Obstacle mobile pour le maintien de l'ordre public
L'invention concerne un dispositif articulé qui, en position de fonctionnement, se 5 présente comme une palissade articulée, anti franchissement, destinée au maintien de l'ordre public. Il s'agit d'un obstacle à l'égard des personnes et, dans une moindre mesure, à l'égard de véhicules légers.
L'invention concerne plus précisément un dispositif dont la structure est de préférence 10 en métal, qui comporte deux parties essentiellement identiques et qui sont articulées l'une par rapport à l'autre. En pivotant en position d'ouverture, il est possible de donner à l'appareil une implantation au sol triangulaire dont les côtés forment les palissades.
L'angle au sommet du triangle peut varier très fort mais, en règle générale, il sera compris entre 45[deg.] et 110[deg.].
L'angle choisi est bloqué par un dispositif approprié. Les 15 palissades sont organisées de manière à être difficiles à franchir, mais également de manière à offrir une protection physique aux personnes en charge de la sécurité et qui les utilisent au titre d'obstacle.
Les forces de sécurité, telles que la Police opérant pour le maintien de l'ordre public, et
20 les forces armées mises en oeuvre dans un rôle de maintien de la paix, ou encore toute organisation en charge d'événements publics, ont toujours eu des besoins concernant des obstacles destinés à stopper les mouvements de personnes, y compris de personnes hostiles et/ ou violentes. Dans ce but, il est nécessaire de disposer de dispositif mobiles et s'avérant à la fois souples d'emploi et d'une mise en oeuvre rapide
25 sur les lieux où leur présence est nécessaire.
La plupart des dispositifs qui existent présentent des inconvénients. Ainsi, les chevaux de frise, dont la conception initiale remonte à l'antiquité, sont assez efficaces mais requièrent à la fois un nombre significatif d'opérateurs et des délais de mise en oeuvre non négligeables. En particulier, il est impossible à un seul homme de les acheminer. En outre, la largeur des chevaux de frise
30 est fixe, ce qui peut nuire à certaines adaptations au terrain ou pour des usages spéciaux tels que couloirs intérieurs d'un bâtiment (gare, station de métro, site sportif...).
La fixation des chevaux de frise les uns aux autres est fastidieuse. Elle demande des ligatures avec chaînes.
Dès lors, si une ouverture rapide est nécessaire pour laisser le passage à des secouristes, à des personnes non impliquées ou encore à des forces d'intervention qui se replient ou qui souhaitent sortir de leur position pour intervenir, l'ouverture du barrage est lente et fastidieuse. L'organisation générale des chevaux de frise et leur mode de fixation entre éléments se prêtent également mal aux changements de direction de la ligne d'obstacles. Ces changements peuvent être imposés par le terrain et par les conditions tactiques. Outre les chevaux de frise, les barrières du type NADAR sont également très répandues pour le contrôle de foules. Sauf en des circonstances très particulières et demandant un préavis important, ces barrières ne sont pas du tout aptes à stopper une foule agressive.
Leurs avantages résident en une mise en oeuvre relativement simple, un coûts assez réduit et une grande disponibilité pour la canalisation de foules paisibles. Toutefois, il est facile de dissocier les éléments les uns des autres, de passer au dessus de ces barrières et même de les saisir de vive force pour en faire des objets contondants ou même pour les lancer au titre de projectiles à courte portée.
Les désavantages de la barrière NADAR sont donc nombreux en ce qui concerne le maintien de l'ordre public en cas de manifestations et à fortiori d'émeute.
Par contre, l'obstacle constitué d'un concertina de ruban barbelé pouvant être tendu entre les extrémités d'une structure articulée en deux points et connu sous le nom d'obstacle spirale de réaction immédiate" (acronyme anglais SP.I.R.O pour "Spiraled
Immédiate Réaction Obstacle" ), est beaucoup plus crédible pour le contrôle de foules violentes ou hostiles. Ce type d'appareil s'attache très rapidement et en toute sécurité à des éléments similaires, permet un ajustement du réglage de la largeur de l'obstacle ainsi que tous les changements en direction s'avérant nécessaires pour la ligne d'obstacle.
