BE1022713B1 - Boite d'attente pour armatures de liaison - Google Patents

Abstract

Cette boîte d'attente pour la mise en place d'armatures de liaison (2) entre deux parties ou deux éléments d'un ouvrage en béton, comprend ; • un rail (3) défini par une paroi de fond (3a) et deux parois latérales (3b), ledit rail (3) étant destiné à recevoir une pluralité d'armatures de liaison dont une partie traverse la paroi de fond (3a), et dont l'autre partie est repliée entre les deux parois latérales dudit rail (3), • un couvercle (4) conformé pour être monté sur les deux parois latérales (3b) du rail (3), parallèlement à sa paroi de fond (3a) de manière à obturer ledit rail (3) et contenir les parties repliées des armatures de liaison à l'intérieur de celui-ci, et, • au moins deux blocs de maintien (5), de forme complémentaire à la section transversale dudit rail (3), et destinés à être disposés aux extrémités du rail (3), à l'intérieur de celui-ci entre les deux parois latérales (3b), lesdits blocs de maintien (5) comprenant : des aimants permanents (9) au niveau de leur face destinée à être en regard du couvercle (4) du rail (3) une fois le rail obturé ; - au moins une cavité tubulaire (11) ménagée longitudinalement selon toute la longueur dudit bloc et au voisinage de sa base au contact de la paroi de fond (3a) du rail.

Description

Boite d’attente pour armatures de liaison Domaine de l’invention L’invention concerne le domaine de la construction et vise plus particulièrement une nouvelle structure de boîte d’attente pour armatures de liaison.

Une boîte d’attente est un dispositif de support pour des armatures de liaison entre deux parties d’un ouvrage réalisés en béton armé, et qui renferme les extrémités repliées des armatures, dont la partie apparente est destinée à être noyée dans le béton de l’un desdits éléments de construction.

Art anterieur

De manière connue, lors de la construction d’un édifice comportant plusieurs éléments en béton armé, notamment murs ou dalles, on positionne sur les extrémités supérieures ou latérales desdits éléments, des armatures métalliques destinées à assurer une liaison mécanique avec les éléments adjacents, et ainsi conférer une cohésion à l’ensemble.

Ces armatures métalliques comportent une partie qui est noyée dans le premier élément, et une seconde partie qui sera noyée dans l’élément adjacent lors de sa réalisation, notamment lors du coulage du béton.

Ces armatures doivent être maintenues en place lors du coulage du béton de réalisation du premier élément, et sont généralement partiellement contenues à l’intérieur d’un dispositif appelé boîte d’attente, constitué d’un caisson qui renferme les extrémités repliées des armatures, tout en laissant apparente la partie des armatures qui sera noyée dans le béton du premier élément.

Pour l’étanchéité par rapport au béton, le caisson doit être obturé de manière étanche. Dans l’état actuel de la technique, celui-ci peut par exemple être obturé par un couvercle en polypropylène comprenant une section transversale en forme de "U" et venant s’emboîter à l’intérieur du caisson. En d’autres termes, les branches du "U" du couvercle sont glissées à l’intérieur du caisson.

Cette technique de fermeture du caisson n’est pas satisfaisante et se heurte à des problèmes d’étanchéité. De plus avec cette technique, le béton coulé se glisse entre les flancs du caisson et des branches du "U", et gêne l’accès aux armatures.

Une autre technique consiste à prévoir un couvercle plat qui présente sur ces deux bords longitudinaux des agencements lui permettant de s’encliqueter d’une manière définitive sur les bords libres des parois latérales du caisson. Le couvercle présente en outre deux lignes de prédécoupe parallèles au niveau desdits bords longitudinaux.

Ainsi, après avoir coulé le béton du premier élément, on élimine le couvercle qui se déchire suivant les lignes de prédécoupes précitées. De cette manière, le couvercle peut être éliminé pour faire apparaître les extrémités des armatures qui ont été isolées du béton. Par la suite, on déplie les extrémités repliées desdites armatures, destinées à être noyées à l’intérieur de l’élément adjacent en béton.

