préconisée pour assurer la disponibilité de ladite molécule ou dudit composé.
Au contraire des dispositifs actuels et avantageusement selon la présente invention, la molécule ou le composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible est présent dans un dispositif selon l'invention sous une forme non liquide, en particulier sous une forme anhydre ou lyophilisée. Il a été montré, dans le cadre de la présente invention et à l'encontre de ce qui est préconisé et rencontré avec les dispositifs actuels, que cette forme non liquide, en particulier que cette forme anhydre ou lyophilisée, permet bien d’assurer une liaison entre ladite molécule ou ledit composé et un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou entre ladite molécule ou ledit composé et un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, pour mettre en évidence / pour déterminer, chez un individu au départ duquel est simplement prélevé un échantillon, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu.
En pratique, lorsque la molécule ou le composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, sous forme anhydre ou lyophilisée est intrinsèquement présent(e) dans un dispositif selon l'invention, elle / il est mis(e) en solution par l'échantillon lui-même suite à son introduction dans le dispositif.
Préférentiellement, selon l'invention, ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible est présent(e) sur un support, par exemple sur un support cellulosique, comportant des charges positives et/ou des groupements chargés positivement et/ou des polymères chargés positivement.
Par exemple, des groupements chargés positivement sont associés à un support, en particulier à un support cellulosique, par greffage covalent ou autre.
Alternativement ou complémentairement, des polymères chargés positivement sont associés à un support, en particulier à un support cellulosique, paradsorption.
Alternativement ou complémentairement, des espèces chimiques prédéterminées sont polymérisées en surface d’un support, en particulier en surface d’un support cellulosique, pour que des polymères chargés positivement soient associés à ce support.
Dans le cadre de la présente invention, il a été mis en avant qu’un tel support chargé positivement permet de garantir une disponibilité adéquate de ladite molécule ou dudit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible, en ce sens que ladite molécule ou ledit composé ne reste pas accroché(e) au support afin de pouvoir se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou de pouvoir se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible de telle sorte à assurer des mesures électrochimiques adéquates.
Selon un mode de réalisation préférentiel suivant l'invention, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement lesdites électrodes.
Selon un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend en outre : e des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou des réactifs permettant la réalisation d’une amplification pour obtenir des amplicons dudit ARN messager
(ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, et, éventuellement, e un élément chauffant, par exemple un élément chauffant comprenant une résistance électrique, agencé pour chauffer ledit échantillon pendant que ce dernier est en contact ou après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou avec lesdits réactifs permettant la réalisation de l’amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
Selon l'invention, le dispositif comprend ou non un élément chauffant électrique, en particulier comprend ou non intrinsèquement un élément chauffant électrique.
Lorsqu'il ne comprend pas d’élément chauffant électrique, le chauffage du dispositif peut être par exemple assurer en mettant le dispositif en contact avec une plaque chauffante ou avec tout autre dispositif permettant d'assurer un chauffage de l’échantillon pendant que ce dernier est en contact ou après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et/ou de l’amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
Selon un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention permet donc de réaliser une transcription inverse et/ou une amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
Les techniques de transcription inverse de l'ARN, en particulier de l'ARN messager (ARNm) sont bien connues de l’homme de métier.
Les techniques d'amplification de l'ARN, en particulier d’ARN messager (ARNm) sont aussi bien connues de l'homme de métier.
En particulier et à titre d'exemple, les techniques d’amplification PCR, RT-PCR, LAMP et RT- LAMP sont des techniques bien connues de l'homme de métier qui est dès lors a même de déterminer, pour ARN messager (ARNm) donné, quels réactifs et quelles quantités de réactifs doivent être mis(es) en oeuvre (par exemple :
H BE2021/5266 tampons, dNTPs, polymérase, ADN polymérase, primers, transcriptase inverse, …). A titre d'exemple et à titre non exhaustif, peuvent être mis en œuvre en tant que réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou d'une amplification de l'ARN messager (ARNm) pour obtenir des amplicons, une transcriptase inverse ou rétrotranscriptase, une polymérase, une ADN polymérase, des primers, des dNTPs et/ou des tampons (buffers). A titre exemplatif, pour réaliser Vamplification d’ARN messager (ARNm) pour obtenir des amplicons, peuvent être mis en œuvre en tant que réactifs, une transcriptase inverse ou rétrotranscriptase et/ou une ADN polymérase.
La transcriptase inverse ou rétrotranscriptase est une enzyme utilisée pour réaliser la transcription en sens inverse de la direction standard (transcription inverse ou rétrotranscription) pour obtenir de l'ADN à partir d'ARN.
La transcriptase inverse permet donc, au départ d’ARN, d'utiliser des techniques d'amplification telles que l'amplification en chaîne par polymérase (PCR) ou l’amplification isothermique à médiation par boucles (LAMP) se réalisant classiquement grâce à des brins d'ADN.
En d’autres termes, à l'aide de la transcriptase inverse, l'ARN peut être transcrit en ADN, rendant l'analyse des ARN réalisable en recourant à des techniques d'amplification classiques d'ADN.
Lorsque la transcriptase inverse ou rétrotranscriptase est associée à la technique d'amplification PCR, on parle alors de réaction de polymérase en chaine par transcriptase inverse (RT-PCR). Lorsque la transcriptase inverse ou rétrotranscriptase est associée à la technique d'amplification LAMP, on parle alors d'amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse (RT- LAMP). Notons que la transcriptase inverse permet de créer de l'ADN complémentaire (ADNc) à partir d'ARNm.
