BE1026337A1

BE1026337A1 - Element de rotation et de reglage d’angle

Info

Publication number: BE1026337A1
Application number: BE20185343A
Authority: BE
Inventors: Guy Pluimers
Original assignee: Schreder Sa
Priority date: 2018-05-28
Filing date: 2018-05-28
Publication date: 2020-01-06
Also published as: EP3803201A1; US20210148552A1; AU2019276015B2; US11525561B2; WO2019229045A1; AU2019276015A1; BE1026337B1

Abstract

L’invention concerne un système de rotation et de réglage d’angle, comprenant un premier élément susceptible d’être fixé à un montant de luminaire et un deuxième élément conçu pour pouvoir être fixé à une tête de luminaire, le premier élément et le deuxième élément comprenant des formes sensiblement complémentaires, ainsi qu’un élément de fixation conçu pour présenter un premier état dans lequel il fixe fermement le premier élément au deuxième élément et un deuxième état dans lequel il fixe de manière mobile le premier élément au deuxième élément. Dans le deuxième état, l’élément de fixation permet une rotation du deuxième élément par rapport au premier élément sur sensiblement 180 degrés. Il est également proposé un procédé de contrôle de l’orientation d’une tête de luminaire reliée à un montant de luminaire, de préférence au moyen du système proposé.

Description

ÉLÉMENT DE ROTATION ET DE RÉGLAGE D’ANGLE

DOMAINE DE L’INVENTION

L’invention concerne le domaine des systèmes de réglage d’angle et systèmes de rotation destinés aux têtes de luminaire.

ANTECEDENTS DE L’INVENTION

Les luminaires, notamment les luminaires d’extérieur, se composent généralement d’un montant de luminaire d’un certain type (souvent, mais pas toujours, un poteau de luminaire) et d’une tête de luminaire qui renferme les principaux éléments d’éclairage. Dans certains cas, le montant et la tête sont fabriqués ensemble. Cela a cependant pour inconvénient de ne pas permettre l’adaptation du luminaire, par exemple, compte tenu de son emplacement ou de l’usage envisagé.

On a connaissance de systèmes visant à résoudre ce problème en fabriquant séparément le montant et la tête de luminaire, et en assurant un type de système permettant à la tête de luminaire d’être fixée au montant de luminaire selon diverses orientations, par exemple un système de rotation ou un système de réglage d’angle. L’orientation peut alors être réglée soit au cours du processus de fabrication, soit au cours du processus d’installation du luminaire.

Toutefois, les systèmes connus ont encore tendance à présenter certains inconvénients. On citera parmi ceux-ci, par exemple : une plage d’orientations limitée, un manque de précision, des difficultés (notamment dues au fait que les têtes de luminaire peuvent être assez lourdes) à orienter la tête de luminaire entre deux positions et/ou à réaliser le réglage, un degré trop élevé de complexité, etc.

L’invention a pour objectif de proposer un système de rotation et de réglage d’angle, spécifiquement adapté à la fixation d’une tête de luminaire sur un montant de luminaire, permettant à une tête de luminaire d’être facilement réglée selon diverses orientations tout en permettant un haut degré de précision, sans être inutilement complexe.

RESUME DE L’INVENTION

Cet objectif est atteint par un système de rotation et de réglage d’angle comprenant un premier élément, un deuxième élément et un élément de fixation. Le premier élément comprend une

BE2018/5343 première section conçue pour pouvoir être fixée à un montant de luminaire, ladite première section étant allongée selon un premier axe, ainsi qu’une deuxième section qui est sensiblement droite dans un premier sens et dont la section transversale dans un plan perpendiculaire au premier sens a une surface intérieure sensiblement concave. Le deuxième élément est conçu pour pouvoir être fixé à une tête de luminaire, et sa surface extérieure est sensiblement droite dans le premier sens et présente une section transversale dans un plan perpendiculaire au premier sens qui possède une surface extérieure sensiblement convexe.

L’élément de fixation qui fixe le premier élément au deuxième élément est conçu pour présenter au moins un premier état dans lequel il fixe fermement le premier élément au deuxième élément et un deuxième état dans lequel il fixe de manière mobile le premier élément au deuxième élément. La surface intérieure de la deuxième section du premier élément et la surface extérieure du deuxième élément sont conçues de manière à être sensiblement complémentaires dans au moins une première et une deuxième position du deuxième élément par rapport au premier élément, lorsque l’élément de fixation se trouve dans le premier état. Dans la deuxième position, le deuxième élément est sensiblement tourné de 180 degrés par rapport au premier élément en comparaison de la première position, sur un deuxième axe, ledit deuxième axe étant perpendiculaire au premier sens. L’élément de fixation est conçu de manière que son deuxième état permette une rotation sur sensiblement 180 degrés du deuxième élément par rapport au premier élément, sensiblement sur le deuxième axe.