Cependant, un inconvénient réside dans le fait que dans cette configuration, il subsiste toujours les agencements du couvercle encliquetés sur les bords libres des parois latérales du caisson. Ces agencements se présentent sous la forme de deux bandes en plastique (PVC) coincées entre le béton coulé et le caisson.

Un autre inconvénient réside dans le fait que les boîtes d’attente doivent également être fixées par exemple sur une banche métallique couramment utilisée dans le domaine de la construction. Les boîtes d’attente de l’état actuel de la technique comprennent généralement des dispositifs à aimant rapportés aux extrémités du rail, ce qui engendre notamment un écartement plus important des armatures, ce qui ne permet pas toujours de respecter les plans de bureau d’études.

Expose de l’invention L’un des buts de l’invention est donc de remédier aux inconvénients précités en proposant une boîte d’attente qui peut être fixée aisément sur une banche métallique et d’une manière conforme aux attentes des bureaux d’étude, c’est à dire notamment sans engendrer un écartement supplémentaire des armatures métalliques.

Un autre objectif de l’invention est de fournir une boîte d’attente dont le couvercle est éliminé aisément et sans inconvénients, afin d’avoir librement accès aux parties repliées des armatures de liaison. A cet effet, il a été mis au point une boîte d’attente pour la mise en place d’armatures de liaison entre deux parties ou deux éléments d’ouvrage en béton.

Conformément à l’invention, la boîte d’attente comprend : un rail défini par une paroi de fond et deux parois latérales, ledit rail étant destiné à recevoir une pluralité d’armatures de liaison, dont une partie traverse la paroi de fond, et dont l’autre partie est repliée entre les deux parois latérales dudit rail, un couvercle conformé pour être monté sur les deux parois latérales du rail, parallèlement à sa paroi de fond de manière à obturer ledit rail et contenir les parties repliées des armatures de liaison à l’intérieur de celui-ci, et, au moins deux blocs de maintien, de formes complémentaires à la section transversale dudit rail, et destinés à être disposés aux extrémités du rail, à l’intérieur de celui-ci entre les deux parois latérales, lesdits boes de maintien : - comprennent des aimants permanents au niveau de leur face destinée à être en regard du couvercle du rail une fois le rail obturé ; - comprennent au moins une cavité tubulaire ménagée longitudinalement selon toute la longueur dudit bloc et au voisinage de sa base au contact de la paroi de fond du rail.

Ainsi, les blocs de maintien permettent la fixation de la boîte d’attente sur une banche métallique par aimantation desdits blocs sur ladite banche métallique et aux travers du couvercle du rail.

Ces blocs de maintien sont disposés à l’intérieur de la boîte d’attente de sorte qu’ils ne gênent pas sa mise en place ou bien n’engendrent pas un écartement supplémentaire des armatures de liaison.

Ces blocs de maintien permettent également de rigidifier le rail et de le maintenir en forme. En effet, les blocs de maintien permettent de maintenir un écart constant entre les parois latérales du rail. Cette fonction de maintien de l’écart entre les parois latérales du rail est également réalisée par le couvercle sur le reste de la longueur du rail.

En outre, la présence d’au moins une cavité tubulaire longitudinale constitue une zone d’affaiblissement du bloc de maintien, ce qui permet de faciliter le retrait ultérieur dudit bloc hors du rail, après séchage du béton. En effet, la cavité tubulaire permet notamment d’autoriser une déformation desdits blocs, favorisant leur retrait hors du rail.

De préférence, les parois latérales du rail comprennent chacune un renflement externe ménagé longitudinalement sur toute la longueur du rail. Dans cette configuration, les parois latérales des blocs de maintien, destinées à être en regard des parois latérales du rail, comprennent également chacune un bossage complémentaire au renflement externe longitudinal et ménagé longitudinalement sur toute la longueur du bloc.

Dans cette configuration, chaque bloc de maintien comporte deux cavités tubulaires longitudinales, s’étendant au niveau de leur bossage. Lors du retrait en tant que tel, les bossages peuvent être légèrement rétractés et sortir plus facilement des renflements dans lesquels ils sont engagés, sans engendrer un quelconque risque d’arracher le rail coulé dans le béton.