L'ADNc est un simple brin synthétisé à partir d'un ARNm, représentant ainsi la partie codante de la région du génome ayant été transcrit en cet ARNm.
L'ADNc est obtenu après une réaction de transcription inverse d'un ARNm et équivaut donc à la copie ADN de l'ARNm.
De VADNc double brin peut résulter de la copie d’un premier brin par une ADN polymérase.
Selon l'invention, ledit ADN complémentaire (ADNc) peut être monobrin ou double brin. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement lesdits réactifs permettant la réalisation de ladite transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou lesdits réactifs permettant la réalisation de ladite amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible. De préférence, selon l'invention, lesdits réactifs permettant la réalisation de ladite transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou lesdits réactifs permettant la réalisation de ladite amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible sont sous forme anhydre ou lyophilisée.
Actuellement, une forme liquide des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou d’une amplification est préconisée, en particulier une forme liquide des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou d’une amplification introduite au sein du dispositif après introduction dans ce dernier d’un échantillon (les réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou d’une amplification ne sont donc pas intrinsèquement présents dans le dispositif). Avec les dispositifs actuels, cette forme liquide des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou d’une amplification est systématiquement utilisée et préconisée pour en assurer la disponibilité pour qu’une transcription et/ou pour qu’une amplification correcte et fiable puisse être effectuées dès lors que les réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou d’une amplification doivent pourvoir interagir avec l'ARN messager (ARNm).
Au contraire des dispositifs actuels et avantageusement selon la présente invention, les réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou la réalisation d’une amplification sont présents dans un dispositif selon l'invention sous une forme non liquide, en particulier sous une forme anhydre ou lyophilisée. Il a été montré, dans le cadre de la présente invention et à l'encontre de ce qui est préconisé et rencontré avec les dispositifs actuels, que cette forme non liquide, en particulier que cette forme anhydre ou lyophilisée, des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou la réalisation d'une amplification permettent bien de réaliser une transcription et/ou une amplification correcte et fiable pour mettre en évidence / pour déterminer, chez un individu au départ duquel est simplement prélevé un échantillon, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu. En d’autres termes, contre toute attente, il a été mis en évidence dans le cadre de la présente invention qu’une forme non liquide des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou la réalisation d’une amplification, en particulier qu’une forme anhydre ou lyophilisée des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou la réalisation d’une amplification, permet bien de réaliser une transcription inverse et/ou une amplification précise et fiable pour mettre en évidence / pour déterminer, chez un individu au départ duquel est simplement prélevé un échantillon, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu.
En pratique, lorsque les réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et/ou la réalisation d’une amplification sont sous forme anhydre ou lyophilisée et sont intrinsèquement présents dans un dispositif selon l'invention, ils sont mis en solution par l'échantillon lui-même suite à son introduction dans le dispositif.
Préférentiellement, selon l'invention, lesdits réactifs permettant la réalisation de ladite transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou lesdits réactifs permettant la réalisation de ladite amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible sont présents sur un support, par exemple sur un support cellulosique, comportant des charges positives et/ou des groupements chargés positivement et/ou des polymères chargés positivement. Les avantages d’un tel support sont mentionnés plus haut.
Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend en outre un réactif pour lyser ledit échantillon ou une solution pour lyser ledit échantillon.
De préférence, selon l'invention, ledit réactif pour lyser ledit échantillon est sous forme anhydre ou lyophilisée. Les avantages d’une telle forme anhydre ou lyophilisée sont identiques à ceux mentionnés plus haut.
Avantageusement, le dispositif selon l'invention se présente sous la forme d'une cartouche ou d’un dispositif microfluidique, par exemple sous forme d’une cellule ou d’une puce microfluidique ou d’un dispositif microfluidique à base de papier.
Avantageusement, selon l'invention, ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible comprend / est un moyen de marquage dudit au moins un d’ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou un moyen de marquage dudit ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible.
Par les termes « moyen de marquage dudit ARN messager (ARNm) ou dudit ADN complémentaire (ADNc) », il est entendu, au sens de la présente invention, un moyen permettant de marquer / de cibler l'ARN messager (ARNm) ou l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) de telle sorte à le distinguer parmi les divers composés / constituants d’un échantillon prélevé au départ d’un individu.
De préférence, selon l'invention, ledit moyen de marquage est sous forme anhydre ou lyophilisée.
Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement ledit moyen de marquage.
Selon un mode de réalisation suivant l’invention, ledit moyen de marquage est un agent intercalant, en particulier un agent intercalant présentant des propriétés oxydo-réductrices.
Selon l'invention, l'agent intercalant, en particulier l’agent intercalant présentant des propriétés oxydo-réductrices, peut être du bleu de méthylène, du vert de méthylène, du bleu de crésyle brillant, du bleu de toluidine ou encore de l’acétate de thionine. Cette liste est non exhaustive et tout autre agent intercalant adéquat tombe sous le couvert de la présente invention.
Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement ledit agent intercalant.
Selon un autre mode de réalisation suivant l'invention, ledit moyen de marquage est un agent non intercalant, en particulier un agent non intercalant présentant des propriétés oxydo-réductrices.
Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement ledit agent non intercalant. De préférence, selon l'invention, lesdites électrodes sont agencées pour être accessibles électriquement depuis l’extérieur dudit dispositif. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend intrinsèquement ledit réactif pour lyser ledit échantillon. De préférence, selon l'invention, ledit échantillon est un échantillon choisi parmi un échantillon sanguin, un échantillon salivaire, un échantillon urinaire. Selon un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention présente : e une première partie ou zone comprenant lesdits réactifs permettant la réalisation d'une transcription inverse et/ou la réalisation d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, pour obtenir des amplicons ; et e une deuxième partie ou zone comprenant ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible, en particulier une deuxième partie ou zone comprenant un moyen de marquage apte à se lier à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou apte à se lier à l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible, plus particulièrement une deuxième partie ou zone comprenant un agent intercalant présentant des propriétés oxydo-réductrices et apte à s'intercaler entre des molécules desdits amplicons.
Une distinction entre ces deux parties ou zones permet de séquencer les étapes de transcription inverse et/ou d’amplification et de liaison de l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible. Ceci permet au dispositif selon l'invention d’être optimal, des amplicons étant d’abord obtenus avant qu’ils n’entrent en contact avec ladite molécule ou ledit composé apte à se lier à un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour l’anticorps cible. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend une vanne située entre ladite première partie ou zone et ladite deuxième partie ou zone. La présence d’une vanne permet de commander le passage de l'échantillon lysé ou non depuis la première partie vers la deuxième partie après une durée déterminée de séjour de l’échantillon dans la première partie de telle sorte que la transcription inverse et/ou l’amplification pour obtenir des amplicons est/sont optimisée(s). Avantageusement, le dispositif selon l’invention présente une partie ou zone additionnelle comprenant un réactif pour lyser ledit échantillon ou ladite solution pour lyser ledit échantillon, ladite partie ou zone additionnelle étant située en amont de ladite première partie et de ladite deuxième partie dans un sens d’écoulement/de déplacement de l’échantillon. Selon le type d’échantillon prélevé au départ d’un individu, il peut s'avérer utile de procéder à une lyse de l’échantillon. Afin d’éviter que l’opérateur n'ait a effectué une lyse sur le terrain avec du matériel spécifique et encombrant (pipette, solution de lyse, … ), le dispositif selon l'invention peut avantageusement comprendre une chambre de lyse (partie ou zone additionnelle) dans laquelle l'échantillon est lysé avant de gagner les autres parties ou zones du dispositif. De préférence, le dispositif selon l'invention comprend une vanne située entre ladite partie ou zone additionnelle et ladite première partie ou zone et/ou ladite deuxième partie ou zone. La présence d’une telle vanne permet de commander le passage depuis la partie ou zone additionnelle où a lieu la lyse de l'échantillon vers la première et/ou la deuxième partie après une durée déterminée de séjour de l’échantillon dans cette partie ou zone additionnelle de telle sorte que la lyse de l’échantillon est optimisée.
Avantageusement, le dispositif selon l'invention se présente sous la forme d’une cartouche au travers de laquelle peut s'écouler une solution ou d’un dispositif microfluidique, par exemple sous forme d’une cellule ou d’une puce microfluidique. Le dispositif selon l'invention peut également se présenter sous forme d’un dispositif microfluidique à base de papier (« paper-based microfluidics ») consistant par exemple en une série de fibres de cellulose ou de nitrocellulose hydrophiles qui guident un liquide d'une entrée à une zone souhaitée par imbibition et/ou par capillarité. Eventuellement, le dispositif microfluidique à base de papier selon l'invention se présente sous la forme d’un origami (« paper-origami based »), c'est-à-dire sous la forme d’un papier microfluidique dont des parties sont prévues pour être pliées l’une sur l’autre ou les unes sur les autres pour être mises en contact. Au sens de la présente invention, le dispositif peut préférentiellement encore se présenter sous la forme d’un « paper-based point-of-care NAATs (Nucleic acid amplification-based tests) ».
A titre d'exemple, notamment si le dispositif selon l'invention se présente sous la forme d’une puce ou d’une cellule microfluidique, les deux parties ou zones peuvent être des chambres distinctes reliées fluidiquement (comme illustré aux figures 7C et 7D) ou peuvent être des emplacements distincts situés dans un même (micro-)canal d’une puce ou d’une cellule microfluidique (comme illustré à la figure 7F).
Selon un mode de réalisation, il est prévu, suivant l'invention, un dispositif pour mettre en évidence la présence d’au moins un anticorps cible chez un individu, au départ d’un échantillon, ledit dispositif comprenant : - des réactifs permettant la réalisation d’une amplification d’ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ; - un élément chauffant agencé pour chauffer ledit échantillon pendant que ce dernier est en contact ou après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de l’amplification dudit ARNm ; et - un moyen de détection dudit ARNm amplifié.
Avantageusement, selon l'invention, lesdits réactifs permettant la réalisation d’une amplification dudit ARNm, et/ou lesdits réactifs pour lyser ledit échantillon sont sous forme anhydre ou lyophilisée. De façon préférentielle selon l'invention, lesdits réactifs permettant la réalisation d’une amplification et/ou ledit agent intercalant présentant des propriétés oxydo-réductrices et/ou lesdits réactifs pour lyser ledit échantillon et/ou ledit agent intercalant se présentent sous la forme d’un lyophilisat dans le dispositif suivant l'invention. Préférentiellement, selon l'invention, lesdits réactifs permettant la réalisation d’une amplification dudit ARNm, et/ou ledit agent intercalant sont présents sur un support, par exemple sur un support cellulosique, comportant des charges positives et/ou des groupements chargés positivement et/ou des polymères chargés positivement.
