BE1018932A3 - - Google Patents

Abstract

Dans ledit sommier, une articulation simple ou un axe d'articulation (11) est interposé(e) entre un appuie-tête (3) et un dossier (2). Une seconde biellette (7) est articulée sur ledit dossier (2) et sur un levier de réglage (5), à distance des extrémités de ce dernier entre lesquelles elle se trouve. Ladite seconde biellette (7) comporte un trou oblong (10) dans la zone traversée par un axe d'articulation (9) situé côté levier de réglage.

Description

SOMMIER POUR MEUBLES DE COUCHAGE ;

La présente invention se rapporte à un sommier pour meubles de couchage, comprenant un cadre ; un dossier articulé à pivotement sur ledit cadre et associé à un appuie-tête pivotant ; une traverse rotative fixée entre les longerons dudit cadre et disposée au-dessous du dossier ; un levier de réglage faisant saillie au-delà de ladite traverse et dont l’extrémité libre se trouve sensiblement au-dessous de l’appuie-tête, dans la position de base, et est articulée sur l’appuie-tête par l’intermédiaire d’une première biellette à rattachement pivotant ; et un organe d’entraînement qui dépasse au-delà de la traverse et peut être sollicité par un entraînement de réglage au moyen duquel des rotations peuvent être imprimées à ladite traverse.

Des sommiers similaires, destinés à des meubles de couchage, sont amplement connus dans l’état de la technique et revêtent, en particulier, la forme de sommiers à lattes. Ainsi, d’après le modèle d’utilité allemand 20 2008 016 980.1, l’on connaît par exemple un sommier à lattes de type analogue conçu pour des meubles de couchage. Dans ce cas, pour déplacer le dossier et l’appuie-tête â la position de confort relevée par pivotement, à partir de la position de base sensiblement horizontale, ledit appuie-tête occupe une position avancée vis-à-vis dudit dossier lors du relevage par pivotement. Cela s’opère, fréquemment, avec le concours d’une charnière bloquante située dans la zone d’articulation entre le dossier et l’appuie-tête. Etant donné que des cadres à ressorts intégrés ne sont habituellement équipés que de minces platines remplaçant les montants latéraux de hauteur conséquente, équipant des sommiers à lattes, l’utilisation d’une telle articulation à charnière bloquante n’est pas possible à l’emplacement du point de rotation entre le dossier et l’appuie-tête.

Dans d’autres sommiers à lattes connus d’après l’art antérieur, le dossier est déplacé par l’intermédiaire d’un rouleau interposé entre ledit dossier et un levier de réglage s’étendant au-dessous de ce dernier. Néanmoins, étant donné que des cadres à ressorts intégrés sont habituellement rembourrés ou revêtus d’une étoffe à la face inférieure, ledit rouleau provoque, à la longue, la destruction de l’étoffe ou du rembourrage.

En se fondant sur l’art antérieur mentionné en introduction, la présente invention a pour objet de fournir un sommier du type précité, qui permette le pivotement entre l’appuie-tête et le dossier, également en présence de cadres à ressorts intégrés ne présentant qu’une faible hauteur de réalisation ; qui puisse être fabriqué de manière économique et simple, en ménageant respectivement une étoffe ou un rembourrage entourant le cadre ou le sommier ; et qui interdise alors un allongement excessif entre ledit dossier et ledit appuie-tête.

Conformément à l’invention, l’objet recherché est atteint par le fait qu’une articulation simple, ou un axe d’articulation, est interposé(e) entre l’appuie-tête et le dossier ; par le fait qu’une seconde biellette est articulée sur le dossier et sur le levier de réglage, à distance des extrémités de ce dernier entre lesquelles elle se trouve ; et par le fait que ladite seconde biellette comporte un trou oblong dans la zone traversée par un axe d’articulation situé côté levier de réglage.

