BE1019046A3 - Columbarium comportant des parois jointes par des dispositifs d'assemblage. - Google Patents

Abstract

Columbarium comportant des dispositifs d'assemblage au moins deux à deux de parois monolithiques (3), chaque dispositif d'assemblage comprenant un couple de baguettes d'angle (7,8) qui prennent appui contre les parois (3) respectivement de part et d'autre de ces dernières, et au moins un jeu d'éléménts coopérant de fixation (12,13) des baguettes d'angle (7,8) l'une à l'autre, des ailes (9,10) des baguettes d'angle forment des mâchoires d'enserrement des parois (3), qui sont manoeuvrables l'une vers l'autres à partir de la mise en coopération des éléments de fixation (12,13) entre eux.

Description

COLUMBARIUM COMPORTANT DES PAROIS JOINTES PAR DES DISPOSITIFS D’ASSEMBLAGE.

Domaine technique de l’invention.

L’invention est du domaine des columbariums formés de niches qui sont destinées à loger des urnes funéraires et qui comportent un accès frontal à leur volume intérieur. Elle a pour objet un columbarium dont des parois voisines sont jointes entres elles par un dispositif d’assemblage.

Etat de la technique.

Les columbariums sont des monuments funéraires destinés à recevoir des urnes contenant les cendres des défunts. Un columbarium comporte au moins une niche affectée à la réception d’une ou de plusieurs urnes, les niches étant de préférence en pluralité et étant disposées les unes à côté des autres. Le columbarium est formé de parois adjacentes au moins deux à deux, comprenant un socle et une paroi de couverture entretoisés par des parois. Parmi les parois, on peut distinguer des parois extérieures délimitant le pourtour du columbarium ou d’une niche dans le cas où celle-ci est unique, et éventuellement des parois intérieures qui forment des cloisons de séparation entre plusieurs niches que comporte le columbarium.

Un problème général posé réside dans l’obtention du columbarium et plus particulièrement dans la formation et dans la jonction des parois qu’il comporte.

Selon une forme de réalisation, les columbariums sont obtenus par moulage pour former un ensemble monolithique, les parois étant réalisées à partir d’un matériau commun, tel qu’un béton ou un agrégat composé de particules notamment minérales, qui sont noyées dans une résine. On pourra par exemple se reporter au document US3983667 (ZWICK W.H.) qui décrit un tel columbarium. Un avantage d’une telle démarche de réalisation d’un columbarium réside dans son obtention à moindres coûts. Cependant, le columbarium obtenu est banal, d’une fiabilité et d’une pérennité douteuse au regard de son étanchéité, présente un aspect extérieur souvent médiocre suscitant chez les proches du défunt un sentiment d’insatisfaction. Une autre solution connue analogue, consiste à réaliser le columbarium à partir de parois moulées qui sont assemblées entre elles par l’intermédiaire d’organes d’emboîtement. Le matériau d’obtention des parois est un matériau commun à base de métal, aluminium notamment, voire même un matériau pouvant être considéré par les proches du défunt comme vulgaire, tel qu’un matériau plastique armé. Une ossature composée de glissières délimite les différentes niches que comporte le columbarium, les glissières recevant respectivement l’une des tranches des parois par emboîtement élastique. On pourra par exemple se reporter au document EP1813739 (GUISEPPE BOSISIO S.R.L.) qui décrit une telle méthode. Les avantages procurés par cette solution résident dans la modularité du columbarium obtenu, dans son étanchéité et dans sa réalisation à moindres coûts. Cependant, un tel columbarium est encore banal et présente toujours un aspect extérieur souvent médiocre, voire encore est d’une robustesse douteuse.