Préférentiellement, selon l'invention, ledit élément chauffant électrique comprend une résistance électrique, laquelle est alimentée par une source d’énergie électrique.
La présente invention porte également sur un ensemble comprenant : e un dispositif selon l'invention ; et e un appareil ou un appareillage apte à être relié électriquement aux électrodes pour effectuer des mesures électrochimiques, de préférence des mesures électrochimiques voltampérométriques, plus préférentiellement des mesures électrochimiques voltampérométriques cycliques ou à ondes carrées.
Typiquement, pour réaliser des mesures électrochimiques, de préférence des mesures électrochimigues voltampérométriques, plus préférentiellement des mesures électrochimiques voltampérométriques cycliques ou à ondes carrées, l’appareillage comprend un potentiostat pour appliquer une différence de potentiel entre les électrodes et/ou une unité de traitement de signaux émis par le potentiostat ou reçus par le potentiostat.
La présente invention porte encore sur un procédé pour déterminer / pour mettre en évidence, au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez un individu, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu, ledit procédé comprenant : e une première étape de mise en contact de l’échantillon avec une molécule ou avec un composé, en particulier avec une molécule ou avec un composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, pour assurer une liaison entre ladite molécule ou ledit composé et un ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible ou pour assurer une liaison entre ladite molécule ou ledit composé et un ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible; et e une deuxième de mise en contact dudit échantillon avec des électrodes reliées électriquement à un appareil ou à un appareillage pour réaliser au moins une mesure électrochimique, simultanée ou différée dans le temps par rapport à ladite première étape, pour déterminer si une liaison est / a été établie entre ledit ARN messager (ARNm) et ladite molécule ou ledit composé ou pour déterminer si une liaison est / a été établie entre ledit ADN complémentaire (ADNc) et ladite molécule ou ledit composé et en déduire qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu.
Selon un mode de réalisation du procédé suivant l'invention, la première étape de mise en contact est une étape de liaison directe de ladite molécule ou dudit composé, en particulier de ladite molécule ou dudit composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, à un ARN messager (ARNm) … comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
Par les termes « liaison directe », il est entendu, au sens de la présente invention, que la liaison s'établit entre ladite molécule ou ledit composé et ledit ARM messager (ARNm) sans que ce dernier ne subisse de modification, en particulier sans que ce dernier ne subisse une transcription inverse et/ou une amplification.
Selon un autre mode de réalisation du procédé suivant l'invention, la première étape de mise en contact est une étape de liaison ladite molécule ou dudit composé, en particulier de ladite molécule ou dudit composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, à de l'ADN complémentaire (ADNc) obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, ledit ARN messager (ARNm) étant soumis / ayant été soumis à une transcription inverse et/ou à une amplification.
En effet, selon l'invention, pour un ARN messager (ARNm) donné comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, ladite molécule ou ledit composé, en particulier ladite molécule ou ledit composé présentant des propriétés oxydo-réductrices, peut soit se lier directement à l'ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, soit se lier à un ADN complémentaire (ADNc) monobrin ou double brin obtenu au départ dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible. En d’autres termes, selon un mode de réalisation suivant l'invention, ladite molécule ou ledit composé peut se lier directement à l'ARN messager (ARNm) sans que ce dernier ne soit soumis à une transcription inverse et/ou à une amplification. Par exemple, ladite molécule ou ledit composé pouvant se lier directement à l'ARN messager (ARNm), en particulier ladite molécule ou ledit composé pouvant se lier directement à l'ARN messager (ARNm) présentant des propriétés oxydo-réductrices, peut être une molécule non intercalante ou un composé non intercalant (agent non intercalant) choisi dans le groupe constitué de Os(bpy)s**; Ru(NHs)s3 ; FcCHeN*Mes ; FcB(OH)a et leurs mélanges. Cette liste est non exhaustive.
Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend en outre : e une troisième étape de mise en contact dudit échantillon, simultanée ou différée dans le temps par rapport à ladite première étape et/ou par rapport à ladite deuxième étape, avec des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou avec des réactifs permettant la réalisation d’une amplification pour obtenir des amplicons dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, et e un chauffage dudit échantillon, à l’aide d’un élément de chauffage, pour chauffer ledit échantillon pendant que ce dernier est en contact ou après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou avec lesdits réactifs permettant la réalisation d’une amplification dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible.
Lorsque ladite molécule et ledit composé et/ou lorsque lesdits réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible et/ou lorsque lesdits réactifs permettant la réalisation d’une amplification pour obtenir des amplicons dudit ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, sont intrinsèquement présents dans un dispositif selon l'invention sous forme anhydre ou lyophilisée, l'échantillon par passage dans/au travers du dispositif, met en solution ladite molécule ou ledit composé et/ou lesdits réactifs.
De préférence, le procédé selon l'invention comprend une étape préalable d'introduction dudit échantillon dans un dispositif selon l'invention ou dans un dispositif d'un ensemble selon l'invention, ledit dispositif comprenant préférentiellement intrinsèquement ladite molécule ou ledit composé, en particulier ladite molécule ou ledit composé présentant des propriétés oxydo- réductrices.
Préférentiellement, selon l'invention, ladite amplification dudit au moins un d’ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible est une amplification réalisée selon la technique la technique de réaction de polymérase en chaine par transcriptase inverse (RT- PCR) ou par la technique d'amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse (RT-LAMP) ou selon toute autre technique d'amplification adéquate.