En dépit de la hauteur de réalisation modeste du sommier, l’articulation ou l’axe d’articulation peut être interposé(e) entre l’appuie-tête et le dossier. En combinaison avec une seconde biellette située entre le levier de réglage et le dossier, une usure respective de l’étoffe ou du rembourrage, respectivement implanté(e) à la face inférieure du sommier ou du cadre à ressorts intégrés, est empêchée le plus amplement possible étant donné qu’aucun rouleau ou patin de soutien ne prend appui contre la face inférieure du dossier. Qui plus est, l’utilisation de la seconde biellette empêche un allongement excessif de l’appuie-tête et du dossier au-delà de la position maximale de déploiement, par exemple lors d’une contrainte imposée, au cadre à son extrémité située le plus à l’extérieur. L’allongement excessif est alors interdit par la longueur maximale de la seconde biellette articulée sur le levier de réglage et sur le dossier.

Une préférence particulière peut être accordée au fait que le trou oblong s’étende dans la direction longitudinale de la seconde biellette.

La longueur du trou oblong, s’étendant dans la direction longitudinale de la seconde biellette, détermine alors la course de déplacement de l’appuie-tête d’une manière propre à autoriser un mouvement (en position avancée) dudit appuie-tête, jusqu’à une inclinaison souhaitée, avant que le dossier soit amené, par pivotement, à une position relevée à partir de la position sensiblement horizontale. Ainsi, le façonnage d’un trou oblong plus long permet d’accroître l’anticipation respective de l’inclinaison ou du pivotement de l’appuie-tête.

D’une manière particulièrement préférentielle, il peut être de surcroît prévu que, dans la position horizontale de base, le levier de réglage s’étende à peu près horizontalement en partant sensiblement de la traverse, avec inclinaison descendante en direction du plan de dressage, sachant que l’angle, décrit par ledit levier avec la seconde biellette, se présente comme un angle aigu et l’angle, décrit par ledit levier avec la première biellette, se présente comme un angle aigu ou approximativement droit, l’axe d’articulation étant alors logé à l’intérieur du trou oblong, à l’extrémité dudit trou qui est tournée à l’opposé du dossier ; sachant que, dans une position intermédiaire, l’appuie-tête est animé de pivotements vis-à-vis du dossier et le levier de réglage s’étend légèrement au-delà de l’horizontale à partir de la traverse, en se dressant dans la direction du relevage par pivotement ; sachant que l’angle, décrit par le levier de réglage avec la seconde biellette, se présente comme un angle aigu et l’angle, décrit par ledit levier avec la première biellette, se présente comme un angle aigu ou approximativement droit, l’axe d’articulation étant alors logé à l’intérieur du trou oblong, à l’extrémité dudit trou qui est tournée vers le dossier ; et sachant en outre que, dans la position de confort, l’appuie-tête est animé de pivotements vis-à-vis du dossier, et ledit dossier est animé de pivotements par rapport au cadre, de telle sorte que les angles, décrits entre le levier de réglage et la première biellette, et entre ledit levier et la seconde biellette, soient des angles obtus, l’axe d’articulation étant logé à l’intérieur du trou oblong, à l’extrémité dudit trou qui est tournée vers le dossier.

Cela autorise le réglage d’ion cadre à ressorts intégrés du type susmentionné, constitué de pièces structurelles particulièrement minces, sans que le rembourrage ou le revêtement en tissu dudit cadre, respectivement du sommier, soit détérioré par des pièces d’appui ou de type similaire. La position avancée de l’appuie-tête, vis-à-vis du dossier, autorise une première position de confort souhaitée (position intermédiaire), si bien que l’utilisateur peut choisir de régler uniquement l’appuie-tête comme un repose-nuque, le dossier conservant sa posture horizontale dans cette position; ou bien d’imprimer un pivotement vers la position de confort relevée dans laquelle, à la fois, le dossier et l’appuie-tête sont rehaussés par rapport à l’horizontale.

Enfin, une préférence particulière peut être accordée au fait que la première biellette offre une longueur sensiblement égale ou légèrement supérieure à celle de la seconde biellette.

De la sorte également, la position avancée de l’appuie-tête vis-à-vis du dossier s’en trouve notamment déterminée, si bien que ledit appuie-tête accomplit, par rapport audit dossier, un mouvement anticipé dans une plage définie avec précision.

L’invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d’exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 illustre un sommier conforme à l’invention, dans la position horizontale de base ; la figure 2 représente ledit sommier dans une position intermédiaire (pivotement de l’appuie-tête) ; et la figure 3 montre ledit sommier dans la position de confort relevée par pivotement.