On relèvera que bien que la rotation soit une rotation sensiblement sur 180 degrés, elle s’effectue de préférence sur un axe qui ne longe pas le premier axe de la première section du premier élément, ce qui signifie qu’une différence entre l’orientation de la tête de luminaire dans la première position, selon un premier angle par rapport au premier axe, et l’orientation de la tête de luminaire dans la deuxième position, selon un deuxième angle par rapport au premier axe, n’est pas nécessairement de 180 degrés. En d’autres termes : si l’on considère l’orientation de la tête de luminaire comme étant représentée par un axe orienté dans le sens principal ou moyen dans lequel elle émet de la lumière lorsqu’elle est allumée, l’angle compris entre cet axe dans la première position (ci-après : le premier axe d’éclairage) et cet axe dans la deuxième position (ci-après : le deuxième axe d’éclairage) n’est pas nécessairement de 180 degrés. En effet, dans des modes de réalisation avantageux, le deuxième axe est orienté d’un angle compris entre 35 et 55 degrés par rapport au premier axe, et par conséquent le premier angle et le deuxième angle (donc le premier axe d’éclairage et le deuxième axe d’éclairage) présentent une différence comprise entre 70 et 110 degrés, par exemple d’environ 90 degrés. Cela permet d’orienter la tête du luminaire, une fois que ce dernier est totalement assemblé et installé, de manière qu’elle soit sensiblement alignée au

BE2018/5343 poteau de luminaire ou sensiblement perpendiculaire à celui-ci, par exemple, et cela permet même de modifier cette orientation in situ sans devoir remplacer aucune pièce. Les surfaces complémentaires, qui sont droites dans le premier sens mais respectivement concaves et convexes en section transversale dans un plan perpendiculaire, font en sorte que, lorsque l’élément de fixation se trouve dans le premier état et que les premier et deuxième éléments sont montés fermement l’un contre l’autre, la fixation qui en résulte peut être relativement robuste, car toute rotation sur le deuxième axe est empêchée de par la forme des éléments.

On relèvera que le terme « degré », dans le présent fascicule, désigne 1/360 d’un arc de cercle complet. Par conséquent, 180 degrés sont équivalents à π radians, 90 degrés sont équivalents à π/2 radians, 45 degrés sont équivalents à π/4 radians, etc.

Dans des modes de réalisation avantageux, l’élément de fixation est un élément longitudinal, et l’axe longitudinal de l’élément de fixation coïncide sensiblement avec le deuxième axe. Cet élément de fixation peut par exemple consister en un boulon central. Par « central », on entend ici que le boulon est orienté sensiblement dans un plan comprenant à la fois le premier et le deuxième axe. Dans de nombreux cas, cela implique que le boulon soit situé sensiblement à équidistance des bords extérieurs du premier et/ou du deuxième élément dans le premier sens.

Cela signifie que la rotation du deuxième élément est une rotation autour du boulon, ce qui peut se produire sans que le boulon ne doive être retiré : il suffit de desserrer le boulon de manière à augmenter la distance entre le premier et le deuxième élément dans une mesure rendant possible cette rotation. De surcroît, la simplicité de cet élément de fixation, associée aux formes complémentaires des premier et deuxième éléments, fait en sorte que le système revendiqué puisse être relativement simple et peu coûteux à fabriquer. L’emploi d’un boulon central implique également qu’un seul élément doive être desserré pour permettre la rotation de la tête de luminaire.

Le boulon est de préférence disposé de manière que sa tête soit accessible depuis la surface extérieure du premier élément. Cela permet à une personne souhaitant faire tourner la tête de luminaire de faire passer facilement l’élément de fixation de son premier à son deuxième état et vice versa. Il est encore plus préférable que le boulon soit associé à un écrou, et que le deuxième élément soit conçu de manière que, lorsque le boulon se trouve dans la première position ou la deuxième position, l’écrou soit empêché de tourner. L’homme du métier aura connaissance de diverses manières de réaliser ce processus : des écrous disposant par exemple d’au moins deux pans droits peuvent par exemple être facilement rendus « prisonniers » entre des parois du deuxième élément. Une telle configuration permet de faire passer l’élément de fixation de son

BE2018/5343 premier à son deuxième état et vice versa d’une seule main, à l’aide d’un simple tournevis ou autre outil simple adapté.

Une manière avantageuse de configurer le système revendiqué en vue de l’utilisation d’un tel boulon central est décrite ci-après. La première section du premier élément comprend une première ouverture, façonnée de préférence de manière à être circulaire, vue dans l’axe longitudinal du boulon, avec un diamètre de préférence sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre de la tête du boulon. La deuxième section du premier élément comprend une deuxième ouverture, présentant de préférence une forme circulaire avec un diamètre sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre du boulon mais inférieur à celui de la tête du boulon. Et le deuxième élément comprend une troisième ouverture apte au passage du boulon. Il va de soi que les dimensions de la troisième ouverture, notamment, ne doivent pas être trop importantes, car elle ne doit pas permettre le passage de l’écrou associé au boulon. Selon cette configuration, le boulon traverse les premier et deuxième éléments de fixation, peut être facilement accessible et peut fixer fermement le premier élément au deuxième élément dans le deuxième état. Dans une variante de mode de réalisation, l’extrémité de tête du boulon peut se situer dans la troisième ouverture, et le boulon dans la première ouverture. L’homme du métier comprendra que les dimensions des première, deuxième et troisième ouvertures peuvent alors être adaptées en conséquence.

La troisième ouverture peut avoir une forme permettant le déplacement du boulon dans la troisième ouverture uniquement dans un sens, ce sens étant de préférence perpendiculaire au premier sens. Cela permet plus de deux orientations possibles puisqu’il y a une certaine liberté de réglage de l’orientation du deuxième élément par rapport au premier élément. Si le déplacement du boulon s’effectue en effet dans un sens perpendiculaire au premier sens, ce réglage serait un réglage similaire ou équivalent à une rotation sur un axe parallèle au premier sens. Un tel déplacement est par exemple possible si la troisième ouverture est de forme allongée, avec un axe longitudinal orienté dans un sens perpendiculaire au premier sens, par exemple d’une forme selon laquelle la largeur perpendiculaire à l’axe longitudinal est de préférence constante sur une partie substantielle de la longueur, les extrémités de la forme étant plus préférablement incurvées. Cette forme est parfois qualifiée d’« ovale » bien qu’elle ne soit pas ovoïde ou mathématiquement elliptique.

