FR3073876A1 - Caisson de mise en attente d'armatures de liaison metalliques pour la realisation de planchers en beton et ensemble pour la realisation de planchers en beton integrant un tel caisson - Google Patents
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Abstract
Ce caisson de mise en attente d'armatures de liaison pour la réalisation de planchers en béton, comprend des armatures de liaison constituées d'armatures d'ancrage (20), destinées à être noyées dans un mur en béton, et d'armatures de reprise (36) destinées à être redressées, puis noyées dans le plancher en béton à réaliser. Il est constitué de deux sous-caissons contigus : ▪ un sous-caisson supérieur (22), destiné à recevoir les armatures de liaison, ▪ un sous-caisson inférieur (21), destiné en position opérationnelle à être positionné sous le sous-caisson supérieur (22) recevant les armatures de liaison, et à assurer le positionnement déterminé dudit sous-caisson supérieur et corollairement des armatures de liaison elles-mêmes, et d'autre part d'assurer la fixation de l'ensemble du caisson sur un coffrage ou banche métallique.
Description
CAISSON DE MISE EN ATTENTE D’ARMATURES DE LIAISON METALLIQUES POUR LA REALISATION DE PLANCHERS EN BETON ET ENSEMBLE POUR LA REALISATION DE PLANCHERS EN BETON INTEGRANT UN TEL CAISSON
DOMAINE DE L’INVENTION
L’invention concerne le domaine de la réalisation de planchers en béton, mettant en œuvre des prédalles suspendues. Elle concerne plus spécifiquement un caisson d’attente d’armatures métalliques de liaison et un ensemble intégrant un tel caisson, permettant la réalisation de tels planchers.
ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE
Dans le domaine de la construction d’un édifice comportant plusieurs éléments (murs ou dalles réalisés en béton armé), il est connu de mettre en œuvre des caissons de mise en attente d’armatures métalliques, lesdites armatures étant destinées à assurer une liaison mécanique avec des éléments adjacents. De fait, ces armatures présentent deux extrémités, respectivement les armatures d’ancrage, émergeant du caisson de mise en attente et destinées à être noyées dans un mur, et une autre extrémité dite armatures de reprise, destinées à être redressées après coulage du mur précédent pour être noyées à leur tour dans du béton pour la réalisation, en l’espèce, d’un plancher.
Dans le cadre plus spécifique de la réalisation d’un plancher en béton avec réalisation d’une prédalle préalable, il est connu de réaliser une réservation à proximité de l’extrémité supérieure d’un mur en béton, destinée au logement de ladite prédalle, sur laquelle est ensuite coulé le béton constitutif du plancher proprement dit, et dans laquelle sont noyées les armatures dites de reprise.
Au visa des normes en vigueur, les règles de construction imposent, pour une épaisseur déterminée du plancher suspendu, le respect d’une distance nominale séparant la face inférieure de la prédalle et l’armature de reprise située la plus proche de la prédalle, distance nominale appelée dat. En d’autres termes, cette prédalle doit pouvoir, dans certains cas, disposer d’un appui sur le mur en béton afin de s’assurer du respect de la valeur dat. En outre, un espace suffisant doit être ménagé entre les extrémités de la prédalle et la réservation réalisée dans le mur, pour assurer un remplissage de béton complet sans créer de séparation de celui-ci lors de la réalisation du plancher proprement dit.
Ce faisant, le respect de ces normes nécessite la mise en œuvre d’une règle, par exemple magnétique apte à se positionner sur une banche elle-même métallique, et positionnée de manière telle que la distance précitée soit respectée.
L’expérience démontre que ces contraintes de construction présentent un caractère aléatoire concernant le positionnement des éléments de réservation et des caissons de mise en attente des armatures de liaison, en raison de leur fixation indépendamment les uns des autres. En outre, la préparation de ces différents éléments génère une perte de temps importante, affectant la rentabilité générale du chantier.
Afin de surmonter ces difficultés, il a été proposé dans le document FR 2 669 365 , un dispositif amovible comprenant une pièce rectiligne intégrant des aimants destinés à permettre la fixation dudit dispositif sur un coffrage métallique, pièce de laquelle émane un prolongement vertical possédant la forme d’un cavalier, apte à recevoir les caissons de mise en attente des armatures de liaison. Si ce dispositif permet de surmonter partiellement les inconvénients mentionnés précédemment, il s’avère cependant peu fonctionnel et inadapté pour une mise en œuvre correcte.
