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Obstacle pour maintien de l'ordre.
L'invention concerne un dispositif articulé pouvant déployer un fil spiralé plus particulièrement pour utilisation par les forces de l'ordre à titre d'obstacle à l'égard des personnes.
L'invention concerne plus précisément un dispositif, de préférence en métal, comportant deux parties essentiellement identiques articulées l'une par rapport à l'autre et qui, en pivotant en position d'ouverture, provoquent l'extension d'un fil spiralé, aussi appelé obstacle efficace à l'encontre des personnes qui voudraient le franchir.
Les forces de l'ordre, telles que la police et la gendarmerie ou les forces armées utilisées dans un rôle similaire, par exemple dans le cadre de missions O. N. U, ont toujours eu besoin d'obstacles mobiles destinés à stopper les mouvements de personnes, en particulier de groupes ou foules hostiles. Dans ce but, il est nécessaire de disposer de dispositifs qui soient suffisamment souples d'emploi et d'une mise en oeuvre rapide sur les lieux où leur présence est nécessaire.
Les dispositifs existants présentent tous des inconvénients significatifs. Les chevaux de frise, dont la conception de base remonte à l'époque romaine, sont des dispositifs assez efficaces mais dont la mise en oeuvre demande un certain nombre de personnes et des délais qui sont significatifs.
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Ils ne peuvent pas être transportés par un seul homme. La largeur de chaque cheval de frise est fixe, ce qui complique toujours l'adaptation à des configurations nouvelles du terrain et ne prédispose pas à des usages spéciaux, par exemple pour bloquer des couloirs intérieurs d'un bâtiment (gare, station de métro, site sportif...).
Enfin, la fixation des chevaux de frise les uns aux autres est fastidieuse et convient mal à l'ouverture rapide et aisée d'un passage dans le dispositif en chaîne, que ce soit au profit de secouristes, de personnes non impliquées ou de forces d'intervention qui se replient ou qui vont intervenir.
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type CiU. L------------type NADAR. Ces barrières ne sont pas aptes à stopper une foule agressive et sont d'une mise en oeuvre fastidieuse. Néanmoins, simples et peu onéreuses, elles sont disponibles en grand nombre dans les services communaux.
Les concertinas constituent la mise sous forme spiralée, extensible, de fils ou rubans barbelés. Le système existe depuis la première guerre mondiale et est toujours utilisé comme obstacle militaire de campagne. Pouvant actuellement présenter des pointes spéciales fort efficaces. Il est très efficient et peu coûteux. Sa nature d'obstacle de campagne permet d'obturer rapidement et en continu, des centaines de mètres de longueur. C'est avec une vocation similaire que des versions ont été conçues pour la police de certaines régions du monde. Néanmoins, sous cette forme, les concertinas sont mal adaptés à l'usage comme obstacle de police, en particulier dans les environnements urbanisés. En effet, le boudin de ruban doit être
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fortement ancré au sol à intervalles rapprochés.
Tel quel, il est aussi difficilement fixé en ses extrémités, là où il devra avoir une jonction étanche avec des murs. Enfin, sous cette forme, c'est un dispositif continu du type "tout ou rien", ce qui procure une souplesse d'emploi insuffisante, en particulier dans le cadre du maintien de l'ordre public dans les villes.
Les inconvénients susmentionnés sont surmontés par la présente invention, qui propose un dispositif p. e. en métal comportant deux battants articulés et de longueur
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essentiellement équivalente. L'extrémité de chacun des battants porte de préférence une structure pivotante que sera laquelle est fixée une des extrémités d'un court concertina en ruban barbelé. Les battants de l'appareil sont parallèles l'un à l'autre lorsque la structure n'est pas utilisée, et le concertina est compressé. Les battants s'ouvrent manuellement l'un par rapport à l'autre soit sous un angle de 90 degrés, soit sous un angle inférieur, choisi en fonction des circomstances. Dans certains cas particuliers, la structure pourrait avoir à être ouverte sous un angle supérieur à90 degrés.
Les éléments de concertina utilisés par l'appareil objet de l'invention, peuvent éventuellement être multiples, soit par juxtaposition, soit par le fait que plusieurs sont installés de manière concentrique. Dans ce dernier cas, les diamètres des concertinas sont de préférence différents.
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Les battants de l'appareil sont munis de moyen de blocage dans une position choisie, p. e. à l'aide d'un dispositif de tige articulée dont l'extrémité peut coulisser et être bloquée dans une glissière en une position au choix.
Les pavillons portant les extrémités du concertina sont munis de moyens de pivotement, p. e. en prévoyant des moyens d'articulation en leur extrémité supérieure et leur extrémité inférieure. Ils peuvent ainsi pivoter par rapport au battant auquel ils sont associés. Quand les battants sont parallèles l'un par rapport à l'autre, les pavillons sont de préférence également parallèles entre-eux. Le concertina est à ce moment contracté entre Lorsque les battants s'écartent l'un par rapport à l'autre, les pavillons pivotent automatiquement de façon à rester parallèles l'un par rapport à l'autre. C'est l'effet ressort procuré par le concertina en voie de déploiement, qui agit sur les pavillons et les maintient parallèles l'un par rapport à l'autre.
Le maintien du parallèlisme est primordial pour l'efficacité du système. Il permet une jonction étanche entre l'appareil, objet de l'invention et un autre appareil similaire qui est jointif ou encore avec un mur.