On relèvera que, même si plusieurs des modes de réalisation ci-dessus font appel à un boulon central, il existe naturellement d’autres possibilités pour l’élément de fixation. Par exemple, l’utilisation d’un élément de fixation doté d’un certain degré d’élasticité, tel qu’un ressort, peut donner lieu à des modes de réalisation plus simples à utiliser. Un tel élément de fixation sera alors conçu de manière à solliciter le système vers le premier état, c.-à-d. qu’il entraînera généralement

BE2018/5343 une attraction mutuelle entre le premier et le deuxième élément de fixation vers le premier état. La force de ressort est de préférence telle qu’elle permette à un utilisateur de séparer le premier et le deuxième élément, en faisant ainsi passer le système vers le deuxième état, ledit deuxième élément pouvant subir une rotation par rapport au premier élément sur le deuxième axe pour son orientation, et potentiellement vers le troisième état pour des réglages supplémentaires sur le troisième axe.

Dans certains modes de réalisation, au moins une partie de la surface intérieure de la deuxième section du premier élément et/ou au moins une partie de la surface extérieure du deuxième élément sont pourvues d’une structure améliorant le frottement. Cela améliore la fixation du premier élément au deuxième élément (et ainsi du montant de luminaire à la tête de luminaire) dans le premier état de l’élément de fixation.

Dans certains modes de réalisation avantageux, au moins une partie de la surface intérieure de la deuxième section du premier élément et au moins une partie de la surface extérieure du deuxième élément sont pourvues de dents. Ces dents sont conçues de manière que, dans le premier état de l’élément de fixation, les dents de la surface intérieure de la deuxième section du premier élément et les dents de la surface extérieure du deuxième élément s’engrènent mutuellement, les dents étant de préférence symétriques en réflexion le long de plans respectifs parallèles au premier sens. Cette symétrie permet aux dents d’être de formes mutuellement complémentaires dans la première et dans la deuxième position du deuxième élément par rapport au premier élément.

Ainsi qu’il a été mentionné, il est souhaitable de permettre plus de deux positions, en permettant des réglages dans la première et dans la deuxième position du deuxième élément par rapport au premier élément. Par conséquent, dans certains modes de réalisation avantageux, l’élément de fixation est conçu pour avoir en outre un troisième état, entre les premier et deuxième états, dans lequel une rotation du deuxième élément par rapport au premier élément, sur un troisième axe parallèle au premier sens, est possible sur un angle de moins de 45 degrés, de préférence de moins de 35 degrés, particulièrement de moins de 25 degrés. Bien que de tels réglages soient également possibles dans le deuxième état de l’élément de fixation, les réglages peuvent être plus simples à effectuer dans un troisième état, dans lequel les premier et deuxième éléments de fixation sont mutuellement plus proches, empêchant ainsi la rotation sur le deuxième axe du fait de leur forme, tout en permettant une rotation sur le troisième axe.

Si ce mode de réalisation présente les dents décrites ci-avant, les dimensions, la forme et la position des dents sont de préférence choisies de manière à permettre la fixation du premier

BE2018/5343 élément au deuxième élément dans le premier état de l’élément de fixation dans une pluralité de positions, deux positions adjacentes subissant une rotation sur le troisième axe sur un angle de moins de 5 degrés, de préférence de moins de 3 degrés, particulièrement de moins de 2,5 degrés.

Il est possible d’atteindre ce niveau de précision car la présente invention ne demande pas de rotation sur le troisième axe sur plus de 45 degrés, du fait de la possibilité d’une rotation sur sensiblement 180 degrés sur le deuxième axe; ainsi, il n’est pas nécessaire que le deuxième élément ait sensiblement la forme d’un cylindre. Par conséquent, la courbure globale de la surface extérieure convexe du deuxième élément et de la surface intérieure concave de la deuxième section du premier élément peut être moins marquée, et il n’est pas nécessaire que les dents soient de très petite taille pour permettre un réglage sur un angle relativement petit.

Pour faciliter un réglage plus précis de l’orientation d’une tête de luminaire, la face extérieure du deuxième élément peut être pourvue d’indications visuelles concernant les orientations angulaires possibles par rapport au premier sens.

Le premier axe est de préférence perpendiculaire au premier sens. Le premier et/ou le deuxième élément sont de préférence sensiblement symétriques en réflexion par rapport à un plan perpendiculaire au premier sens et/ou au plan comprenant le premier et le deuxième axe. Ces types de configurations peuvent offrir une distribution des forces plus équilibrée.

La surface intérieure sensiblement concave de la deuxième section du premier élément peut être une surface incurvée, et la surface extérieure sensiblement convexe du deuxième élément est alors une surface incurvée complémentaire. Cela peut davantage faciliter la rotation que des formes qui présentent des surfaces à segments plans et donc des angles. Par exemple, la deuxième section du premier élément peut avoir une forme ressemblant sensiblement à une section de cylindre creux. Le deuxième élément présente alors une surface extérieure correspondante.

La première section du premier élément peut être de forme cylindrique, par exemple lorsque le montant de luminaire est de forme cylindrique. Cependant, la forme du premier élément est principalement choisie eu égard aux montants de luminaire auxquels il doit être fixé et, dans de nombreux cas, elle n’est pas significativement affectée par les considérations qui sous-tendent l’invention.