L’objectif de la présente invention est de surmonter ces différents inconvénients, en proposant un caisson de mise en attente d’armatures de liaison à la fois simple à mettre en œuvre, apte à assurer un gain de temps dans le cadre de sa mise en œuvre, offrant une précision de pose optimisée, notamment en altitude, et facile à extraire après coulage du mur, de telle sorte à garantir la bonne synchronisation du chantier et de son avancement.
EXPOSE DE L’INVENTION
A cet effet, l’invention vise en premier lieu un caisson de mise en attente d’armatures de liaison pour la réalisation de prédalles, notamment en vue du coulage d’un plancher en béton, ledit caisson comprenant des armatures de liaison constituées d’armatures d’ancrage, destinées à être noyées dans un mur en béton, et d’armatures de reprise destinées à être redressées, puis noyées dans le plancher en béton à réaliser.
Ce caisson se caractérise en ce qu’il est constitué de deux sous-caissons contigus :
un sous-caisson supérieur, destiné à recevoir les armatures de liaison, un sous-caisson inférieur, destiné en position opérationnelle à être positionné sous le sous-caisson supérieur recevant les armatures de liaison, et à assurer le positionnement déterminé dudit sous-caisson supérieur et corollairement des armatures de liaison elles-mêmes, et d’autre part d’assurer la fixation de l’ensemble du caisson sur un coffrage ou banche métallique.
En d’autres termes, l’invention consiste à prévoir un caisson monobloc assurant tout à la fois le positionnement correct des armatures de liaison et la réservation nécessaire à la réception d’une prédalle préalablement au coulage du béton constitutif du plancher proprement dit.
Selon une caractéristique de l’invention, le sous-caisson inférieur de fixation est percé d’orifices traversants répartis sur sa longueur. Ces orifices traversants ont vocation à coopérer avec un organe de fixation linéaire présentant, selon les mêmes intervalles, des aimants permanents aptes à coopérer avec le coffrage ou la banche métallique.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le caisson est réalisé en polypropylène alvéolaire. Avantageusement, les alvéoles du polypropylène alvéolaire sont orientées perpendiculairement à la dimension principale du caisson. Ce faisant, la rigidité du caisson, et plus particulièrement de son périmètre, est optimisée, permettant de favoriser le respect des cotes dimensionnelles attendues, et au demeurant imposées dans le cadre des normes en vigueur, plus particulièrement pour la pose de prédalles suspendues. En raison de cette rigidité améliorée, il est possible de mettre en œuvre du polypropylène de densité inférieure et, par voie de conséquence, de générer un gain de poids.
Selon l’invention, la rigidité du caisson est améliorée par la mise en œuvre d’un raidisseur, également réalisé en polypropylène, inséré dans le sous-caisson supérieur entre les aciers des armatures de liaison métalliques. Ce raidisseur est orienté parallèlement aux faces latérales dudit sous-caisson et s’étend sur toute la hauteur de ce dernier. Un tel raidisseur évite tout écrasement du caisson en situation de coulage. Ce raidisseur peut être indépendant du caisson, et maintenu en place au moyen de clips, ou résulter du repliage de volets ou rabats externes de la feuille constitutive du caisson à l’intérieur de ce dernier, lesdits rabats ou volets étant là encore, maintenus en place au moyen de clips.
Par ailleurs, l’invention vise un ensemble pour la réalisation de planchers en béton mettant en œuvre une prédalle suspendue. Cet ensemble comprend d’une part, un caisson du type précédemment décrit et, d’autre part, un organe de fixation dudit caisson contre un élément de coffrage ou banche métallique. Cet organe de fixation comprend des aimants dont les dimensions correspondent à celles des orifices traversants ménagés dans le sous-caisson de fixation inférieur, et reliés entre eux par un organe rigide, ledit organe rigide faisant saillie par rapport à la face du caisson opposé à la face appui sur le coffrage métallique ou la banche métallique. Cette saillie permet de générer les réservations nécessaires pour la prédalle.