Les figures illustrent un sommier destiné à des meubles de couchage et muni d’un cadre 1. Un dossier pivotant 2, associé à un appuie-tête pivotant 3, est articulé sur ledit cadre 1. Une traverse rotative 4 est interposée entre les longerons du cadre 1, au-dessous du dossier 2. Un levier de réglage 5 fait saillie au-delà de ladite traverse 4, ledit levier, dont l’extrémité libre se trouve sensiblement au-dessous de l’appuie-tête 3 dans la position de base (figure 1), étant articulé sur ledit appuie-tête 3 par l’intermédiaire d’une première biellette 8 à rattachement pivotant. La traverse 4 peut être animée de rotations au moyen d’un organe d’entraînement 6 qui dépasse au-delà de ladite traverse 4 et peut être sollicité par un entraînement de réglage (non représenté sur les figures).

Conformément à l’invention, une articulation simple à axe d’articulation 11 se trouve entre l’appuie-tête 3 et le dossier 2. En outre, une seconde biellette 7 est articulée sur ledit dossier 2 et sur le levier de réglage 5, sensiblement au centre, à distance des extrémités de ce dernier. Ladite seconde biellette 7 comporte un trou oblong 10 dans la zone traversée par un axe d’articulation 9 situé côté levier de réglage. Ledit trou 10 s’étend dans la direction longitudinale de ladite biellette 7.

Cela a pour effet d’autoriser un déplacement à partir d’une position de base sensiblement horizontale (figure 1), en transitant par une position intermédiaire (figure 2), jusqu’à une position de confort relevée par pivotement (figure 3), respectivement occupée par le sommier, par le dossier 2 et par l’appuie-tête 3 pouvant être, au préalable, animé de pivotements. Au cours d’un tel déplacement, le cadre ou le sommier (parties 2 et 3) peut être respectivement revêtu de tissu, ou rembourré, sans que le revêtement soit détérioré par des pièces de réglage ou des pièces d’appui. Il est également possible d’utiliser des pièces structurelles particulièrement aplaties, matérialisant respectivement l’appuie-tête 3 ou le dossier 2, du fait qu’il n’est pas impératif d’installer des pièces d’armature de grande taille. Dans un tel mécanisme de réglage, par ailleurs, l’on empêche une extension excessive au-delà de la position d’extension maximale du dossier 2 associé à l’appuie-tête 3. Ladite position d’extension maximale est limitée par la longueur de la seconde biellette 7 étant donné que ladite biellette 7 restreint la position d’extension maximale lorsqu’elle atteint sa position extrême, et interdit une extension excessive. De surcroît, un sommier de ce type, équipé d’un mécanisme de réglage, peut être fabriqué de façon économique et simple, et possède une grande longévité.

Comme l’atteste notamment une observation de la figure 1, le levier de réglage 5 s’étend à peu près horizontalement dans la position horizontale de base, en partant sensiblement de la traverse 4, avec inclinaison en direction du plan de dressage. L’angle, décrit par ledit levier 5 avec la seconde biellette 7, est un angle aigu. L’angle, décrit par ledit levier 5 avec la première biellette 8, est aigu ou approximativement droit. Dans cette position, par ailleurs, l’axe d’articulation 9 se trouve à l’intérieur du trou oblong 10, à l’extrémité dudit trou 10 qui est tournée à l’opposé du dossier 2. Dans la position intermédiaire, comme l’atteste notamment une observation de la figure 2, l’appuie-tête 3 est déjà relevé par pivotement vis-à-vis du dossier 2 et le levier 5 s’étend légèrement au-delà de l’horizontale, à partir de la traverse 4, en se dressant dans la direction du relevage par pivotement. L’angle, décrit par ledit levier 5 avec ladite seconde biellette 7, est un angle aigu et l’angle, compris entre ledit levier 5 et la première biellette 8, est aigu ou approximativement droit. Dans cette position intermédiaire (figure 2), l’axe d’articulation 9 est logé à l’intérieur du trou oblong 10, à l’extrémité dudit trou 10 qui est tournée vers le dossier 2.