Selon un mode de réalisation, le procédé selon l'invention comprend : - une étape d'introduction dudit échantillon dans un dispositif selon l'invention ou dans un dispositif d'un ensemble selon l'invention ; - une première étape de mise en contact, au sein dudit dispositif, dudit échantillon avec des réactifs intrinsèquement présents dans ledit dispositif pour réaliser une amplification dudit au moins un ARN messager (ARNm) pour obtenir des amplicons dudit au moins un ARN messager (ARNm) ; - une deuxième étape de mise en contact, au sein dudit dispositif, pendant ou après ladite première mise en contact, dudit échantillon avec un agent intercalant intrinsèquement présent dans ledit dispositif, en particulier avec un agent intercalant intrinsèquement présent dans ledit dispositif et présentant des propriétés oxydo-réductrices, pour réaliser une intercalation dudit agent intercalant entre des molécules desdits amplicons, en particulier une intercalation dudit agent intercalant dans un espace compris entre deux paires de bases desdits amplicons ; - une troisième étape de mise en contact, au sein dudit dispositif, pendant ou après ladite première mise en contact et/ou pendant ou après ladite deuxième mise en contact, dudit échantillon avec des électrodes reliées électriquement à un appareil ou à un appareillage pour réaliser au moins une mesure électrochimique, afin de déterminer / de mettre en évidence au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez un individu, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu.
De préférence, selon un mode de réalisation, le procédé selon l'invention comprend un chauffage dudit échantillon pendant que ce dernier est en contact ou après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de l’amplification dudit au moins un ARN messager (ARNm) pour obtenir des amplicons dudit au moins un ARN messager (ARNm).
Avantageusement, selon un mode de réalisation du procédé suivant l'invention, ladite première étape de mise en contact et/ou ladite deuxième étape de mise en contact consiste en une mise en solution par ledit échantillon desdits réactifs intrinsèquement présents dans ledit dispositif pour réaliser une amplification dudit au moins ARN messager (ARNm) et/ou en une mise en solution dudit agent intercalant intrinsèquement présent dans ledit dispositif, en particulier une mise en solution dudit agent intercalant intrinsèquement présent dans ledit dispositif et présentant des propriétés oxydo- réductrices, pour réaliser une intercalation dudit agent intercalant entre des molécules desdits amplicons.
Préférentiellement, le procédé selon l'invention comprend une étape de lyse dudit échantillon, de préférence une étape de lyse dudit échantillon réalisée en amont de ladite première et/ou de ladite deuxième étape de mise en contact.
Selon un mode de réalisation, le procédé pour déterminer/ pour mettre en évidence la présence d’au moins un anticorps cible chez un individu, au départ d’un échantillon, comprend les étapes suivantes : a) une mise en contact et un chauffage dudit échantillon avec des réactifs permettant la réalisation d’une amplification d’ARN messager (ARNm) comprenant une région codant pour ledit au moins un anticorps cible, pour obtenir des amplicons ; et b) une détection desdits amplicons dudit ARNm amplifié, à l’aide d’un moyen de détection.
De préférence, selon le procédé suivant l’invention, ladite amplification est une amplification réalisée selon la technique d'amplification en chaîne par polymérase (PCR) ou la technique d'amplification isothermique à médiation par boucles (LAMP) ou selon toute technique d’amplification adéquate.
Avantageusement, le procédé suivant l'invention comprend une étape simultanée à l’étape a) ou différée dans le temps par rapport à l’étape a) de marquage desdits amplicons. Un marquage des amplicons peut permettre une détection électrochimique.
La présente invention porte également sur une utilisation d’un dispositif selon l'invention ou d’un ensemble selon l'invention pour déterminer / pour mettre en évidence, au départ d’un échantillon préalablement prélevé chez unindividu, qu’au moins un anticorps cible a été ou est présent chez ledit individu.
D’autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront des exemples donnés ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux figures annexées. Généralement, sur les figures, les éléments similaires portent la même référence.
La figure 1 illustre un premier exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention.
La figure 2 illustre un second exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention.
La figure 3 illustre un troisième exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif selon linvention.
La figure 4 illustre un quatrième exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention.
Les figures 5A, 5B et 5C sont des vues éclatées d’exemples de modes de réalisation de dispositifs selon l'invention et illustrent les composants de différents modes de réalisation d’un dispositif selon l'invention.
Les figures 6A, 6B, 6C, 6D et 6E sont des vues éclatées d'exemples de modes de réalisation de dispositifs selon l'invention et illustrent également les composants de différents modes de réalisation d’un dispositif selon l'invention.
Les figures 7A, 7B, 7C, 7D, 7E et 7F illustrent encore des exemples de modes de réalisation de dispositifs selon l'invention. Exemples La figure 1 illustre un premier mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention qui, comme illustré comprend une première partie ou zone 1, une deuxième partie ou zone 2, des électrodes 3 et un élément chauffant électrique 4. Optionnellement, comme illustré par les pointillés, ce mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention peut comprendre une partie ou zone additionnelle 5 comprenant des réactifs pour lyser l’échantillon ou une solution pour lyser un échantillon prélevé au départ d’un individu. La figure 1 illustre un exemple d’un dispositif selon l'invention qui pourrait se présenter sous la forme d’une cartouche ou d’un dispositif microfluidique, par exemple sous la forme d’un dispositif microfluidique à base de papier (« paper-based microfluidics » ou « paper-origami based » ou « paper-based point-of-care NAATS »).