Avantageusement, cet organe de fixation est associé à un organe de fixation supérieur, venant se positionner au niveau du sous-caisson supérieur de réception des armatures de liaison.
Selon une autre caractéristique avantageuse, l’organe de fixation comporte des extensions s’étendant entre les armatures d’ancrage émergeant du sous caisson supérieur.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
La manière dont l’invention peut être réalisée, et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l’appui des figures annexées.
La figure 1 est une vue schématique en plan d’une feuille prépliée et prédécoupée réalisée en polypropylène alvéolaire et constitutive du caisson conforme à l’invention.
Les figues 2 et 3 sont deux représentations schématiques en perspective du caisson de mise en attente obtenues par pliage de la feuille de la figure 1, selon deux vues différentes.
Les figures 4 et 5 sont des vues analogues aux figures 2 et 3, dans lesquelles apparaissent partie des armatures métalliques, et en l’espèce les armatures d’ancrage.
La figure 6 est une représentation schématique en perspective du caisson des figures 2 et 3 muni de ses armatures métalliques avant coopération avec les éléments de fixation, selon un premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 7 représente l’un des éléments de fixation de la figure 6 en place sur le caisson.
La figure 8 est une représentation schématique illustrant la mise en place du caisson muni de ses éléments de fixation contre une hanche métallique, avant la coulée du béton du premier élément de l’ouvrage en béton à réaliser.
La figure 9 est une vue schématique analogue à la figure 8 après coulage du béton.
La figure 10 est une vue schématique analogue à la figure 9 après coulage du béton et extraction du caisson de mise en attente.
La figure 11 est une représentation schématique illustrant le positionnement d’une prédalle suspendue, consécutif à l’étape illustrée à la figure 10.
La figure 12 est l’étape suivante de la réalisation d’un plancher suspendu, illustrant la coulée de béton constitutif du plancher sur la prédalle.
La figure 13 est une illustration schématique d’une variante de la figure 10.
La figure 14 est une représentation schématique en perspective du mur correspondant à la vue en section de la figure 13.
La figure 15 est une représentation schématique en perspective du mur correspondant à la vue en section de la figure 13 après mise en place de la prédalle.
La figure 16 est une représentation schématique en perspective d’un second mode de réalisation de l’organe de fixation entrant dans la constitution de l’ensemble de l’invention.
La figure 17 est une représentation schématique en éclaté de la figure 16.
La figure 18 illustre schématiquement la mise en place de l’ensemble des figures 16 et 17 lors du coffrage du mur.
La figure 19 illustre schématiquement le mur obtenu après coffrage à l’aide de l’ensemble de la figure 16.
La figure 20 illustre schématiquement le mur de la figure 19, après mise en place de la prédalle et dépliage partiel des armatures de liaison, respectivement du mur et de la prédalle.
Les figures 21 à 24 sont des représentations schématiques en plan et en perspective d’une variante du caisson de mise en attente de l’invention faisant apparaître un raidisseur au niveau du sous-caisson recevant les armatures de liaison.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
Le caisson conforme à l’invention est un caisson monobloc, définissant deux souscaissons. A cet effet, il est constitué d’une feuille unique (1), prédécoupée et prépliée, réalisée en polypropylène alvéolaire. Cette feuille (1) a vocation à définir :
• une face principale dite inférieure (2), unique pour les deux sous-caissons définis ci-après, • une face principale supérieure (3) définissant la face principale du sous-caisson inférieur de fixation, et • une face supérieure principale (4) définissant la face supérieure du sous-caisson supérieur de laquelle émanent les armatures métalliques.
Ces différentes faces principales sont reliées entre elles par des faces latérales (5) et (6), la face (3) et la face (4) présentant en outre un volet latéral respectivement (7) et (8) afin d’aboutir à la définition effective des sous-caissons respectifs après pliage de la feuille (1).
Les faces latérales (5), (6), (7) et (8) présentent toute la même largeur dans l’exemple de réalisation décrit.