Selon une forme traditionnelle de réalisation, les columbariums sont obtenus à partir de parois qui sont assemblées entre elles et qui sont issues d’un matériau noble minéral, tel que lave, granit ou à base de calcaire par exemple. De tels columbariums sont de qualité, mais présentent l’inconvénient d’être coûteux à obtenir. Les parois sont formées de plaques monolithiques découpées dans le matériau noble, qui doivent être assemblées entre elles. La présente invention s’inscrit dans le cadre des contraintes liées à l’obtention d’un columbarium réalisé de manière traditionnelle, à partir de plaques monolithiques formant des parois qui sont potentiellement issues d’un matériau noble et qui sont assemblées entre elles par des organes d’assemblage.

Une solution courante consiste à assembler les parois entre elles par goujonnage. Les organes d’assemblage sont constitués de goujons, par l’intermédiaire desquels les parois sont jointes les unes aux autres par emboîtement. On pourra par exemple se reporter aux documents CA2526260 (HORTH Y.) ou US3888055 (GALLO ROBERTO A.) qui divulguent de telles dispositions. Cependant, il est fréquent que les tranches des parois soient utilisées pour leur jonction l’une à l’autre, et il est nécessaire de leur conférer une épaisseur conséquente pour ménager des trous de réception des goujons d’un diamètre suffisant permettant d’obtenir une jonction fiable et pérenne des parois entre elles, et une robustesse globale du columbarium qui soit satisfaisante. Par ailleurs, il est souhaitable que les goujons ne soient pas visibles de l’extérieur du columbarium pour ne pas affecter son esthétique générale, ce qui accroît les difficultés d’assemblage et/ou d’agencement des parois entre elles. Cet assemblage doit être réalisé en atelier par un opérateur spécialisé, ce qui est contraignant. Il en ressort finalement qu’une telle méthode d’obtention du columbarium est coûteuse, avec pour conséquence une baisse d’intérêt par les proches des défunts pour les columbariums obtenus de manière traditionnelle, au profit des columbariums obtenus par moulage d’un matériau commun.

Objet de l’invention.

Le but de la présente invention est de proposer un columbarium comportant des dispositifs d’assemblage pour joindre entre elles deux parois voisines. Les parois qui composent le columbarium sont formées de plaques monolithiques potentiellement issues d’un matériau noble. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un columbarium avec un dispositif d’assemblage qui permette de joindre entre elles les parois du columbarium au moins deux à deux, cette jonction offrant une liberté de conformation polygonale du pourtour du columbarium et étant obtenue à moindres coûts, sans affecter ni l’aspect extérieur ni la robustesse globale du columbarium réalisé.

Un columbarium selon l’invention comporte des parois monolithiques et un dispositif d’assemblage au moins deux à deux de ces parois monolithiques, ce dispositif comprenant des organes d’assemblage de deux parois voisines entre elles qui sont en prise respectivement sur l’une et l’autre des parois , et est caractérisé en ce que les organes d’assemblage comprennent un couple de baguettes d’angle qui prennent appui contre les parois respectivement de part et d autre de ces dernières, et au moins un jeu d’éléments coopérant de fixation des baguettes d’angle l’une à l’autre, l’une au moins des baguettes d’angle comportant un organe de positionnement relatif des parois voisines l’une par rapport à l’autre et qui ménage entre les parois un interstice apte à autoriser le passage des éléments de fixation l’un vers l’autre.

Avantageusement, l’organe de positionnement relatif est constitué par un sabot solidaire de l’une des baguettes d’angle, les éléments de fixation étant constitués pour l’un d’une vis et pour l’autre d’un trou taraudé ménagé dans lé sabot . Le positionnement relatif des parois latérales l’une par rapport à l’autre peut être obtenu par l’intermédiaire de nervures que comporte la baguette d’angle.

Les éléments coopérant de fixation peuvent être indifféremment du type à fixation par emboîtement irréversible ou du type à fixation par vissage. L’un au moins des éléments coopérant de fixation peut être indifféremment constitué d’un élément rapporté ou d’un élément intégré dans l’une au moins des baguettes d’angle .

Des ailes des baguettes d’angle peuvent former des mâchoires d’enserrement des parois, qui sont manoeuvrables l’une vers l’autre à partir de la mise en coopération des éléments de fixation entre eux.