La première partie ou zone 1 comprend des réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible, pour obtenir des amplicons d’ARNm potentiellement contenu dans l'échantillon (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse). La deuxième partie ou zone 2 comprend une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant, présentant des propriétés oxydo-réductrices et étant apte à s’intercaler entre des molécules des amplicons, en particulier étant apte à s’intercaler dans l’espace compris entre deux paires de bases des amplicons.
Avec un tel dispositif selon l'invention, l’échantillon prélevé au départ d’un individu est de préférence lysé, c’est-à-dire mis en solution dans une solution de lyse, avant d’être introduit dans le dispositif comme indiqué par la flèche. Lorsque, par exemple sous l’effet de la gravité, l'échantillon lysé gagne la première partie ou zone 1, il entre en contact avec les réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible, pour obtenir des amplicons (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), dans la première partie ou zone 1 sous l'effet d’un chauffage à une température prédéterminée par l’élément chauffant électrique 4. Des amplicons d’'ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible sont ainsi obtenus à condition que cet ARNm soit présent dans l’échantillon prélevé au départ de l'individu. Les amplicons obtenus gagnent alors, par exemple sous l'effet de la gravité, la deuxième partie ou zone 2 comprenant une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant, lequel s’intercale entre les molécules des amplicons, en particulier entre deux paires de bases des amplicons.
Selon le mode de réalisation illustré, les électrodes 3 (électrode de travail, contre-électrode ou électrode auxiliaire et électrode de référence) sont en contact avec l’échantillon après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), et avec une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple avec un agent intercalant. Les électrodes 3 sont également accessibles électriquement depuis l’extérieur du dispositif selon l'invention de telle sorte qu’elles peuvent être reliées électriquement à un appareillage (non illustré) permettant de réaliser des mesures électrochimiques (de préférence des mesures électrochimiques voltampérométriques, plus préférentiellement des mesures électrochimiques voltampérométriques cycliques ou à ondes carrées) utilisant par exemple un indicateur redox (en particulier un agent intercalant), le principe et la mise en œuvre d’une telle mesure étant bien connus de l'homme de métier.
Lorsque le mode de réalisation illustré à la figure 1 comprend également une partie ou zone additionnelle 5 comprenant une solution ou des réactifs pour lyser un échantillon prélevé au départ d’un individu, l’échantillon peut être directement introduit dans le dispositif au niveau de la partie ou zone additionnelle 5 dans laquelle l'échantillon est lysé avant de gagner, par exemple sous l’effet de la gravité, la première partie ou zone 1 puis la deuxième partie ou zone 2.
Un autre mode de réalisation selon l'invention correspond à celui illustré à la figure 1 mais sans première partie ou zone 1 (c'est-à-dire sans réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible) et sans élément chauffant électrique 4. Selon ce mode de réalisation, dans la deuxième partie ou zone 2, VARNm est directement lié à une molécule ou à un composé, par exemple à une molécule non intercalante ou à un composé non intercalant (agent non intercalant), apte à se lier à l'ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible sans transcription inverse et sans amplification de cet ARNm.
La figure 2 illustre un second mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention. La figure 2 illustre un exemple d’un dispositif selon l'invention qui pourrait se présenter sous la forme d’une cartouche ou d’un dispositif microfluidique, par exemple sous la forme d’un dispositif microfluidique à base de papier (« paper-based microfluidics » ou « paper-origami based » ou « paper- based point-of-care NAATS »). Les mêmes éléments que ceux illustrés à la figure 1 sont repris. Toutefois, selon le mode de réalisation tel qu'illustré à la figure 2, la première partie ou zone 1 et la deuxième partie ou zone 2 sont situées à un même niveau, c’est-à-dire dans une même zone ou un même compartiment. Par exemple, une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant, situé dans la deuxième partie ou zone 2 peut revêtir les parois latérales d’une zone ou d’un compartiment du dispositif en entourant ainsi la première partie ou zone 1 comprenant les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm potentiellement contenu dans l’échantillon (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse). Il n’est pas exclu, selon l'invention, que les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm et que ladite molécule ou ledit composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant, soient présents en mélange dans une même zone ou dans un même compartiment, lequel comprendrait alors ladite première et ladite deuxième partie ou zone.
La figure 3 illustre un troisième mode de réalisation d’un dispositif selon l'invention. La figure 3 illustre un exemple d’un dispositif selon l'invention qui pourrait se présenter sous la forme d’une cartouche ou d’un dispositif microfluidique, par exemple sous la forme d’un dispositif microfluidique à base de papier (« paper-based microfluidics » ou « paper-origami based » ou « paper- based point-of-care NAATS »). À la différence du mode de réalisation illustré à la figure 1, celui illustré à la figure 3 comprend une partie ou zone 7 supplémentaire située en amont et en contact avec les électrodes 3 dans un sens d’écoulement de l’échantillon.
Un autre mode de réalisation selon l'invention correspond à celui illustré à la figure 3 mais sans première partie ou zone 1 (c'est-à-dire sans réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible) et sans élément chauffant électrique 4. Selon ce mode de réalisation, dans la deuxième partie ou zone 2, l'ARNm est directement lié à une molécule ou à un composé, par exemple à une molécule non intercalante ou à un composé non intercalant (agent non intercalant), apte à se lier à l'ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible sans transcription inverse et amplification de cet ARNm.