Dans la position de confort illustrée sur la figure 3, dans laquelle tant le dossier 2, que l’appuie-tête 3, sont animés de pivotements, ledit appuie-tête 3 a pivoté vis-à-vis dudit dossier 2, et ledit dossier 2 a pivoté par rapport au cadre 1, de façon telle que les angles, formés entre le levier de réglage 5 et la première biellette 8, et entre ledit levier 5 et la seconde biellette 7, soient des angles obtus. Dans la position de confort (figure 3), l’axe d’articulation 9 se trouve à l’intérieur du trou oblong 10, à l’extrémité dudit trou 10 qui est tournée vers le dossier 2.

Dans l’exemple de réalisation, la première biellette 8 offre une longueur sensiblement égale ou légèrement supérieure à celle de la seconde biellette 7. Cela détermine la position avancée de l’appuie-tête 3 vis-à-vis du dossier 2.

Toutes les caractéristiques individuelles et combinées, mises en lumière par la description et/ou les dessins, sont considérées comme revêtant un caractère inventif essentiel.

Il va néanmoins de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au sommier décrit et représenté, sans sortir du cadre de l’invention.

Claims (4)

1. Sommier pour meubles de couchage, comprenant un cadre (1) ; un dossier (2) articulé à pivotement sur ledit cadre (1) et associé à un appuie-tête pivotant (3) ; une traverse rotative (4) fixée entre les longerons dudit cadre (1) et disposée au-dessous du dossier (2) ; un levier de réglage (5) faisant saillie au-delà de ladite traverse (4) et dont l’extrémité libre se trouve sensiblement au-dessous de l’appuie-tête (3), dans la position de base, et est articulée sur l’appuie-tête (3) par l’intermédiaire d’une première biellette (8) à rattachement pivotant ; et un organe d’entraînement (6) qui dépasse au-delà de la traverse (4) et peut être sollicité par un entraînement de réglage au moyen duquel des rotations peuvent être imprimées à ladite traverse (4), sommier caractérisé par le fait qu’une articulation simple, ou un axe d’articulation (11), est interposé(e) entre l’appuie-tête (3) et le dossier (2) ; par le fait qu’une seconde biellette (7) est articulée sur le dossier (2) et sur le levier de réglage (5), à distance des extrémités de ce dernier entre lesquelles elle se trouve ; et par le fait que ladite seconde biellette (7) comporte un trou oblong (10) dans la zone traversée par un axe d’articulation (9) situé côté levier de réglage.

2. Sommier selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le trou oblong (10) s’étend dans la direction longitudinale de la seconde biellette (7).

3. Sommier selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que, dans la position horizontale de base, le levier de réglage (5) s’étend à peu près horizontalement en partant sensiblement de la traverse (4), avec inclinaison en direction du plan de dressage, sachant que l’angle, décrit par ledit levier (5) avec la seconde biellette (7), se présente comme un angle aigu et l’angle, décrit par ledit levier (5) avec la première biellette (8), se présente comme un angle aigu ou approximativement droit, l’axe d’articulation (9) étant alors logé à l’intérieur du trou oblong (10), à l’extrémité dudit trou (10) qui est tournée à l’opposé du dossier (2) ; sachant que, dans une position intermédiaire, l’appuie-tête (3) est animé de pivotements vis-à-vis du dossier (2) et le levier de réglage (5) s’étend légèrement au-delà de l’horizontale à partir de la traverse (4), en se dressant dans la direction du relevage par pivotement ; sachant que l’angle, décrit par le levier de réglage (5) avec la seconde biellette (7), se présente comme un angle aigu et l’angle, décrit par ledit levier (5) avec la première biellette (8), se présente comme un angle aigu ou approximativement droit, l’axe d’articulation (9) étant alors logé à l’intérieur du trou oblong (10), à l’extrémité dudit trou (10) qui est tournée vers le dossier (2) ; et sachant en outre que, dans la position de confort, l’appuie-tête (3) est animé de pivotements vis-à-vis du dossier (2), et ledit dossier (2) est animé de pivotements par rapport au cadre (1), de telle sorte que les angles, décrits entre le levier de réglage (5) et la première biellette (8), et entre ledit levier (5) et la seconde biellette (7), soient des angles obtus, l’axe d’articulation (9) étant logé à l’intérieur du trou oblong (10), à l’extrémité dudit trou (10) qui est tournée vers le dossier (2).

4. Sommier selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la première biellette (8) offre une longueur sensiblement égale ou légèrement supérieure à celle de la seconde biellette (7).