L’une au moins des baguettes d’angle peut être équipée d’au moins une équerre de fixation sur une seconde paroi voisine qui est orientée dans son plan général orthogonalement à l’orientation générale d’extension des baguettes d’angle.

Les parois peuvent être assemblées successivement deux à deux pour conférer au columbarium une conformation polygonale axialement élevée, l’espace intérieur du columbarium étant cloisonné pour ménager une pluralité de niches , indifféremment par au moins une cloison radiale dont l’une des tranches est disposée dans une zone d’assemblage de deux parois voisines, ou par au moins une cloison interposée entre deux parois opposées du columbarium.

Le columbarium est plus particulièrement conformé en polygone axialement étendu, et comporte au moins une niche de réception d’au moins une urne funéraire. Ce columbarium comprend notamment un socle surplombé par une paroi de couverture, qui sont entretoisées par des parois latérales dont l’une au moins comporte une ouverture frontale d’introduction d’une urne funéraire à l’intérieur de la niche qui lui est dédiée. Cette ouverture est munie d’une trappe d’accès au volume intérieur de la niche.

Il est précisé que l’on entend communément par baguette d’angle un élément allongé indépendant comportant un couple d’ailes latérales ou analogues qui sont reliées par une partie médiane. Les ailes définissent entre elles un dièdre et la partie médiane est susceptible d’être d’une quelconque conformation. Par exemple et selon diverses variantes de conformation des baguettes d’angle, la dite partie médiane est formée d’un prolongement des ailes l’une vers l’autre, ce prolongement étant susceptible de s’étendre suivant le plan général d’extension des ailes, ou suivant un plan qui lui est concourant. Ce prolongement est aussi susceptible d’être globalement plan ou d’être de conformation courbe. Le nombre de côtés du columbarium constitués respectivement par une paroi latérale, définit l’angle du dièdre formé par les ailes que comprennent les baguettes, cet angle étant de préférence constant pour l’ensemble des baguettes utilisées pour l’assemblage successivement deux à deux des parois latérales du columbarium.

De telles modalités d’assemblage des parois du columbarium entre elles permettent de réduire considérablement l’épaisseur des plaques, et donc le coût en matériau nécessaire pour la formation du columbarium. Les chants des parois ne nécessitent aucun traitement de surface particulier, compte tenu de la présence des baguettes d’angle qui les masquent, ce qui permet de réduire davantage le coût d’obtention des parois. L’assemblage des parois entre elles peut être rapidement réalisé sur site d’installation du columbarium par un opérateur non spécialisé du domaine de la taille et de l’assemblage de pièces en pierre, ce qui permet de réduire encore les coûts d’obtention du columbarium. Aucun gros œuvre n’est nécessaire pour former le columbarium malgré l’utilisation de parois monolithiques en matériau noble d’origine minérale, les différents éléments nécessaires à la formation du columbarium pouvant être transportés de manière indépendante et être assemblés sur site par l’opérateur non spécialisé. L’aspect extérieur du columbarium formé de parois en matériau noble est préservé, voire est renforcé par la présence des baguettes d’angle qui soulignent le caractère massif d’origine minérale des parois du columbarium obtenu. Les baguettes d’angle sont formées à partir de profilés préférentiellement métalliques, mais sont susceptibles d’être formées à partir de tout autre matériau.

Les baguettes d’angle sont de préférence utilisées pour la jonction entre elles des parois latérales du columbarium. Les parois latérales étant toutes assemblées successivement les unes aux autres par l’intermédiaire des baguettes d’angle, la structure obtenue est robuste. L’étanchéité du columbarium est sécurisée par la prise d’appui des ailes contre les parois, les baguettes d’angle constituant en outre des organes d’étanchéité à l’encontre d’une infiltration d’eau à l’intérieur du columbarium. L’assemblage des parois latérales avec le socle et avec la paroi de couverture est de préférence réalisé par l’intermédiaire d’équerres de fixation dont les branches sont respectivement en prise, notamment par vissage, par goujonnage ou autre technique analogue, sur les faces internes respectivement du socle ou de la paroi de couverture, et sur l’une au moins des baguettes d’angle.