Le mode de réalisation illustré à la figure 4 est identique à celui de la figure 3 hormis le fait que le chauffage assuré par l’élément chauffant électrique 4 s'effectue au niveau de la partie ou zone 7 supplémentaire située en amont et en contact avec les électrodes 3 dans un sens d'écoulement de l’échantillon plutôt qu’au niveau de la première partie ou zone 1. La figure 4 illustre un exemple d’un dispositif selon l'invention qui pourrait se présenter sous la forme d’une cartouche ou d’un dispositif microfluidique, par exemple sous la forme d’un dispositif microfluidique à base de papier (« paper-based microfluidics » ou
« paper-origami based » ou « paper-based point-of-care NAATS =»). Les figures 5A, 5B et 5C illustrent les composants de différents modes de réalisation d’un dispositif selon l'invention.
Plus particulièrement, les figures 5A, 5B et 5C illustrent les composants d’un dispositif A selon l'invention qui se présente sous la forme d’un cylindre constituant par exemple une cartouche.
A la figure 5A, le dispositif A selon l'invention comprend une première partie constituée par exemple d’un disque perméable 1+2, par exemple d’un disque perméable en matière cellulosique, comprenant à la fois les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de PARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), et une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
Un élément chauffant électrique (non illustré) assure un chauffage du disque perméable 1+2 à une température prédéterminée pour assurer l’amplification dudit ARNm pour obtenir des amplicons de PARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse). Selon le mode de réalisation de la figure 5A, des électrodes 3 au nombre de trois sont en contact avec l’échantillon pendant que ce dernier est en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), et avec une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple avec un agent intercalant.
En outre, les électrodes 3 sont également accessibles électriquement depuis l’extérieur du dispositif selon l'invention de telle sorte qu’elles peuvent être reliées électriquement à un appareillage (non illustré) permettant de réaliser des mesures électrochimiques (de préférence des mesures électrochimiques voltampérométriques, plus préférentiellement des mesures électrochimiques voltampérométriques cycliques ou à ondes carrées) utilisant par exemple un indicateur redox (en particulier un agent intercalant), le principe et la mise en œuvre d'une telle mesure étant bien connus de l’homme de métier.
Comme illustré à la figure 5A, les électrodes 3 du dispositif A selon l'invention peuvent être reliées électriquement à un appareillage (non illustré) par l’intermediaire d’une base B ou d'un socle muni de connecteurs. Par exemple, le dispositif A selon l'invention peut être visé ou clipsé sur le socle ou la base B pour assurer un contact adéquat entre les connecteurs et les électrodes 3.
La figure 5B est identique à la figure 5A mais le dispositif A illustré comprend en plus une partie ou zone additionnelle 5 comprenant des réactifs ou une solution pour lyser un échantillon prélevé au départ d’un individu. De la sorte, l'échantillon peut être directement introduit dans le dispositif au niveau de la partie ou zone additionnelle 5 dans laquelle l’échantillon est lysé avant de gagner, par exemple sous l’effet de la gravité, la partie constituée par exemple d’un disque perméable 1+2 comprenant à la fois les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), et une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
La figure 5C est identique à la figure 5B mais le dispositif A illustré comprend en plus une vanne 6, par exemple une vanne à tiroir rotative, permettant de commander le passage de l'échantillon depuis la partie ou zone additionnelle 5 où il est lysé vers la partie constituée par exemple d’un disque perméable 1+2 comprenant à la fois les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’'amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), et une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
D’autres modes de réalisation selon l'invention correspondent à ceux illustrés aux figures 5A, 5B et 5C mais sans présence de réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible et sans élément chauffant électrique 4. Selon ces modes de réalisation, l'ARNm est directement lié à une molécule ou à un composé, par exemple à une molécule non intercalante ou à un composé non intercalant (agent non intercalant), apte à se lier à l'ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible sans transcription inverse et amplification de cet ARNm.
Les figures 6A, 6B, 6C, 6D et 6E illustrent également les composants de différents modes de réalisation d’un dispositif selon l'invention. Plus particulièrement, les figures 6A, 6B, 6C, 6D et GE illustrent les composants d’un dispositif A selon l'invention qui se présente sous la forme d’un cylindre constituant par exemple une cartouche. A la figure GA, le dispositif A selon l'invention comprend : - une première partie 1 constituée par exemple d’un disque perméable, par exemple d’un disque perméable en matière cellulosique, comprenant les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNM, pour obtenir des amplicons de PARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse) ; et - une deuxième partie 2 constituée par exemple d’un disque perméable, par exemple d'un disque perméable en matière cellulosique, comprenant une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
Un élément chauffant électrique (non illustré) assure un chauffage d’au moins le disque perméable 1 à une température prédéterminée pour assurer l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse). Selon le mode de réalisation de la figure 6A, des électrodes 3 au nombre de trois sont en contact avec l’échantillon après que ce dernier ait été en contact avec lesdits réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), et avec une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant. En outre, les électrodes 3 sont également accessibles électriquement depuis l’extérieur du dispositif selon l'invention de telle sorte qu’elles peuvent être reliées électriquement à un appareillage (non illustré) permettant de réaliser des mesures électrochimiques (de préférence des mesures électrochimiques voltampérométriques, plus préférentiellement des mesures électrochimiques voltampérométriques cycliques ou à ondes carrées) utilisant par exemple un indicateur redox (en particulier un agent intercalant), le principe et la mise en œuvre d'une telle mesure étant bien connus de l’homme de métier. Comme illustré à la figure GA, les électrodes 3 du dispositif A selon l'invention peuvent être reliées électriquement à un appareillage (non illustré) par l'intermédiaire d’une base B ou d'un socle muni de connecteurs. Par exemple, le dispositif A selon l'invention peut être visé ou clipsé sur le socle ou la base B pour assurer un contact adéquat entre les connecteurs et les électrodes 3.