Par ailleurs, les faces principales (2), (3) et (4) présentent au niveau de chacune de leurs extrémités des volets, respectivement (9), (10) et (11) de largeur égale à la largeur des faces desquelles ils émanent. Les volets (9) et (11) présentent en outre un prolongement respectivement (12) et (13), constituant des languettes destinées à venir coopérer avec des découpes correspondantes, respectivement (14) et (15), après repliage de la feuille (1) en vue de la réalisation du caisson, lesdites découpes étant ménagées sur la face principale (2). La fermeture des volets et des languettes permet ainsi d’obturer le caisson et d’assurer son étanchéité contre la laitance du béton.
En outre, les volets (10) présentent chacun une ouverture traversante de forme rectangulaire (24), destinée à être positionnées limitativement au niveau du souscaisson supérieur de réception des armatures de liaison, et dont la fonction sera décrite ultérieurement.
Par ailleurs, la face principale (2) et la face principale (3) sont percées de lumières traversantss, en l’espèce de forme rectangulaire (16) et (17), destinées à définir, après pliage de la feuille (1), des logements aptes à recevoir l’organe de fixation inférieur tel que décrit ci-après ultérieurement.
Corollairement, la face principale (4) est munie d’orifices traversants (18) répartis sensiblement périodiquement par paires le long de ladite face. Ces orifices traversants ont vocation à permettre le passage des armatures d’ancrage (20).
Lesdits orifices (18) de chacune des paires sont reliés entre eux par une découpe transversale (19), également traversante, apte notamment à favoriser l’extraction du caisson après coulage et prise en masse du béton lors de la réalisation du premier élément de l’ouvrage à réaliser, outre à permettre la mise en place desdites armatures au sein du sous-caisson supérieur après pliage de la feuille et constitution du caisson.
Une fois la feuille (1) pliée et assemblée, on maintient la feuille pliée afin de constituer un caisson proprement dit au moyen de clips (47) plastiques ou métalliques insérés depuis l’extérieur des faces principales (2, 3, 4), et enserrant les volets latéraux (7, 8) selon un plan perpendiculaire auxdites faces principales. On obtient un caisson tel qu’illustré sur les figures 2 et 3. Ce caisson définit donc deux sous-caissons, respectivement un sous-caisson inférieur, dit de fixation (21), et un sous-caisson supérieur (22), intégrant les armatures de liaison (20), ces deux sous-caissons étant parallèles entre eux et sensiblement de mêmes dimensions. On peut notamment observer les logements (23), résultant de la mise en face l’une de l’autre en suite du pliage de la feuille (1) des lumières traversantes (16, 17). Ces logements (23) sont destinés à recevoir des organes de forme correspondante de l’un des éléments de fixation décrits plus en détail ultérieurement.
Les figures 4 et 5 illustrent le caisson de l’invention en mode opérationnel, c’est-à-dire muni de ses armatures de liaison (20). On a en fait, représenté au sein de ces deux figures les armatures d’ancrage, c’est-à-dire celles destinées à être noyées dans le béton constitutif du mur appelé à servir de support au plancher, outre émergeant de la lucarne (42) résultant de la lumière traversante (24) ménagée au sein des volets (10).
On a représenté en relation avec la figure 6, une vue en éclaté du caisson de mise en attente de l’invention et des organes de fixation correspondant, c’est-à-dire avant coopération de ces éléments entre eux. Ces éléments de fixation sont constitués d’un élément de fixation inférieur (25) et d’un élément de fixation supérieur (27). Ces éléments de fixation, que l’on a représentés en place notamment en figure 7 (en partie), sont essentiellement constitués d’éléments rigides, typiquement réalisés en résine, associés à des aimants (26) formant protubérance. Ainsi, les aimants (26) de l’élément de fixation inférieur (25) sont dimensionnés afin d’être reçus dans les logements (23) du sous-caisson de fixation (21). Ces aimants en forme de protubérances (26) ont donc sensiblement la même hauteur que l’épaisseur ou hauteur du caisson, puisqu’aussi bien, les aimants ont vocation à coopérer avec une banche ou coffret métallique (28), tel qu’illustré par exemple sur les figures 8 et 9.
Dans le cas particulier de la réalisation d’un plancher par rapport à un mur réalisé à l’aide de prédalles semi suspendues (37), les règles de construction imposent, pour une épaisseur déterminée du plancher suspendu (31), le respect d’une distance nominale séparant la face inférieure de la prédalle (37) et l’armature de reprise située la plus proche de la prédalle, distance nominale appelée dat et représentée sur la figure 8.