Les luminaires sont généralement branchés sur le réseau électrique. Même lorsqu’ils ne le sont pas, il est souvent important d’assurer un branchement électrique entre le montant et la tête de

BE2018/5343 luminaire. Par conséquent, le système de l’invention est de préférence conçu pour comporter un tel branchement électrique, par exemple sous la forme d’un câble. A cet effet, la première section du premier élément peut être sensiblement creuse et la deuxième section du premier élément peut présenter au moins une ouverture, destinée à permettre le passage d’un câble. On relèvera que cette ouverture est, dans la plupart des cas, différente des première et deuxième ouvertures précédemment décrites. Ainsi, le deuxième élément peut être conçu pour permettre le passage d’un câble sortant par l’ouverture de la deuxième section du premier élément, de préférence dans toutes les positions du deuxième élément par rapport au premier élément, pour ainsi permettre à un câble d’aller du montant de luminaire auquel le premier élément doit être fixé jusqu’à la tête de luminaire à laquelle le deuxième élément doit être fixé.

Le deuxième élément comprend des parois latérales qui sont chacune sensiblement orientées dans un plan perpendiculaire au premier sens. Ces parois latérales peuvent chacune avoir une forme ressemblant à une section de disque.

Plus généralement, le premier et le deuxième élément sont de préférence conçus de manière que, lorsque la tête et le montant de luminaire sont reliés l’un à l’autre au moyen du système de l’invention, et lorsque l’élément de fixation se trouve dans le premier état fixant fermement le premier élément au deuxième élément, la tête de luminaire assemblée est sensiblement fermée, pour ainsi protéger sensiblement les composants internes (tels que le câble) de l’environnement. Cela n’est toutefois pas obligatoire pour la mise en pratique de l’invention.

L’invention concerne en outre un luminaire dans lequel la tête de luminaire est fixée au montant de luminaire grâce à un système de rotation et de réglage d’angle décrit ci-dessus.

L’invention concerne en outre un procédé de contrôle de l’orientation d’une tête de luminaire reliée à un montant de luminaire par un système de rotation et de réglage d’angle décrit ci-dessus, comprenant la rotation du deuxième élément par rapport au premier élément afin qu’il passe à la première position ou à la deuxième position pour ainsi contrôler l’orientation de la tête de luminaire. On relèvera que ce procédé peut être mis en œuvre sur des luminaires déjà installés, et dans le cadre du processus d’installation d’un nouveau luminaire. Dans ce dernier cas, le montant de luminaire et la tête de luminaire peuvent être prévus préalablement fixés respectivement au premier et au deuxième élément, mais le système de rotation et de réglage d’angle peut également être prévu à l’état assemblé, dans lequel le montant de luminaire et la tête de luminaire se voient fixés au système dans le cadre du processus d’installation.

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Ce procédé comprend également de préférence, suite à la rotation, le rapprochement mutuel du premier élément et du deuxième élément de manière à empêcher toute rotation supplémentaire.

L’invention concerne également de manière plus générale un procédé de contrôle de l’orientation d’une tête de luminaire reliée à un montant de luminaire, dans lequel un premier élément est fixé au montant de luminaire, un deuxième élément est fixé à la tête de luminaire, et un élément de fixation fixe le premier élément au deuxième élément, ledit procédé comprenant une rotation de la tête de luminaire par rapport au montant de luminaire, d’une première position à une deuxième position, tandis que le premier élément reste fixé au deuxième élément par le biais de l’élément de fixation ; le deuxième élément, dans la deuxième position, étant sensiblement tourné de 180 degrés par rapport au premier élément en comparaison de la première position. Ici, le premier élément, le deuxième élément et l’élément de fixation peuvent être tels que décrit ci-dessus, mais le procédé ne s’y limite pas. Ce procédé peut être effectué dans le cadre du processus d’installation d’un luminaire, mais permet également de changer l’orientation d’une tête de luminaire par rapport à un montant de luminaire chez un luminaire déjà installé.

La rotation peut être une rotation autour d’un axe de rotation coïncidant avec un plan de symétrie du luminaire, et/ou un axe de rotation coïncidant sensiblement avec une orientation de l’élément de fixation, de préférence une orientation d’un axe longitudinal de l’élément de fixation.

Le procédé peut comprendre en outre l’écartement du deuxième élément d’au moins une première distance vis-à-vis du premier élément préalablement à la rotation, la rotation de la tête de luminaire par rapport au montant de luminaire étant uniquement possible si le premier élément et le deuxième élément sont séparés d’au moins cette première distance, et le rapprochement du deuxième élément vis-à-vis du premier élément suite à la rotation, de manière que la distance séparant le deuxième élément et le premier élément soit inférieure à la première distance. Cela permet que l’orientation de la tête de luminaire soit fixée après obtention d’une orientation souhaitée à l’aide du procédé ci-dessus.

Le procédé peut comprendre en outre une étape consistant à régler plus encore l’orientation de la tête de luminaire par rapport au montant de luminaire en la faisant tourner sur un axe de réglage perpendiculaire à l’axe de rotation, jusqu’à ce que son orientation se trouve dans une certaine plage angulaire d’orientation souhaitée, cette plage angulaire étant de préférence de moins de 2,5 degrés, de préférence de moins de 1,5 degré, particulièrement de moins de 1,25 degré.

Cela permet un niveau avantageux de configurabilité de l’orientation d’une tête de luminaire.