Plus particulièrement, le dispositif d’assemblage met en œuvre une pince à double croc pour l’assemblage de deux parois latérales voisines. Ces crocs sont respectivement formés par les ailes des baguettes prises deux à deux, pour enserrer conjointement l’une et l’autre des parois en bordure de leur tranche. Les crocs sont disposés de part et d’autre d’une partie médiane de la pince correspondante aux parties médianes des baguettes d’angle. La partie médiane de la pince reçoit les éléments coopérant de fixation pour la fermeture des crocs respectivement sur l’une et l’autre des parois.

Selon une forme préférée de réalisation, l’un des éléments de fixation est constitué d’une vis dont la tête prend appui contre l’une des baguettes d’angle. Le filetage de cette vis coopère avec un évidement taraudé qui est ménagé dans un sabot solidaire de l’autre baguette d’angle, et qui constitue l’autre élément de fixation.

Avantageusement, le sabot constitue en outre l’organe de positionnement. Plus particulièrement, le sabot est agencé en organe de butée contre lequel les parois sont spontanément rigoureusement positionnées sous l’effet du rapprochement des baguettes d’angle l’une vers l’autre, à partir de la mise en coopération des éléments de fixation. Les chants du sabot sont de préférence biseautés pour ménager des surfaces d’appui fiables pour les parois.

On relèvera que bien que la présente invention vise à être exploitée pour des parois formées à partir d’un matériau minéral noble, tel que granit, lave ou à base de calcaire notamment, le dispositif d’assemblage proposé est susceptible d’être appliqué pour un columbarium dont les parois monolithiques sont formées à partir d’autres matériaux plus vulgaires, tel que le béton, un agrégat de particules noyées dans une résine, voire un matériau plastique.

Description des figures.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va en être faite d’exemples de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles :

Les fig. 1 à fig.4 sont des illustrations d’un exemple de réalisation d’un columbarium de la présente invention comportant une niche unique, respectivement en perspective, en vue de face, en coupe latérale et en coupe horizontale.

Les fig.5 à fig.9 sont des illustrations en coupe horizontale d’exemples respectifs de réalisation de dispositifs d’assemblage conformes aux dispositions de la présente invention.

Les fig.10 et fig. 11 sont des illustrations respectivement en coupe horizontale et en perspective d’exemples de réalisation de columbariums de la présente invention, comportant une pluralité de niches.

Sur les fig. 1 à fig.4, un columbarium est destiné à la conservation d’une urne funéraire unique, et est formé à partir de parois en matériau minéral noble, tel que le granit, qui sont assemblées entre elles. Ce columbarium est de conformation polygonale axialement élevée, et comprend un socle 1 surplombé d’une paroi de couverture 2, qui sont entretoisés par des parois latérales 3. L’une des parois latérales 3 comporte une ouverture frontale 4 pour l’introduction de l’urne funéraire, cette ouverture 4 étant munie d’une trappe 5 pour en condamner l’accès. Les parois latérales 3 sont jointes les unes aux autres successivement deux à deux, au moyen de dispositifs d’assemblage 6 qui sont disposés aux angles du polygone.