Le renflement externe des parois latérales du rail permet d’optimiser l’ancrage ultérieur du rail dans le béton coulé. De la même manière, le bossage des parois latérales des blocs de maintien permet d’assurer un maintien optimal desdits blocs dans le rail, et indirectement d’optimiser la fixation de la boîte d’attente sur une banche métallique.

Selon une forme de réalisation particulière de l’invention, le couvercle comprend deux rainures longitudinales destinées à recevoir en engagement les extrémités libres des parois latérales du rail.

Cette caractéristique permet d’obturer le rail avec un couvercle simplement posé sur le dessus dudit rail.

Selon une autre caractéristique, les rainures longitudinales comprennent une conformation leur permettant de s’encliqueter temporairement sur les parois latérales du rail. Ces agencements sont par exemple réalisés par les pans externes des rainures qui se terminent, au niveau de leur bord longitudinal libre, avec une conformation dite en sifflet, c’est-à-dire avec un renflement longitudinal. Cette conformation en sifflet permet qu’une fois le béton coulé autour du rail, le couvercle puisse être retiré aisément sans laisser de partie superflue coincée entre le béton et le rail. Le couvercle peut être retiré entièrement et aisément. De la même manière, le couvercle peut être aisément mis en place grâce aux rainures destinées à être encliquetées.

Le rail présente une faible épaisseur, notamment inférieure au millimètre de sorte que l’engagement des extrémités libres des parois latérales dans les rainures du couvercle peut être relativement difficile. Afin de remédier à cet inconvénient et afin d’optimiser l’engagement du couvercle et donc l’étanchéité du logement interne défini par le rail et le couvercle, les extrémités libres des parois latérales du rail sont repliées vers l’extérieur pour coopérer d’une manière optimale avec les rainures du couvercle, et pour coopérer avec la forme en sifflet et générer l’effet d’encliquetage.

Selon des formes de réalisation particulières, le couvercle peut être réalisé en matière plastique, le rail peut être métallique, et les blocs de maintien peuvent être réalisés en résine synthétique.

Avantageusement, et pour éviter que du béton vienne se loger dans les cavités tubulaires des blocs de maintien, celles-ci sont obturées au moins aux niveaux de leurs extrémités, et de préférence dans toute leur longueur, par un organe d’obturation. Cet organe d’obturation peut être un simple bouchon, par exemple en plastique, ou bien un élément du type joint de bourrage, autrement appelé fond de joint et bien connu de l’état de la technique.

Selon l’invention, on vise également un ensemble de boites d’attente, selon lequel on met en œuvre un seul bloc de maintien positionné au niveau de la zone de jonction de deux boites d’attente consécutives.

On assure ainsi d’une part, la rectitude du positionnement desdites boites d’attente, et d’autre part de lutter contre les différences de niveau entre deux boites adjacentes et continues, susceptibles de se faire jour sur un chantier.

Breve description des dessins D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est réalisée ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence à aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un rail d’une boîte d’attente conforme à l’invention, muni d’une armature de liaison ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective d’un couvercle d’une boîte d’attente selon l’invention ; - la figure 2a est une vue schématique illustrant en détail la conformation en sifflet des pans externes des rainures longitudinales ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d’un bloc de maintien d’une boîte d’attente selon l’invention ; - la figure 4 est une vue schématique de côté de la boîte d’attente selon l’invention, illustrant le rail obturé par un couvercle et équipé d’un bloc de maintien dont les cavités tubulaires sont obturées par un organe d’obturation ; - la figure 5 est une vue schématique vue de dessus d’une boîte d’attente selon l’invention, illustrant un rail obturé par un couvercle, équipé de deux armatures de liaison, et de deux blocs de maintien. - la figure 6 illustre la mise en œuvre de l’un des éléments de l’invention dans le cas de deux boites d’attente positionnées de manière colinéaire.

Description detaillee de l’invention L’invention concerne une boîte d’attente (1) utilisée pour la mise en place d’armatures de liaison (2) entre deux parties ou deux éléments d’ouvrage en béton (non représentés).