Dans le cadre de l’invention et afin de respecter ces normes, le sous-caisson inférieur (21) présente des dimensions telles qu’il assure, en coopération avec le sous-caisson supérieur (22), en raison du caractère monobloc du caisson, le respect de cette distance.
Plus spécifiquement, et tel qu’on l’a représenté notamment sur les figures 8 et 9, on positionne le caisson monobloc à l’aide des organes de fixation (25) et (27) au niveau de la hanche métallique (28) à la hauteur souhaitée du concepteur.
Les armatures d’ancrage (20) font bien évidemment saillie du sous-caisson supérieur (22) dans l’espace défini entre la hanche métallique (28), apte à coopérer avec les aimants permanents (26) contenus dans les organes de fixation (25) et (27) et une autre cloison (29), non nécessairement métallique, mais définissant avec la hanche métallique (28) le coffrage dans lequel va être coulé le béton constitutif du premier élément de l’ouvrage en béton, en l’espèce un mur vertical (30).
On a représenté en relation avec la figure 9, l’étape consécutive à celle illustrée en figure 8, à savoir le béton coulé dans le coffrage défini par les hanches (28) et (29).
La figure 10 illustre le résultat obtenu après décoffrage puis extraction du coffret conforme à l’invention.
Dans la vue schématique de la figure 10, les armatures de reprise (36) ne sont pas encore dépliées, de sorte qu’elles apparaissent sous la forme d’une section circulaire. En revanche, les armatures d’ancrage (20) apparaissent bel et bien noyées dans le béton constitutif du mur (30).
Au demeurant et surtout, il est défini après décoffrage, une réservation (38) munie d’une zone d’appui inférieure (33) au niveau de laquelle une prédalle (37) va pouvoir ainsi reposer (figures 11 et 15), ladite prédalle étant elle-même munie de ses propres armatures de liaison (34).
Lors de l’étape suivante (figure 15), les armatures de reprise (36) issues du mur (30) ainsi que les armatures (34) de la prédalle (37), sont dépliées.
Puis, après liaisonnement de ces armatures entre elles, il est procédé au coulage du béton constitutif du plancher proprement dit (31). Le béton vient, d’une part, surmonter la prédalle (37) et, d’autre part, couler dans l’interstice (35) séparant la prédalle (37) en appui sur la zone (33) et le fond de la réservation (38) ménagée dans le mur (30) (figure 12).
Afin de permettre un positionnement précis de la prédalle (37) sur la zone d’appui (33) de la réservation (38), et afin d’optimiser la zone de coulage de béton dans l’interstice (35), l’élément de fixation inférieur (25) présente un ou plusieurs évidements (39) (voir figure 17).
Ce ou ces évidements (39) définissent, après coulage du mur (30), des saillies (40) positionnées au voisinage de la base inférieure de la réservation (38) (voir figures 13 et 14). La prédalle (37) est alors positionnée sur la zone d’appui (33) et contre ces saillies (40).
Selon un second mode de réalisation représenté en relation avec les figures 16 à 20, l’organe de fixation inférieur (25) est muni d’extensions (41), venant recouvrir partiellement le sous-caisson supérieur, plus précisément entre les armatures d’ancrage (20) (voir figure 16).
Après coulage du béton pour la réalisation du mur (30) et décoffrage, puis extraction du caisson de l’invention, il résulte de ces extensions (41) la réalisation de réservations (43), lesquelles améliorent la résistance à l’effort de cisaillement, également dénommé dans le domaine considéré effet tranchant.
La figure 18 montre la face du caisson de l’invention, destinée à venir prendre appui contre la banche métallique (28). Sur la partie gauche de ladite figure, seul l’organe de fixation inférieur (25), muni de ses aimants (26) a été représenté. On a également fait figurer les armatures de reprise (36). Sur la partie droite de cette figure, apparaît le caisson monobloc de l’invention, occultant de facto l’organe de fixation et lesdites armatures.