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Le réglage de l’orientation de la tête de luminaire s’effectue de préférence lorsque le premier et le deuxième élément sont séparés d’au moins une deuxième distance, le réglage étant uniquement possible lorsque le premier et le deuxième élément sont séparés d’au moins cette deuxième distance, et la deuxième distance étant inférieure ou égale à la première distance, et avec en outre le rapprochement du deuxième élément vis-à-vis du premier élément suite à l’étape de réglage, de manière que la distance séparant le deuxième élément et le premier élément soit inférieure à la deuxième distance.

Cela permet que l’orientation de la tête de luminaire soit fixée après obtention d’une orientation souhaitée à l’aide du procédé ci-dessus.

Un avantage notable du procédé ci-dessus est la simplicité du réglage et de la rotation d’une tête de luminaire à la fois pendant et après l’installation de la tête (parfois lourde) du luminaire.

Dans le procédé décrit ci-dessus, l’élément de fixation est de préférence un boulon, et le passage de l’élément de fixation d’une position à une autre s’effectue en faisant tourner le boulon dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention sera décrite dans de plus amples détails en référence aux figures, dans lesquelles :

La figure 1 représente un mode de réalisation du système selon l’invention sous une vue en perspective ;

La figure 2 représente ce mode de réalisation du système sous un autre angle ;

La figure 3 représente ce mode de réalisation selon une vue de côté ;

Les figures 4A et 4B représentent le premier élément dans un mode de réalisation du système selon l’invention sous deux angles différents ;

Les figures 5A et 5B représentent le deuxième élément de ce mode de réalisation sous deux angles différents ;

La figure 6 illustre un stade intermédiaire lors de la rotation entre le premier et le deuxième état.

DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES

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Dans les figures, des numéros de référence identiques désignent des éléments identiques. On relèvera qu’aucune des figures ne montre le montant de luminaire ou la tête de luminaire et que le moyen de fixation du premier élément au montant de luminaire et du deuxième élément à la tête de luminaire n’est pas illustré en détails. Cela ne veut pas dire que ces moyens sont absents, mais que ces éléments varieront fortement en fonction du montant et de la tête de luminaire choisis, et l’homme du métier aura connaissance de divers moyens de configurer le premier et le deuxième élément afin qu’ils soient compatibles et rattachables respectivement au montant et à la tête de luminaire choisis.

Dans la figure 1, une vue en perspective représente un exemple de mode de réalisation de la présente invention. On relèvera que, bien que les figures se limitent à ce type de mode de réalisation, nombre des caractéristiques pourront être modifiées et les présentes figures ne doivent pas être conçues comme étant limitatives ; la portée de l’invention est en effet déterminée par les revendications et non pas par les figures.

Cette figure est une représentation du mode de réalisation dans le premier état de l’élément de fixation, les premier et deuxième éléments de fixation étant fixés fermement l’un à l’autre. On relèvera que ces figures ne représentent pas l’élément de fixation, par souci de clarté. Le premier élément 1, composé d’une première section 11 et d’une deuxième section 12, est à l’arrière. La deuxième section 12 a une forme ressemblant à une section de cylindre creux pourvue de dents 14 sur sa surface intérieure concave 13, l’axe longitudinal du cylindre hypothétique s’étendant dans un premier sens Dl. Bien que le mode de réalisation présente des dents sur toute la surface intérieure 13, l’homme du métier comprendra que cela n’est pas obligatoire : seules les dents prévues sur les parties de la surface intérieure 13 devant s’engrener avec le deuxième élément dans certaines des orientations possibles améliorent la précision de la fixation des deux éléments l’un à l’autre de façon avantageuse. La première section 11 du premier élément 1, dont l’axe longitudinal est le premier axe Al, est creuse, et un câble peut la traverser pour ressortir par l’ouverture 16.

Le deuxième élément 2 a une surface extérieure 23 sensiblement complémentaire à la surface intérieure 13. On relèvera que cette figure illustre que ces deux éléments ne sont pas obligatoirement complémentaires : la surface extérieure 23 présente moins de dents qu’il n’y a de dents 14 sur la surface intérieure 13. Par conséquent, l’expression « sensiblement complémentaires » employée dans les revendications ne doit pas être interprétée de manière trop limitatrice : les aspects globaux de concavité et convexité de la surface seront complémentaires, mais les surfaces ne seront pas nécessairement complémentaires dans les moindres détails, ainsi

BE2018/5343 qu’il ressort de cette figure. Cependant, dans certains modes de réalisation exemplaires, les surfaces peuvent être totalement complémentaires.

Le deuxième élément 2 est encore doté de parois latérales 26, la surface extérieure 23 étant une surface de ces parois latérales, et d’autres parois 25 conçues de manière que, lorsqu’un boulon est introduit du côté du premier élément 1 et qu’un écrou y est couplé du côté du deuxième élément 2, l’écrou peut être empêché de tourner entre les parois 25. L’ouverture 33, qui correspond à la troisième ouverture mentionnée dans le résumé et les revendications, sert de sortie à l’extrémité filetée dudit boulon ainsi introduit. L’axe A3, sur lequel le deuxième élément 2 peut tourner par rapport au premier élément 1, coïncide ici avec le premier sens Dl.