Sur les fig.5 à fig.8, le dispositif d’assemblage 6 comprend deux baguettes d’angles 7,8 qui prennent des appuis antagonistes contre chacune des parois latérales 3 à assembler. Les baguettes d’angles 7,8 sont des organes indépendants avantageusement issus,d’un profilé, métallique notamment, et s’étendent le long des bords des parois latérales 3 en étant respectivement disposées de part et d’autre de ces dernières. La prise d’appui des baguettes d’angle 7,8 contre les parois latérales 3 est réalisée par l’intermédiaire d’ailes latérales 9,10 que comportent chacune des baguettes d’angle 7,8 et qui définissent entre elles un dièdre. Cette prise d’appui est effectuée soit en bordure des bords des parois latérales, tel que représenté sur les fig.6 à fig.8, soit contre les tranches des parois latérales pour au moins l’une 8 des baguettes d’angle, tel que représenté sur la fig.5. Les ailes latérales 9,10 sont reliées l’une à l’autre par une partie médiane 11, qui est orientée soit transversalement au plan général d’extension des ailes latérales 9,10 tel que représentée sur les fig.5 et fig.6, soit parallèlement à ce plan d’extension en prolongement des ailes latérales 9,10 tel que représenté sur la fig.8 pour la baguette extérieure. Cette partie médiane 11 est susceptible d’être plane, tel que représenté sur les fig.5 et fig.7, ou bien courbe tel que représenté sur la fig.6.

Les baguettes d’angles 7,8 sont jointes l’une à l’autre par au moins un jeu d’éléments coopérant de fixation 12,13. Sur les exemples de réalisation représentés, ces éléments de fixation sont constitués pour l’un d’une vis 12 et pour l’autre d’un trou taraudé 13 de réception de la vis 12, qui est ménagé dans un sabot 14 solidaire de l’une des baguettes d’angle. Cette solidarisation est réalisée par scellement, et plus particulièrement par soudage, par collage ou autre technique de scellement analogue. La mise en coopération des éléments de fixation 12,13 entre eux provoque un serrage des ailes latérales 9,10 contre les parois latérales 3. Les chants du sabot 14 sont chanfreinés, de sorte que les parois latérales 3 puissent prendre un appui stable et confortable en vue de leur positionnement rigoureux l’une par rapport à l’autre. Le sabot 14 permet de placer les bords des parois latérales 3 à distance l’un de l’autre, en ménageant entre eux un interstice pour le passage de la vis 12 qu’il reçoit.

L’une des baguettes d’angle 7,8 est équipée d’équerres 15 de fixation respectivement au socle 1 et à la paroi de couverture 2. Cette fixation est susceptible d’être réalisée par vissage ou par goujonnage, sans nécessiter une épaisseur conséquente des parois 1,2,3. L’assemblage des parois latérales 3 entre elles permet de former une structure rigide et robuste, qui est ensuite assemblée au socle 1 et à la paroi de couverture 2 par l’intermédiaire des équerres 15.

Sur la fig.9, les éléments de fixation sont constitués pour l’un par une vis 16 dont la tête prend appui contre l’une des baguettes d’angle 7, et pour l’autre par un écrou 17 prenant appui contre l’autre baguette d’angle 8. L’une des baguettes d’angle 7 comporte un fût 18 pour le passage de la vis 16 à son travers, qui s’étend vers l’autre baguette d’angle 8 conformée en plat. Les tranches de ce plat sont biseautées pour former le dièdre utile à une prise d’appui fiable et confortable de la baguette d’angle 8 contre la paroi latérale 3 correspondante. Un tel agencement du dispositif d’assemblage est plutôt adapté à la jonction entre deux parois latérales 3 voisines délimitant entre elles un angle largement ouvert, tel que sur l’exemple de réalisation représenté sur la figure. Le positionnement relatif des parois latérales 3 l’une par rapport à l’autre est obtenu par l’intermédiaire de nervures 23 que comporte la baguette d’angle 7 équipée du fût 18, qui sont en outre exploitées pour relier ce dernier aux ailes latérales 9,10 de cette baguette d’angle 7.

Dans les différents exemples de réalisation, la baguette d’angle intérieure 8 ne s’étend, de préférence, que sur une fraction de la longueur du bord de la paroi 3, dans la zone des éléments de fixation 12,13 ou 16,17. La baguette d’angle extérieure 9 s’étend suivant toute la longueur du bord.