Avantageusement, la feuille (1) constitutive du caisson de l’invention, est réalisée en polypropylène alvéolaire, mais dont les alvéoles ou cannelures sont orientées perpendiculairement à la dimension principale dudit caisson. Cette constitution est davantage décrite dans la demande de brevet déposée le même jour par le même Demandeur.
En raison même de la structure du caisson de l’invention, il est possible de procéder à l’emboîtement successif de plusieurs de ces caissons. En outre, la présence de la lucarne (42) sur les faces latérales extrêmes du sous-caisson supérieur (22), les armatures de reprise (36) émergent de l’une desdites faces, et peuvent pénétrer dans le caisson consécutif par la lucarne correspondante de l’autre face du sous-caisson dudit caisson consécutif. Ce faisant, on peut orienter quasiment toutes les armatures de reprise (36) selon le même sens, et corollairement, éviter les nœuds et difficultés rencontrées par les opérateurs pour déplier lesdites armatures, en tenant compte des propres armatures (34) des prédalles. Seule l’armature de liaison terminale, c’est-à-dire positionnée en bout de la séquence de caissons nécessaires à la longueur de mur et de plancher à réaliser est orientée dans le sens inverse. L’étanchéité à la laitance de béton est conservée dans le cadre d’un tel emboîtement, d’une part, par l’action des organes de fixation (25, 26, 27), et d’autre part, par la présence dans les volets (11), d’une découpe (44), définissant une zone faisant fonction de barrière rabattable devant les lucarnes (42) lors de l’insertion des armatures de reprise de l’un des caissons dans le caisson consécutif par les lucarnes (42).
Selon une variante de l’invention représentée en relation avec les figures 21 à 24, le sous-caisson supérieur (22) destiné à recevoir les armatures de liaison, est muni d’un raidisseur additionnel (45), destiné à optimiser la résistance du caisson contre l’écrasement lié notamment à la poussée générée par le béton lors du coulage de ce dernier.
Ce raidisseur (45) est là encore, avantageusement réalisé en polypropylène alvéolaire. Il s’étend parallèlement aux faces latérales dudit sous-caisson supérieur, sur toute la longueur de ce dernier et selon toute sa hauteur. Il est maintenu en place, en l’espèce perpendiculaire aux faces principales (2, 4) au moyen de clips (46), par exemple réalisé en matière plastique ou en métal, insérés à partir de la face principale (4). Ces clips sont munis de pattes (48), s’étendant de part et d’autre du raidisseur, de telle sorte à le coincer selon la position et la direction souhaitées.
Le raidisseur s’étend donc entre les aciers, plus exactement entre les extrémités libres des armatures de liaison constitutives des armatures de reprise et repliées dans le caisson lors du coulage du premier élément à réaliser.
On conçoit ainsi tous l’intérêt du caisson de mise en attente de l’invention. Tout d’abord en raison de son caractère monobloc, il est beaucoup plus facilement manipulable et la mise en place du caisson est facilitée, puisque l’opérateur n’a plus qu’à manipuler le caisson monobloc et les organes fixation.
En outre, le sous-caisson inférieur, dit de fixation, est dimensionné de telle sorte à permettre la conformité de l’ouvrage à réaliser aux normes en vigueur, notamment en termes de respect de la dat.
Claims (11)
- REVENDICATIONS1. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison pour la réalisation de planchers en béton, ledit caisson comprenant des armatures de liaison constituées d’armatures d’ancrage (20), destinées à être noyées dans un mur en béton (30), et d’armatures de reprise (36) destinées à être redressées, puis noyées dans le plancher en béton à réaliser, caractérisé en ce qu’il est constitué de deux sous-caissons contigus :un sous-caisson supérieur (22), destiné à recevoir les armatures de liaison, un sous-caisson inférieur (21), destiné en position opérationnelle à être positionné sous le sous-caisson supérieur (22) recevant les armatures de liaison, et à assurer le positionnement déterminé dudit sous-caisson supérieur et corollairement des armatures de liaison elles-mêmes, et d’autre part d’assurer la fixation de l’ensemble du caisson sur un coffrage ou banche métallique (28).
- 2. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est constitué d’une feuille unique (1) réalisée en polypropylène alvéolaire, prédécoupée et prépliée.