De plus, il est possible de procéder à un acheminement tactique (sur courtes distances) de chaque appareil, par une seule personne. Ces appareils connaissent le succès dans plusieurs Corps de Police répartis sur le territoire belge. Leur inconvénient relatif est que l'usage de ruban barbelé présente une allure qui est parfois jugée inappropriée par rapport aux circonstances. Enfin, ceux qui les défendent (pas plus d'ailleurs que lorsqu'il s'agit de chevaux de frise ou de barrières NADAR) ne disposent de la moindre protection du corps contre les projectiles lancés à la main et contre certains coups directs d'objets contondants.
Dans le but de compléter l'obstacle spirale de réaction immédiate, et même pour s'y substituer lorsque c'est nécessaire, le concepteur de ce dernier a donc conçu la palissade articulée anti-franchissement qui fait l'objet du présent.
Les inconvénients susmentionnés sont surmontés par la présente invention, qui propose un dispositif dont la structure est de préférence en métal et qui comporte deux battants articulés et de longueur équivalente. L'articulation entre les deux battants est destinée à se trouver dans la direction de l'adversaire , à savoir les personne dont on désire empêcher le passage. Les battants se présentent comme des palissades d'une hauteur suffisante et qui peuvent par exemple être composés d'une structure métallique et d'une paroi en matériau incassable. Ce matériau incassable peut être synthétique.
La paroi a pour vocation de faire obstacle mais aussi de protéger les personnes qui le défendent, contre le jet de projectiles lancés à la main, contre certains effets de bouteilles incendiaires éclatant devant, ainsi que contre des coups portés à proximité et visant plus particulièrement les jambes et le ventre.
Il y a lieu de considérer que le battant pourrait éventuellement jouer son rôle d'obstacle contre les personnes et certains objets dangereux si, à la place d'une paroi , il comportait une forme quelconque de grillage ou encore une succession de fils ou rubans barbelés. Les battants de l'appareil sont munis de moyens de blocage dans une position choisie. Il est fait par exemple usage d'un dispositif de tige articulée dont l'extrémité peut coulisser et être bloquée dans une glissière dans une position au choix.
Le faîte de chaque battant comporte une organisation particulière destinée notamment à en empêcher le franchissement aisé. Ce faîte est organisé comme suit : du côté adverse, la structure tubulaire qui forme le faîte du battant comporte une série de pointes verticales. Ces dernières peuvent être des éléments en tôle solide et qui ont été coupés à angle droit de manière à obtenir un profil "en dents de scie". D'autres formes de pointes sont possibles. Il peut aussi s'agir, éventuellement, d'une ou de plusieurs lisière(s) de fil ou de ruban barbelé. Sur ce faîte spécialement organisé pour éviter son franchissement, le plat horizontal du tube est laissé libre.
Par contre, la partie verticale du tube, côté intérieur du dispositif, comporte une plaque verticale qui fait donc saillie au dessus du tube et est montée parallèlement à la série de "dents de scies". Cette plaque est de préférence en matériau synthétique incassable. En hauteur, elle ne dépasse que très légèrement la hauteur de la série des "dents de scie. Ainsi organisé, le faîte de chaque battant offre les cinq avantages suivants: Premièrement, il est difficile de poser la main pour assister une tentative de franchissement, en raison des pointes et d'absence de largeur libre. Il en est de même pour poser le pied sur le faîte, pour les mêmes raisons. Deuxièmement, difficulté de tirer la palissade vers soi. En effet, la plaque verticale fixée du côté intérieur, assez souple, empêche une main de tirer l'obstacle vers soi avec la force requise.
Troisièmement, cette plaque a l'avantage de compléter la protection des défenseurs contre les projectiles lancés à la main et contre les coups. Quatrièmement, cette plaque limite fort les risques de voir un défenseur se blesser aux pointes en défendant l'obstacle. Elle fait écran entre le défenseur et les pointes. Cinquièmement, cette plaque verticale limitera d'éventuelles blessures encourues par une personne qui en viendrait à poser délibérément le corps sur le faîte de l'obstacle et risquerait ainsi de se blesser sur les pointes.