En référence aux figures 4 et 5, une boîte d’attente (1) selon l’invention comprend un rail (3) obturé par un couvercle (4), et muni de deux blocs de maintien (5) pour la fixation de ladite boîte d’attente (1) sur une banche métallique (non représentée).

En référence à la figure 1, le rail (3) se présente sous la forme d’un profilé de faible épaisseur, par exemple métallique, s’étendant longitudinalement. Le rail (3) est notamment défini par une paroi de fond (3 a) et deux parois latérales (3b) lui donnant sensiblement une section transversale en forme de "U".

Le rail (3) comprend une pluralité d’armatures de liaison (2) (une seule étant représentée sur la figure 1). Les armatures de liaison (2) sont destinées à assurer une liaison mécanique entre deux éléments adjacents d’un ouvrage en béton, et ainsi conférer une cohésion à l’ensemble. A cet effet, une première partie (2a) des armatures de liaison (2) est destinée à être noyée dans un premier élément d’un ouvrage en béton. La deuxième partie (2b) des armatures de liaison (2) est destinée à être noyée ultérieurement dans un deuxième élément d’un ouvrage en béton adjacent. A cet effet, les armatures de liaison (2) sont posées sur la paroi de fond (3a) du rail (3) de la boîte d’attente (1). Ces armatures de liaison (2) font saillie d’une part, de la paroi de fond (3a) dudit rail (3), du côté opposé aux parois latérales (3b), et sont repliées d’autre part, pour être contenues entre les deux parois latérales (3b) dudit rail (3). En d’autres termes, la première partie (2a) des armatures de liaison (2), destinée à être noyée dans le premier élément d’un ouvrage en béton, fait saillie de la paroi de fond (3a) du rail (3), et la deuxième partie (2b) est repliée à l’intérieur dudit rail (3), et protégée par un couvercle (4) destiné à obturer le rail (3) de la boîte d’attente (1), et ainsi éviter que le béton ne coule à l’intérieur dudit rail, lors de la réalisation de la première partie de l’ouvrage en béton.

Les parois latérales (3b) du rail (3) comprennent chacune un renflement (6) externe ménagé longitudinalement sur toute la longueur du rail (3). Ce renflement (6) permet d’empêcher le retrait du rail (3) une fois le béton coulé autour.

Les extrémités libres des parois latérales (3b) du rail (3) sont repliées pour former un ourlet (3c). Cet ourlet (3c) permet d’éviter d’avoir des parties saillantes pouvant engendrer des blessures lors de la manipulation, mais également de faciliter la mise en place ultérieure du couvercle (4) pour l’obturation du volume défini par le rail.

En référence à la figure 2, le couvercle (4), réalisé par exemple en plastique, est conformé pour être monté entre et sur les deux parois latérales (3b) du rail (3), parallèlement à sa paroi de fond (3 a) de manière à obturer ledit rail (3) et contenir les parties repliées (2b) des armatures de liaison (2) à l’intérieur de celui-ci.

Le couvercle (4) présente une forme générale plate et comprend deux rainures longitudinales (7) ménagées sur toute la longueur dudit couvercle (4) et au niveau de ses bords longitudinaux. Ces rainures (7) sont par exemple formées par deux pans parallèles faisant saillie perpendiculairement du plan du couvercle. Ces rainures (7) permettent, d’une part, de conférer une étanchéité entre le couvercle (4) et le rail (3) et, d’autre part, de réaliser un blocage des parois latérales (3b) dudit rail (3). En effet, les parois latérales (3b) du rail (3) ne peuvent se replier vers l’intérieur lors des poussées exercées par le béton après coulage, ce qui gênerait l’accès aux armatures (2b) et leur dépliage.

Les rainures (7) sont de forme complémentaire aux extrémités libres des parois latérales (3b) du rail (3), et sont destinées à les recevoir en engagement et par encliquetage par exemple pour l’obturation en tant que telle. Plus précisément, c’est l’ourlet (3c) qui est engagé dans lesdites rainures (7).