La figure 6B est identique à la figure 6A mais une vanne 6, par exemple une vanne à tiroir rotative, sépare la première partie 1 de la deuxième partie 2 et permet de commander le passage de l’échantillon depuis la première partie 1 comprenant les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), vers la deuxième partie 2 comprenant une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
La figure 6C est identique à la figure 6A mais le dispositif A illustré comprend en plus une partie ou zone additionnelle 5 comprenant des réactifs ou une solution pour lyser un échantillon prélevé au départ d’un individu. De la sorte, l'échantillon peut être directement introduit dans le dispositif au niveau de la partie ou zone additionnelle 5 dans laquelle l’échantillon est lysé avant de gagner, par exemple sous l'effet de la gravité, la première partie 1 constituée par exemple d’un disque perméable comprenant les réactifs permettant la réalisation de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l’'ARNm (par exemple la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), puis vers la deuxième partie 2 comprenant une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
La figure 6D est identique à la figure 6C mais le dispositif A illustré comprend en plus une vanne 6’, par exemple une vanne à tiroir rotative, permettant de commander le passage de l'échantillon depuis la partie ou zone additionnelle 5 où il est lysé vers la première partie 1 constituée par exemple d’un disque perméable comprenant les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse) puis vers la deuxième partie 2 comprenant une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
La figure 6E est identique à la figure 6D mais le dispositif A illustré comprend en plus une vanne 6, par exemple une vanne à tiroir rotative, permettant de commander le passage de l’échantillon depuis la première partie 1 constituée par exemple d’un disque perméable comprenant les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm, pour obtenir des amplicons de PARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse), vers la deuxième partie 2 comprenant une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant.
D’autres modes de réalisation selon l'invention correspondent à ceux illustrés aux figures 6A, GB, 6C, 6D et 6E mais sans présence de réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible et sans élément chauffant électrique 4. Selon ces modes de réalisation, l'ARNm est directement lé à une molécule ou à un composé, par exemple à une molécule non intercalante ou à un composé non intercalant (agent non intercalant), apte à se lier à VARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible sans transcription inverse et sans amplification de cet ARNm.
Les figures 7A, 7B, 7C, 7D, 7E et 7F illustrent des exemples de modes de réalisation de dispositifs selon l'invention sous forme de dispositifs microfluidiques (cellules ou puces microfluidiques) présentant une entrée E via laquelle un échantillon peut être introduit. Des éléments identiques à ceux illustrés aux figures précédentes sont repris.
En particulier, la figure 7E illustre un dispositif selon l'invention tel qu'illustré aux figures 7A à 7D à la différence près que les électrodes sont en contact direct avec une zone comprenant à la fois les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm pour obtenir des amplicons de l'ARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse) et une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent un agent intercalant.
Selon le mode de réalisation d’un dispositif suivant l'invention illustré à la figure 7F, le (micro-)canal C d’une cellule ou puce microfluidique constitue une première zone ou partie du dispositif, cette première zone ou partie comprenant une première sous-zone (délimitée par les pointillés) où se trouvent les réactifs permettant la réalisation de la transcription inverse et de l’amplification dudit ARNm pour obtenir des amplicons de PARNm (par exemple la réalisation d’une amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse) et une deuxième sous-zone (délimitée par les autres pointillés) où se trouve une molécule ou un composé apte à se lier aux amplicons, par exemple un agent intercalant, chacune de ces deux sous-zones étant situées dans ladite première zone ou partie du dispositif constituée par ledit (micro-)canal d’un dispositif microfluidique et étant donc en communication fluidique.
D’autres modes de réalisation selon l'invention correspondent à ceux illustrés aux figures 7A, 7B, 7C, 7D, 7E et 7F mais sans présence de réactifs permettant la réalisation d’une transcription inverse et d’une amplification dudit ARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible et sans élément chauffant électrique 4. Selon ces modes de réalisation, l'ARNm est directement lé à une molécule ou à un composé, par exemple à une molécule non intercalante ou à un composé non intercalant (agent non intercalant), apte à se lier à VARNm comprenant une région codant pour l’anticorps cible sans transcription inverse et sans amplification de cet ARNm.
La présente invention a été décrite en relation avec des modes de réalisations spécifiques, qui ont une valeur purement illustrative et ne doivent pas être considérés comme limitatifs. D’une manière générale, il apparaîtra évident pour l'homme du métier que la présente invention n’est pas limitée aux exemples illustrés et/ou décrits ci-dessus.
L’usage des verbes « comprendre », « inclure », « comporter », OU toute autre variante, ainsi que leurs conjugaisons, ne peut en aucune façon exclure la présence d’éléments autres que ceux mentionnés.
L’usage de l’article indéfini « un », «une », ou de l’article défini « le », «la» OU « l” », pour introduire un élément n'exclut pas la présence d’une pluralité de ces éléments.