La faculté de l'appareil à se présenter sous la forme d'un triangle, dont le sommet est orienté vers l'adversaire, présente de nets avantages pour la défense.
Ainsi, plus de 90[deg.] de la surface globale de l'obstacle se présente sous un angle favorable, en ce sens que l'énergie adverse qui s'y traduirait, le serait principalement et logiquement dans l'axe de la voie publique. Etant donné la configuration de l'obstacle qui est l'objet de la présente invention, cette énergie et cette pression s'exercerait principalement de manière incidente et n'aurait donc pas un plein rendement. Par ailleurs, si les risques sont très importants (émeutiers, Hooligans..), l'angle d'ouverture de l'appareil peut être réduit. A cet effet, un angle de 70[deg.] est suggéré, mais il peut être encore plus faible.
A ce moment, il est nécessaire de disposer de plus d'appareils pour obturer une même longueur d'obstacles, mais tout adversaire s'approchant des obstacles pourra, dans ce cas, toujours être pris à partie par deux défenseurs au lieu d'un seul. Un autre aspect essentiel de l'obstacle présenté est le fait que l'extrémité des battants qui n'est pas articulée à l'autre, comporte un axe vertical pivotant, articulé sur la structure principale, et qui comporte le système permettant d'attacher les appareils les uns aux autres et de former la ligne d'obstacle qui est recherchée. Par convention, ce système d'attache peut se désigner "gouvernail", appareil nautique dont il a l'allure générale.
Le système de fixation permettant d'associer les appareils les uns aux autres, dit aussi "gouvernail", se présente comme une paire de tubes parallèles qui sont fixés perpendiculairement par rapport à l'axe de pivotement vertical mentionné plus haut. Ils en sont solidaires. Les deux tubes parallèles sont reliés les uns aux autres par deux éléments: une plaque fixée à l'extrémité arrière et un barreau.
Quand deux appareils sont mis bord à bord, les systèmes respectifs de fixation se touchent. A l'aide, par exemple, d'un gros mousqueton, il est alors facile d'attacher les barreaux les un aux autres, ce qui associe du même coup les appareils. Les plaques, dont on a dit qu'elles sont fixées sur l'extrémité arrière, empêchent ces associations de barreaux - obtenues à l'aide de mousquetons - de se transformer en point de pivotement.
Pour remplir ce rôle anti-pivotement, les plaques poussent automatiquement l'une contre l'autre dès que s'écartent l'un de l'autre les systèmes de fixation des appareils respectifs. Le "gouvernail" permet d'éviter efficacement toute tentative adverse de dissociation de l'obstacle. Il est aussi organisé pour permettre un important dénivelé vertical d'un appareil par rapport à l'autre ( par exemple en raison de la présence de bordures). Il est en outre en mesure d'accepter le dévers angulaire important d'un appareil par rapport à un autre. De tels dévers peuvent s'imposer par la configuration du terrain. Lorsque le dispositif d'attache, aussi appelé "gouvernail", est utilisé pour associer des appareils les uns aux autres, il fait saillie à l'arrière de la structure principale et plus particulièrement à l'arrière de chacun des battants articulés.
Lorsqu'il n'est pas utilisé et que l'appareil est en position de transport, le gouvernail est retourné vers la structure principale, c.à.d. vers le battant, dans lequel il s'intègre. On aura compris que, grâce au caractère pivotant de l'axe dont il est solidaire, le "gouvernail" peut pivoter de quelque
180[deg.]. L'existence de cette position de repos pour le "gouvernail" réduit très utilement la longueur complète du système durant le transport.
La fabrication du dispositif, objet de l'invention, fait de préférence appel aux règles de l'art de la ferronnerie ou de la fabrication métallique en aluminium. Chaque battant est constitué d'une robuste structure tubulaire soudée. Celle-ci est de préférence protégée contre la corrosion.
Chaque extrémité de battant, du côté des axes de pivotement, est dotée d'une petite roue destinée à faciliter l'acheminement de l'appareil, sur courtes distances, par un seul homme. Chaque battant est aussi équipé de pieds pour la pose au sol. Les battants sont articulés l'un par rapport à l'autre par un système de pivot dont la configuration peut prendre des formes diverses.