En référence à la figure 2a, les rainures longitudinales (7) comprennent une conformation leur permettant de s’encliqueter temporairement sur les parois latérales (3b) du rail (3). Ces agencements sont par exemple réalisés par les pans externes des rainures qui se terminent, au niveau de leur bord longitudinal libre, avec une conformation dite en sifflet (7a). Cette conformation en sifflet permet, une fois le béton coulé autour du rail (3), que le couvercle (4) puisse être retiré aisément sans laisser de partie superflue coincée entre le béton et le rail (3). Le couvercle (4) peut être retiré entièrement et aisément. De la même manière, le couvercle (4) peut être aisément mis en place grâce aux rainures (7) destinées à être encliquetées notamment par coopération de l’ourlet (3c) et du sifflet (7a).

En référence à la figure 5, le couvercle (4) est alors apte à obturer le rail (3) de la boîte d’attente (1) par encliquetage sur celui-ci, tout en débordant légèrement sur les parois latérales (3b) dudit rail (3), et plus précisément sur l’ourlet (3c). Compte tenu de la finesse du couvercle, aucune partie (4) ne reste coincée entre le béton coulé et le rail (3) lors de la construction de l’élément d’ouvrage en béton.

En référence à la figure 3, un bloc (5) de maintien, par exemple réalisé en résine synthétique, telle que de la résine de polyuréthane, comprend une forme parallélépipédique complémentaire à la section transversale du rail (3).

Le bloc (5) de maintien est destiné à être disposé à une extrémité du rail (3), un bloc (5) à chaque extrémité, entre ses deux parois latérales (3b). Le bloc (5) de maintien permet d’assurer la fixation de la boîte d’attente (1) à une banche métallique. Il comprend de cette manière des aimants permanents (9) au niveau de sa face destinée à être en regard du couvercle (4) du rail (3) une fois le rail (3) obturé. Le bloc (5) peut comprendre par exemple quatre aimants permanents (9) disposés sensiblement aux quatre coins dudit bloc (5).

Les parois latérales (5a) du bloc (5) de maintien, destinées à être en regard des parois latérales (3b) du rail (3), comprennent chacune un bossage (10) complémentaire au renflement externe longitudinal (6) ménagé sur le rail (3). Les bossages (10) sont ménagés longitudinalement sur toute la longueur du bloc (5). Ces bossages (10) sont destinés à coopérer avec les renflements externes (6) lorsque le bloc (5) de maintien est engagé à l’intérieur du rail (3). Cette caractéristique permet de maintenir d’une manière optimale le bloc (5) dans le rail (3), et donc d’optimiser la fixation du bloc (5) sur une banche métallique.

Selon une caractéristique de l’invention, le bloc (5) de maintien comprend une cavité tubulaire (11) au niveau de chaque bossage (10) dont il est muni. Cette cavité tubulaire (11) est notamment ménagée longitudinalement dans le bloc (5) et sur toute la longueur de celui-ci. Ces cavités tubulaires (11) permettent de pouvoir retirer aisément le bloc (5) lorsqu’il est engagé dans le rail (3). En effet, ces cavités tubulaires (11) autorisent une déformation des bossages (10) lors du retrait du bloc (5).

Cette déformation permet la rétractation des bossages (10) pour permettre le retrait du bloc (5), sans risque d’arrachage du rail hors du béton constitutif du premier élément de l’ouvrage en béton à réaliser

Avantageusement, afin de faciliter le retrait des blocs (5) après coulage du béton, on définit au sein de ces derniers des évidements ou redents (13), permettant l’introduction à ce niveau par l’opérateur d’un marteau de type arrache-clou, apte à faire levier.

Pour éviter, lors de la coulée, que du béton pénètre dans lesdites cavités tubulaires (11), celles-ci sont obturées dans toute leur longueur par des organes d’obturation (12) tels que des éléments appelés « fonds de joint » bien connus de l’état de la technique.

On a illustré en relation avec la figure 6 la mise en œuvre de deux boites d’attente positionné »s de manière continue et colinéaire, situation qui se présente fréquemment sur les chantiers.

On a ainsi représenté trois rails (3), que l’on souhaite positionner dans le prolongement l’un de l’autre sur une banche. On positionne à cheval entre deux rails consécutifs un bloc magnétique (5) du type de celui précédemment décrit.