La figure 2 représente le même mode de réalisation sous un angle différent. Cet angle montre plus clairement le premier élément 1, notamment que sa première section 11 est creuse le long de l’axe longitudinal Al, et la forme de la première ouverture 31 et de la deuxième ouverture 32. La première ouverture 31 permet l’introduction du boulon de manière inclinée, permettant un accès facilité, et peut être conçue de manière que, dans le premier état, la tête du boulon ne ressorte pas de la surface de la première section 11. Dans de tels cas, la première ouverture 31 doit être de dimensions permettant le passage de la tête du boulon, alors que la deuxième ouverture 32 doit être de dimensions permettant le passage du boulon mais pas de sa tête.

Dans cette figure, l’axe A2 est également illustré et passe par les ouvertures 31, 32, 33. Plus précisément, l’axe A2 coïncide avec l’axe longitudinal de l’élément de fixation susceptible d’être introduit par les ouvertures 31, 32, 33 et, dans les modes de réalisation illustrés, cet axe est perpendiculaire au premier sens Dl.

La figure 3 représente une vue de côté. Ici encore, on voit que la surface intérieure 13 de la deuxième section 12 du premier élément 1 et que la surface extérieure 23 du deuxième élément 2 sont sensiblement, mais pas totalement, complémentaires. Dans le mode de réalisation illustré, cela vient du fait que la surface intérieure 13 a davantage de dents que la surface extérieure 23, mais d’autres différences sont également possibles et sont réputées entrer dans la portée de l’expression « sensiblement complémentaires ».

Les figures 4A et 4B illustrent uniquement le premier élément 1 avec sa première section 11 et sa deuxième section 12. La figure 4A représente plus particulièrement la première section 1 : sa partie creuse selon l’axe longitudinal Al, ainsi que la forme de la première ouverture 31 et de la deuxième ouverture 32. L’axe A2, qui coïncide avec l’axe longitudinal d’un élément de fixation

BE2018/5343 introduit, est également illustré, de même que l’orientation du premier sens DI le long de la partie droite de la deuxième section 12. On y voit également des dents 14.

La figure 4B représente la surface intérieure de la deuxième section 12 du premier élément 1 de manière plus détaillée. De même que précédemment, bien que dans ce mode de réalisation des dents 14 s’étendent sur la totalité de la surface intérieure 13, l’homme du métier comprendra que cela n’est pas obligatoire pour la mise en pratique de l’invention.

L’ouverture 16 est celle par laquelle un câble peut être introduit pour permettre les branchements électriques entre le montant de luminaire et la tête de luminaire. Cette figure montre plus précisément que cette deuxième ouverture 32 est ronde : ceci est avantageux si l’élément de fixation est immobilisé par l’ouverture.

Les figures 5A et 5B illustrent uniquement le deuxième élément 2, sous deux angles différents. La vue de devant (Figure 5) représente les parois latérales 26 ainsi que les parois 25 conçues pour empêcher un écrou, associé à un boulon introduit par les ouvertures 31, 32, 33, de tourner, permettant ainsi de serrer et desserrer le boulon sans devoir maintenir l’écrou immobile.

La figure 5B représente le deuxième élément 2 depuis un autre point de vue, en illustrant spécifiquement le côté difficile à voir une fois que le deuxième élément 2 a été associé au premier élément 1. Ensemble, ces deux figures montrent la troisième ouverture 33 de manière plus détaillée : sa forme sera qualifiée d’« ovale », avec des parois droites et des extrémités arrondies. Cette forme permet à un élément de fixation de bouger uniquement dans un sens, tout en permettant également à l’élément de fixation de changer légèrement d’orientation. C’est cette forme 33 qui, dans ce mode de réalisation, permet les réglages plus fins par rotation autour du troisième axe A3.

Un avantage de cette configuration est que l’axe A3 n’est pas un axe matériel et ne demande pas la mise en œuvre d’un moyeu ou pièce similaire. De nombreux systèmes existants permettent une rotation par le biais d’un axe matériel et demandent par conséquent un deuxième élément 2 avec des parois latérales sensiblement en forme d’un premier cercle, et une surface extérieure correspondante présentant une courbure plus importante (puisqu’un deuxième élément de très grande taille n’est pas souhaitable). Dans ces modes de réalisation, il peut être difficile de réaliser des réglages précis puisque les dents requises devraient être si petites qu’elles ne permettraient plus d’obtenir la fixation requise.

Par conséquent, la construction proposée dans la présente configuration, dans laquelle les réglages plus fins sur le troisième axe A3 sont rendus possibles grâce à un élément de fixation doté d’un axe

BE2018/5343 longitudinal A2 perpendiculaire à A3, permet d’employer une surface extérieure de moindre courbure, et offre par conséquent une plus grande précision sans compromettre une bonne fixation. Cela a toutefois pour inconvénient que la plage de réglages est moins importante, mais cela est compensé par la possibilité d’une rotation supplémentaire sur 180 degrés sur le deuxième axe A2, une fonctionnalité qui multiplie par deux la quantité d’orientations possibles. On relèvera toutefois que si une petite plage d’orientations est suffisante, cette deuxième rotation est superflue.