Pour le réglage de la largeur d'obstacle, les battants peuvent également être reliés par une tringle pivotante fixée à un des battants et dont l'extrémité peut s'ancrer dans un orifice d'accueil ménagé dans la glissière fixée sur l'autre battant.
L'ensemble de l'appareil, tel que décrit, peut être équipé d'un module amovible pouvant être mis en place au gré des besoins et plus particulièrement dans le but de stopper les projectiles adverses lancé à la main, à la fronde ou à la catapulte, depuis une certaine distance. Il s'agit d'un cadre métallique (de préférence en aluminium) sur lequel est monté une plaque. Cette dernière sera de préférence réalisée en matériau synthétique assez léger. Lorsque cet écran est édifié, il surmonte la structure de l'appareil lui-même et devient en quelque sorte la base du triangle.
On peut aussi représenter la position de cet écran anti-jets, par la barre horizontale d'une lettre A. L'écran est doté de pieds qui sont simplement glissés dans des bagues de maintien solidaires de la structure de l'appareil décrit au présent. L'invention sera mieux comprise à l'examen du dessin fourni en annexe à titre d'exemple seulement.
Chaque battant de l'appareil est équipé d'une ou plusieurs poignée(s) destinée(s) à ce que les défenseurs puissent maintenir solidement le système, si nécessaire. En outre, chaque battant est aussi doté d'un ou plusieurs anneaux destinés à y passer des piquets pouvant être enfoncés dans le sol aux fins de rendre l'obstacle plus résistant à une forte poussée.
Ces anneaux pourraient aussi servir à solidariser l'appareil avec un véhicule ou avec tout autre système de lestage et/ou de maintien sur l'emplacement souhaité.
La fig. "1a " représente, vus de côté, les éléments principaux d'un appareil ou dispositif selon l'invention. La référence 1 indique la structure tubulaire proprement dite de l'appareil. En 2, on illustre la structure pivotante qui porte le système de fixation désigné "gouvernail" dans le présent exposé. Ce "gouvernail" est représenté en position de déploiement arrière, celle qui permet la fixation des appareils les uns aux autres.
Dans la présentation de ce "gouvernail", la référence 3 porte sur le barreau qui sert à la solidarisation des appareils les uns aux autres (moyennant l'association par un mousqueton ou tout autre dispositif de solidarisation) et la référence 4 porte sur la plaque arrière. La paroi qui constitue l'élément de protection sur chaque battant de l'appareil, est illustré sous la référence 5. Le système anti-franchissement qui équipe le faîte de l'appareil est doté de la référence 6.
La figure 1b représente l'appareil en position repliée et vu de front, du côté des dispositifs de pivotement.
La figure 2 représente, par une vue du dessus, un appareil selon l'invention, en configuration d'utilisation et relié de part et d'autre à deux autres appareils.
Ce croquis est destiné à montrer une association d'appareils destinée à former un barrage au profit des forces de l'ordre. On évoque des membres des forces de l'ordre en 7 et des manifestants ou émeutiers en 8. On illustre également en 9 une tringle articulée et réglable en diverses positions le long d'un rail (portant la référence 10) pour permettre le maintien de l'ouverture dans une position choisie. On distingue également en 11 les éléments de jonction entre les divers appareils constituant la ligne d'obstacles.
L'invention concerne également l'utilisation d'un dispositif comme décrit ci-dessus afin d'ériger un obstacle sur tout lieu public ou privé où ledit obstacle peut être requis en vue de s'opposer au passage de personnes. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation susmentionnés.
De plus, les battants qui constituent l'appareil peuvent être réalisés en plusieurs matériaux. Par exemple, ce matériau peut être conçu de manière à stopper des projectiles d'armes à feu, y compris ceux tirés par des fusils d'assaut et par toutes les armes moins puissantes. Une telle protection protégerait également contre les éclats de grenades et certains autres éclats dangereux. Ce type de protection pourrait être requis dans le cadre de certaines situations tactiques dangereuses (protection de sites menacés, barrages routiers, siège d'un bâtiment occupé par des criminels armés...). Outre les forces de Police et de sécurité, les forces armées engagées dans des opérations de maintien de la paix auraient également usage de ce genre d'équipements.