Sur les fig.10 et fig.11, les columbariums sont destinés à abriter plusieurs urnes funéraires 19, et comportent à cet effet une pluralité de niches 20. Ces niches 20 sont ménagées à partir d’un cloisonnement de l’espace intérieur du columbarium. Chaque niche 20 est susceptible de recevoir une ou plusieurs urnes funéraires 19. Sur l’exemple de réalisation représenté sur la fig.10, le columbarium présente une conformation octogonale axialement élevée. L’espace intérieur du columbarium est radialement cloisonné, par des cloisons 21 qui s’étendent depuis les zones d’assemblage des parois latérales 3 entre elles. Sur l’exemple de réalisation représenté sur la fig. 11, le columbarium présente une conformation parallélépipédique axialement élevée. L’espace intérieur du columbarium est cloisonné suivant l’une de ses dimensions d’extension parallèles au sol, par une cloison 22 qui s’étend entre deux parois latérales 3 opposées du columbarium.

Claims (9)

1. Columbarium comportant des parois monolithiques (3) et un dispositif d’assemblage au moins deux à deux de ces parois monolithiques (3), ce dispositif comprenant des organes d’assemblage de deux parois (3) voisines entre elles qui sont en prise respectivement sur l’une et l’autre des parois (3), caractérisé en ce que les organes d’assemblage comprennent un couple de baguettes d’angle (7,8) qui prennent appui contre les parois (3) respectivement de part et d’autre de ces dernières, et au moins un jeu d’éléments coopérant de fixation (12,13 ; 16,17) des baguettes d’angle (7,8) l’une à l’autre, l’une au moins des baguettes d’angle (7,8) comportant un organe de positionnement relatif (14,23) des parois (3) voisines l’une par rapport à l’autre et qui ménage entre les parois un interstice apte à autoriser le passage des éléments de fixation (12,13; 16,17) l’un vers l’autre.

2. Columbarium selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’organe de positionnement relatif est constitué par un sabot (14) solidaire de l’une des baguettes d’angle, les éléments de fixation étant constitués pour l’un d’une vis (12) et pour l’autre d’un trou taraudé (13) ménagé dans le sabot (14).

3. Columbarium selon la revendication 1, caractérisé en ce que le positionnement relatif des parois latérales (3) l’une par rapport à l’autre est obtenu par l’intermédiaire de nervures (23) que comporte la baguette d’angle (7).

4. Columbarium selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments coopérant de fixation (12,13 ; 16,17) sont indifféremment du type à fixation par emboîtement irréversible ou du type à fixation par vissage.

5. Columbarium selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’un au moins des éléments coopérant de fixation (12,13 ;16 ,17) est indifféremment constitué d’un élément rapporté ou d’un élément intégré dans l’une au moins des baguettes d’angle (7,8).

6. Columbarium selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que des ailes (9,10) des baguettes d’angle forment des mâchoires d’enserrement des parois (3), qui sont manœuvrables l’une vers l’autre à partir de la mise en coopération des éléments de fixation (12,13 ; 16,17) entre eux.

7. Columbarium selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’une au moins des baguettes d’angle (7,8) est équipée d’au moins une équerre (15) de fixation sur une seconde paroi voisine (1,2) qui est orientée dans son plan général orthogonalement à l’orientation générale d’extension des baguettes d’angle (7,8).

8. Columbarium selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parois (3) sont assemblées successivement deux à deux pour conférer au columbarium une conformation polygonale axialement élevée, l’espace intérieur du columbarium étant cloisonné pour ménager une pluralité de niches (20), indifféremment par au moins une cloison radiale (21) dont l’une des tranches est disposée dans une zone d’assemblage de deux parois voisines (3), ou par au moins une cloison (22) interposée entre deux parois (3) opposées du columbarium.

9. Columbarium selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’une des baguettes d’angle (7,8) est équipée d’équerres (15) de fixation respectivement au socle (1) et à la paroi de couverture (2).