La figure 6 illustre une rotation, du premier état vers le deuxième état, ou vice versa. Plus particulièrement, il est représenté un stade intermédiaire, le premier élément 1 étant uniquement illustré en pointillé pour clarifier la position respective du premier élément 1 et du deuxième élément 2. Cette figure illustre l’élément de fixation 3, notamment sous la forme d’un boulon longitudinal. Dans cette figure, le boulon ressort partiellement, permettant au premier élément 1 et au deuxième élément 2 d’être écartés l’un de l’autre pour permettre une rotation des éléments l’un par rapport à l’autre sur l’axe A2, qui coïncide sensiblement avec l’axe longitudinal de l’élément de fixation 3. Après rotation à l’état souhaité parmi les premier et deuxième états, les éléments peuvent être rapprochés l’un de l’autre pour passer à un état dans lequel leurs formes sensiblement complémentaires empêchent toute rotation supplémentaire sur A2. L’élément de fixation peut alors être actionné, par exemple ici en vissant le boulon 3 dans un écrou adapté (non illustré) placé de l’autre côté du deuxième élément 2, pour fixer fermement le premier élément 1 et le deuxième élément 2 dans l’état préféré parmi le premier et le deuxième état. On relèvera que l’écrou consiste de préférence en un écrou prisonnier, permettant que seul le boulon doive être manipulé par une personne modifiant l’orientation des éléments. Cela améliore encore la facilité d’utilisation du système de rotation et de réglage d’angle proposé.

L’homme du métier comprendra que le mode de réalisation illustré pourra être modifié de nombreuses manières tout en conservant les avantages décrits ci-dessus.

Claims

REVENDICATIONS

1. Système de rotation et de réglage d’angle, comprenant un premier élément, comprenant une première section conçue pour pouvoir être fixée à un montant de luminaire, ladite première section étant allongée selon un premier axe, ainsi qu’une deuxième section qui est sensiblement droite dans un premier sens et dont la section transversale dans un plan perpendiculaire au premier sens a une surface intérieure sensiblement concave, un deuxième élément, conçu pour pouvoir être fixé à une tête de luminaire, la surface extérieure du deuxième élément étant sensiblement droite dans le premier sens et présentant une section transversale dans un plan perpendiculaire au premier sens qui possède une surface extérieure sensiblement convexe, et un élément de fixation qui fixe le premier élément au deuxième élément, cet élément de fixation étant conçu pour présenter au moins un premier état dans lequel il fixe fermement le premier élément au deuxième élément et un deuxième état dans lequel il fixe de manière mobile le premier élément au deuxième élément ;

la surface intérieure de la deuxième section du premier élément et la surface extérieure du deuxième élément étant conçues de manière à être sensiblement complémentaires dans au moins une première et une deuxième position du deuxième élément par rapport au premier élément, lorsque l’élément de fixation se trouve dans le premier état, dans la deuxième position, le deuxième élément étant sensiblement tourné de 180 degrés par rapport au premier élément en comparaison de la première position, sur un deuxième axe, ledit deuxième axe étant perpendiculaire au premier sens, et l’élément de fixation étant conçu de manière que son deuxième état permette une rotation sur sensiblement 180 degrés du deuxième élément par rapport au premier élément, sensiblement sur le deuxième axe.
2. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 1, dans lequel le deuxième élément, dans sa première position, est orienté d’un premier angle par rapport au premier axe, et le deuxième élément, dans sa deuxième position, est orienté d’un deuxième angle par rapport au premier axe, le deuxième axe étant de préférence orienté d’un angle compris entre 35 et 55 degrés par rapport au premier axe, et le premier angle et le deuxième angle présentant de préférence une différence comprise entre 70 et 110 degrés.
3. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’élément de fixation est un élément longitudinal, et dans lequel l’axe longitudinal de l’élément de fixation coïncide sensiblement avec le deuxième axe.

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4. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 3, dans lequel l’élément de fixation est un boulon central.
5. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 4, dans lequel le boulon est disposé de manière que sa tête soit accessible depuis la surface extérieure du premier élément.
6. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 4 ou 5, dans lequel le boulon est associé à un écrou, et dans lequel le deuxième élément est conçu de manière que, lorsque le boulon se trouve dans la première position ou la deuxième position, l’écrou est empêché de tourner.
7. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel la première section du premier élément comprend une première ouverture, façonnée de préférence de manière à être circulaire, vue dans l’axe longitudinal du boulon, avec un diamètre de préférence sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre de la tête du boulon ; la deuxième section du premier élément comprenant une deuxième ouverture, présentant de préférence une forme circulaire avec un diamètre sensiblement égal ou légèrement supérieur au diamètre du boulon ; et le deuxième élément comprenant une troisième ouverture apte au passage du boulon.
8. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 7, dans lequel la troisième ouverture a une forme permettant le déplacement du boulon dans la troisième ouverture uniquement dans un sens, ce sens étant de préférence perpendiculaire au premier sens.
9. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 7 ou 8, dans lequel la troisième ouverture est de forme allongée, avec un axe longitudinal orienté dans un sens perpendiculaire au premier sens.
10. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, dans lequel la largeur perpendiculaire à l’axe longitudinal est de préférence constante sur une partie substantielle de la longueur, et dans lequel les extrémités de la forme sont plus préférablement incurvées.
11. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie de la surface intérieure de la deuxième section du

BE2018/5343 premier élément et/ou au moins une partie de la surface extérieure du deuxième élément sont pourvues d’une structure améliorant le frottement.
12. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie de la surface intérieure de la deuxième section du premier élément et au moins une partie de la surface extérieure du deuxième élément sont pourvues de dents, conçues de manière que, dans le premier état de l’élément de fixation, les dents de la surface intérieure de la deuxième section du premier élément et les dents de la surface extérieure du deuxième élément s’engrènent mutuellement, les dents étant de préférence symétriques en réflexion le long de plans respectifs parallèles au premier sens.
13. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément de fixation est conçu pour avoir en outre un troisième état, entre les premier et deuxième états, dans lequel une rotation du deuxième élément par rapport au premier élément, sur un troisième axe parallèle au premier sens, est possible sur un angle de moins de 45 degrés, de préférence de moins de 35 degrés, particulièrement de moins de 25 degrés.
14. Système de rotation et de réglage d’angle selon les revendications 12 et 13, dans lequel les dimensions, la forme et la position des dents sont choisies de manière à permettre la fixation du premier élément au deuxième élément dans le premier état de l’élément de fixation dans une pluralité de positions, deux positions adjacentes subissant une rotation sur le troisième axe sur un angle de moins de 5 degrés, de préférence de moins de 3 degrés, particulièrement de moins de