Les panneaux de protection balistique, dont il est question pour assurer le caractère anti-balles, peuvent être soit fixés à demeure sur la structure, soit l'être d'une manière modulaire et amovible. Cette formule modulaire et amovible peut s'avérer la plus adéquate en termes de mobilité.
Mobile obstacle for the maintenance of public order
The invention relates to an articulated device which, in operating position, is an articulated palisade, anti-crossing, intended for the maintenance of public order. This is an obstacle to people and, to a lesser extent, to light vehicles.
The invention more specifically relates to a device whose structure is preferably made of metal, which comprises two essentially identical parts and which are articulated with respect to one another. By pivoting in the open position, it is possible to give the device a triangular ground layout whose sides form the palisades.
The angle at the apex of the triangle can vary very much but, as a rule, it will be between 45 [deg.] And 110 [deg.].
The chosen angle is blocked by a suitable device. The 15 palisades are organized in such a way as to be difficult to cross, but also to offer physical protection to those in charge of security who use them as obstacles.
Security forces, such as the Police operating for the maintenance of public order, and
20 armed forces engaged in a peacekeeping role, or any organization in charge of public events, have always had needs concerning obstacles designed to stop the movement of people, including hostile people and / or or violent. For this purpose, it is necessary to have mobile devices and proving both flexible for use and rapid implementation
25 where their presence is necessary.
Most of the devices that exist have disadvantages. Thus, the frieze horses, whose initial design dates back to antiquity, are quite effective but require both a significant number of operators and implementation deadlines significant. In particular, it is impossible for one man to send them. In addition, the width of the frieze horses
30 is fixed, which may be detrimental to certain adaptations to the ground or for special purposes such as interior corridors of a building (station, metro station, sports site ...).
Fixing the frieze horses to each other is tedious. She asks ligatures with chains.
Therefore, if a rapid opening is necessary to allow the passage to rescue workers, to uninvolved persons or to intervention forces who retreat or who wish to leave their position to intervene, the opening of the dam is slow and tedious. The general organization of the frieze horses and their way of fixing between elements also lend themselves badly to the changes of direction of the line of obstacles. These changes can be imposed by terrain and tactical conditions. In addition to the frieze horses, the NADAR type barriers are also very popular for crowd control. Except in very special circumstances and requiring significant notice, these barriers are not at all able to stop an aggressive crowd.
Their advantages lie in a relatively simple implementation, a relatively low cost and a high availability for the channeling of peaceful crowds. However, it is easy to dissociate the elements from one another, to pass over these barriers and even to seize them by force to make them blunt objects or even to launch them as short-range projectiles.
The disadvantages of the NADAR barrier are therefore numerous as regards the maintenance of public order in the event of demonstrations and even more so of a riot.
On the other hand, the obstacle consisting of a concertina of barbed tape being able to be stretched between the extremities of a structure articulated in two points and known under the name of spiral obstacle of immediate reaction "(acronym SP.I.R.O for" Spiraled
Immediate Response Obstacle "), is much more credible for the control of violent or hostile crowds.This type of device attaches very quickly and safely to similar elements, allows adjustment of the adjustment of the width of the obstacle as well as any changes in direction that are necessary for the obstacle line.
In addition, it is possible to carry out a tactical routing (short distances) of each device, by one person. These aircraft are successful in several police corps spread over Belgian territory. Their relative disadvantage is that the use of barbed tape has a look that is sometimes considered inappropriate in the circumstances. Finally, those who defend them (no more than when it comes to frieze horses or NADAR barriers) do not have the least protection of the body against projectiles thrown by hand and against some direct hits of blunt objects.
In order to complete the spiral obstacle of immediate reaction, and even to replace it when it is necessary, the designer of the latter has therefore designed the anti-crossing articulated palisade which is the object of the present.
The aforementioned drawbacks are overcome by the present invention, which proposes a device whose structure is preferably made of metal and which comprises two hinged wings and of equivalent length. The articulation between the two wings is destined to be in the direction of the adversary, namely the persons whose passage one wishes to prevent. The wings are presented as palisades of sufficient height and which may for example be composed of a metal structure and a wall of unbreakable material. This unbreakable material can be synthetic.