- 3. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison selon la revendication 2, caractérisé en ce que les alvéoles du polypropylène constitutif de la feuille (1) sont orientées perpendiculairement à la dimension principale du caisson.
- 4. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison selon l’une des revendications1 à 3, caractérisé en ce que le sous-caisson inférieur (21) est percé d’orifices traversants (23) répartis sur sa longueur, et destinés à coopérer avec un organe de fixation linéaire (25) présentant, selon les mêmes intervalles, des aimants permanents (26) aptes à coopérer avec l’élément de coffrage ou la banche métallique (28).
- 5. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison selon l’une des revendications2 à 4, caractérisé en ce que le sous-caisson supérieur (22) est muni de lucarnes (42), obturables par un rabat défini par une découpe (44) ménagée sur des volets extrêmes (11), dont est muni la feuille (1) constitutive dudit caisson, lesdites lucarnes étant destinées à permettre l’insertion de l’extrémité des armatures de reprise (36) émergeant d’un sous-caisson adjacent au sein du sous-caisson supérieur considéré.
- 6. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le sous-caisson supérieur (22) est muni d’un raidisseur (45) orienté parallèlement aux faces latérales dudit sous-caisson et s’étendant sur toute la hauteur du sous-caisson.
- 7. Caisson de mise en attente d’armatures de liaison selon la revendication 6, caractérisé en ce que le raidisseur (45) est réalisé en polypropylène alvéolaire.
- 8. Ensemble pour la réalisation de planchers en béton mettant en œuvre une
- 10 prédalle suspendue (37), caractérisé en ce qu’il comprend un caisson de mise en attente conforme à l’une des revendications 1 à 7, et un organe de fixation inférieur (25, 26) dudit caisson contre un élément de coffrage ou hanche métallique (28).15 9. Ensemble pour la réalisation de planchers en béton mettant en œuvre une prédalle suspendue (37) selon la revendication 8, caractérisé en ce que l’organe de fixation comprend des aimants (26), dont les dimensions correspondent à celles des orifices traversants (23) ménagés dans le sous-caisson de fixation inférieur (21), et reliés entre eux par un organe rigide, ledit organe rigide faisant 20 saillie par rapport à la face du caisson opposée à la face en appui contre le coffrage métallique ou la hanche métallique (28).10. Ensemble pour la réalisation de planchers en béton mettant en œuvre une prédalle suspendue (37) selon l’une des revendications 8 et 9, caractérisé en ce25 que l’organe de fixation est associé à un organe de fixation supérieur (27), venant se positionner au niveau du sous-caisson supérieur (22) de réception des armatures de liaison.
- 11. Ensemble pour la réalisation de planchers en béton mettant en œuvre une30 prédalle suspendue (37) selon l’une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que l’organe de fixation (25) comporte des extensions (41) s’étendant entre les armatures d’ancrage (20) émergeant du sous caisson supérieur (22).
- 12. Ensemble pour la réalisation de planchers en béton mettant en œuvre une35 prédalle suspendue (37) selon l’une des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que l’organe de fixation inférieur (25) présente au moins un évidement (39), destiné à définir, après coulage du béton constitutif du mur (30), des saillies (40) positionnées au voisinage de la base inférieure d’une réservation (38) ménagée dans le mur (30), et contre lesquelles, la prédalle (37) vient prendre appui.
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Citations (5)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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| FR2455658A1 (fr) * | 1979-05-01 | 1980-11-28 | Witschi H | Dispositif de realisation d'un raccordement pour cloison en beton arme |
| FR2669365A1 (fr) * | 1990-11-20 | 1992-05-22 | Mure Ets | Dispositif amovible destine a equiper un coffrage metallique pour la realisation d'un ouvrage en beton, avec menagement d'une reservation dans celui-ci est retenue de caissons d'armatures en attente. |
| FR2825108A1 (fr) * | 2001-05-23 | 2002-11-29 | Cogito | Caisson de boite d'attente |
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| DE202015102442U1 (de) * | 2015-05-12 | 2015-06-01 | Max Frank Gmbh & Co. Kg | Bewehrungsanschlusselement |
-
2017
- 2017-11-20 FR FR1760900A patent/FR3073876B1/fr active Active
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