2,5 degrés.
15. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications 13 et 14, dans lequel la face extérieure du deuxième élément est pourvue d’indications visuelles concernant les orientations angulaires possibles par rapport au premier sens.
16. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier axe est perpendiculaire au premier sens.
17. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier et/ou le deuxième élément sont sensiblement symétriques en réflexion par rapport à un plan perpendiculaire au premier sens et/ou au plan comprenant le premier et le deuxième axe.

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18. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface intérieure sensiblement concave de la deuxième section du premier élément est une surface incurvée, et dans lequel la surface extérieure sensiblement convexe du deuxième élément est une surface incurvée complémentaire.
19. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 18, dans lequel la deuxième section du premier élément a une forme ressemblant sensiblement à une section de cylindre creux.
20. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première section du premier élément est de forme cylindrique.
21. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première section du premier élément est sensiblement creuse et en ce que la deuxième section du premier élément présente au moins une ouverture, destinée à permettre le passage d’un câble.
22. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 21, dans lequel le deuxième élément est conçu pour permettre le passage d’un câble sortant par l’ouverture de la deuxième section du premier élément, de préférence dans toutes les positions du deuxième élément par rapport au premier élément, pour ainsi permettre à un câble d’aller du montant de luminaire auquel le premier élément doit être fixé jusqu’à une tête de luminaire à laquelle le deuxième élément doit être fixé.
23. Système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le deuxième élément comprend des parois latérales qui sont chacune sensiblement orientées dans un plan perpendiculaire au premier sens.
24. Système de rotation et de réglage d’angle selon la revendication 23, dans lequel les parois latérales ont chacune une forme ressemblant à une section de disque.
25. Luminaire comprenant une tête de luminaire, un montant de luminaire et un système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la tête de luminaire est fixée au montant de luminaire grâce au système de rotation et de réglage d’angle.

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26. Procédé de contrôle de l’orientation d’une tête de luminaire reliée à un montant de luminaire par un système de rotation et de réglage d’angle selon l’une quelconque des revendications 1 à 24, comprenant la rotation du deuxième élément par rapport au premier élément afin qu’il passe à la première position ou à la deuxième position pour ainsi contrôler l’orientation de la tête de luminaire.
27. Procédé selon la revendication 26, comprenant en outre, suite à la rotation, le rapprochement mutuel du premier élément et du deuxième élément de manière à empêcher toute rotation supplémentaire.
28. Procédé de contrôle de l’orientation d’une tête de luminaire reliée à un montant de luminaire, dans lequel un premier élément est fixé au montant de luminaire, un deuxième élément est fixé à la tête de luminaire, et un élément de fixation fixe le premier élément au deuxième élément, ledit procédé comprenant une rotation de la tête de luminaire par rapport au montant de luminaire, d’une première position à une deuxième position, tandis que le premier élément reste fixé au deuxième élément par le biais de l’élément de fixation ; le deuxième élément, dans la deuxième position, étant sensiblement tourné de 180 degrés par rapport au premier élément en comparaison de la première position.
29. Procédé selon la revendication 28, dans lequel la rotation est une rotation sur un axe de rotation coïncidant avec un plan de symétrie du luminaire, et/ou un axe de rotation coïncidant sensiblement avec une orientation de l’élément de fixation, de préférence une orientation d’un axe longitudinal de l’élément de fixation.
30. Procédé selon la revendication 28 ou 29, comprenant en outre l’écartement du deuxième élément d’au moins une première distance vis-à-vis du premier élément préalablement à la rotation, ladite rotation de la tête de luminaire par rapport au montant de luminaire étant uniquement possible si le premier élément et le deuxième élément sont séparés d’au moins cette première distance, et le rapprochement du deuxième élément vis-à-vis du premier élément suite à la rotation, de manière que la distance séparant le deuxième élément et le premier élément soit inférieure à la première distance.
31. Procédé selon l’une quelconque des revendications 28 à 30, comprenant en outre une étape consistant à régler plus encore l’orientation de la tête de luminaire par rapport au montant de luminaire en la faisant tourner sur un axe de réglage perpendiculaire à l’axe de rotation, jusqu’à ce que son orientation se trouve dans une certaine plage angulaire d’orientation souhaitée, cette plage

BE2018/5343 angulaire étant de préférence de moins de 2,5 degrés, de préférence de moins de 1,5 degré, particulièrement de moins de 1,25 degré.
32. Procédé selon la revendication 31, dans lequel le réglage de l’orientation de la tête de

5 luminaire s’effectue lorsque le premier élément et le deuxième élément sont séparés d’au moins une deuxième distance, le réglage étant uniquement possible lorsque le premier élément et le deuxième élément sont séparés d’au moins cette deuxième distance, et la deuxième distance étant inférieure ou égale à la première distance, le procédé comprenant en outre le rapprochement du deuxième élément vis-à-vis du premier élément suite à l’étape de réglage, de manière que la

10 distance séparant le deuxième élément et le premier élément soit inférieure à la deuxième distance.