The purpose of the wall is to hinder but also to protect those who defend it against the throwing of projectiles thrown by hand, against certain effects of incendiary bottles bursting in front, as well as against blows carried in the vicinity and aimed more particularly at legs and belly.
It should be considered that the wing could possibly act as an obstacle against people and certain dangerous objects if, instead of a wall, it included some form of wire mesh or a succession of barbed wires or ribbons. . The wings of the apparatus are provided with locking means in a chosen position. It is for example use of an articulated rod device whose end can slide and be locked in a slide in a position of your choice.
The ridge of each wing includes a particular organization intended in particular to prevent easy crossing. This ridge is organized as follows: on the opposite side, the tubular structure which forms the ridge of the leaf comprises a series of vertical points. The latter can be solid sheet metal elements that have been cut at right angles so as to obtain a "sawtooth" profile. Other shapes of tips are possible. It may also be, possibly, one or more edge (s) of wire or barbed tape. On this ridge specially arranged to avoid its crossing, the horizontal plate of the tube is left free.
On the other hand, the vertical part of the tube, on the inside of the device, comprises a vertical plate which thus protrudes above the tube and is mounted parallel to the series of "saw teeth". This plate is preferably unbreakable synthetic material. In height, it only slightly exceeds the height of the series of "sawtooth." Thus organized, the ridge of each leaf offers the following five advantages: First, it is difficult to put the hand to assist a crossing attempt, because of the spikes and lack of free width, it is the same to put the foot on the ridge, for the same reasons.Secondly, difficulty to pull the fence to oneself.In fact, the vertical plate fixed on the inner side , flexible enough, prevents a hand from pulling the obstacle towards itself with the required force.
Thirdly, this plate has the advantage of completing defenders' protection against projectiles thrown by hand and against blows. Fourth, this plaque greatly limits the chances of a defender getting hurt at the ends by defending the obstacle. It is a screen between the defender and the spikes. Fifth, this vertical plate will limit any injuries incurred by a person who deliberately places the body on the ridge of the obstacle and could injure himself on the tips.
The ability of the apparatus to be in the form of a triangle, the top of which is oriented towards the adversary, presents clear advantages for the defense.
Thus, more than 90 [deg.] Of the overall surface of the obstacle presents itself in a favorable angle, in the sense that the opposing energy that would be translated into it would be mainly and logically in the axis of the track. public. Given the configuration of the obstacle which is the object of the present invention, this energy and this pressure would be exerted mainly incidentally and therefore not a full performance. Moreover, if the risks are very important (rioters, hooligans ..), the opening angle of the device can be reduced. For this purpose, an angle of 70 [deg.] Is suggested, but it may be even lower.
At this time, it is necessary to have more devices to close the same length of obstacles, but any opponent approaching the obstacles may, in this case, always be taken to task by two defenders instead of one. alone. Another essential aspect of the obstacle presented is the fact that the end of the leaves which is not articulated to the other, has a pivoting vertical axis, articulated on the main structure, and which comprises the system for attaching devices to each other and form the obstacle line that is sought after. By convention, this fastening system can be called "rudder", nautical apparatus which it has the general look.
The fastening system for associating the devices with each other, also called "rudder", is a pair of parallel tubes that are fixed perpendicularly to the vertical pivot axis mentioned above. They are in solidarity. The two parallel tubes are connected to each other by two elements: a plate attached to the rear end and a bar.
When two devices are put side by side, the respective fixing systems touch each other. By using, for example, a large carabiner, it is easy to attach the bars to each other, which at the same time combines the devices. The plates, which are said to be attached to the rear end, prevent these bar associations - obtained with carabiners - from turning into a pivot point.
To fulfill this anti-pivoting role, the plates automatically push against each other as soon as the fastening systems of the respective devices separate from each other. The "rudder" effectively prevents any adverse attempt to dissociate the obstacle. It is also organized to allow a large vertical drop of one device relative to the other (for example because of the presence of borders). It is also able to accept the large angular slope of one device relative to another. Such cant can be imposed by the configuration of the terrain. When the attachment device, also called "rudder", is used to associate devices with each other, it projects at the rear of the main structure and more particularly at the rear of each of the hinged wings.