Ce faisant, outre le fait qu’on réduise le nombre de ces blocs, contribuant à baisser le coût de réalisation des murs ainsi réalisés, on assure la rectitude du positionnement des rails, et donc des boites d’attente correspondantes.

Comme il ressort de ce qui précède, l’invention fournit une boîte d’attente (1) qui peut être fixée aisément sur une banche métallique et d’une manière conforme à toutes les exigences de bureaux d’étude c’est à dire notamment sans engendrer un écartement supplémentaire des armatures de liaison. L’invention fournit également une boîte d’attente (1) dont le couvercle (4) peut être éliminé aisément, après séchage du béton coulé, afin d’avoir accès aux parties repliées des armatures de liaison (2), sans laisser de matériau superflu coincé dans le béton.

Claims (11)

1. Revendications

   1. Boîte d’attente (1) pour la mise en place d’armatures de liaison (2) entre deux parties ou deux éléments d’un ouvrage en béton, caractérisée en ce qu’elle comprend : un rail (3) défini par une paroi de fond (3 a) et deux parois latérales (3b), ledit rail (3) étant destiné à recevoir une pluralité d’armatures de liaison (2) dont une partie (2a) traverse la paroi de fond (3a), et dont l’autre partie (2b) est repliée entre les deux parois latérales dudit rail (3), un couvercle (4) conformé pour être monté sur les deux parois latérales (3b) du rail (3), parallèlement à sa paroi de fond (3 a) de manière à obturer ledit rail (3) et contenir les parties repliées (2b) des armatures de liaison (2) à l’intérieur de celui-ci, et, * au moins deux blocs de maintien (5), de forme complémentaire à la section transversale dudit rail (3), et destinés à être disposés aux extrémités du rail (3), à l’intérieur de celui-ci entre les deux parois latérales (3b), lesdits blocs de maintien (5) comprenant : - des aimants permanents (9) au niveau de leur face destinée à être en regard du couvercle (4) du rail (3) une fois le rail obturé ; - au moins une cavité tubulaire (11) ménagée longitudinalement selon toute la longueur dudit bloc et au voisinage de sa base au contact de la paroi de fond (3a) du rail.
2. 2. Boîte d’attente (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les parois latérales (3b) du rail (3) comprennent chacune un renflement externe (6) ménagé longitudinalement sur toute la longueur du rail (3), et en ce que les parois latérales (5a) des blocs de maintien (5), destinées à être en regard des parois latérales (3b) du rail (3), comprennent chacune un bossage (10) complémentaire au renflement externe longitudinal (6) et ménagé longitudinalement sur toute la longueur du bloc (5).
3. 3. Boîte d’attente (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que la au moins une cavité tubulaire (11) est ménagée au niveau de chaque bossage (10).
4. 4. Boîte d’attente (1) selon l’une des revendications 1 à 3» caractérisée en ce que le couvercle (4) comprend deux rainures longitudinales (7) destinées à recevoir en engagement les extrémités libres des parois latérales (3b) du rail (3).
5. 5. Boîte d’attente (1) selon la revendication 4, caractérisée en ce que les extrémités libres des parois latérales sont repliées pour former un ourlet (3c).
6. 6. Boîte d’attente (1) selon la revendication 4, caractérisée en ce que les pans externes des rainures (7) se terminent, au niveau de leur bord longitudinal libre, avec un sifflet (7a).
7. 7. Boîte d’attente (1) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le couvercle (4) est réalisé en matière plastique.
8. 8. Boîte d’attente (1) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le rail (3) est métallique.
9. 9. Boîte d’attente (1) selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les blocs de maintien (5) sont réalisés en résine synthétique, et notamment en résine de polyuréthanne.
10. 10. Boîte d’attente (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que te cavités tubulaires (11) des blocs de maintien (5) sont obturées au moins à chacune de leur extrémité par un organe d’obturation (12).
11. 11. Ensemble de boites d’attente, mettant en œuvre des boites d’attente selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le positionnement de deux rails consécutifs est assuré par un seul bloc, monté à cheval au sein des deux rails.