Dans certains cas, le parallèlisme est maintenu entre les pavillons, mais ces derniers sont orientés de manière différente. Ceci est par exemple le cas lorsque l'obstacle jointif est orienté par rapport à l'autre sous un angle pouvant atteindre 90 degrés et ceci en raison d'un
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changement de direction de la ligne d'obstacle. Dans tous les cas, l'étanchéité de la ligne d'obstacle doit et est automatiquement assurée.
La liaison entre les obstacles jointifs est indispensable pour assurer la cohésion de la ligne d'obstacles. Elle peut être assurée de diverses manières. L'une d'elles consiste à prévoir des structures pivotantes, que nous désignerons bras, articulées à partir de chaque battant de l'appareil. Ces bras peuvent pivoter vers l'extérieur et venir s'accrocher par mousqueton, à un dispositif similaire basé sur l'appareil voisin, jointif.
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De, assurer la liaison entre les appareils jointifs, on prévoit des liaisons au niveau des pavillons, par exemple sous forme d'une prolongation de chacun des pavillons porte-concertina par un dispositif comportant deux barreaux verticaux et parallèles. Ces barreaux sont placés à distance de sécurité du concertina, pour éviter toute blessure de l'opérateur.
Des traverses horizontales, solidarisées avec le pavillon, accueillent les deux barreaux verticaux. Cet ensemble comportant les traverses horizontales et les barreaux verticaux, est désigné gouvernail. De fait, ce dispositif oriente les deux pavillons jointifs et ceci en raison de la solidarisation des barreaux verticaux de chacun des deux appareils jointifs dans le barrage. La solidarisation dont question peut s'opérer très simplement, par exemple à l'aide de mousquetons. Ce gouvernail a le mérite d'être très simple, d'éviter efficacement toute tentative adverse
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de dissociation des obstacles et d'être intrinsèquement organisé pour permettre un important dénivellé vertical d'un obstacle l'un par rapport à l'autre (par exemple en raison d'une bordure).
Il est en outre en mesure d'accepter un dévers angulaire important d'un élément d'obstacle par rapport à un autre. De tels dévers peuvent s'imposer par la configuration du terrain. Un dispositif comme ce gouvernail évite les ligatures par chaînes, extrêmement fastidieuses, qui sont nécessaires avec d'autres types d'obstacles dès que le sol n'est pas plat, et ce en raison de la présence de bordures ou d'autres dénivellés.
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La raozicaL-Liii de préférence appel aux règles de l'art de la ferronerie ou de la fabrication métallique en aluminium. Chaque battant est constitué d'une robuste structure tubulaire soudée. Celle-ci est de préférence protégée dans les règles de l'art contre la corrosion.
Selon un mode de réalisation, la structure comporte un élément supérieur en forme de potence, pouvant accueillir le pivot supérieur du pavillon. Le pivot inférieur du pavillon est directement implanté sur la structure de base. Les pavillons sont des structures pivotantes qui sur lesquelles on peut fixer solidement au moins un concertina en un minimum de trois points différents. En outre, ils comportent une prolongation structurelle qui accueille deux barreaux verticaux.
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Ces barreaux verticaux sont utilisés pour la fixation des appareils les uns aux autres. Avantageusement, chaque extrémité de battant de la structure de base peut être doté d'une petite roue destinée à améliorer la facilité de transport. Chaque battant est aussi équipé de pieds pour la pose au sol.
Les battants sont articulés l'un par rapport à l'autre par un système de pivot dont la configuration peut prendre des formes diverses. Les battants peuvent également être reliés par une tringle pivotante fixée à un des battants, et dont l'extrémité peut s'ancrer dans un orifice d'accueil ménagé dans la glissière fixée sur l'autre battant.
L'invention sera mieux comprise à l'examen des dessins fournis en annexe à titre d'exemple seulement.
La fig. 1 représente vu de côté les éléments principaux d'un appareil ou dispositif selon l'invention. Le référence 1 indique la structure tubulaire proprement-dite de l'appareil. En 2 on illustre la structure pivotante qui porte le concertina et que a été désignée"pavillon"dans cet exposé. Le concertina formant l'obstacle proprement-dit est représenté en 4 sous la forme d'une spire de ruban barbelé. En 5 on représente les éléments de structure qui portent les barreaux verticaux 6 destinés à permettre la solidarisation les appareils les uns aux autres.
En 7 on illustre une partie de la structure principale qui, en raison de sa fonction particulière, est dénommée "potence" dans le présent exposé.
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La fig. 2 représente vue du dessus, un appareil selon l'invention en configuration d'utilisation et relié de part et d'autres à deux autres appareils. On retrouve des représentants des forces de l'ordre en 7 et des manifestants en 8. On illustre également en 3 une tringle articulée en 9 et réglable en diverses positions le long d'un rail 10 pour permettre le maintien de l'ouverture dans la position choisie. On distingue également en 11, les éléments de jonction, p. e. sous la forme de mousquetons, entre pavillons d'appareils à solidariser pour former la ligne d'obstacles.
L'invention concerne également l'utilisation d'un
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. J--i-L-t-- L. . -- -. - sur tout lieu public ou privé où ledit obstacle peut être requis en vue de s'opposer au passage de personnes.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation susmentionnés. Ainsi le concertina de ruban barbelé peut être remplacé par d'autres éléments capables d'être comprimés ou rétractés entre les deux battants et formant obstacle (p. e. feuille synthétique, éventuellement transparente, élément spiralé aplati de ruban barbelé, treillis extensible ou enroulable).
En outre, les battants eux-mêmes peuvent également recevoir, entre le concertina et les pivots articulants les deux battants, des éléments modulaires de protection balistique offrant divers niveaux de protection, et prenant la forme de panneaux en matière synthétique spéciale, dressés verticalement et fixés de manière simple à la structure.