When not in use and the unit is in the transport position, the rudder is returned to the main structure, i.e. towards the shutter, in which it integrates. It will be understood that, thanks to the pivoting nature of the axis of which it is integral, the "rudder" can rotate of some
180 [deg.]. The existence of this rest position for the "rudder" very usefully reduces the complete length of the system during transport.
The manufacture of the device, object of the invention, preferably makes use of the rules of the art of ironwork or aluminum metal fabrication. Each wing is made of a robust welded tubular structure. This is preferably protected against corrosion.
Each leaf end, on the side of the pivot axes, is provided with a small wheel intended to facilitate the routing of the device, over short distances, by one man. Each wing is also equipped with feet for laying on the ground. The wings are articulated relative to each other by a pivot system whose configuration can take various forms.
For the adjustment of the obstacle width, the leaves can also be connected by a pivoting rod fixed to one of the leaves and whose end can be anchored in a reception hole formed in the slide fixed on the other wing .
The entire device, as described, can be equipped with a removable module that can be set up as needed and more particularly in order to stop enemy projectiles thrown by hand, slingshot or catapult it from a distance. It is a metal frame (preferably aluminum) on which is mounted a plate. The latter will preferably be made of fairly lightweight synthetic material. When this screen is built, it overcomes the structure of the device itself and becomes in a way the basis of the triangle.
It is also possible to represent the position of this anti-jets screen by the horizontal bar of a letter A. The screen is provided with feet that are simply slid into retaining rings integral with the structure of the apparatus described herein. . The invention will be better understood by examining the drawing provided in the appendix by way of example only.
Each wing of the aircraft is equipped with one or more handle (s) for the defenders to securely hold the system, if necessary. In addition, each leaf is also provided with one or more rings for passing stakes that can be driven into the ground to make the obstacle more resistant to strong thrust.
These rings could also be used to secure the device with a vehicle or with any other weighting and / or holding system on the desired location.
Fig. "1a" represents, seen from the side, the main elements of an apparatus or device according to the invention. The reference 1 indicates the tubular structure proper of the apparatus. In 2, there is illustrated the pivoting structure which carries the fastening system designated "rudder" in the present description. This "rudder" is shown in rear deployment position, one that allows the attachment of the devices to each other.
In the presentation of this "rudder", the reference 3 relates to the bar which serves to secure the devices to each other (by means of a combination carabiner or other fastening device) and reference 4 is on the plate back. The wall which constitutes the protection element on each flap of the apparatus, is illustrated under the reference 5. The anti-crossing system which equips the ridge of the apparatus is provided with the reference 6.
Figure 1b shows the apparatus in the folded position and seen in front, on the side of the pivoting devices.
2 shows, in a view from above, an apparatus according to the invention, in use configuration and connected on both sides to two other devices.
This sketch is intended to show an association of devices intended to form a dam for the benefit of the police. 7 members of the security forces and protesters or rioters at 8 are also mentioned. An articulated and adjustable rod is also shown at various positions along a rail (bearing the reference 10) to allow the maintenance of opening in a chosen position. 11 is also distinguished the connecting elements between the various devices constituting the line of obstacles.
The invention also relates to the use of a device as described above to erect an obstacle in any public or private place where the obstacle may be required to oppose the passage of people. The invention is not limited to the aforementioned embodiments.
In addition, the wings that constitute the device can be made of several materials. For example, this material may be designed to stop firearm projectiles, including those fired by assault rifles and any less powerful weapons. Such protection would also protect against grenades and some other dangerous shards. This type of protection may be required in the context of certain dangerous tactical situations (protection of threatened sites, roadblocks, headquarters of a building occupied by armed criminals, etc.). In addition to police and security forces, armed forces engaged in peacekeeping operations would also use such equipment.
The ballistic protection panels, which are in question to ensure the anti-bullet character, can be either permanently fixed on the structure, or be in a modular and removable manner. This modular and removable formula can be the most suitable in terms of mobility.